Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-19
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 19 juin 1930 19 juin 1930
Description : 1930/06/19 (A10,N470). 1930/06/19 (A10,N470).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65537375
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 470. — 19-6*-30.
LES AILES 3
(Photo André. Le Bourget. )
LES AILES S'OUVRENT (Photo André. Le Bourget.>.
L'hydravion Liore-et-Olivier H. 23
d'observation et de petit bombardement, moteur Hispano-Suiza de 600 CV
La section « Marine » des Etablisse-
ments Lioré et Olivier poursuit, sous la
direction du lieutenant de vaisseau Be-
noist, la création d'une gamme d'hydra-
vions extrêmement intéressants. La pre-
mière de ces créations, le petit mono-
plan de tourisme et d'entraînement le
O- H. 180, a donné de fort beaux résul-
ttas. On sait que plusieurs exemplaires
de cet hydravion ont été vendus à diffé-
rents pays, notamment aux Etats-Unis.
Le puissant bimoteur de 1.000 CV
Léo 240, expérimenté à Saint-Raphaël
en octobre dernier, appartient à la
même famille. Ce prototype est plus
spécialement destiné au transport de
douze passagers. Ses deux moteurs,
placés en tandem et visitables en vol,
lui confèrent une appréciable sécurité.
Quant, à l'hydravion amphibie, le
LeO.H. 23, tout récemment « sorti » des
ateliers d'Argenteuil, c'est un appareil
Purement militaire. Il a été étudié pour
l'emplir des missions de surveillance,
d'observation ou de petit bombarde-
ment. Avec un équipage composé de
deux pilotes et de deux observateurs-
mitrailleurs, le Le O.H. 23 possède un
rayon d'action de 1.000 km. lui permet-
tant, par exemple, de franchir aisément
la Méditerranée.
Nous avons eu l'occasion de le voir
évoluer, sous la conduite du pilote Mau-
rice Bourdin qui est chargé de sa mise
au point. La maniabilité de ce proto-
type nous est apparue parfaite et cela
après quelques simples vols de mise au
point.
Quoique d'une surface moitié moins
grande que celle du bimoteur de 1.000
C.V., le Le O.H. 23 se,présente avec des
cotes d'encombrement presque aussi
importantes que l'envergure et la lon-
gueur du Le O. 230. C'est dire que l'al-
longement de la voilure, également en
Pur cantilever, a été sérieusement aug-
mentée. Quant à la coque, elle possède
Un fond plus faiblement amorti.
En dépit de ces importantes varia-
tions de caractéristiques, là formule du
■Le O. H. 23 reste bien dans la note des
Premières réalisations que nous venons
de rappeler. D'autres appareils conçus
sel, on les mêmes directives, sont d'ail-
leurs en cours de construction ; leur
puissance s'échelonne jusqu'à 3.000 C.V.
André FRACHET.
o Voilure. — L'hydravion amphibie Lioré-et-
t.:ln('r, type LeO. H. 23, est un monoplan can-
tilever d'un bon allongement.
Son aile est en trois éléments : une partie
centrale attelée sur le dos de la coque et, de
Part et d'autre de celle-ci, deux portions laté-
rales symétriques. Ces dernières sont raccor-
dées sur le plan central, par l'intermédiaire de
ferrures en acier, en des points qui se trouvent
sensiblement à l'aplomb des ballonnets stabi-
lsateurs. L'épaisseur de la voilure atteint en-
viiron 70 centim. à l'encastrement; elle décroît
fortement à l'intrados jusqu'aux bords margi-
naux. Chaque demi-plan affecte d'ailleurs un
dièdre latéral assez important que vient accen-
tuer l'amincissement du profil. Vues en plan,
les surfaces se présentent sous la forme d'un
trapèze irrégulier terminé en demi-cercle.
Les ailerons occupent toute l'envergure des
parties extrêmes de l'aile. Ils sont commandés
rigidement.
La voilure est construite entièrement en bois
aVec recouvrement en contreplaqué.
Coque. — La coque est également établie en
bois. Elle ne comporte qu'un seul redan et
son fond est faiblement amorti.
