Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-03-27
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 27 mars 1930 27 mars 1930
Description : 1930/03/27 (A10,N458). 1930/03/27 (A10,N458).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553725z
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 458. — 27-3-30. Il LES AILES 13
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A BOURGES
Les élèves boursiers du premier contingent
des Aéronautiques Militaire et Maritime sont
arrivés à l'Ecole de Bourges le 10 mars.
Leur instruction en vol ne commencera que
dans un mois. Elle leur sera donnée sur un
matériel entièrement nouveau comportant des
avions de début et de transformation munis
de moteurs Lorraine à refroidissement par
l'air et des appareils de perfectionnement éga-
lement équipés de moteurs Lorraine à refroi-
dissement par l'air. --'-
A BORDEAUX-MERIGNAC
L'entraînement continue au Centre des pilo-
tes civils et à la 13e Section.
Un Potez 29 de l'Aéropostale est passé le
mercredi 19. L'avion DB.70 de la Société Aé-
rienne Bordelaise continue ses vols d'essais et
le D.B.80 postal commencera les siens cette
semaine si le temps est favorable.
AU BOURGET
# Le trafic commercial du Port Aérien de Pa-
ris s'est traduit pendant la période du 10 au
16 mars, par l'arrivée ou le départ de 81 avions
français qui ont transporté 118 passagers et
15.923 kilos de marchandises.
Au cours de la même semaine, 42 appareils
étrangers sont partis ou arrivés avec, à leur
bord, 204 passagers et 13.082 kilos de fret.
A VILLACOUBLAY
Les journées brumeuses de la semaine écou-
lée ont été précieusement utilisées par les
candidats au P.S.V. pour parfaire leur instruc-
tion en exécutant de nombreux vols réels dans
les nuages. Deux pilotes, MM. Cariou, de l'Air
Union Aéronavale, et Basri, pilote turc de la
C.I.D.N.A., ont terminé leur entraînement et
obtenu le brevet d'aptitude. La formation des
autres stagiaires se poursuit normalement.
Les moniteurs Salel, Freton et Moreau s'oc-
cupent activement de l'instruction des élèves
boursiers de la Guerre et de la Marine.
MM. Leloup, Suarez et El Abed, candidats
au brevet de tourisme deuxième degré, s'en-
traînent journellement et totalisent des heu-
res de vol, de même que le baron Rengers qui
prépare le brevet de transport public.
Les chefs pilotes Coupet, Lallouette et Bur-
tin ont exécuté de nombreux essais sur ap-
pareils-école F.-166, Goliaths et plusieurs dé-
monstrations sur F .-300 Titan. La réception de-
vant le S.T.I.Aé. de l'avion F.-301 Salmson est
près de se terminer.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
De nombreuses réceptions ont été effectuées,
cette semaine, par Delmotte, sur Caudron A.2
métalliques à moteur Lorraine de 450 CV; par
Sadi-Lecointe, Lasne et Paulhan, sur N.62, 500
CV Hispano, destinés à l'Armée et à la Ma-
rine ; par Desjoberts, sur monoplaces Wi-
bault-Les Mureaux ; par Berthelin, sur Potez
25, construits chez Hauriot ; par Schnée et
Bourdin, enfin, sur Lioré-et-Olivier de bom-
bardement.
Les vols d'essais des prototypes Weymann-
Lepère colonial et Dewoitine de transport se
poursuivent sous la conduite des pilotes Mar-
tin et Doret. De son côté, Delmotte continue
la mise au point du Caudron de tourisme.
Au S.T.I.Aé. la présentation des avions de
reconnaissance avance tout doucement. Les
appareils des constructeurs Wibault, Bréguet
et Potez ont effectué quelques sorties pour la
détermination de leurs performances.
