Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-08-14
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 14 août 1930 14 août 1930
Description : 1930/08/14 (A10,N478). 1930/08/14 (A10,N478).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553745q
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
12 LES AILES N° 478. — 14-8-30.
gniiiiimiimiinfiiiiiiiiiniiniiimiiHmiiimiiinininHiiminiiniiiiiiiniiiininininiiiiiHiiHinminiHa
! LA PRÉCISION MODERNE !
E 61, Rue Pernéty, PARIS æ
E Téléphone : SÉGUR 22-59 S
S — —— - un S
| La Sécurité en Aviation !
E PAR L'EMPLOI DES E
1 APPAREILS LE PRIEUR |
E ET DES E
ê APPAREILS AMYOT ê
1 NAVIGRAPHE-INDICATEUR. de PRESSION D'HUILE, etc. 1
E R. C. Seine N° 29.307 5
raiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHLiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii?
4Ifrff*vfiriiiriiimiimimiiillimiillllliiiiimiimiiiiimiimfiiii!imiiitiiiiimiiiiilïiiiiiiiliiirirTrirrrTrvffc.
! BLÊRIOT I
JAËRONAU TIQUE)
- -
5 - Appareils mono et multlmoteurs - E
E Avions de Tourisme - Berlines de Transport E
E - Avions Militaires — Hydravions — E
E - Aéroplages -.. Avions-Ecole E
E ECOLE DE PILOTAGE à BUC (près Versailles) ê
- BLÉRIOT AÉRONAUTIQUE, Société Anonyme -
Ë 3, Quai du Maréebal-Galliéni, SURESNES (Seine) Ë
E Registre de Commerce de la Seine : 192.223 E
Ë TÉLÉPHONE : WAGRAM 80-05, 80-06, 93-50 E
iftiimmiiimimiifiiiiiiiiiiimiiimiiiiiiiiimimiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiii?
Envoyez vos lettres et colis
en ALGÉRIE, en ESPAGNE, au MAROC, en A. 0. F.
et en
AMERIQUE DU SUD
PAR AVION
, COMPAGNIE GENERALE AÉROPOSTALE
5, avenue de Friedland, PARIS
Renseignements dans tous les Bureaux de Poste Tél.: Élyiées 52-72 et la suite
!.IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIlIIIIIIIlIIIIIII11IlI111111111" 111111"' Il 11111 mllllllllll"lll
= DEMARREUR t) ET~F~F =
I DËMARREUR LETOMBE I
I QUELQUES EXTRAITS DU PALMARES: I
i CONCOURS DES MOTEURS DE GRANDE ENDURANCE 1
E Sur 13 moteurs inscrits, 9 étaient munis de =
s la mise en marche LETO M B E E
E Sur 8 moteurs présentés, 6 la possédaient E
E Sur 4 moteurs classés, 3 la possédaient E
i — le 1er, le 2% le 3e i
| Établ. LUCHARD, 20, Rue Pergolèse, PARIS - Tél.: KLÉBER 08-51,52,53
1111111111111111 Ullllllllllltllill Il 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
I Louis BRÉGUET
AEROPLANES METALLIQUES
- MILITAIRES & COMMERCIAUX -
H Y I> R FLTII O M S
Bureaux : 115, Rue de la Pompe. — PARIS XVI'
Téléphone : PASSY 73-05, 90-93
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise)
Téléphone : AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : C
Registre du Commerce : SEINE, n° 96-126.
i **
Crombez. Charles Crombez est un fervent du
sphérique; il a accompli de nombreux voyages,
dont le plus remarquable est celui de Haubour-
din à Frestadt (Silésie). Des pilotes de valeur
participeront à cette épreuve.
Milly
FETE AERIENNE
Le 24 août, aura lieu, à Milly, un meeting de
propagande organisé par Dravet et Ganneau,
avec le concours des pilotes Détré et Portal, de
la maison Farman. Cette démonstration com-
prendra les habituels exercices — présenta-
tions, descentes en parachute, etc. — et sera
complétée par des baptêmes de l'air.
Roubaix
L'AVION DES AILES ROUBAISIENNES
Le jeudi, 7 août, l'avion Caudron 232, bi-
place, commandé par les Ailes Roubaisiennes,
dont on connaît l'activité, a été livré au terrain
de Toufflers. Cet appareil, qui est le premier
d'une escadrille d'entraînement, va permettre
aux Ailes Roubaisiennes d'intensifier leur pro-
pagande et de donner un essor plus grand dans
la région du Nord. Tous nos vœux accompa-
gnent le petit Caudron de nos amis Roubai-
siens.
