Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-07-03
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 03 juillet 1930 03 juillet 1930
Description : 1930/07/03 (A10,N472). 1930/07/03 (A10,N472).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65537390
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 472. — 3-7-30. LES AILES li5
A TOUSSUS-LE-NOBLE
Les élèves de l'école civile, actuellement au
nombre de 26, effectuent de nombreux vols
d entraînement. M. Tchou, candidat au brevet
du 1er degré a été « lâché » et M. Kyburz a
Parfaitement exécuté ses épreuves d'altitude.
Parmi les nouveaux inscrits nous citerons :
MM. Yurrita, Thirion et Dobrouchkess. M.
Scheutz, pilote suédois, a terminé son stage
de perfectionnement sur avion F-200.
La formation des élèves boursiers se poursuit
rapidement sous la conduite des moniteurs Sa-
isi, Freton et Moreau, tandis que M. Desaleux
active leur préparation à l'examen technique.
A l'école de pilotage sans visibilité, M. Ver-
neilh a terminé son instruction; un contingent
de 10 pilotes militaires doit arriver au début
de juillet.
Deux appareils F-192 à moteur Salmson ont
été réceptionnés devant le Bureau Véritas ;
l'un est destiné au Roi d'Ethiopie, l'autre à
M. Pilain; ce dernier en a d'ailleurs pris livrai-
son vendredi dernier. Accompagné de Lallouette
Il s'est rendu à Anvers.
e De son côté, le Chef-pilote Coupet a livré au
Centre d'Orly un avion F-168; il a, en outre,
exécuté les essais à pleine charge d'un Goliath
de transport.
Dans les ateliers, plusieurs appareils F-190
sont en cours de montage, notamment un avion
sanitaire F-197, à moteur Lorraine de 230 CV,
Pouvant transporter 2 blessés couchés. Cet
appareil est destiné au Service d'Assistance
Publique de l'Uruguay.
Publique de l'Uruguay. Un Goliath de la guerre,
bun.ateul' Farman F-160, muni du compresseur
Mécanique Rateau, est également au montage.
A BORDEAUX-MERIGNAC
Nombreux vols d'entraînement au Centre
des Spécialistes et à la 12e Escadrille du 36e
Groupe de Pau, en manœuvres jusqu'au 10
juillet. Les six Potez 26, moteur Lorraine
450 CV. de cette escadrille volent sans arrêt.
Celle-ci est commandée par le Capitaine Avirl
et compte, parmi ses meilleurs pilotes, l'adju-
dant-chef Guionnet qui totalise plus de 1.200
heures de vol sur Potez 25.
Au centre des pilotes civils, l'activité est un
Peu moindre. Un avion Nieuport 391 piloté par
Obrecht, a effectué de nombreux relevés pho-
tographiques. Un autre avion du même type,
piloté par M. Rome, va donner des baptêmes
de l'air.
Vendredi, le D.B.80 a vfé, décollant en 400
mètres. Le moteur actuel doit être changé et
remplacé par un Lorraine à air. Un Goliath
F-165 réparé a été livré par la S.A.B. au Cen-
tre de Rochefort. D'autres avions de ce type
sont en réparation-aux ateliers pour le centre
d'Hourtin. Peu de passagers d'avions civils à
signaler. Néanmoins, un Moth de la maison
de Havilland est venu se ravitailler; il est
reparti pour Madrid où il viendra grossir la
flotte de la Compagnie Espagnole d'Aviation.
Un Junkers F.13 anglais, piloté par M. Clark,
s'est lui aussi, ravitaillé à Bordeaux. Détroyat
est passé deux fois, au cours de ses tentatives
Pour la Coupe Michelin; Haegelen, dans la
même épreuve, avait fait impression.