A l'Ecole Morane-Saulnier, les élèves bour-
siers de l'Etat suivent journellement des cours
d'instruction technique et d'apprentissage sur
Les réservoirs
Sq~'t t J ! *< S < )J< ! !
en
DURALUMIN RIVÉ
ou en
ÉLECTRON SOUDÉ
sont
LES PLUS LÉGERS
et
LES PLUS RESISTANTS
m FABRICANT SPECIALISTE
Établissements S. POITE
40, rue des Longs-Prêa, 40
BILLANCOURT (Seine)
Téléphone : MOLITOR 14-86
miimiimimiiiiiimMiMmiiiiiiiimiiiiimiiiimiii
rouleur. Quant aux élèves-pilotes civils, ils
avancent progressivement soit en double com-
mande, soit en volant seuls.
Les premiers avions M.S. 230, moteur Salm-
son 230 CV., à atterrisseur à large voie, des-
tinés à l'Armée viennent d'être réceptionnés..
Des freins montés sur les roues d'un de ces
appareils ont donné aux essais des résultats
très satisfaisants.
Le voyage de Lefèvre et Lotti
Lefèvre et Lotti ont poursuivi leur voyage
de vrais touristes autour de la Méditerranée ;
de vrais touristes et — ne manquons pas de
l'ajouter — de grands propagandistes.
Sur toutes les rives de la mer, le Potez Salm-
son couleur d'azur, et qui a nom < Jean As-
sollant » en souvenir du bon compagnon de
la traversée de l'Océan, suscita la curiosité
sympathique.
Les touristes après avoir passé par l'Espagne,
le Maroc, sont arrivés à Alger le 15. Ils sont
repartis le 20 pour Tunis et, après un voyage
au dessus des ruines de Carthage, ils se sont
posés tranquillement sur le terrain.
Ils devaient repartir le 22 au matin, mais
sur les insistances affectueuses des habitants
de Tunis, ils ont repoussé leur départ au 23
mars.
Après avoir été reçus à El-Aouina par l'avia.
tion militaire, après la réception de l'Aéro-
Club, ils sont partis le 23 au matin pour Tri-
poli.
personne, une sonnerie de clairons convo-
quera les invités à assister à la cérémonie du
pavillon, au cours de laquelle on hissera à un
des mâts de l'aérodrome, et pour le temps que
durera sa visite, les couleurs personnelles de
Mademoiselle Paris. »
Après quoi, « l'ambassadrice de Paris » fera
un tour de piste en avion, offrira le thé et au-
tres gentillesses.
Ici, le ridicule et le grotesque confinent à
l'indécence ; que l'on promène une reine de
mi-carême à Nice, pays de carnaval, entourée
de carnavalesques comifêtards, passe encore,
on n'est pas là-bas à un ridicule près, mais
l'aviation est une chose sérieuse, et y mêler
des mascarades est plus que déplacé.
Le point de vue du PETIT BLEU est fort
juste et fort défendable. Mais pourquoi veut-
il absolument que l'aviation soit une chose
sérieuse ? L'aviation, c'est un mode de trans-
port, comme l'automobile, et ce n'est pas le
chahut que l'on peut faire dans certaines voi-
tures qui discrédite l'industrie automobile.
Cela prouve simplement que l'humanité uti-
lise l'auto pour tous ses besoins, même les
moins sérieux. Lorsque l'avion sera arrivé à
ce point de diffusion, cela prouvera que l'on
aura fait de sérieux progrès. Qui sait, peut-
être un jour on assistera à un cortège de mi-
carême aérien, avec des chars ! Et Mademoi-
selle Paris n'aura été qu'un précurseur!
LE SENS DE L'AIR
- Je ne sais pas si les Français ont ou n'ont
pas le « sens de l'air », mais ce que je suis
certain, c'est que les journalistes le possèdent
parfaitement, et les « papiers » qu'ils pon-
dent sur ce sujet sont innombrables. Beau-
COUD ne veulent rien dire et ne sont que des
amoncellements de lieux communs, mais
d'autres sont remplis d'esprit. Celui de Sejo,
dans L'ACTION FRANÇAISE, est de ceux-là.