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A BOURGES
Malgré le mauvais temps qui continue à
sévir, les élèves boursiers de l'Ecole Lorraine
Hanriot s'entraînent activement en vue des
épreuves du brevet qu'ils vont aborder très
prochainement.
Trois élèves de la Ie série sont « lâchés ».
MM. Méton, Duchesne, Marmottant, Trévise,
Agélisas et Tabordet sont prêts à passer sur
appareil de brevet et pourront effectuer les
technique. Parmi les élèves de la 21 série,
MM. Mascret, Dosne et Courtet volent seuls ;
M. Delahaye les imitera bientôt.
AU BOURGET
Pendant la période du 16 au 31 juillet
1930, le trafic du port aérien de Paris s'est
traduit par l'arrivée ou le départ de 614 ap-
pareils qui ont transporté 2.978 passagers,
125.495 kilos de fret, 52.285 kilos de bagages
et 4.780 kilos de courrier.
A MEAULTE
A l'aérodrome de Méaulte, M* Pichon, de
l'aérodrome de Niort, et M. David, de Mar-
seille, ont pris livraison de leur avion de
tourisme Potez 36.
Par ailleurs, dix avions Potez 25 T. O. E.
ont été convoyés à l'E. S. A. n° 1.
A VILLACOUBLAY
Au hangar Lorraine-Hanriot, on termine le
montage de deux prototypes, le L. H. 21 sani-
taire et le H. 10 école. Le L. H. 21 est un
avion sanitaire, entièrement métallique, équi-
pé d'un moteur Lorraine de 120 chevaux.
Le H. 10 est un appareil école, de construction
mixte, à voilure monoplane disposée en pa-
rasol ; il est muni du Lorraine de 100 CV.
Au S. T. I. Aé. plusieurs appareils dont le
Blériot 110 de performance, le monoplan tri-
moteur de la S. P. C. A., le Nieuport et le
Guerchais-Renault, ont effectué des sorties.
Les réceptions d'avions de série Wibault-
Les Mureaux, Levasseur Marins, Amiot-S. E.
C. M. et Nieuport, se poursuivent sous la con-
duite des pilotes Desjoberts, Carniaux, Fickin-
ger et Lasne.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
L'instruction des officiers roumains actuel-
lement en stage à l'école du P.S.V. se poursuit
rapidement sous la conduite des moniteurs
Lallouette, Burtin et Thuau.
A l'école militaire, les boursiers de la
première série ont exécuté dans de bonnes
conditions les voyages en campagne que com-
portent les épreuves du brevet; les élèves de
la deuxième série ont passé leur examen
technique au début de la semaine.
Seize candidats au brevet de tourisme du
premier et du deuxième degré s'entraînent
régulièrement. M. du Rouget a été lâché; deux
nouveaux inscrits, le capitaine Goulette et M.
Tchi Pin Ngan, viennent de commencer leur ins-
truction. D'autre part, M. Poirier fait quelque
heures de réentrainement
Le quatrième appareil F 109 destiné au Ve-
nézuela a été réceptionné devant le bureau
Véritas, puis démonté pour être expédié
Le chef pilote Coupet et Lallouette ont
exécuté de nombreux essais et présenté au
S. T. I. Aé. l'avion F. 190 de grand tourisme
vendu au capitaine Goulette ainsi qu'un
nouveau biplace F. 202 destiné à l'école.
Plusieurs appareils de série sont en cours
de montage ; d'autre part, à Mérantais, la
construction des Goliaths se poursuit régu-
lièrement.
L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
que 25 fr., soit moins de 50 centimes
par semaine, à peine plus d'un sou par,
jour.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer
A PROPOS D'UN SUICIDE
Dans LE JOURNAL, Clément Vautel trouve
que se suicider en avion est répréhensible à
au moins deux points de vue : les accidents
que l'on peut causer et la détérioration d'un
matériel qui ne vous appartient pas. Tout
cela est fort juste.
