Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-08
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 08 mai 1930 08 mai 1930
Description : 1930/05/08 (A10,N464). 1930/05/08 (A10,N464).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553731p
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
(8 LES AILES N° 464. - 8-5-30
LEuf- MOTEURade D AVIATION
fg^T[«] I4H a IIM: [<•] Il n
ni'Hiii'iiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii^
P. LEVASSEUR)
¡ CONSTRUCTIONS AÉRONAUTIQUES 1
1 AVIONS - HYDRAVIONS 1
1 HÉLICES l HÉLICES 1
i EN I V EN J
SOIS il MÉTAL 1
-'
PlufiJ de 2.000 hélices métalliques |
P. LEVASSEUR de tous types sont |
en service dans les aéronautiques I
françaises et étrangères. E
17, Place Félix-Faure, PARIS (XVe) - Tél. : Vaugirard 38-34 à 36 =
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiniiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii =
à l'armement, offensif ou défensif selon les
cas.
Donc : prévoir, pour chaque type d'hy-
dravion, un tonnage total fixe, avec perfor-
mances minima — et, bien entendu, certaines
qualités militaires et nautiques imposées —
et préciser sur quelles qualités devront por-
ter les améliorations successives de rende-
ment à escompter.
C'est, en partie, faute d'avoir adopté, il y
a dix ans, ces principes simples que nous
sommes aujourd'hui à court de bons hydra-
vions. Et nous continuerons à l'être, si l'on
ne se décide pas à considérer de très près
cette question de programmes.
Mais la préparation de ces programmes
est, avant tout, une œuvre de collaboration
entre services utilisateurs et services techni-
ques. Par « services utilisateurs », j'entends
non seulement le troisième Bureau (opéra-
tion, mais les formations mêmes, qui ont
à lutter avec le matériel, avec la houle, avec
la « panne en mer ».
C'est sur cette collaboration qu'il nous faut
insister. Car elle a manqué longtemps, et elle
a été la cause de beaucoup de nos déboires.
On s'est beaucoup plaint, et avec raison,
de l' « ankylose administrative » qui attei-
gnait, il n'y a pas si longtemps, nos services
techniques. Des retards de six, douze mois
et plus, à des marchés et des commandes,
étaient chose courante, par pure lenteur ad-
ministrative.
Parmi les griefs que l'on fait encore à la
Marine, on cite souvent l'histoire de ces cin-
quante ou soixante millions de crédits votés
par les Chambres, et non employés dans les
délais voulus, il y a de cela quelques années.
Or, précisément, il y aura intérêt à recher-
cher par la faute de qui ces crédits n'ont pas
été dépensés. On s'apercevraait peut-être que
le Service Technique de l'Aéronautique —
dépendant alors dp Sous-Secrétariat d'Etat
— n'était pas sans responsabilité, pour la
partie de ces crédits qui concernait le maté-
riel volant. C'était, en effet, l'époque où la
Marine devait attendre quatorze mois que le
Sous-Secrétariat voulût bien signer une com-
mande de « Morane-Saulnier-130 », avions-
école sur lesquels il ne pouvait guère y avoir
à discuter. Le pire est d'ailleurs qu'il ne
s'agissait même pas de mauvaise volonté :
non, simples retards administratifs.
Il y eut aussi, vers cette époque, des re-
tards. parlementaires. Pendant cette période
de six mois, au début de 1926, le Sous-Secré-
tariat ne passa aucun marché, à cause d'une
interpellation-épée de Damoclès, déposée par
M. Gamard sur les marchés de l'Aviation.
Etrange procédé de Gouvernement !
Le résultat de ce désordre est bien connu :
on nous fit cadeau du Ministère de l'Air, jugé
indispensable.
Ici, parlons clair. On accuse les marins, en
bloc, d'être adversaires de l'Air, et cela per-
met contre eux d'élégantes invectives. Mais
j'affirme que les marins-aviateurs ont, en très
grande partie, accepté l'Air, sinon avec en-
thousiasme, du moins avec la croyance, ou
l'espoir, que c'était là un moyen de réaliser
cette collaboration si nécessaire. Je connais
même des adversaires de principe qui se sont
ralliés loyalement à l'Air.
Et c'est maintenant que la chose devient
délicate, car on attend de juger à ses actes
le nouveau pouvoir. Certains marins — je
parle des partisans mêmes du Ministère —
présentent des doléances, se plaignent que la
collaboration entre les trois ordres — utili-
sateurs, techniciens, constructeurs — ne soit
pas meilleure qu'avant, ils disent même :
pire.