On parle beaucoup du sens de l'air actuelle-
ment, mais qu'est-ce que le sens de l'air ? Si
l'on veut dire par là que certains hommes ont
réellement une aptitude spéciale pour l'avia-
tion, le sens de l'air se confond avec le sens
du pilotage. Mais le pilotage normal d'un
avion normal ne demande qu'un minimum
d'aptitudes physiques généralement répan-
dues. Brindejonc des Moulinais, de Terline
étaient myopes, cela ne les empêchait pas de
piloter admirablement. On peut dire qu'il
n'est pas beaucoup plus difficile de piloter un
avion de sport que de conduire une voiture de
sport ou une grosse moto.
Mais, est-ce bien l'acception donnée cou-
ramment aux mots sens de l'air ? Nous ne le
croyons pas. On entend plutôt par là, pen-
sons-nous, le goût des choses de l'air. Déve-
lopper le sens de l'air reviendrait donc à dé-
velopper le goût de l'aviation. Voilà qui est
bien plus simple. Quand on lit que le Fran-
çais moyen n'a pas le sens de l'air, on veut
dire par là qu'il n'a pas le goût de l'aviation.
Est-ce bien vrai ? Si l'on en juge d'après les
statistiques publiées par les compagnies, il est
incontestable que le Français utilise moins les
transports aériens que les Américains, les An-
glais, les Allemands. Pourquoi ? Parce qu'il
a moins le goût des choses de l'air ? Nous ne
le pensons pas Chacun sait que le Français
ne voyage pas beaucoup, et quand il voyage,
il part avec des francs à quatre sous. On peut
être bien sûr que le prix des billets aériens
est à la base même du peu de goût apparent
manifesté par le Français pour les transports
aériens. Développons la propagande et abais-
sons les tarifs, on s'apercevra du changement.
,
Louis fSlRlEGUET
AEROPLANES METALLIQUES
mm MILITAIRES & COMMERCIAUX
I 0 HYDRAVIONS
Bureaux: 115, Rue de la Pompe. — PARIS XVF
Téléphone : PASSY 73-05, 90-93
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise*
Téléphone: AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : 6
Registre du Commerce : SEINE, n° 96-126.
» «wy"• .'lin■ ■ LIIIIIil iUJUHliMUM-j■
ï Postes de T. S.■ F. S
|yjv | X , d'Avions et d'Hydravions yI
I M Petite, moyenne et growe puissance m
I kN 1 Equipem.ents électrique et radio éleo H
I v - trique d'avions.
I X , Postes d'Aérodromes j
LA IIVDIO-INDUSTRIE
"Fournisseur des Ministères de la Marine
I H A î| i Ji i\ et de la Guerre des Grandes Compagoie.
1 £ y > 71! --\ ~A de Navigation Aérienne et de nombreux
Gouvernements Etrangers.
B ~L~~<~Er~ 25, rue des Usines, PARIS
IrS l. Tél. i Ségur 66-32 ou 92-7»
t {\
fDUlRAIUtJJVSLINj
J.' - Densité 2,8 R
Charge de rupture. 40 kg j
Allongement 20
ALUMINIUM ET ALLIAGES j
LAITON - MAILLECHORT
SOCIETE DU DURALUMIN au capital de 10.000.000 francs j
23 bis, rue de Balzac, PARIS-VIII* Téléph. : Carnot 54-72 à 54-77
R. C. Seine 53.157 Inter : Carnot 95 et 96 j|
-= =- =-::-=- =- :: -=-:::- -=-::-:-=:- =- ..:: = :::- = :: -=- :: =--::.:"
SOCIÉTÉ PROVENÇALE
DE
J CONSTRUCTIONS AERONAUTIQUES
Siège Social et Direction Générale:
3, rue de la Baume, PARIS-VIIIe — Téléphone ELYSEES 54-84
Chantiers et Ateliers :
LA CIOTAT-MARSEILLE (B.-du-Rh.)