On a toujours tort de « se détruire », sur-
tout pour des histoires de femme, mais quand
c'est à nos frais, à nous qui ne" sommes pour
rien dans tout ça, nous avons peut-être le
droit de protester
Bref, ce genre de suicide est à réprouver
très sérieusement, d'autant plus que la loco-
motion aérienne, comme d'ailleurs le roman-
tisme sentimental, se développe à vue d'œil.
Même quand on se jette simplement par
la fenêtre, on a le devoir de songer aux gens
qui passent en-dessous et qui ne sont nulle-
ment responsables de vos embêtements.
Mais Clément Vautel en est resté à la con-
ception de l'aviateur modèle « Vie Pari-
sienne » et, pour lui, un pilote, c'est un petit
don Juan qui ne songe qu'à faire palpiter les
cœurs. Quel affreux bourgeois !
Leur prestige auprès des femmes est, pour
les « conquérants de l'air », la compensation,
la récompense à laquelle ont droit, depuis
toujours, tous ceux qui, galamment, pour
l'honneur, risquent leur vie. Ces jeunes gens
forment une nouvelle chevalerie et il est juste
que tant de vaillance leur gagne le cœur des
belles. Ajoutons que l'espoir d'être gobé des
femmes; tout au moins de la petite cousine,
est parfois pour quelque chose dans certaines
vocations d'aviateur, et c'est fort bien ainsi,
car la cinquième arme, dont le rôle grandit
sans cesse, a besoin de volontaires.
Sur cet acte de foi aéronautique, nous ren-
dons notre estime à Clément Vautel en l'assu-
rant que la mentalité des pilotes n'est pas du
tout celle qu'il leur prête.
L'AVIATION POLONAISE
M. Laurent-Eynac, Ministre de l'Air, après
son voyage en Pologne, a confié ses impres-
sions à Jean Botrot, du JOURNAL.
— En 1920, l'aviation polonaise n'existait
pas. Aujourd'hui, non contente d'être née,
elle est en pleine prospérité. Les avionnettes
d'entraînement, les avions de tourisme et les
avions postaux que j'ai contemplés à Poznan
- appareils construits, pour la plupart, sur
des licences françaises — constituent une aé-
ronautique de tout premier ordre.
J'ai rendu visite, sur l'invitation du gouver-
nement polonais, au régiment d'aviation de
Poznan, à celui de Varsovie et à celui de Cra-
covie. J'ai enfin passé la journée du Ier août
à l'école d'aviation de Demblin. Eh bien ! à
Poznan comme à Varsovie, à Cracovie comme
à Demblin, j'ai pu constater que l'aéronauti-
que militaire polonaise était « en pleine
forme. »
Elle a de nombreux atouts dans son jeu.
Tout d'abord, d'excellents appareils. En-
suite, des pilotes remarquables, qui volent
beaucoup, et dont l'état d'esprit est des plus
satisfaisants. Enfin, existe-t-il en Europe une
région plus propice au développement de
l'aviation que les immenses plaines que j'ai
survolées, de Poptan à Varsovie et de Var-
sovie à Cracovie ? « Quels magnifiques
champs d'atterrissage ! » me disais-je à tout
moment. Et la Vistule, quelle aubaine pour
les hydravions !
LA CONVENTION FRANCO-POLONAISE
Toujours dans le même article, M. Laurent-
Eynac, en veine de confidences, donne des
détails sur la convention aéronautique franco-
polonaise.
Nous avons conclu cet accord le 31 juillet.
M. Kühn, ministre des communications, si-
gnait pour la Pologne. J'ai signé pour la
France. Cette convention, qui est à la fois-
postale et commerciale, lie les intérêts fran-
çais aux intérêts polonais en matière de navi-
gation aérienne dans l'Europe orientale. Elle
maintient notamment nos liaisons actuelles
Paris-Prague-Varsovie. D'autre part, elle per-
met d'envisager l'éventualité d'une liaison
franco-polonaise Berlin-Varsovie. Enfin, elle
crée la possibilité d'une extension vers Paris
pour les Polonais, et, pour nous, d'une exten-
sion au delà de Varsovie.
9
UN CAS D'AEROPHOBIE
Je croyais avoir fait le tour des énormités
que l'on pouvait écrire sur l'aviation. Quelle
erreur était la mienne ! Je n'avais pas encore
lu la prose d'Yvette Guibert. Cette grande
chanteuse écrit avec du vitriol des énormités
gniiiiimiimiinfiiiiiiiiiniiniiimiiHmiiimiiinininHiiminiiniiiiiiiniiiininininiiiiiHiiHinminiHa
! LA PRÉCISION MODERNE !