Volontairement, je n'insisterai pas sur ce
point, parce qu'il ne faut pas méconnaître
l'œuvre admirable de M. Caquot. Certes, sa
lutte contre la fameuse « ankylose » a déjà
obtenu quelques premiers résultats. Mais la
personnalité du Directeur n'est pas tout.
Certaines mesures ont été prises, destinées à
empêcher tout contact direct entre utilisa-
teurs et constructeurs. Mesures qui paraissent
maladroites, en tout cas exagérément draco-
niennes, et qui suppriment peut-être un utile
élément de vitalité dans notre Aviation : le
contact direct entre le fabricant et le client.
Nous n'ignorons pas que ce contact pose
des questions délicates de limites de compé-
tence, et surtout de « mesure ». Mais il re-
présente la « vie », et il est difficile d'y sup-
pléer tout à fait par correspondance tech-
nique.
En somme, tous les yeux sont aujourd'hui
braqués sur le Service Technique. De lui dé-
pendra le jugement qu'on fera porter sur le
Ministère de |Air. Qu'il y pense, et qu'il ne
se referme pas trop sur lui-même. Qu'il pense
surtout que son rôle est de satisfaire à des
besoins principalement militaires.
Jacques MATTEI.
CHRONIQUE DE L'AEROSTATION
Ou l'Aérostation se rajeunira
ou elle mourra.
C'est un très vibrant appel que lance notre collaborateur. Si l'Aéros-
tation ne se rajeunit pas, si elle persiste à négliger l'observation
pratique, si elle ne retrouve pas le secret d'attirer à elle les jeunes,
l'Aérostation mourra.
Au moment où l'Aéronautique, en re-
cherchant une doctrine, se cherche elle-
même, j'ai voulu relire les articles de
Pierre Toulouse parus ici même, et qui,
comme un coup de vent soulève les pous-
sières accumulées, nous montraient, par
endroits, débarrassée de sa patine, une
Aérostation jeune, vibrante, pleine de feu
et de foi.
Sur la route devenue incertaine, ainsi
des mains se passent le flambeau. Les
épaisseurs d'ombre se diffusent lentement,
et tous ceux qui piétinaient s'émeuvent
enfin. Réjouissons-nous de ce réveil pos-
sible.
AVIONS ou BALLONS d'OBSERVATION?
Examinons sommairement aujourd'hui
quelques-uns des arguments qu'exposait
ou que laissait deviner Pierre Toulouse, et
reprenons, en particulier, la question de
r « Observation » dans le domaine ciel.
L'Aviation de renseignement rapproché
doit, peu à peu, disparaître. Elle ne sup-
porterait plus l'épreuve du champ de ba-
taille, du moins dans son état actuel, sans
avions blindés de Corps d'Armée et d'In-
fanterie.
La D.C.A. et la chasse ennemies la re-
jetteraient tôt dans nos lignes et l'y main-
tiendraient, inutilisable et vainc.
Seuls, des avions trop rapides, vérita-
bles patrouilleurs et sondeurs du champ
de bataille, passeront les lignes et glane-
ront le renseignement ou le complèteront.
D'autres avions, très puissants, photogra-
phieront. C'est tout.
Le véritablé organe de l'observation
rapprochée sera, de plus en plus, le bal-
lon. Fixe dans l'espace, transmetteur in-
comparable grâce à son téléphone qui le
relie aux utilisateurs, il sera le surveillant
parfait du champ de bataille. Sa mobilité
— généralement ignorée, mais que nous
avons bien su utiliser en fin de campagne,
et que les Allemands, contre la Serbie et
contre la Roumanie; ont exploitée admira-
blement - permettra, durant la période
de concentration, la surveillance générale
de larges secteurs et, en guerre de mouve- -
ment, la constance de l'observation.
Pour le service, il suffira d'aérostiers
entraînés, ardents, de la même veine que
ceux de la dernière guerre. Vulnérable?
Oui, le ballon l'est. Mais donnez-lui une
défense terrestre sérieuse, peut-être aussi
des moyens plus rapides de manœuvre, et
il pourra à peu près toujours assurer ses
missions de surveillance générale ou par-
ticulière, ses contrôles de tir.