AVIONS- HYDRAVIONS
Hydravion « METEORE » trimoteur Hispano-Suiza 180 CV t
I Vainqueur du Grand-Prix des Hydravions multimotenrs j
JUILLET-AOUT 1926
Appareil de transport possédant le certificat
de navigabilité de première catégorie
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
== S ~==== S ë S ='s';= = :=: =-s ~~= S : ~~:= s x'=':=::s= 's~~
SUR LES TERRAINS
D'aérodrome en aérodrome
A BOURGES
Les élèves boursiers du premier contingent
des Aéronautiques Militaire et Maritime sont
arrivés à l'Ecole de Bourges le 10 mars.
Leur instruction en vol ne commencera que
dans un mois. Elle leur sera donnée sur un
matériel entièrement nouveau comportant des
avions de début et de transformation munis
de moteurs Lorraine à refroidissement par
l'air et des appareils de perfectionnement éga-
lement équipés de moteurs Lorraine à refroi-
dissement par l'air. --'-
A BORDEAUX-MERIGNAC
L'entraînement continue au Centre des pilo-
tes civils et à la 13e Section.
Un Potez 29 de l'Aéropostale est passé le
mercredi 19. L'avion DB.70 de la Société Aé-
rienne Bordelaise continue ses vols d'essais et
le D.B.80 postal commencera les siens cette
semaine si le temps est favorable.
AU BOURGET
# Le trafic commercial du Port Aérien de Pa-
ris s'est traduit pendant la période du 10 au
16 mars, par l'arrivée ou le départ de 81 avions
français qui ont transporté 118 passagers et
15.923 kilos de marchandises.
Au cours de la même semaine, 42 appareils
étrangers sont partis ou arrivés avec, à leur
bord, 204 passagers et 13.082 kilos de fret.
A VILLACOUBLAY
Les journées brumeuses de la semaine écou-
lée ont été précieusement utilisées par les
candidats au P.S.V. pour parfaire leur instruc-
tion en exécutant de nombreux vols réels dans
les nuages. Deux pilotes, MM. Cariou, de l'Air
Union Aéronavale, et Basri, pilote turc de la
C.I.D.N.A., ont terminé leur entraînement et
obtenu le brevet d'aptitude. La formation des
autres stagiaires se poursuit normalement.
Les moniteurs Salel, Freton et Moreau s'oc-
cupent activement de l'instruction des élèves
boursiers de la Guerre et de la Marine.
MM. Leloup, Suarez et El Abed, candidats
au brevet de tourisme deuxième degré, s'en-
traînent journellement et totalisent des heu-
res de vol, de même que le baron Rengers qui
prépare le brevet de transport public.
Les chefs pilotes Coupet, Lallouette et Bur-
tin ont exécuté de nombreux essais sur ap-
pareils-école F.-166, Goliaths et plusieurs dé-
monstrations sur F .-300 Titan. La réception de-
vant le S.T.I.Aé. de l'avion F.-301 Salmson est
près de se terminer.
A TOUSSUS-LE-NOBLE
De nombreuses réceptions ont été effectuées,
cette semaine, par Delmotte, sur Caudron A.2
métalliques à moteur Lorraine de 450 CV; par
Sadi-Lecointe, Lasne et Paulhan, sur N.62, 500
CV Hispano, destinés à l'Armée et à la Ma-
rine ; par Desjoberts, sur monoplaces Wi-
bault-Les Mureaux ; par Berthelin, sur Potez
25, construits chez Hauriot ; par Schnée et
Bourdin, enfin, sur Lioré-et-Olivier de bom-
bardement.
Les vols d'essais des prototypes Weymann-
Lepère colonial et Dewoitine de transport se
poursuivent sous la conduite des pilotes Mar-
tin et Doret. De son côté, Delmotte continue
la mise au point du Caudron de tourisme.
Au S.T.I.Aé. la présentation des avions de
reconnaissance avance tout doucement. Les
appareils des constructeurs Wibault, Bréguet
et Potez ont effectué quelques sorties pour la
détermination de leurs performances.