E 61, Rue Pernéty, PARIS æ
E Téléphone : SÉGUR 22-59 S
S — —— - un S
| La Sécurité en Aviation !
E PAR L'EMPLOI DES E
1 APPAREILS LE PRIEUR |
E ET DES E
ê APPAREILS AMYOT ê
1 NAVIGRAPHE-INDICATEUR. de PRESSION D'HUILE, etc. 1
E R. C. Seine N° 29.307 5
raiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHLiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii?
4Ifrff*vfiriiiriiimiimimiiillimiillllliiiiimiimiiiiimiimfiiii!imiiitiiiiimiiiiilïiiiiiiiliiirirTrirrrTrvffc.
! BLÊRIOT I
JAËRONAU TIQUE)
- -
5 - Appareils mono et multlmoteurs - E
E Avions de Tourisme - Berlines de Transport E
E - Avions Militaires — Hydravions — E
E - Aéroplages -.. Avions-Ecole E
E ECOLE DE PILOTAGE à BUC (près Versailles) ê
- BLÉRIOT AÉRONAUTIQUE, Société Anonyme -
Ë 3, Quai du Maréebal-Galliéni, SURESNES (Seine) Ë
E Registre de Commerce de la Seine : 192.223 E
Ë TÉLÉPHONE : WAGRAM 80-05, 80-06, 93-50 E
iftiimmiiimimiifiiiiiiiiiiimiiimiiiiiiiiimimiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiii?
Envoyez vos lettres et colis
en ALGÉRIE, en ESPAGNE, au MAROC, en A. 0. F.
et en
AMERIQUE DU SUD
PAR AVION
, COMPAGNIE GENERALE AÉROPOSTALE
5, avenue de Friedland, PARIS
Renseignements dans tous les Bureaux de Poste Tél.: Élyiées 52-72 et la suite
!.IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIlIIIIIIIlIIIIIII11IlI111111111" 111111"' Il 11111 mllllllllll"lll
= DEMARREUR t) ET~F~F =
I DËMARREUR LETOMBE I
I QUELQUES EXTRAITS DU PALMARES: I
i CONCOURS DES MOTEURS DE GRANDE ENDURANCE 1
E Sur 13 moteurs inscrits, 9 étaient munis de =
s la mise en marche LETO M B E E
E Sur 8 moteurs présentés, 6 la possédaient E
E Sur 4 moteurs classés, 3 la possédaient E
i — le 1er, le 2% le 3e i
| Établ. LUCHARD, 20, Rue Pergolèse, PARIS - Tél.: KLÉBER 08-51,52,53
1111111111111111 Ullllllllllltllill Il 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
I Louis BRÉGUET
AEROPLANES METALLIQUES
- MILITAIRES & COMMERCIAUX -
H Y I> R FLTII O M S
Bureaux : 115, Rue de la Pompe. — PARIS XVI'
Téléphone : PASSY 73-05, 90-93
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise)
Téléphone : AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : C
Registre du Commerce : SEINE, n° 96-126.
i **
Crombez. Charles Crombez est un fervent du
sphérique; il a accompli de nombreux voyages,
dont le plus remarquable est celui de Haubour-
din à Frestadt (Silésie). Des pilotes de valeur
participeront à cette épreuve.
Milly
FETE AERIENNE
Le 24 août, aura lieu, à Milly, un meeting de
propagande organisé par Dravet et Ganneau,
avec le concours des pilotes Détré et Portal, de
la maison Farman. Cette démonstration com-
prendra les habituels exercices — présenta-
tions, descentes en parachute, etc. — et sera
complétée par des baptêmes de l'air.
Roubaix
L'AVION DES AILES ROUBAISIENNES
Le jeudi, 7 août, l'avion Caudron 232, bi-
place, commandé par les Ailes Roubaisiennes,
dont on connaît l'activité, a été livré au terrain
de Toufflers. Cet appareil, qui est le premier
d'une escadrille d'entraînement, va permettre
aux Ailes Roubaisiennes d'intensifier leur pro-
pagande et de donner un essor plus grand dans
la région du Nord. Tous nos vœux accompa-
gnent le petit Caudron de nos amis Roubai-
siens.