Actuellement, notre Aviation est compo-
sée à peu près pour les deux tiers d'avions
d'observation. Nous ne reprendrons pas
les arguments qui furent avancés ici même
contre cette Aviation de renseignement
rapproché. La controverse est ouverte.
Nous ne pouvons douter de son issue. Re-
tenons-en simplement que cette aviation
-est coûteuse en moyens, sporadique dans
son drainage, précaire dans ses liaisons,
'incertaine du fait même de la vitesse
accrue des appareils, paralysée de plus en
plus par la D.C.A. ennemie.
Le ballon, par contre, utilisé avec tous
les moyens actuellement existants, et sur
un mode peu différent de celui qui fit ses
preuves durant la dernière guerre, reste,
n'en doutez pas, l'observatoire efficace,
complet. L'observateur, s'il sait son mé-
tier, y peut assurer une observation con-
tinue qui ne laisse échapper aucune modi-
fication survenue dans le panorama du
champ de bataille. Par des transmissions
sûres, il passe son renseignement sans dé-
lai et sans erreur à l'utilisateur, à l'exploi-
tant, dont il reçoit directement toutes les
suggestions, tous les doutes, réalisant ainsi
une collaboration féconde.
FACILE A CONDUIRE
L'AVIONNETTE
PEYRET-NESSLER
12 C.V. SALMSON
offre une grande sécurité par les qualités porteuses de son aile. L'appareil, muni des
patins amovibles Fritsch, peut permettre d'apprendre seul à piloter.
35*000 Ir.
100, rue Rouget-de rMste SURESNES (Seine)
LEuf- MOTEURade D AVIATION
fg^T[«] I4H a IIM: [<•] Il n
ni'Hiii'iiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii^
P. LEVASSEUR)
¡ CONSTRUCTIONS AÉRONAUTIQUES 1
1 AVIONS - HYDRAVIONS 1
1 HÉLICES l HÉLICES 1
i EN I V EN J
SOIS il MÉTAL 1
-'
PlufiJ de 2.000 hélices métalliques |
P. LEVASSEUR de tous types sont |
en service dans les aéronautiques I
françaises et étrangères. E
17, Place Félix-Faure, PARIS (XVe) - Tél. : Vaugirard 38-34 à 36 =
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiniiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii =
à l'armement, offensif ou défensif selon les
cas.
Donc : prévoir, pour chaque type d'hy-
dravion, un tonnage total fixe, avec perfor-
mances minima — et, bien entendu, certaines
qualités militaires et nautiques imposées —
et préciser sur quelles qualités devront por-
ter les améliorations successives de rende-
ment à escompter.
C'est, en partie, faute d'avoir adopté, il y
a dix ans, ces principes simples que nous
sommes aujourd'hui à court de bons hydra-
vions. Et nous continuerons à l'être, si l'on
ne se décide pas à considérer de très près
cette question de programmes.
Mais la préparation de ces programmes
est, avant tout, une œuvre de collaboration
entre services utilisateurs et services techni-
ques. Par « services utilisateurs », j'entends
non seulement le troisième Bureau (opéra-
tion, mais les formations mêmes, qui ont
à lutter avec le matériel, avec la houle, avec
la « panne en mer ».
C'est sur cette collaboration qu'il nous faut
insister. Car elle a manqué longtemps, et elle
a été la cause de beaucoup de nos déboires.
On s'est beaucoup plaint, et avec raison,
de l' « ankylose administrative » qui attei-
gnait, il n'y a pas si longtemps, nos services
techniques. Des retards de six, douze mois
et plus, à des marchés et des commandes,
étaient chose courante, par pure lenteur ad-
ministrative.
Parmi les griefs que l'on fait encore à la
Marine, on cite souvent l'histoire de ces cin-
quante ou soixante millions de crédits votés
par les Chambres, et non employés dans les
délais voulus, il y a de cela quelques années.
Or, précisément, il y aura intérêt à recher-
cher par la faute de qui ces crédits n'ont pas
été dépensés. On s'apercevraait peut-être que
le Service Technique de l'Aéronautique —
dépendant alors dp Sous-Secrétariat d'Etat
— n'était pas sans responsabilité, pour la
partie de ces crédits qui concernait le maté-
riel volant. C'était, en effet, l'époque où la
Marine devait attendre quatorze mois que le
Sous-Secrétariat voulût bien signer une com-
mande de « Morane-Saulnier-130 », avions-
école sur lesquels il ne pouvait guère y avoir
à discuter. Le pire est d'ailleurs qu'il ne
s'agissait même pas de mauvaise volonté :
non, simples retards administratifs.