A l'Ecole Morane-Saulnier, les élèves bour-
siers de l'Etat suivent journellement des cours
d'instruction technique et d'apprentissage sur
Les réservoirs
Sq~'t t J ! *< S < )J< ! !
en
DURALUMIN RIVÉ
ou en
ÉLECTRON SOUDÉ
sont
LES PLUS LÉGERS
et
LES PLUS RESISTANTS
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40, rue des Longs-Prêa, 40
BILLANCOURT (Seine)
Téléphone : MOLITOR 14-86
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avancent progressivement soit en double com-
mande, soit en volant seuls.
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son 230 CV., à atterrisseur à large voie, des-
tinés à l'Armée viennent d'être réceptionnés..
Des freins montés sur les roues d'un de ces
appareils ont donné aux essais des résultats
très satisfaisants.
Le voyage de Lefèvre et Lotti
Lefèvre et Lotti ont poursuivi leur voyage
de vrais touristes autour de la Méditerranée ;
de vrais touristes et — ne manquons pas de
l'ajouter — de grands propagandistes.
Sur toutes les rives de la mer, le Potez Salm-
son couleur d'azur, et qui a nom < Jean As-
sollant » en souvenir du bon compagnon de
la traversée de l'Océan, suscita la curiosité
sympathique.
Les touristes après avoir passé par l'Espagne,
le Maroc, sont arrivés à Alger le 15. Ils sont
repartis le 20 pour Tunis et, après un voyage
au dessus des ruines de Carthage, ils se sont
posés tranquillement sur le terrain.
Ils devaient repartir le 22 au matin, mais
sur les insistances affectueuses des habitants
de Tunis, ils ont repoussé leur départ au 23
mars.
Après avoir été reçus à El-Aouina par l'avia.
tion militaire, après la réception de l'Aéro-
Club, ils sont partis le 23 au matin pour Tri-
poli.
personne, une sonnerie de clairons convo-
quera les invités à assister à la cérémonie du
pavillon, au cours de laquelle on hissera à un
des mâts de l'aérodrome, et pour le temps que
durera sa visite, les couleurs personnelles de
Mademoiselle Paris. »
Après quoi, « l'ambassadrice de Paris » fera
un tour de piste en avion, offrira le thé et au-
tres gentillesses.
Ici, le ridicule et le grotesque confinent à
l'indécence ; que l'on promène une reine de
mi-carême à Nice, pays de carnaval, entourée
de carnavalesques comifêtards, passe encore,
on n'est pas là-bas à un ridicule près, mais
l'aviation est une chose sérieuse, et y mêler
des mascarades est plus que déplacé.
Le point de vue du PETIT BLEU est fort
juste et fort défendable. Mais pourquoi veut-
il absolument que l'aviation soit une chose
sérieuse ? L'aviation, c'est un mode de trans-
port, comme l'automobile, et ce n'est pas le
chahut que l'on peut faire dans certaines voi-
tures qui discrédite l'industrie automobile.
Cela prouve simplement que l'humanité uti-
lise l'auto pour tous ses besoins, même les
moins sérieux. Lorsque l'avion sera arrivé à
ce point de diffusion, cela prouvera que l'on
aura fait de sérieux progrès. Qui sait, peut-
être un jour on assistera à un cortège de mi-
carême aérien, avec des chars ! Et Mademoi-
selle Paris n'aura été qu'un précurseur!
LE SENS DE L'AIR
- Je ne sais pas si les Français ont ou n'ont
pas le « sens de l'air », mais ce que je suis
certain, c'est que les journalistes le possèdent
parfaitement, et les « papiers » qu'ils pon-
dent sur ce sujet sont innombrables. Beau-
COUD ne veulent rien dire et ne sont que des
amoncellements de lieux communs, mais
d'autres sont remplis d'esprit. Celui de Sejo,
dans L'ACTION FRANÇAISE, est de ceux-là.