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A BOURGES
Malgré le mauvais temps qui continue à
sévir, les élèves boursiers de l'Ecole Lorraine
Hanriot s'entraînent activement en vue des
épreuves du brevet qu'ils vont aborder très
prochainement.
Trois élèves de la Ie série sont « lâchés ».
MM. Méton, Duchesne, Marmottant, Trévise,
Agélisas et Tabordet sont prêts à passer sur
appareil de brevet et pourront effectuer les
technique. Parmi les élèves de la 21 série,
MM. Mascret, Dosne et Courtet volent seuls ;
M. Delahaye les imitera bientôt.
AU BOURGET
Pendant la période du 16 au 31 juillet
1930, le trafic du port aérien de Paris s'est
traduit par l'arrivée ou le départ de 614 ap-
pareils qui ont transporté 2.978 passagers,
125.495 kilos de fret, 52.285 kilos de bagages
et 4.780 kilos de courrier.
A MEAULTE
A l'aérodrome de Méaulte, M* Pichon, de
l'aérodrome de Niort, et M. David, de Mar-
seille, ont pris livraison de leur avion de
tourisme Potez 36.
Par ailleurs, dix avions Potez 25 T. O. E.
ont été convoyés à l'E. S. A. n° 1.
A VILLACOUBLAY
Au hangar Lorraine-Hanriot, on termine le
montage de deux prototypes, le L. H. 21 sani-
taire et le H. 10 école. Le L. H. 21 est un
avion sanitaire, entièrement métallique, équi-
pé d'un moteur Lorraine de 120 chevaux.
Le H. 10 est un appareil école, de construction
mixte, à voilure monoplane disposée en pa-
rasol ; il est muni du Lorraine de 100 CV.
Au S. T. I. Aé. plusieurs appareils dont le
Blériot 110 de performance, le monoplan tri-
moteur de la S. P. C. A., le Nieuport et le
Guerchais-Renault, ont effectué des sorties.
Les réceptions d'avions de série Wibault-
Les Mureaux, Levasseur Marins, Amiot-S. E.
C. M. et Nieuport, se poursuivent sous la con-
duite des pilotes Desjoberts, Carniaux, Fickin-
ger et Lasne.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
L'instruction des officiers roumains actuel-
lement en stage à l'école du P.S.V. se poursuit
rapidement sous la conduite des moniteurs
Lallouette, Burtin et Thuau.
A l'école militaire, les boursiers de la
première série ont exécuté dans de bonnes
conditions les voyages en campagne que com-
portent les épreuves du brevet; les élèves de
la deuxième série ont passé leur examen
technique au début de la semaine.
Seize candidats au brevet de tourisme du
premier et du deuxième degré s'entraînent
régulièrement. M. du Rouget a été lâché; deux
nouveaux inscrits, le capitaine Goulette et M.
Tchi Pin Ngan, viennent de commencer leur ins-
truction. D'autre part, M. Poirier fait quelque
heures de réentrainement
Le quatrième appareil F 109 destiné au Ve-
nézuela a été réceptionné devant le bureau
Véritas, puis démonté pour être expédié
Le chef pilote Coupet et Lallouette ont
exécuté de nombreux essais et présenté au
S. T. I. Aé. l'avion F. 190 de grand tourisme
vendu au capitaine Goulette ainsi qu'un
nouveau biplace F. 202 destiné à l'école.
Plusieurs appareils de série sont en cours
de montage ; d'autre part, à Mérantais, la
construction des Goliaths se poursuit régu-
lièrement.
L'abonnement aux « Ailes » ne coûte
que 25 fr., soit moins de 50 centimes
par semaine, à peine plus d'un sou par,
jour.
A COUPS DE CISEAUX
Ce qu'écrivent les autres
Le fait de reproduire, sous cette rubrique, quelques opinions carac-
téristiques de nos confrères ne signifie nullement que ces opinions
soient les nôtres. Mais nous pensons qu'il y a, dans la presse,
certains propos que les lecteurs des « AILES » ne doivent pas ignorer
A PROPOS D'UN SUICIDE
Dans LE JOURNAL, Clément Vautel trouve
que se suicider en avion est répréhensible à
au moins deux points de vue : les accidents
que l'on peut causer et la détérioration d'un
matériel qui ne vous appartient pas. Tout
cela est fort juste.