Il y eut aussi, vers cette époque, des re-
tards. parlementaires. Pendant cette période
de six mois, au début de 1926, le Sous-Secré-
tariat ne passa aucun marché, à cause d'une
interpellation-épée de Damoclès, déposée par
M. Gamard sur les marchés de l'Aviation.
Etrange procédé de Gouvernement !
Le résultat de ce désordre est bien connu :
on nous fit cadeau du Ministère de l'Air, jugé
indispensable.
Ici, parlons clair. On accuse les marins, en
bloc, d'être adversaires de l'Air, et cela per-
met contre eux d'élégantes invectives. Mais
j'affirme que les marins-aviateurs ont, en très
grande partie, accepté l'Air, sinon avec en-
thousiasme, du moins avec la croyance, ou
l'espoir, que c'était là un moyen de réaliser
cette collaboration si nécessaire. Je connais
même des adversaires de principe qui se sont
ralliés loyalement à l'Air.
Et c'est maintenant que la chose devient
délicate, car on attend de juger à ses actes
le nouveau pouvoir. Certains marins — je
parle des partisans mêmes du Ministère —
présentent des doléances, se plaignent que la
collaboration entre les trois ordres — utili-
sateurs, techniciens, constructeurs — ne soit
pas meilleure qu'avant, ils disent même :
pire.
Volontairement, je n'insisterai pas sur ce
point, parce qu'il ne faut pas méconnaître
l'œuvre admirable de M. Caquot. Certes, sa
lutte contre la fameuse « ankylose » a déjà
obtenu quelques premiers résultats. Mais la
personnalité du Directeur n'est pas tout.
Certaines mesures ont été prises, destinées à
empêcher tout contact direct entre utilisa-
teurs et constructeurs. Mesures qui paraissent
maladroites, en tout cas exagérément draco-
niennes, et qui suppriment peut-être un utile
élément de vitalité dans notre Aviation : le
contact direct entre le fabricant et le client.
Nous n'ignorons pas que ce contact pose
des questions délicates de limites de compé-
tence, et surtout de « mesure ». Mais il re-
présente la « vie », et il est difficile d'y sup-
pléer tout à fait par correspondance tech-
nique.
En somme, tous les yeux sont aujourd'hui
braqués sur le Service Technique. De lui dé-
pendra le jugement qu'on fera porter sur le
Ministère de |Air. Qu'il y pense, et qu'il ne
se referme pas trop sur lui-même. Qu'il pense
surtout que son rôle est de satisfaire à des
besoins principalement militaires.
Jacques MATTEI.
CHRONIQUE DE L'AEROSTATION
Ou l'Aérostation se rajeunira
ou elle mourra.
C'est un très vibrant appel que lance notre collaborateur. Si l'Aéros-
tation ne se rajeunit pas, si elle persiste à négliger l'observation
pratique, si elle ne retrouve pas le secret d'attirer à elle les jeunes,
l'Aérostation mourra.
Au moment où l'Aéronautique, en re-
cherchant une doctrine, se cherche elle-
même, j'ai voulu relire les articles de
Pierre Toulouse parus ici même, et qui,
comme un coup de vent soulève les pous-
sières accumulées, nous montraient, par
endroits, débarrassée de sa patine, une
Aérostation jeune, vibrante, pleine de feu
et de foi.
Sur la route devenue incertaine, ainsi
des mains se passent le flambeau. Les
épaisseurs d'ombre se diffusent lentement,
et tous ceux qui piétinaient s'émeuvent
enfin. Réjouissons-nous de ce réveil pos-
sible.
AVIONS ou BALLONS d'OBSERVATION?
Examinons sommairement aujourd'hui
quelques-uns des arguments qu'exposait
ou que laissait deviner Pierre Toulouse, et
reprenons, en particulier, la question de
r « Observation » dans le domaine ciel.
L'Aviation de renseignement rapproché
doit, peu à peu, disparaître. Elle ne sup-
porterait plus l'épreuve du champ de ba-
taille, du moins dans son état actuel, sans
avions blindés de Corps d'Armée et d'In-
fanterie.
La D.C.A. et la chasse ennemies la re-
jetteraient tôt dans nos lignes et l'y main-
tiendraient, inutilisable et vainc.