P. M.
"J'\,,:;'G";;';=è==:''C2"i'O ''!'Z<':ti.;'? ':: ;::,'<-:"
RADIATEUR
VINCENT F
ASPIRE
LE RADIATEUR
DE QUALITÉ
EAU - HUILE - AIR
TOUS LES RECORDS SUCCESSIFS
DE DISTANCE DE 1924 A 1929
1929 : Records du Monde
de distance — de durée
de vitesse — de hauteur,
RÉSERVOIRS DURALUMIN
HOMOLOGUES PAR LE S.T.I. Aé
RIVES ET SOUDES
Nombreuses Références Etranget
SOUDURE AUTOGÈNE
DU DURALUMIN
R=38 à 40 kg. Allongt=15 à 18
AÉROCHAUFFAGE A.R.
SILENCIEUX D'AVIONS
TOUTES PIECES
EMBOUTIES — DECOUPEES
TOUTES PIECES DURALUMIN
SOUDEES A L'AUTOGENE
ÉTABLISSEMENTS
VINCENT r
AMD RE
Usine: 35, r. de Paris, Courfeercie. Tél. Courbevoie 9-31
35, Avenue de W?gram Paris (17 ) Tél. Wagram 29-tO j
'-='';:..;' ::"," =;. ",,-" "",,:o.:;.:='=='==-':
temps régnont sur la ligne, rendait problé-
matique son arrivée dans la capitale pour le
jour même. Et pourtant, il voulait absolu-
ment — c'était un rendez-vous d'affaires -
se trouver à Londres le soir.
Le pilote Adrien Foucard, de l'Air Union,
se montra tout disposé à essayer le voyage. Il
partit donc avec son passager dans une ber-
line Spad. Il faisait un temps épouvantable.
La visibilité était inexistante. Foucard tenta
l'impossible et amena son passager à Croydon.
Arrivé en Angleterre, celui-ci ne sut com-
ment remercier son pilote. Il lui offrit à dîner
et, à l'issue du repas, une splendide automo-
bile s'avança pour emmener le passager. Fou-
card ne put s'empêcher de dire : « Quelle
belle voiture ! »
A ces mots, le passager, qui estimait sans
doute que le cran du pilote lui avait valu un
service inappréciable, répliqua simplement :
« Elle vous plaiît ? Eh ! bien, je vous la
donne ! »
Et c'est ainsi que l'aviateur est devenu pro-
priétaire dune voiture de grand luxe. Le plus
aéronautique de l'histoire, c'est que les pièces
essentielles de la voiture ont été transportées
depuis, en avion, de Londres à Paris.
PROMENONS-NOUS. DANS LES AIRS
Le Ministre de l'Air, voulant montrer aux
populations françaises que l'aviation de tou-
risme, sous son proconsulat, était devenue
quelque chose de tout simplement épatant,
manda M. A. de Gobart, le spécialiste bien
connu, qui retraça d'une plume agile les paro-
les ministérielles.
— Si, jusqu'à présent, notre industrie aéro-
nautique ne s'est guère intéressée à cette
forme de l'aviation privée, c'est qu'elle n'a
trouvé qu'un nombre extrêmement limité de
clients. En retour, si les touristes aériens sont
en nombre infime, c'est précisément parce
qu'ils n'ont pas toujours les appareils qu'ils
souhaitent.
Bien sûr, il y a ce petit cercle vicieux ; mais
il y a aussi les méfaits de l'administration.
Exemple : stage obligatoire de 3 mois dans
une école de pilotage pour avoir le brevet du
deuxième degré, le seul qui permette de voler
et aussi les deux mois pour obtenir le certifi-
cat de navigabilité de l'appareil, alors que la
carte grise d'une auto s'obtient en quelques
heures.
« Pour créer une clientèle privée active et
Un marché ouvert, j'ai été amené à établir un
système de primes d'achat et d'entretien, qui
a été porté à la connaissance du public il y a
environ un mois. Depuis ce jour, près de cin-
quante demandes sont déjà parvenues à mes
services, et il est à peu près certain qu'une cen-
taine d'avions de tourisme prendront leur es-
sor au cours de l'année 1930, grâce à ce sys-
tème de primes.