Son aménagement comporte, à l'avant, un
premier poste installé dans un compartiment
d'asez grande dimension. Il est destiné à un
observateur-bombardier qui dispose d'un bal-
con d'observation vitré. Ce poste est armé,
pour la défense vers l'avant, dé deux mitrail-
leuses jumelées sur une tourelle compensée. Il
renferme, en outre, les matériels de bombar-
dement, d'observation, de signalisation et de
navigation.
L'habitacle des pilotes est aménagé devant
l'aile. Il est à deux places côte à côte avec
double commande. Ce poste est fermé par une
carrosserie vitrée pouvant s'ouvrir facilement,
soit pour permettre l'aération, soit. encore, pour
faciliter à l'équipage l'emploi des parachutes.
Les pilotes sont en communication par des
aviaphones, pendant le vol, avec les occupants
des postes avant et arrière. Ce dernier poste
a pour mission d'assurer la défense du secteur
compris au-delà des ailes. Il est armé de deux
mitrailleuses jumelées, également montées sur
une tourelle compensée permettant le tir à la
verticale. Dans l'habitacle se trouvent les ins-
tallations de T.S.F. et celles de la photographie
aérienne. Un mât télescopique peut être élevé
pour émettre ou recevoir des messages lorsque
l'appareil est à flot.
L'équipement de bord comporte, en outre,
une installation d'éclairage pour les vols de
nuit et une installation de chauffage. Cette
dernière est prévue pour l'équipage, les postes
de mitrailleurs et l'huile du moteur.
L'armement du LeO. H.23 est complété par
deux lance-bombes G.P.U. garnis de torpilles
de 75 kilos.
L'empennage vertical se compose d'une im-
portante dérive, venue de construction avec la
coque; celle-ci est suivie d'un gouvernail de
direction.
L'empennage horizontal est encastré à mi-
hauteur de la dérive. Il comporte un plan fixe
contreventé, en dessous, par deux paires de
mâts croisillonnés. Le gouvernail de profondeur
est en deux éléments
Ces organes sont construits en bois et recou-
verts de contreplaqué.
Groupe moto-propulseur. — L'hydravion
LeO. H.23 est équipé d'un moteur Hispano-
Suiza de 600 CV actionnant une hélice tractive
à deux pales.
Ce moteur est placé, au-dessus de l'aile, dans
un fuseau profilé soutenu par un ensemble de
contrefiches. Le moulinet de la génératrice est
monté en bout du fuseau.
Le refroidissement est confié à un radiateur
frontal, du type nids d'abeille, placé à cheval
et au-dessus du fuseau-moteur, derrière l'hé-
lice.
Les réservoirs d'essence ont une capacité
suffisante pour assurer à l'appareil un rayon
d action de 1.000 km. à la vitesse de croisière
et à l'altitude normale d'utilisation. Ces réser-
voirs, pourvus de « vide-vites », sont logés
dans l'épaisseur de l'aile, de part et d'autre de
la coque.
Train d'atterrissage. - Le LeO. H.23 peut
être transformé en amphibie par l'adjonction
d'un atterrisseur relevable. Celui-ci a une voie
de 2 m. 15; il est formé de deux demi-trains
plaqués chacun près de la coque à l'aplomb du
longeron avant de la voilure. Les roues sont
montées en bout d'un poinçon venant s'arti-
culer sur un important axe fuselé pouvant être
verrouillé par le pilote; un dispositif spécial
permet de les élever perpendiculairement à la
coque. La béquille, formée d'un ressort à lames
d acier, est placée à l'aplomb de l'étambot.
Le poids total du LeO. H.23 équipé en am-
phibie passe à 3.565 kilos et ses performances
se trouvent diminuées, en ce qui concerne la
vitesse, d'environ 5 kms.-h.
L'appareil sera équipé de deux flotteurs mé-
talliques chargés d'assurer la stabilité latérale
sur l'eau. Ces flotteurs participent faiblement
à la flottaison. Ils sont reliés par des tubes aux
longerons de la voilure, en bout de la partie
centrale de celle-ci, soit à environ cinq mètres
de l'axe de la coque.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 19 mètres 70;
Profondeur maximum de l'aile : 3 mètres 50;
Longueur totale : 12 mètres 19;
Hauteur totale : 4 mètres 84;
Surface portante : 52 mètres carrés;
Puissance : 1 moteur Hispano de 600 CV:
Poids à vide : 2.150 kilos;
Poids de l'équipement général : 160 kilos:
Poids du combustible : 610 kilos;
Poids de l'équipement militaire : 245 kilos;
Charge utile totale : 1.260 kilos;
Poids total, en ordre de vol : 3.410 kilos;
Charge par mètre carré : 65 kilos 600;
Charge par cheval : 5 kilos 700;
Puissance par mètre carré : 11 CV. 5.
Performances théoriques :
Vitesse maximum au sol : 200 km.-h.;
Vitesse maximum à 1.500 mètres : 190 km.-h.;
Vitesse de croisière : 165 km.-h.;
Montée à 5.000 mètres : 9 min. 30 sec.:
Rayon d'action, à l'altitude de 1.500 mètres
et à la vitesse de croisière : 1.000 km.
M. Laurent-Eynac demande des Croix
Les Ailes ont bien souvent insisté sur la
faible quantité de Croix de la Légion d'hon-
neur mise à la disposition du Ministère de
l'Air par rapport à celle dont disposent les
autres ministères.
Aussi sommes-nous heureux d'apprendre que
M. Laurent-Eynac a déposé un projet de loi
ayant pour objet d'augmenter le contingent
annuel de décorations de la Légion d'honneur
du Ministère de l'Air et de prélever, sur ce
contingent, un certain nombre de croix exclu-
sivement réservées au personnel navigant.
M. Laurent-Eynac a déposé, en outre, un
deuxième projet, portant création d'un contin-
gent de croix de la Légion d'honneur en faveur
des combattants volontaires ayant servi dans
l'Aéronautique militaire pendant la guerre
1914-1918.
1.000 kms avec un avion de 200 kgs
Le 13 juin, à 3 heures du matin, le pilote
hongrois Lampich, prenait le départ, à Ma-
thiasfeld, en Hongrie, pour tenter de battre
un record. Il s'agissait en l'occurrence d'enle-
ver au pilote français Fauvel, le record de dis-
tance en circuit fermé pour appareil léger pe-
sant moins de 200 kilogrammes. Fauvel avait
parcouru 700 kms sur un avion Mauboussin-
A.B.C.
Lampich a atterri sur l'aérodrome de Ma-
thiasfeld, après avoir battu de 300 kilomètres
le record établi par FauveL
LES AILES 3
(Photo André. Le Bourget. )
LES AILES S'OUVRENT (Photo André. Le Bourget.>.
L'hydravion Liore-et-Olivier H. 23
d'observation et de petit bombardement, moteur Hispano-Suiza de 600 CV
La section « Marine » des Etablisse-
ments Lioré et Olivier poursuit, sous la
direction du lieutenant de vaisseau Be-
noist, la création d'une gamme d'hydra-
vions extrêmement intéressants. La pre-
mière de ces créations, le petit mono-
plan de tourisme et d'entraînement le
O- H. 180, a donné de fort beaux résul-
ttas. On sait que plusieurs exemplaires
de cet hydravion ont été vendus à diffé-
rents pays, notamment aux Etats-Unis.
Le puissant bimoteur de 1.000 CV
Léo 240, expérimenté à Saint-Raphaël
en octobre dernier, appartient à la
même famille. Ce prototype est plus
spécialement destiné au transport de
douze passagers. Ses deux moteurs,
placés en tandem et visitables en vol,
lui confèrent une appréciable sécurité.
Quant, à l'hydravion amphibie, le
LeO.H. 23, tout récemment « sorti » des
ateliers d'Argenteuil, c'est un appareil
Purement militaire. Il a été étudié pour
l'emplir des missions de surveillance,
d'observation ou de petit bombarde-
ment. Avec un équipage composé de
deux pilotes et de deux observateurs-
mitrailleurs, le Le O.H. 23 possède un
rayon d'action de 1.000 km. lui permet-
tant, par exemple, de franchir aisément
la Méditerranée.
Nous avons eu l'occasion de le voir
évoluer, sous la conduite du pilote Mau-
rice Bourdin qui est chargé de sa mise
au point. La maniabilité de ce proto-
type nous est apparue parfaite et cela
après quelques simples vols de mise au
point.
Quoique d'une surface moitié moins
grande que celle du bimoteur de 1.000
C.V., le Le O.H. 23 se,présente avec des
cotes d'encombrement presque aussi
importantes que l'envergure et la lon-
gueur du Le O. 230. C'est dire que l'al-
longement de la voilure, également en
Pur cantilever, a été sérieusement aug-
mentée. Quant à la coque, elle possède
Un fond plus faiblement amorti.
En dépit de ces importantes varia-
tions de caractéristiques, là formule du
■Le O. H. 23 reste bien dans la note des
Premières réalisations que nous venons
de rappeler. D'autres appareils conçus
sel, on les mêmes directives, sont d'ail-
leurs en cours de construction ; leur
puissance s'échelonne jusqu'à 3.000 C.V.
André FRACHET.
o Voilure. — L'hydravion amphibie Lioré-et-
t.:ln('r, type LeO. H. 23, est un monoplan can-
tilever d'un bon allongement.
Son aile est en trois éléments : une partie
centrale attelée sur le dos de la coque et, de
Part et d'autre de celle-ci, deux portions laté-
rales symétriques. Ces dernières sont raccor-
dées sur le plan central, par l'intermédiaire de
ferrures en acier, en des points qui se trouvent
sensiblement à l'aplomb des ballonnets stabi-
lsateurs. L'épaisseur de la voilure atteint en-
viiron 70 centim. à l'encastrement; elle décroît
fortement à l'intrados jusqu'aux bords margi-
naux. Chaque demi-plan affecte d'ailleurs un
dièdre latéral assez important que vient accen-
tuer l'amincissement du profil. Vues en plan,
les surfaces se présentent sous la forme d'un
trapèze irrégulier terminé en demi-cercle.
Les ailerons occupent toute l'envergure des
parties extrêmes de l'aile. Ils sont commandés
rigidement.
La voilure est construite entièrement en bois
aVec recouvrement en contreplaqué.
Coque. — La coque est également établie en
bois. Elle ne comporte qu'un seul redan et
son fond est faiblement amorti.
Son aménagement comporte, à l'avant, un
premier poste installé dans un compartiment
d'asez grande dimension. Il est destiné à un
observateur-bombardier qui dispose d'un bal-
con d'observation vitré. Ce poste est armé,
pour la défense vers l'avant, dé deux mitrail-
leuses jumelées sur une tourelle compensée. Il
renferme, en outre, les matériels de bombar-
dement, d'observation, de signalisation et de
navigation.
L'habitacle des pilotes est aménagé devant
l'aile. Il est à deux places côte à côte avec
double commande. Ce poste est fermé par une
carrosserie vitrée pouvant s'ouvrir facilement,
soit pour permettre l'aération, soit. encore, pour
faciliter à l'équipage l'emploi des parachutes.
Les pilotes sont en communication par des
aviaphones, pendant le vol, avec les occupants
des postes avant et arrière. Ce dernier poste
a pour mission d'assurer la défense du secteur
compris au-delà des ailes. Il est armé de deux
mitrailleuses jumelées, également montées sur
une tourelle compensée permettant le tir à la
verticale. Dans l'habitacle se trouvent les ins-
tallations de T.S.F. et celles de la photographie
aérienne. Un mât télescopique peut être élevé
pour émettre ou recevoir des messages lorsque
l'appareil est à flot.
L'équipement de bord comporte, en outre,
une installation d'éclairage pour les vols de
nuit et une installation de chauffage. Cette
dernière est prévue pour l'équipage, les postes
de mitrailleurs et l'huile du moteur.
L'armement du LeO. H.23 est complété par
deux lance-bombes G.P.U. garnis de torpilles
de 75 kilos.
L'empennage vertical se compose d'une im-
portante dérive, venue de construction avec la
coque; celle-ci est suivie d'un gouvernail de
direction.
L'empennage horizontal est encastré à mi-
hauteur de la dérive. Il comporte un plan fixe
contreventé, en dessous, par deux paires de
mâts croisillonnés. Le gouvernail de profondeur
est en deux éléments
Ces organes sont construits en bois et recou-
verts de contreplaqué.
Groupe moto-propulseur. — L'hydravion
LeO. H.23 est équipé d'un moteur Hispano-
Suiza de 600 CV actionnant une hélice tractive
à deux pales.
Ce moteur est placé, au-dessus de l'aile, dans
un fuseau profilé soutenu par un ensemble de
contrefiches. Le moulinet de la génératrice est
monté en bout du fuseau.
