Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-02-13
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 13 février 1930 13 février 1930
Description : 1930/02/13 (A10,N452). 1930/02/13 (A10,N452).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65537197
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
N° 452, 13-2-30. LES AILES 3
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion F. Villiers 26
de patrouille et d'escorte, moteur Gnôme et Rhône "Jupiter" de 420 CV.
La firme Villiers a été mise en cause,
l'autre semaine, à la Chambre des Députés
à propos d'un procès douloureux qui nous
était bien connu et dont nous avons d'ail-
leurs parlé. On estimera peut-être que le
moment est assez mal choisi pour faire
bénéficier cette firme de la grande publi-
cité — toute gratuite, d'ailleurs — des
Ailes. Mais il s'agit ici de technique : c'est
l'avion que nous examinons, ce n'est pas
la personnalité du constructeur.
Disons donc que le bureau d'études des
Ateliers Villiers a étudié, pour l'Aéronau-
tique maritime, un nouvel hydravion,
type 26, destiné aux missions de pa-
trouille et d'escorte.
L'appareil vient d'être terminé à Berre.
Il présente, dans ses lignes générales, une
certaine analogie de caractéristiques avec
le remarquable hydravion Loire-Gourdou-
Leseurre dont on se rappelle les hautes
performances. La solution est donc heu-
reuse ; elle est d'ailleurs depuis fort long-
temps en honneur, chez le constructeur
allemand Heinkel, qui, lui aussi, en a ob-
tenu de fort bons résultats.
Toutefois, en raison même de sa desti-
nation, le type F. V. 26 doit posséder un
ensemble de qualités très différentes. En
effet, alors qu'il doit être apte à escorter
des bateaux à une vitesse d'environ 60 ki-
lomètres à l'heure, cet appareil devra éga-
lement assumer de longues heures de pa-
trouille, surveiller de vastes étendues et
regagner rapidement sa base. Il lui faut
donc posséder, en même temps, une hon-
nête vitesse maximum qui, en ce qui le
concerne serait de l'ordre de 170 kilo-
mètres-heure.
Pour obtenir pratiquement ce résultat,
la voilure du type 26 a été dotée du dis-
positif de fente Handley Page. Un avion
de chasse de nuit, le type 24, a déjà été,
on s'en souvient, réalisé par les Ateliers
Villiers. Les résultats obtenus à l'époque
n'ont pas justifié une commande de série.
C'est que, ainsi que le fait remarquer le
constructeur lui-même, il ne suffit pas de
prendre n'importe quel profil et de lui
adapter .une fente. En ce qui concerne les
fentes automatiques, celles-ci présentent,
bien certainement, pour chaque profil, de
nombreux cas D'autre part, l'ef-
ficacité et le rendement d'une aile à fente
sont en bonne partie fonction de sa réalisa-
tion mécanique.
Le sujet paraît avoir été plus sérieuse-
ment poussé pour le type 26. Au cours des
premiers essais, des décollages, fente fer-
mée, furent obtenus en onze secondes et,
avec la fente ouverte, en six secondes. Par
ailleurs, l'appareil s'annonce très stable et
se trouve, grâce aux fentes automatiques,
bien armé contre le risque de la perte de
vitesse.
André FRACHET.
Voiture. — L'hydravion F.V., type 26, est un
grand monoplan de près de 22 mètres d'enver-
gure pour une profondeur d'aile de 3 m. 20.
Sa voilure, surbaissée, comporte deux plans
rectangulaires qui viennent s'attacher au bas
des couples principaux du fuselage par l'in-
termédiaire de ferrures réglables en acier
décolleté.
Chaque demi-aile est haubannée par deux
mâts obliques qui, des longerons des plans, se
raccordent, dans l'axe des flotteurs, à l'ensem-
ble de jambes de force qui réunissent ces der-
niers au fuselage. Ces mâts sont en tubes tor-
pédo de duralumin.
Le bord d'attaque des plans supporte une
série de volets en tôle de duralumin; les deux
volets placés près du fuselage sont conjugués
avec une partie du bord de fuite correspondant
à leur envergure. Leur ouverture est comman-
dée par, le pilote au moyen d'un volant agis-
sant sur un dispositif irréversible à vis sans
fin. Cette manœuvre provoque donc, en même
temps que l'ouverture de la fente, le braquage
positif des volets arrières de courbure.