« Si ces primes ont pour but de créer la
clientèle, elles ont également pour but d'orien-
ter les constructeurs vers des appareils sûrs,
d'un emploi pratique et d'un prix raisonnable,
à la fois par la libre concurrence et la pro-
duction en série. »
La deuxième raison de M. Laurent-Eynac
est plus logique que la première : il fallait des
avions, les primes ont été l'appât qui a dé-
cidé certains constructeurs à se lancer dans
la danse. L'ACTION FRANÇAISE ne pense pas
que les primes amèneront le véritable essor
de l'aviation de tourisme, car, forcément, les
clients sont déjà des gens très aisés.
- L'avion de tourisme sera toujours un luxe,
il faut bien le dire. Il est un peu puéril de con-
parer le petit avion à la petite voiture. Parce
que la possession du plus petit avion postule
au moins la possession d'une grosse voiture,
ou si l'on veut, d'une voiture de sport. Conce-
vez-vous un pilote d'avion qui se rendrait à
son aérodrome en tramway, si déjà la chose
est possible en soi ? L'imaginez-vous se ren-
dant à Villacoublay par le train ?
L'imaginez-vous prenant son avion le di-
manche pour aller à Trou-les-Bains ? Allons
donc ! Les touristes aériens seront fatalement,
dans l'état actuel des choses, des clients de
Deauville, de Biarritz ou de La Baule. Nous
en sommes bien fâchés pour le Ministère de
l'Air, mais les cinq millions de subventions ne
démocratiseront rien du tout. Ils serviront à
constituer une petite aristocratie aérienne
choisie déjà dans l'aristocratie de l'argent.
Qu'on nous comprenne bien. La formation de
cette aristocratie n'est pas pour nous déplaire,
mais on peut être certain que les touristes
aériens, durant plusieurs années, seront des
gens qui se seraient fort bien passés de la
prime de vol.
Il eût peut-être mieux valu chercher à éta-
blir, des avions réellement bon marché, soli-
des, confortables et consommant peu.
A notre avis, le coup des primes aux avions
de tourisme doit être discuté en se juchant
sur un autre point de vue : par exemple
celui qui permet de voir dans les heureux pri-
més des commis-voyageurs en appareils
d'aviation. Alors, là, nous acceptons avec
gratitude la grande idée de notre Ministre.
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Efficacité absolue
contre les retours de flammes
Sans diminution de puissance
sans augmentation de consommation
ON SEUL ÉLÉMENT ABSOLUMENT INDÉFORMABLE
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Tel. : Nord 26-23 et 26-24; Adr.Télégr. : Motrimachi-18-Paris
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PARIS (XIVe)
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Vedette : 35 fr. 1
Course : 45 fr. i
Record : 65 fr.
Sport : 99 fr.
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Compagnie Internationale
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Navigation Aérienne
22. Rue des Pyramides. 22
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en ALGÉRIE, en ESPAGNE, au MAROC, en A. 0. F.
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5, avenue de Friedland, PARIS
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nombre de 26, effectuent de nombreux vols
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Parfaitement exécuté ses épreuves d'altitude.
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La formation des élèves boursiers se poursuit
rapidement sous la conduite des moniteurs Sa-
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active leur préparation à l'examen technique.
A l'école de pilotage sans visibilité, M. Ver-
neilh a terminé son instruction; un contingent
de 10 pilotes militaires doit arriver au début
de juillet.
Deux appareils F-192 à moteur Salmson ont
été réceptionnés devant le Bureau Véritas ;
l'un est destiné au Roi d'Ethiopie, l'autre à
M. Pilain; ce dernier en a d'ailleurs pris livrai-
son vendredi dernier. Accompagné de Lallouette
Il s'est rendu à Anvers.
e De son côté, le Chef-pilote Coupet a livré au
Centre d'Orly un avion F-168; il a, en outre,
exécuté les essais à pleine charge d'un Goliath
de transport.
Dans les ateliers, plusieurs appareils F-190
sont en cours de montage, notamment un avion
sanitaire F-197, à moteur Lorraine de 230 CV,
Pouvant transporter 2 blessés couchés. Cet
appareil est destiné au Service d'Assistance
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des Spécialistes et à la 12e Escadrille du 36e
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450 CV. de cette escadrille volent sans arrêt.
Celle-ci est commandée par le Capitaine Avirl
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Obrecht, a effectué de nombreux relevés pho-
tographiques. Un autre avion du même type,
piloté par M. Rome, va donner des baptêmes
de l'air.
Vendredi, le D.B.80 a vfé, décollant en 400
mètres. Le moteur actuel doit être changé et
remplacé par un Lorraine à air. Un Goliath
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sont en réparation-aux ateliers pour le centre
d'Hourtin. Peu de passagers d'avions civils à
signaler. Néanmoins, un Moth de la maison
de Havilland est venu se ravitailler; il est
reparti pour Madrid où il viendra grossir la
flotte de la Compagnie Espagnole d'Aviation.
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s'est lui aussi, ravitaillé à Bordeaux. Détroyat
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La visibilité était inexistante. Foucard tenta
l'impossible et amena son passager à Croydon.
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ment remercier son pilote. Il lui offrit à dîner
et, à l'issue du repas, une splendide automo-
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card ne put s'empêcher de dire : « Quelle
belle voiture ! »
A ces mots, le passager, qui estimait sans
doute que le cran du pilote lui avait valu un
service inappréciable, répliqua simplement :
« Elle vous plaiît ? Eh ! bien, je vous la
donne ! »
Et c'est ainsi que l'aviateur est devenu pro-
priétaire dune voiture de grand luxe. Le plus
aéronautique de l'histoire, c'est que les pièces
essentielles de la voiture ont été transportées
depuis, en avion, de Londres à Paris.
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Le Ministre de l'Air, voulant montrer aux
populations françaises que l'aviation de tou-
risme, sous son proconsulat, était devenue
quelque chose de tout simplement épatant,
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connu, qui retraça d'une plume agile les paro-
les ministérielles.
— Si, jusqu'à présent, notre industrie aéro-
nautique ne s'est guère intéressée à cette
forme de l'aviation privée, c'est qu'elle n'a
trouvé qu'un nombre extrêmement limité de
clients. En retour, si les touristes aériens sont
en nombre infime, c'est précisément parce
qu'ils n'ont pas toujours les appareils qu'ils
souhaitent.
Bien sûr, il y a ce petit cercle vicieux ; mais
il y a aussi les méfaits de l'administration.
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heures.
« Pour créer une clientèle privée active et
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a été porté à la connaissance du public il y a
environ un mois. Depuis ce jour, près de cin-
quante demandes sont déjà parvenues à mes
services, et il est à peu près certain qu'une cen-
taine d'avions de tourisme prendront leur es-
sor au cours de l'année 1930, grâce à ce sys-
tème de primes.
« Si ces primes ont pour but de créer la
clientèle, elles ont également pour but d'orien-
ter les constructeurs vers des appareils sûrs,
d'un emploi pratique et d'un prix raisonnable,
à la fois par la libre concurrence et la pro-
duction en série. »
La deuxième raison de M. Laurent-Eynac
est plus logique que la première : il fallait des
avions, les primes ont été l'appât qui a dé-
cidé certains constructeurs à se lancer dans
la danse. L'ACTION FRANÇAISE ne pense pas
que les primes amèneront le véritable essor
de l'aviation de tourisme, car, forcément, les
clients sont déjà des gens très aisés.
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il faut bien le dire. Il est un peu puéril de con-
parer le petit avion à la petite voiture. Parce
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