On parle beaucoup du sens de l'air actuelle-
ment, mais qu'est-ce que le sens de l'air ? Si
l'on veut dire par là que certains hommes ont
réellement une aptitude spéciale pour l'avia-
tion, le sens de l'air se confond avec le sens
du pilotage. Mais le pilotage normal d'un
avion normal ne demande qu'un minimum
d'aptitudes physiques généralement répan-
dues. Brindejonc des Moulinais, de Terline
étaient myopes, cela ne les empêchait pas de
piloter admirablement. On peut dire qu'il
n'est pas beaucoup plus difficile de piloter un
avion de sport que de conduire une voiture de
sport ou une grosse moto.
Mais, est-ce bien l'acception donnée cou-
ramment aux mots sens de l'air ? Nous ne le
croyons pas. On entend plutôt par là, pen-
sons-nous, le goût des choses de l'air. Déve-
lopper le sens de l'air reviendrait donc à dé-
velopper le goût de l'aviation. Voilà qui est
bien plus simple. Quand on lit que le Fran-
çais moyen n'a pas le sens de l'air, on veut
dire par là qu'il n'a pas le goût de l'aviation.
Est-ce bien vrai ? Si l'on en juge d'après les
statistiques publiées par les compagnies, il est
incontestable que le Français utilise moins les
transports aériens que les Américains, les An-
glais, les Allemands. Pourquoi ? Parce qu'il
a moins le goût des choses de l'air ? Nous ne
le pensons pas Chacun sait que le Français
ne voyage pas beaucoup, et quand il voyage,
il part avec des francs à quatre sous. On peut
être bien sûr que le prix des billets aériens
est à la base même du peu de goût apparent
manifesté par le Français pour les transports
aériens. Développons la propagande et abais-
sons les tarifs, on s'apercevra du changement.
,
Louis fSlRlEGUET
AEROPLANES METALLIQUES
mm MILITAIRES & COMMERCIAUX
I 0 HYDRAVIONS
Bureaux: 115, Rue de la Pompe. — PARIS XVF
Téléphone : PASSY 73-05, 90-93
Ateliers : à VELIZY-VILLACOUBLAY (Seine-et-Oise*
Téléphone: AUTEUIL 12-15, 29-33, 15-83. — VELIZY : 6
Registre du Commerce : SEINE, n° 96-126.
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ï Postes de T. S.■ F. S
|yjv | X , d'Avions et d'Hydravions yI
I M Petite, moyenne et growe puissance m
I kN 1 Equipem.ents électrique et radio éleo H
I v - trique d'avions.
I X , Postes d'Aérodromes j
LA IIVDIO-INDUSTRIE
"Fournisseur des Ministères de la Marine
I H A î| i Ji i\ et de la Guerre des Grandes Compagoie.
1 £ y > 71! --\ ~A de Navigation Aérienne et de nombreux
Gouvernements Etrangers.
B ~L~~<~Er~ 25, rue des Usines, PARIS
IrS l. Tél. i Ségur 66-32 ou 92-7»
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fDUlRAIUtJJVSLINj
J.' - Densité 2,8 R
Charge de rupture. 40 kg j
Allongement 20
ALUMINIUM ET ALLIAGES j
LAITON - MAILLECHORT
SOCIETE DU DURALUMIN au capital de 10.000.000 francs j
23 bis, rue de Balzac, PARIS-VIII* Téléph. : Carnot 54-72 à 54-77
R. C. Seine 53.157 Inter : Carnot 95 et 96 j|
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SOCIÉTÉ PROVENÇALE
DE
J CONSTRUCTIONS AERONAUTIQUES
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Chantiers et Ateliers :
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AVIONS- HYDRAVIONS
Hydravion « METEORE » trimoteur Hispano-Suiza 180 CV t
I Vainqueur du Grand-Prix des Hydravions multimotenrs j
JUILLET-AOUT 1926
Appareil de transport possédant le certificat
de navigabilité de première catégorie
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