Le refroidissement est confié à un radiateur
frontal, du type nids d'abeille, placé à cheval
et au-dessus du fuseau-moteur, derrière l'hé-
lice.
Les réservoirs d'essence ont une capacité
suffisante pour assurer à l'appareil un rayon
d action de 1.000 km. à la vitesse de croisière
et à l'altitude normale d'utilisation. Ces réser-
voirs, pourvus de « vide-vites », sont logés
dans l'épaisseur de l'aile, de part et d'autre de
la coque.
Train d'atterrissage. - Le LeO. H.23 peut
être transformé en amphibie par l'adjonction
d'un atterrisseur relevable. Celui-ci a une voie
de 2 m. 15; il est formé de deux demi-trains
plaqués chacun près de la coque à l'aplomb du
longeron avant de la voilure. Les roues sont
montées en bout d'un poinçon venant s'arti-
culer sur un important axe fuselé pouvant être
verrouillé par le pilote; un dispositif spécial
permet de les élever perpendiculairement à la
coque. La béquille, formée d'un ressort à lames
d acier, est placée à l'aplomb de l'étambot.
Le poids total du LeO. H.23 équipé en am-
phibie passe à 3.565 kilos et ses performances
se trouvent diminuées, en ce qui concerne la
vitesse, d'environ 5 kms.-h.
L'appareil sera équipé de deux flotteurs mé-
talliques chargés d'assurer la stabilité latérale
sur l'eau. Ces flotteurs participent faiblement
à la flottaison. Ils sont reliés par des tubes aux
longerons de la voilure, en bout de la partie
centrale de celle-ci, soit à environ cinq mètres
de l'axe de la coque.
Caractéristiques générales :
Envergure totale : 19 mètres 70;
Profondeur maximum de l'aile : 3 mètres 50;
Longueur totale : 12 mètres 19;
Hauteur totale : 4 mètres 84;
Surface portante : 52 mètres carrés;
Puissance : 1 moteur Hispano de 600 CV:
Poids à vide : 2.150 kilos;
Poids de l'équipement général : 160 kilos:
Poids du combustible : 610 kilos;
Poids de l'équipement militaire : 245 kilos;
Charge utile totale : 1.260 kilos;
Poids total, en ordre de vol : 3.410 kilos;
Charge par mètre carré : 65 kilos 600;
Charge par cheval : 5 kilos 700;
Puissance par mètre carré : 11 CV. 5.
Performances théoriques :
Vitesse maximum au sol : 200 km.-h.;
Vitesse maximum à 1.500 mètres : 190 km.-h.;
Vitesse de croisière : 165 km.-h.;
Montée à 5.000 mètres : 9 min. 30 sec.:
Rayon d'action, à l'altitude de 1.500 mètres
et à la vitesse de croisière : 1.000 km.
M. Laurent-Eynac demande des Croix
Les Ailes ont bien souvent insisté sur la
faible quantité de Croix de la Légion d'hon-
neur mise à la disposition du Ministère de
l'Air par rapport à celle dont disposent les
autres ministères.
Aussi sommes-nous heureux d'apprendre que
M. Laurent-Eynac a déposé un projet de loi
ayant pour objet d'augmenter le contingent
annuel de décorations de la Légion d'honneur
du Ministère de l'Air et de prélever, sur ce
contingent, un certain nombre de croix exclu-
sivement réservées au personnel navigant.
M. Laurent-Eynac a déposé, en outre, un
deuxième projet, portant création d'un contin-
gent de croix de la Légion d'honneur en faveur
des combattants volontaires ayant servi dans
l'Aéronautique militaire pendant la guerre
1914-1918.
1.000 kms avec un avion de 200 kgs
Le 13 juin, à 3 heures du matin, le pilote
hongrois Lampich, prenait le départ, à Ma-
thiasfeld, en Hongrie, pour tenter de battre
un record. Il s'agissait en l'occurrence d'enle-
ver au pilote français Fauvel, le record de dis-
tance en circuit fermé pour appareil léger pe-
sant moins de 200 kilogrammes. Fauvel avait
parcouru 700 kms sur un avion Mauboussin-
A.B.C.
Lampich a atterri sur l'aérodrome de Ma-
thiasfeld, après avoir battu de 300 kilomètres
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