Les autres volets sont à ouverture automa-
tique, ils se déplacent sous la seule action de
l'air dès que l'appareil est cabré sous une inci-
dence de plus de huit degrés. Ces volets sont
montés sur la portion du bord d'attaque paral-
lèle aux ailerons. Ceux-ci sont néanmoins indé-
pendants des volets avants; ils sont compensés
par de petits plans.
L'ossature de la voilure comporte deux lon-
gerons en caissons réunis par des entretoises
en tubes et croisillonnés par des haubans
ronds. Les nervures de spruce sont en treillis
et le revêtement en toile.
Fuselage. — Le fuselage du F.V. 26 est éta-
bli en bois. Sa charpente est formée d'un cer-
tain nombre de couples, simples et en caissons,
réunis par quatre longerons en spruce et des
lisses légères. Toutes ses faces sont recouvertes
de panneaux en contreplaqué.
L'empennage vertical est constitué par une
dérive triangulaire suivie d'un gouvernail de
direction compensé par une partie de sa surface
débordant, sous le fuselage, en avant de l'axe
d'articulation.
L'empennage horizontal comprend un plan
fixe, réglable en vol, et deux volets de profon-
deur compensés par de petits plans mobiles
encastrés dans leur bord de fuite. Le plan fixe
s'articule sur la dérive; il est assujetti, de cha-
que côté, par des barres réunies en V.
Les empennages sont construits en bois et,
sauf la dérive, recouverts de toile. Leur struc-
ture est identique à celle de l'aile.
Flotteurs. — Les deux flotteurs, en catama-
ran, sont espacés d'environ 4 m. 20 d'axe en
axe.
Chaque flotteur a un volume de 2 mètres
cubes 500 et se trouve divisé en plusieurs com-
partiments étanches..
Leur structure est formée d'un quille cen-
trale, de deux quilles d'angles inférieurs, de
trois longerons supérieurs et de lisses; toutes
ces pièces sont en frêne. Leur revêtement est
en conretplaqué de bouleau, sauf le pont infé-
rieur qui est en triple bordé d'acajou avec inter-
position de toile vernie.
Ces flotteurs sont liés au fuselage par l'inter-
médiaire de deux groupes de tubes torpédo en
M réunis à leur base par deux traverses.
Groupe moto-propulseur. — L'hydravion est
équipé d'un moteur Gnôme et Rhône « Jupi-
ter », à prise directe, d'une puissance de
420 chevaux.
Ce moteur est monté, à l'avant du fuselage,
sur un bâti, en duralumin, recouvert de pan-
neaux mobiles également en duralumin.
Une cloison par-feu sépare le groupe moto-
propulseur du restant du fuselage. Cette cloi-
son est dotée d'une porte coulissante permet-
tant d'atteindre en vol, du poste de pilotage, le
carburateur, les magnétos ainsi que toutes les
tyauteries placées derrière le moteur. Cette
porte permettrait aussi les réparations après
amérissage lorsque la mer est agitée.
Le réservoir d'huile est placé derrière la
cloison pare-feu. Les deux réservoirs d'essence,
en duralumin, sont logés dans la voilure, de
chaque côté du fuselage. Ils sont pourvus d8
« vide-vite » et rapidement démontabes
La mise en route du moteur est assuree par
un démarreur Viet placé dans le poste de pilo-
tage, derrière le siège du second pilote.
L'avion est pourvu, en outre de tous les
appareils de sécurité réglementaires.
Aménagements. — Le poste de pilotage est
installé en conduite intérieure à l'aplomb du
bord d'attaque de l'aile. Sa carosserie est pour-
vue de vitres coulissantes et, dans le toit, d'une
trappe de secours. Il comporte deux places
côte-à-côte avec double commande amovible.
En dehors des organes de commande habituels,
ce poste comporte deux volants spéciaux, l'un
agissant sur les volets de la fente, l'autre sur
le réglage du plan fixe.
De larges ouvertures, ménagées dans les
cloisons maîtresses du fuselage, permettent de
passer du poste de pilotage aux cabines de na-
vigation et de T.S.F. puis, enfin, au poste du
mitrailleur.
La cabine du navigateur, éclairée par des
hublots latéraux, renferme plusieurs casiers et
armoires contenant tout l'appareillage de bord.
Une trappe à rideaux est pratiquée dans la
toiture pour faciliter le travail du navigateur
et également les manoeuvres précédant le his-
age de l'appareil.
Cette cabine communique avec celle de la
T.S.F. également éclairée par des hublots et
aménagée avec une table et un siège.
A l'arrière, enfin, se trouve une tourelle, avec
deux mitrailleuses Lewis, permettant de tirer
dans tous les azimuts et même à la verticale,
grâce aux larges échancrures ménagées dans le
bord de fuite de l'aile près du fuselage. Ce
poste contient, en outre, dans une boîte lar-
guable, des fusées de signalisation et un pis-
tolet spécial. -
L'armement peut, enfin, être complété par
deux bombes de 50 kilos.
La partie supérieure du fuselage, du poste de
pilotage à la tourelle du mitrailleur, est recou-
verte de tôle en duralumin striée. Les parties
de la voilure situées près du fuselage sont éga-
lement revêtues de tôle. De plus pour permettre
à l'équipage de circuler plus aisément, des
mains courantes et plusieurs poignées sont
fixées sur le fuselage et sur les ailes.
Caractéristiques générales :
Envergure : 21 mètres 920;
Longueur : 12 mètres 705;
Hauteur : 4 mètres 7760;
Surface portante : 66 mètres carrés;
Profondeur de l'aile :3 mètres 20;
Puissance : 1 moteur Jupiter de 420 CVl
Poids utile : 500 kilos;
Poids de combustible : 480 kilos;
Poids à vide : 1820 kilos;
Poids total : 2800 kilos;
Charge par mètre carré : 42 kilos 400;
Charge par cheval : 6 kilos 66;
Puissance par mètre carré : 6 CV. 36.
Performances théoriques :
Vitesse de croisière : 60 km. h.;
Vitesse d'amérissage : 55 km. h.;
Vitesse maximum : 175 km. h.;
Plafond : 6.000 mètres;
Nombre d'heures de vol à la vitesse de croi-
sière : 9 heures ;
Rayon d'action fente fermée : 850 km.
EN ACHETANT « LES AILES » AU
NUMERO VOUS DEBOURSEZ 39 FR.
PR AN ALORS QUE L'ABONNEMENT
NE VOUS COUTERA teJE 25 FR. DE
PLUS, VOUS RECEVREZ GRTUITE-
MENT PLUSIEURS SUPPLEMENTS
TECHNIQUES ET A NOTRE RUBRIQUE
DES PETITES ANNONCES VOUS BE-
NEFICIEREZ CE SIX LIGNES INSEREES
GRACIEUSEMENT.
AINSI, EN VOUS ABONNANT, VOUS
VOUS RENDREZ SERVICE ET A NOUS
AUSSI.
LES AILES S'OUVRENT
L'hydravion F. Villiers 26
de patrouille et d'escorte, moteur Gnôme et Rhône "Jupiter" de 420 CV.
La firme Villiers a été mise en cause,
l'autre semaine, à la Chambre des Députés
à propos d'un procès douloureux qui nous
était bien connu et dont nous avons d'ail-
leurs parlé. On estimera peut-être que le
moment est assez mal choisi pour faire
bénéficier cette firme de la grande publi-
cité — toute gratuite, d'ailleurs — des
Ailes. Mais il s'agit ici de technique : c'est
l'avion que nous examinons, ce n'est pas
la personnalité du constructeur.
Disons donc que le bureau d'études des
Ateliers Villiers a étudié, pour l'Aéronau-
tique maritime, un nouvel hydravion,
type 26, destiné aux missions de pa-
trouille et d'escorte.
L'appareil vient d'être terminé à Berre.
Il présente, dans ses lignes générales, une
certaine analogie de caractéristiques avec
le remarquable hydravion Loire-Gourdou-
Leseurre dont on se rappelle les hautes
performances. La solution est donc heu-
reuse ; elle est d'ailleurs depuis fort long-
temps en honneur, chez le constructeur
allemand Heinkel, qui, lui aussi, en a ob-
tenu de fort bons résultats.
Toutefois, en raison même de sa desti-
nation, le type F. V. 26 doit posséder un
ensemble de qualités très différentes. En
effet, alors qu'il doit être apte à escorter
des bateaux à une vitesse d'environ 60 ki-
lomètres à l'heure, cet appareil devra éga-
lement assumer de longues heures de pa-
trouille, surveiller de vastes étendues et
regagner rapidement sa base. Il lui faut
donc posséder, en même temps, une hon-
nête vitesse maximum qui, en ce qui le
concerne serait de l'ordre de 170 kilo-
mètres-heure.
Pour obtenir pratiquement ce résultat,
la voilure du type 26 a été dotée du dis-
positif de fente Handley Page. Un avion
de chasse de nuit, le type 24, a déjà été,
on s'en souvient, réalisé par les Ateliers
Villiers. Les résultats obtenus à l'époque
n'ont pas justifié une commande de série.
C'est que, ainsi que le fait remarquer le
constructeur lui-même, il ne suffit pas de
prendre n'importe quel profil et de lui
adapter .une fente. En ce qui concerne les
fentes automatiques, celles-ci présentent,
bien certainement, pour chaque profil, de
nombreux cas D'autre part, l'ef-
ficacité et le rendement d'une aile à fente
sont en bonne partie fonction de sa réalisa-
tion mécanique.
Le sujet paraît avoir été plus sérieuse-
ment poussé pour le type 26. Au cours des
premiers essais, des décollages, fente fer-
mée, furent obtenus en onze secondes et,
avec la fente ouverte, en six secondes. Par
ailleurs, l'appareil s'annonce très stable et
se trouve, grâce aux fentes automatiques,
bien armé contre le risque de la perte de
vitesse.
André FRACHET.
Voiture. — L'hydravion F.V., type 26, est un
grand monoplan de près de 22 mètres d'enver-
gure pour une profondeur d'aile de 3 m. 20.
Sa voilure, surbaissée, comporte deux plans
rectangulaires qui viennent s'attacher au bas
des couples principaux du fuselage par l'in-
termédiaire de ferrures réglables en acier
décolleté.
Chaque demi-aile est haubannée par deux
mâts obliques qui, des longerons des plans, se
raccordent, dans l'axe des flotteurs, à l'ensem-
ble de jambes de force qui réunissent ces der-
niers au fuselage. Ces mâts sont en tubes tor-
pédo de duralumin.
Le bord d'attaque des plans supporte une
série de volets en tôle de duralumin; les deux
volets placés près du fuselage sont conjugués
avec une partie du bord de fuite correspondant
à leur envergure. Leur ouverture est comman-
dée par, le pilote au moyen d'un volant agis-
sant sur un dispositif irréversible à vis sans
fin. Cette manœuvre provoque donc, en même
temps que l'ouverture de la fente, le braquage
positif des volets arrières de courbure.
Les autres volets sont à ouverture automa-
tique, ils se déplacent sous la seule action de
l'air dès que l'appareil est cabré sous une inci-
dence de plus de huit degrés. Ces volets sont
montés sur la portion du bord d'attaque paral-
lèle aux ailerons. Ceux-ci sont néanmoins indé-
pendants des volets avants; ils sont compensés
par de petits plans.
L'ossature de la voilure comporte deux lon-
gerons en caissons réunis par des entretoises
en tubes et croisillonnés par des haubans
ronds. Les nervures de spruce sont en treillis
et le revêtement en toile.
Fuselage. — Le fuselage du F.V. 26 est éta-
bli en bois. Sa charpente est formée d'un cer-
tain nombre de couples, simples et en caissons,
réunis par quatre longerons en spruce et des
lisses légères. Toutes ses faces sont recouvertes
de panneaux en contreplaqué.
L'empennage vertical est constitué par une
dérive triangulaire suivie d'un gouvernail de
direction compensé par une partie de sa surface
débordant, sous le fuselage, en avant de l'axe
d'articulation.
L'empennage horizontal comprend un plan
fixe, réglable en vol, et deux volets de profon-
deur compensés par de petits plans mobiles
encastrés dans leur bord de fuite. Le plan fixe
s'articule sur la dérive; il est assujetti, de cha-
que côté, par des barres réunies en V.
Les empennages sont construits en bois et,
sauf la dérive, recouverts de toile. Leur struc-
ture est identique à celle de l'aile.
Flotteurs. — Les deux flotteurs, en catama-
ran, sont espacés d'environ 4 m. 20 d'axe en
axe.
Chaque flotteur a un volume de 2 mètres
cubes 500 et se trouve divisé en plusieurs com-
partiments étanches..
Leur structure est formée d'un quille cen-
trale, de deux quilles d'angles inférieurs, de
trois longerons supérieurs et de lisses; toutes
ces pièces sont en frêne. Leur revêtement est
en conretplaqué de bouleau, sauf le pont infé-
rieur qui est en triple bordé d'acajou avec inter-
position de toile vernie.
Ces flotteurs sont liés au fuselage par l'inter-
médiaire de deux groupes de tubes torpédo en
M réunis à leur base par deux traverses.
Groupe moto-propulseur. — L'hydravion est
équipé d'un moteur Gnôme et Rhône « Jupi-
ter », à prise directe, d'une puissance de
420 chevaux.
Ce moteur est monté, à l'avant du fuselage,
sur un bâti, en duralumin, recouvert de pan-
neaux mobiles également en duralumin.
Une cloison par-feu sépare le groupe moto-
propulseur du restant du fuselage. Cette cloi-
son est dotée d'une porte coulissante permet-
tant d'atteindre en vol, du poste de pilotage, le
carburateur, les magnétos ainsi que toutes les
tyauteries placées derrière le moteur. Cette
porte permettrait aussi les réparations après
amérissage lorsque la mer est agitée.
Le réservoir d'huile est placé derrière la
cloison pare-feu. Les deux réservoirs d'essence,
en duralumin, sont logés dans la voilure, de
chaque côté du fuselage. Ils sont pourvus d8
« vide-vite » et rapidement démontabes
La mise en route du moteur est assuree par
un démarreur Viet placé dans le poste de pilo-
tage, derrière le siège du second pilote.
L'avion est pourvu, en outre de tous les
appareils de sécurité réglementaires.
Aménagements. — Le poste de pilotage est
installé en conduite intérieure à l'aplomb du
bord d'attaque de l'aile. Sa carosserie est pour-
vue de vitres coulissantes et, dans le toit, d'une
trappe de secours. Il comporte deux places
côte-à-côte avec double commande amovible.
En dehors des organes de commande habituels,
ce poste comporte deux volants spéciaux, l'un
agissant sur les volets de la fente, l'autre sur
le réglage du plan fixe.
De larges ouvertures, ménagées dans les
cloisons maîtresses du fuselage, permettent de
passer du poste de pilotage aux cabines de na-
vigation et de T.S.F. puis, enfin, au poste du
mitrailleur.
La cabine du navigateur, éclairée par des
hublots latéraux, renferme plusieurs casiers et
armoires contenant tout l'appareillage de bord.
Une trappe à rideaux est pratiquée dans la
toiture pour faciliter le travail du navigateur
et également les manoeuvres précédant le his-
age de l'appareil.
Cette cabine communique avec celle de la
T.S.F. également éclairée par des hublots et
aménagée avec une table et un siège.
A l'arrière, enfin, se trouve une tourelle, avec
deux mitrailleuses Lewis, permettant de tirer
dans tous les azimuts et même à la verticale,
grâce aux larges échancrures ménagées dans le
bord de fuite de l'aile près du fuselage. Ce
poste contient, en outre, dans une boîte lar-
guable, des fusées de signalisation et un pis-
tolet spécial. -
L'armement peut, enfin, être complété par
deux bombes de 50 kilos.
La partie supérieure du fuselage, du poste de
pilotage à la tourelle du mitrailleur, est recou-
verte de tôle en duralumin striée. Les parties
de la voilure situées près du fuselage sont éga-
lement revêtues de tôle. De plus pour permettre
à l'équipage de circuler plus aisément, des
mains courantes et plusieurs poignées sont
fixées sur le fuselage et sur les ailes.
Caractéristiques générales :
Envergure : 21 mètres 920;
Longueur : 12 mètres 705;
Hauteur : 4 mètres 7760;
Surface portante : 66 mètres carrés;
Profondeur de l'aile :3 mètres 20;
Puissance : 1 moteur Jupiter de 420 CVl
Poids utile : 500 kilos;
Poids de combustible : 480 kilos;
Poids à vide : 1820 kilos;
Poids total : 2800 kilos;
Charge par mètre carré : 42 kilos 400;
Charge par cheval : 6 kilos 66;
Puissance par mètre carré : 6 CV. 36.
Performances théoriques :
Vitesse de croisière : 60 km. h.;
Vitesse d'amérissage : 55 km. h.;
Vitesse maximum : 175 km. h.;
Plafond : 6.000 mètres;
Nombre d'heures de vol à la vitesse de croi-
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