On a toujours tort de « se détruire », sur-
tout pour des histoires de femme, mais quand
c'est à nos frais, à nous qui ne" sommes pour
rien dans tout ça, nous avons peut-être le
droit de protester
Bref, ce genre de suicide est à réprouver
très sérieusement, d'autant plus que la loco-
motion aérienne, comme d'ailleurs le roman-
tisme sentimental, se développe à vue d'œil.
Même quand on se jette simplement par
la fenêtre, on a le devoir de songer aux gens
qui passent en-dessous et qui ne sont nulle-
ment responsables de vos embêtements.
Mais Clément Vautel en est resté à la con-
ception de l'aviateur modèle « Vie Pari-
sienne » et, pour lui, un pilote, c'est un petit
don Juan qui ne songe qu'à faire palpiter les
cœurs. Quel affreux bourgeois !
Leur prestige auprès des femmes est, pour
les « conquérants de l'air », la compensation,
la récompense à laquelle ont droit, depuis
toujours, tous ceux qui, galamment, pour
l'honneur, risquent leur vie. Ces jeunes gens
forment une nouvelle chevalerie et il est juste
que tant de vaillance leur gagne le cœur des
belles. Ajoutons que l'espoir d'être gobé des
femmes; tout au moins de la petite cousine,
est parfois pour quelque chose dans certaines
vocations d'aviateur, et c'est fort bien ainsi,
car la cinquième arme, dont le rôle grandit
sans cesse, a besoin de volontaires.
Sur cet acte de foi aéronautique, nous ren-
dons notre estime à Clément Vautel en l'assu-
rant que la mentalité des pilotes n'est pas du
tout celle qu'il leur prête.
L'AVIATION POLONAISE
M. Laurent-Eynac, Ministre de l'Air, après
son voyage en Pologne, a confié ses impres-
sions à Jean Botrot, du JOURNAL.
— En 1920, l'aviation polonaise n'existait
pas. Aujourd'hui, non contente d'être née,
elle est en pleine prospérité. Les avionnettes
d'entraînement, les avions de tourisme et les
avions postaux que j'ai contemplés à Poznan
- appareils construits, pour la plupart, sur
des licences françaises — constituent une aé-
ronautique de tout premier ordre.
J'ai rendu visite, sur l'invitation du gouver-
nement polonais, au régiment d'aviation de
Poznan, à celui de Varsovie et à celui de Cra-
covie. J'ai enfin passé la journée du Ier août
à l'école d'aviation de Demblin. Eh bien ! à
Poznan comme à Varsovie, à Cracovie comme
à Demblin, j'ai pu constater que l'aéronauti-
que militaire polonaise était « en pleine
forme. »
Elle a de nombreux atouts dans son jeu.
Tout d'abord, d'excellents appareils. En-
suite, des pilotes remarquables, qui volent
beaucoup, et dont l'état d'esprit est des plus
satisfaisants. Enfin, existe-t-il en Europe une
région plus propice au développement de
l'aviation que les immenses plaines que j'ai
survolées, de Poptan à Varsovie et de Var-
sovie à Cracovie ? « Quels magnifiques
champs d'atterrissage ! » me disais-je à tout
moment. Et la Vistule, quelle aubaine pour
les hydravions !
LA CONVENTION FRANCO-POLONAISE
Toujours dans le même article, M. Laurent-
Eynac, en veine de confidences, donne des
détails sur la convention aéronautique franco-
polonaise.
Nous avons conclu cet accord le 31 juillet.
M. Kühn, ministre des communications, si-
gnait pour la Pologne. J'ai signé pour la
France. Cette convention, qui est à la fois-
postale et commerciale, lie les intérêts fran-
çais aux intérêts polonais en matière de navi-
gation aérienne dans l'Europe orientale. Elle
maintient notamment nos liaisons actuelles
Paris-Prague-Varsovie. D'autre part, elle per-
met d'envisager l'éventualité d'une liaison
franco-polonaise Berlin-Varsovie. Enfin, elle
crée la possibilité d'une extension vers Paris
pour les Polonais, et, pour nous, d'une exten-
sion au delà de Varsovie.
9
UN CAS D'AEROPHOBIE
Je croyais avoir fait le tour des énormités
que l'on pouvait écrire sur l'aviation. Quelle
erreur était la mienne ! Je n'avais pas encore
lu la prose d'Yvette Guibert. Cette grande
chanteuse écrit avec du vitriol des énormités
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