Seuls, des avions trop rapides, vérita-
bles patrouilleurs et sondeurs du champ
de bataille, passeront les lignes et glane-
ront le renseignement ou le complèteront.
D'autres avions, très puissants, photogra-
phieront. C'est tout.
Le véritablé organe de l'observation
rapprochée sera, de plus en plus, le bal-
lon. Fixe dans l'espace, transmetteur in-
comparable grâce à son téléphone qui le
relie aux utilisateurs, il sera le surveillant
parfait du champ de bataille. Sa mobilité
— généralement ignorée, mais que nous
avons bien su utiliser en fin de campagne,
et que les Allemands, contre la Serbie et
contre la Roumanie; ont exploitée admira-
blement - permettra, durant la période
de concentration, la surveillance générale
de larges secteurs et, en guerre de mouve- -
ment, la constance de l'observation.
Pour le service, il suffira d'aérostiers
entraînés, ardents, de la même veine que
ceux de la dernière guerre. Vulnérable?
Oui, le ballon l'est. Mais donnez-lui une
défense terrestre sérieuse, peut-être aussi
des moyens plus rapides de manœuvre, et
il pourra à peu près toujours assurer ses
missions de surveillance générale ou par-
ticulière, ses contrôles de tir.
Actuellement, notre Aviation est compo-
sée à peu près pour les deux tiers d'avions
d'observation. Nous ne reprendrons pas
les arguments qui furent avancés ici même
contre cette Aviation de renseignement
rapproché. La controverse est ouverte.
Nous ne pouvons douter de son issue. Re-
tenons-en simplement que cette aviation
-est coûteuse en moyens, sporadique dans
son drainage, précaire dans ses liaisons,
'incertaine du fait même de la vitesse
accrue des appareils, paralysée de plus en
plus par la D.C.A. ennemie.
Le ballon, par contre, utilisé avec tous
les moyens actuellement existants, et sur
un mode peu différent de celui qui fit ses
preuves durant la dernière guerre, reste,
n'en doutez pas, l'observatoire efficace,
complet. L'observateur, s'il sait son mé-
tier, y peut assurer une observation con-
tinue qui ne laisse échapper aucune modi-
fication survenue dans le panorama du
champ de bataille. Par des transmissions
sûres, il passe son renseignement sans dé-
lai et sans erreur à l'utilisateur, à l'exploi-
tant, dont il reçoit directement toutes les
suggestions, tous les doutes, réalisant ainsi
une collaboration féconde.
FACILE A CONDUIRE
L'AVIONNETTE
PEYRET-NESSLER
12 C.V. SALMSON
offre une grande sécurité par les qualités porteuses de son aile. L'appareil, muni des
patins amovibles Fritsch, peut permettre d'apprendre seul à piloter.
35*000 Ir.
100, rue Rouget-de rMste SURESNES (Seine)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Buffon Georges Louis Leclerc comte de Buffon Georges Louis Leclerc comte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Buffon Georges Louis Leclerc comte de" or dc.contributor adj "Buffon Georges Louis Leclerc comte de")Le Buffon des demoiselles... ouvrage rédigé d'après l'histoire naturelle de Buffon, où l'on a conservé les morceaux les plus brillans de ce grand écrivain.... Tome 2 /ark:/12148/bd6t57845725.highres Histoire naturelle, générale et particulière, par Leclerc de Buffon. Nouvelle édition, accompagnée de notes... L'on y a ajouté l'histoire naturelle des quadrupèdes et des oiseaux découverts depuis la mort de Buffon, celle des reptiles, des poissons, des insectes et des vers, enfin, l'histoire des plantes... Ouvrage formant un cours complet d'histoire naturelle, rédigé par C.-S. Sonnini,.... Tome 25 /ark:/12148/bd6t541817748.highresLacépède Étienne de Lacépède Étienne de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lacépède Étienne de" or dc.contributor adj "Lacépède Étienne de") Rabier Benjamin Rabier Benjamin /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Rabier Benjamin" or dc.contributor adj "Rabier Benjamin") Dubois Nicolas Auguste Dubois Nicolas Auguste /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Dubois Nicolas Auguste" or dc.contributor adj "Dubois Nicolas Auguste")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6553731p/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6553731p/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6553731p/f6.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6553731p/f6.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6553731p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6553731p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6553731p/f6.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest