Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-30
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 30 janvier 1930 30 janvier 1930
Description : 1930/01/30 (A10,N450). 1930/01/30 (A10,N450).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553717d
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
12
LES AILES
N° 450, 30-1-30. -- ; -
Société d'Exploitation des Carburateurs L. HENRIOT
Société Anonyme au capital de 1.400.000 francs
I AVIONS = HYDRAVIONS
- ÉCONOMIQUES 1
GDERCHÂIS L HENRIOT |
DIRECTION, BUREAUX ET USINE
I 54, Avenue du Marécal-Foc, SAIHT-CLQUD (S.-et-O.)
Tél.: Val d'Or 02-22
MONOPLACE DE 35 A 68 CV. j FUSELAGE TORPEDO
BIPLACE DE 45 A 75 CV. I
t TRIPLACE DE 70 à 100 CV. (CONDUITE INTERIEURE
I QUADRUPLACE DE 120 à 180 CV. ) JUTERIEURE
j) POLYPLACE DE TOUTES PUISSANCES
m Tous ces avions répondent au programme du S.T.I.Aé. et sont équipés, au
t gré des acheteurs, de n'importe quel moteur.
- .- - - --------- .---.. - --.-- -"III. "","-_-.-':'IIIrr.,.,.t.1IriI.1IIa.I.IIIt,.tII.-,",,"1IiIII..:.
VXXXNVxVXXXVWXXVVVXXWAx.xvx'vxx.xvvwwvvxxxwxxv^
fflMMME QJMf
Efficacité absoiue.
centre les retours de flammes x
9
Sans diminulionde puissance f
sans augmen/alion de consommation
BI SIUl ElEMEMI ÂBSilUiaiST IHJEJDSMABLE
SOCIETE D'APPLICATIONS f
DES MACHINES MOTRICES f
37, Ruè du Généra! - Foy, PARIS
TéléphoM « LASOEBE IjMS, !#-««
"x-.-"
.-- ------ -----
¿ :
j IL est remarquable que les Compagnies
, aéirennes, employant du matériel Fokker,
obtiennent des résultats d'exploitation bien
Ii plus favorables que les autres.
i
Il La simplicité de construction,, la robus-
- * -' tesse, la vitesse et la grande capacité
de charge sont, tous, des éléments qui
J assurent l'exploitation la plus économique.
J
T A sécurité et le confort attirent les
passagers; ainsi que les expéditeurs de
outri'liaodises.
SOCIÉTÉ ANONYME
XEIEILMIStlE TllESTIItEIFIIIIEI 1
1_' Rokin 84 AMSTERDAM Hollande ,
L'Angleterre se préoccupe
du problème des exportations
Le mois dernier, le Conseil d'adminis-
tration de la Société des Constructeurs
d'Avions — groupement correspondant à
notre Chambre Syndicale — avait donné
rendez-vous aux journalistes de la presse
aéronautique et discutait avec ceux-ci de
la situation de l'industrie britannique sur
les marchés du monde. On sait toute l'im-
portance de la question et combien les or-
ganismes syndicaux des constructeurs —
dans certains pays tout au moins — s'em-
ploient à chercher des débouchés hors des
frontières.
M. Fairey qui, en l'absence de M. Hand-
ley-Page, présidait la séance, donna ses im-
pressions personnelles sur la propagande
intense menée par les Allemands et les
Américains. Avec d'aussi bons appareils
que ceux des concurrents, l'Angleterre, qui
2 pourtant un chiffre d'exportation déjà con-
sidérable, et qui s'est accru ces temps der-
niers, vend moins que les autres. Et c'est
faute d'une propagande organisée. C'est
aussi, parce qu'il y a trop de secrets autour
des nouveaux avions et de leurs essais. On
ne fait pas assez pour intéresser le public
à la vie active de l'industrie britannique.
Les chiffres officiels suivants donnent,
en tout cas, une idée de la valeur des expor-
tations tant dans les Dominions qu'à
l'Etranger.
En 1927, l'exportation pour une valeur
de 1.084.955 livres, comportait 205.183
livres pour les appareils (140 unités),
396.143 livres pour les moteurs (380 uni-
tés), et 493.629 livres pour les accessoires
et les pièces détachées.
En 1928, l'exportation, pour un total de
1.326.272 livres, comportait 450.552 li-
vres pour les appareils complets (358 uni-
tés), 348.606 livres pour les moteurs com-
plets (432 unités) et 527.714 livres pour les
accessoires et les rechanges.
Les chiffres de 1929 seront notablement
plus élevés, à cause de l'exportation des
appareils civils « Moth » et « Avian » et
des appareils militaires Fairey 3-F, West-
land-Wapiti et Bristol-Bulldog. L'exporta-
tion des moteurs Bristol, Amstrong-Sidde-
ley, Cirrus et Gipsy a, elle aussi, été fort
importante.
SUR LES TERRAINS
D'üerodmme en aérodrome
A Villacoublay.
A l'Ecole Morane-Saulnier, les élèves civils en
cours d'instruction poursuivent leur entraîne-
ment. Deux « Vieilles Tiges ». pilotes de la pre-
mière heure, MM. Tabuteau et Weymann, y
sont venus voler la semaine dernière.
Les réceptions d'avions-école M. S. 147 pour
le Brésil se continuent activement.
Le pilote Millo, du S. T. I. Aé. a volé, avec
le Diesel-Clerget, devant le général Barès.
L'avion Nieuport, équipé de trois Salmson
de 95 CV. a effectué. sous la conduite de Lasne,
ses premiers essais. L'appareil s'est révélé très
maniable et des vols avec un des groupes moto-
propulseurs latéraux tournant au ralenti ont été
réussis.
Par ailleurs, Lasne et Paulhan réceptionnent
des N. 62 et Berthelin des Potez 25.
A Toussus-le-Noble.
A l'Ecole Farman, les élèves Kressmann et
Leloup, qui avaient récemment commencé leur
apprentissage à bord de l'excellent monoplan
F. 200 à moteur Salmson 120 CV, vont voler
« seul » après un entraînement très réduit en
double commande. Deux appareils de ce type
viennent d'être réceptionnés devant le Bureau
Véritas et d'autres sont en cours de montage.
Le pilote Lallouette, accompagné de M. Treil-
lard, chef du Service Commercial des Usines
Farman, visite en ce moment toutes les grandes
villes d'Espagne à bord de l'avion F 190, qui
figurait a l'Exposition de Barcelone. De son
côté, le pilote Thuau sur un appareil du même
modèle, accomplit en Chine une mission ana-
logue.
Les représentants des Lignes Farman à
l'étranger sont venus voir le nouveau monoplan
trimoteur F 300. Coupet et Burtin poursuivent
la mise au point de cet intéressant prototype.
Deux Goliath à moteurs démultipliés ont été
livrés, à Orly, par Salel et un Jabiru mono-
moteur à la S. G. T. A. au Bourget.
A l'Ecole du P. S. V., le capitaine Carretier
et M. Cogno viennent de terminer leur rééduca-
tion par des a vols aveugles » très réussis. Le
Comte Costa de Beauregard arrive, lui aussi, en
fin de stage. Après une série de vols d'apta-
tion sur un F 71, le Major Mocha, officier supé-
rieur de l'aviation brésilienne, va commencer le
cours du P. S. V.
a
On va agrandir
- le dirigeable « R-101 »
Dès les premiers essais du nouveau diri-
geable anglais « R-IOI », on s'perçu que
le ballon était résistant et maniable, mais
que son point faible résidait dans la faible
charge utile emportée. En un mot, le
« R-101 » était plus lourd que les prévi-
sions.
Pour remédier à cette situation, les An-
glais prirent des mesures énergiques et, le
18 décembre, le secrétaire d'Etat à l'Air
annonçait que le dirigeable « R-IOI » al-
lait être coupé en deux et que l'on allait
lui ajouter une nouvelle travée.
Cette opération chirurgicale n'est pas sans
précédents dans l'histoire des plus légers
que l'air et, déjà, quelques Zeppelins, rient
le Bodensèe, l'ont subie avec succès.
Pour le « R-101 », il s'agit en l'espèce
de sectionner la structure entre les couples
7 et 8, derrière la nacelle des passagers,
à l'endroit du maître-couple. Une nouvelle
travée de 23 mètres de long sera introduite
et contiendra un ballonnet de 14.000 mètres
cubes, donnant une force ascensionnelle de
15,5 tonnes. Comme le poids de cette cons-
truction supplémentaire ne sera que de
5 tonnes, il en résultera un bénéfice de
10,5 tonnes.
Cette opération n'amoindrira pas la résis-
tance, ni la finesse de la machine. En outre,
on diminuera les vides qui règnent entre
les divers ballonnets et on regagnera encore
de la sorte 3.600 mètres, cubes, soit 4 tonnes
de force ascensionnelle ; on enlèvera aussi
le lourd servo-moteur des gouvernes qui a
été reconnu d'aucune utilité.
S'il était possible de refaire la construc-
tion et en particulier l'immense plancher
de la cabine, les ingénieurs anglais estiment
qu'ils gagneraient 11 tonnes, avec des modi-
fications peu délicates et peu coûteuses.
Le « R-101 », d'une nouvelle longueur
totale de 248 mètres, sera prêt à reprendre
ses essais au printemps, car il paraît que
les modifications ne demanderont guère plus
de trois mois.
LA PLUME DES AILES
LES LIVRES
qu'il faut lire
PREMIER CONGRES INTERNATIONAL DE
L'AVIATION SANITAIRE. Compte rendu des
séances. Un volume, grand format, illustré, de
130 pages.
Il est infiniment regrettable qu'on ne trouve,
dans ce rapport, ni l'adresse à laquelle on peut
se le procurer, ni son prix. Car s'il ne s'agit que
d'un compte rendu des séances du Premier Con-
grès International de l'Aviation sanitaire (14-20
mai 1929), ce compte rendu bien présenté, heu-
reusement illustré, constitue en réalité l'ouvrage
le plus complet et le mieux documenté qui ait
été publié jusqu'ici sur l'application de l'avion au
transport des blessés et des malades.
On se rend compte, en parcourant ce livre co-
pieux, combien furent fructueux les travaux du
Congrès et combien furent intéressantes les ques-
tions traitées.
Le Comité Permanent des Congrès d'Aviation
Sanitaire. 35. rue François-Ier à Paris, pourra sans
doute renseigner ceux de nos lecteurs qui dési-
rent se procurer le Rapport.
t
LA CONVENTION DE GENEVE ET L'IMMU-
NISATION DES APPAREILS SANITAIRES
AERIENS, par Ch.-L. Julliot, un volume
24 x 16 de 54 pages. Per Orbem, éditeur, 4, rue
Tronchet, Paris (8e). Prix : 6 fr. 50.
La toi d'Un, apôtre, la documentation d'un ju-
riste marquent la nouvelle brochure que notre
éminent collaborateur M. Charles L. Julliot con-
sacre au problème de l'immunisation des avions
sanitaires. Cette brochure, qu'a préfacée M Des
Gouttes, contient une précieuse étude de l'his-
toire diplomatique de l'Aviation Sanitaire et un
commentaire détaillé du projet qui doit régle-
menter l'emploi de a l'avion aux croix rouges »
en temps de guerre.
ALL THE WORLIYS AIRCRAFT (Tous les
Aéroplanes du Monde) par C.-G. Grey, un
volume relié 33 x 21 de près de 500 pages,
très abondamment illustré. Sampson Low, édi-
teur, Southwork Street, 100, London. Prix: 42
shillings, environ 265 francs.
Ce livre, dont une édition nouvelle paraît cha-
que année — depuis 1911 — est vraiment uni-
que. S'il est cher — pour nos francs français —
il est néanmoins de ceux dont on peut dire
qu'ils valent la dépense.
Tiré sur beau papier couché, bourré de do-
cuments photographiques. l'ouvrage de M. C.-G.
Grey est un véritable monument dont le succès
est amplement justifié. Il comporte : une pré-
face, un résumé de la position aéronautique de
chaque pays aux points de vue industriel, com-
mercial. technique, militaire, etc., une présen-
tation de la production en avions, moteurs et
dirigeables de toutes les nations.
Des centaines de photographies accompagnent
le texte qui ne vise pas à être littéraire, mais
puissamment documenté. Ce but est pleinement
atteint et il faut en féliciter les éditeurs.
CHAMPAGNE
Vicomtc oc WSTELLANE
Cf ERNAY
-4
BUREAUX : 6, «M de VwAm.
6, rue de Varéun. #
CAV£" , 33. rue Maurice Cerveaux,
.> * 27 et 2.3, 4m me Denjoa,
68, rue de ta GiU.
LES AILES
N° 450, 30-1-30. -- ; -
Société d'Exploitation des Carburateurs L. HENRIOT
Société Anonyme au capital de 1.400.000 francs
I AVIONS = HYDRAVIONS
- ÉCONOMIQUES 1
GDERCHÂIS L HENRIOT |
DIRECTION, BUREAUX ET USINE
I 54, Avenue du Marécal-Foc, SAIHT-CLQUD (S.-et-O.)
Tél.: Val d'Or 02-22
MONOPLACE DE 35 A 68 CV. j FUSELAGE TORPEDO
BIPLACE DE 45 A 75 CV. I
t TRIPLACE DE 70 à 100 CV. (CONDUITE INTERIEURE
I QUADRUPLACE DE 120 à 180 CV. ) JUTERIEURE
j) POLYPLACE DE TOUTES PUISSANCES
m Tous ces avions répondent au programme du S.T.I.Aé. et sont équipés, au
t gré des acheteurs, de n'importe quel moteur.
- .- - - --------- .---.. - --.-- -"III. "","-_-.-':'IIIrr.,.,.t.1IriI.1IIa.I.IIIt,.tII.-,",,"1IiIII..:.
VXXXNVxVXXXVWXXVVVXXWAx.xvx'vxx.xvvwwvvxxxwxxv^
fflMMME QJMf
Efficacité absoiue.
centre les retours de flammes x
9
Sans diminulionde puissance f
sans augmen/alion de consommation
BI SIUl ElEMEMI ÂBSilUiaiST IHJEJDSMABLE
SOCIETE D'APPLICATIONS f
DES MACHINES MOTRICES f
37, Ruè du Généra! - Foy, PARIS
TéléphoM « LASOEBE IjMS, !#-««
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¿ :
j IL est remarquable que les Compagnies
, aéirennes, employant du matériel Fokker,
obtiennent des résultats d'exploitation bien
Ii plus favorables que les autres.
i
Il La simplicité de construction,, la robus-
- * -' tesse, la vitesse et la grande capacité
de charge sont, tous, des éléments qui
J assurent l'exploitation la plus économique.
J
T A sécurité et le confort attirent les
passagers; ainsi que les expéditeurs de
outri'liaodises.
SOCIÉTÉ ANONYME
XEIEILMIStlE TllESTIItEIFIIIIEI 1
1_' Rokin 84 AMSTERDAM Hollande ,
L'Angleterre se préoccupe
du problème des exportations
Le mois dernier, le Conseil d'adminis-
tration de la Société des Constructeurs
d'Avions — groupement correspondant à
notre Chambre Syndicale — avait donné
rendez-vous aux journalistes de la presse
aéronautique et discutait avec ceux-ci de
la situation de l'industrie britannique sur
les marchés du monde. On sait toute l'im-
portance de la question et combien les or-
ganismes syndicaux des constructeurs —
dans certains pays tout au moins — s'em-
ploient à chercher des débouchés hors des
frontières.
M. Fairey qui, en l'absence de M. Hand-
ley-Page, présidait la séance, donna ses im-
pressions personnelles sur la propagande
intense menée par les Allemands et les
Américains. Avec d'aussi bons appareils
que ceux des concurrents, l'Angleterre, qui
2 pourtant un chiffre d'exportation déjà con-
sidérable, et qui s'est accru ces temps der-
niers, vend moins que les autres. Et c'est
faute d'une propagande organisée. C'est
aussi, parce qu'il y a trop de secrets autour
des nouveaux avions et de leurs essais. On
ne fait pas assez pour intéresser le public
à la vie active de l'industrie britannique.
Les chiffres officiels suivants donnent,
en tout cas, une idée de la valeur des expor-
tations tant dans les Dominions qu'à
l'Etranger.
En 1927, l'exportation pour une valeur
de 1.084.955 livres, comportait 205.183
livres pour les appareils (140 unités),
396.143 livres pour les moteurs (380 uni-
tés), et 493.629 livres pour les accessoires
et les pièces détachées.
En 1928, l'exportation, pour un total de
1.326.272 livres, comportait 450.552 li-
vres pour les appareils complets (358 uni-
tés), 348.606 livres pour les moteurs com-
plets (432 unités) et 527.714 livres pour les
accessoires et les rechanges.
Les chiffres de 1929 seront notablement
plus élevés, à cause de l'exportation des
appareils civils « Moth » et « Avian » et
des appareils militaires Fairey 3-F, West-
land-Wapiti et Bristol-Bulldog. L'exporta-
tion des moteurs Bristol, Amstrong-Sidde-
ley, Cirrus et Gipsy a, elle aussi, été fort
importante.
SUR LES TERRAINS
D'üerodmme en aérodrome
A Villacoublay.
A l'Ecole Morane-Saulnier, les élèves civils en
cours d'instruction poursuivent leur entraîne-
ment. Deux « Vieilles Tiges ». pilotes de la pre-
mière heure, MM. Tabuteau et Weymann, y
sont venus voler la semaine dernière.
Les réceptions d'avions-école M. S. 147 pour
le Brésil se continuent activement.
Le pilote Millo, du S. T. I. Aé. a volé, avec
le Diesel-Clerget, devant le général Barès.
L'avion Nieuport, équipé de trois Salmson
de 95 CV. a effectué. sous la conduite de Lasne,
ses premiers essais. L'appareil s'est révélé très
maniable et des vols avec un des groupes moto-
propulseurs latéraux tournant au ralenti ont été
réussis.
Par ailleurs, Lasne et Paulhan réceptionnent
des N. 62 et Berthelin des Potez 25.
A Toussus-le-Noble.
A l'Ecole Farman, les élèves Kressmann et
Leloup, qui avaient récemment commencé leur
apprentissage à bord de l'excellent monoplan
F. 200 à moteur Salmson 120 CV, vont voler
« seul » après un entraînement très réduit en
double commande. Deux appareils de ce type
viennent d'être réceptionnés devant le Bureau
Véritas et d'autres sont en cours de montage.
Le pilote Lallouette, accompagné de M. Treil-
lard, chef du Service Commercial des Usines
Farman, visite en ce moment toutes les grandes
villes d'Espagne à bord de l'avion F 190, qui
figurait a l'Exposition de Barcelone. De son
côté, le pilote Thuau sur un appareil du même
modèle, accomplit en Chine une mission ana-
logue.
Les représentants des Lignes Farman à
l'étranger sont venus voir le nouveau monoplan
trimoteur F 300. Coupet et Burtin poursuivent
la mise au point de cet intéressant prototype.
Deux Goliath à moteurs démultipliés ont été
livrés, à Orly, par Salel et un Jabiru mono-
moteur à la S. G. T. A. au Bourget.
A l'Ecole du P. S. V., le capitaine Carretier
et M. Cogno viennent de terminer leur rééduca-
tion par des a vols aveugles » très réussis. Le
Comte Costa de Beauregard arrive, lui aussi, en
fin de stage. Après une série de vols d'apta-
tion sur un F 71, le Major Mocha, officier supé-
rieur de l'aviation brésilienne, va commencer le
cours du P. S. V.
a
On va agrandir
- le dirigeable « R-101 »
Dès les premiers essais du nouveau diri-
geable anglais « R-IOI », on s'perçu que
le ballon était résistant et maniable, mais
que son point faible résidait dans la faible
charge utile emportée. En un mot, le
« R-101 » était plus lourd que les prévi-
sions.
Pour remédier à cette situation, les An-
glais prirent des mesures énergiques et, le
18 décembre, le secrétaire d'Etat à l'Air
annonçait que le dirigeable « R-IOI » al-
lait être coupé en deux et que l'on allait
lui ajouter une nouvelle travée.
Cette opération chirurgicale n'est pas sans
précédents dans l'histoire des plus légers
que l'air et, déjà, quelques Zeppelins, rient
le Bodensèe, l'ont subie avec succès.
Pour le « R-101 », il s'agit en l'espèce
de sectionner la structure entre les couples
7 et 8, derrière la nacelle des passagers,
à l'endroit du maître-couple. Une nouvelle
travée de 23 mètres de long sera introduite
et contiendra un ballonnet de 14.000 mètres
cubes, donnant une force ascensionnelle de
15,5 tonnes. Comme le poids de cette cons-
truction supplémentaire ne sera que de
5 tonnes, il en résultera un bénéfice de
10,5 tonnes.
Cette opération n'amoindrira pas la résis-
tance, ni la finesse de la machine. En outre,
on diminuera les vides qui règnent entre
les divers ballonnets et on regagnera encore
de la sorte 3.600 mètres, cubes, soit 4 tonnes
de force ascensionnelle ; on enlèvera aussi
le lourd servo-moteur des gouvernes qui a
été reconnu d'aucune utilité.
S'il était possible de refaire la construc-
tion et en particulier l'immense plancher
de la cabine, les ingénieurs anglais estiment
qu'ils gagneraient 11 tonnes, avec des modi-
fications peu délicates et peu coûteuses.
Le « R-101 », d'une nouvelle longueur
totale de 248 mètres, sera prêt à reprendre
ses essais au printemps, car il paraît que
les modifications ne demanderont guère plus
de trois mois.
LA PLUME DES AILES
LES LIVRES
qu'il faut lire
PREMIER CONGRES INTERNATIONAL DE
L'AVIATION SANITAIRE. Compte rendu des
séances. Un volume, grand format, illustré, de
130 pages.
Il est infiniment regrettable qu'on ne trouve,
dans ce rapport, ni l'adresse à laquelle on peut
se le procurer, ni son prix. Car s'il ne s'agit que
d'un compte rendu des séances du Premier Con-
grès International de l'Aviation sanitaire (14-20
mai 1929), ce compte rendu bien présenté, heu-
reusement illustré, constitue en réalité l'ouvrage
le plus complet et le mieux documenté qui ait
été publié jusqu'ici sur l'application de l'avion au
transport des blessés et des malades.
On se rend compte, en parcourant ce livre co-
pieux, combien furent fructueux les travaux du
Congrès et combien furent intéressantes les ques-
tions traitées.
Le Comité Permanent des Congrès d'Aviation
Sanitaire. 35. rue François-Ier à Paris, pourra sans
doute renseigner ceux de nos lecteurs qui dési-
rent se procurer le Rapport.
t
LA CONVENTION DE GENEVE ET L'IMMU-
NISATION DES APPAREILS SANITAIRES
AERIENS, par Ch.-L. Julliot, un volume
24 x 16 de 54 pages. Per Orbem, éditeur, 4, rue
Tronchet, Paris (8e). Prix : 6 fr. 50.
La toi d'Un, apôtre, la documentation d'un ju-
riste marquent la nouvelle brochure que notre
éminent collaborateur M. Charles L. Julliot con-
sacre au problème de l'immunisation des avions
sanitaires. Cette brochure, qu'a préfacée M Des
Gouttes, contient une précieuse étude de l'his-
toire diplomatique de l'Aviation Sanitaire et un
commentaire détaillé du projet qui doit régle-
menter l'emploi de a l'avion aux croix rouges »
en temps de guerre.
ALL THE WORLIYS AIRCRAFT (Tous les
Aéroplanes du Monde) par C.-G. Grey, un
volume relié 33 x 21 de près de 500 pages,
très abondamment illustré. Sampson Low, édi-
teur, Southwork Street, 100, London. Prix: 42
shillings, environ 265 francs.
Ce livre, dont une édition nouvelle paraît cha-
que année — depuis 1911 — est vraiment uni-
que. S'il est cher — pour nos francs français —
il est néanmoins de ceux dont on peut dire
qu'ils valent la dépense.
Tiré sur beau papier couché, bourré de do-
cuments photographiques. l'ouvrage de M. C.-G.
Grey est un véritable monument dont le succès
est amplement justifié. Il comporte : une pré-
face, un résumé de la position aéronautique de
chaque pays aux points de vue industriel, com-
mercial. technique, militaire, etc., une présen-
tation de la production en avions, moteurs et
dirigeables de toutes les nations.
Des centaines de photographies accompagnent
le texte qui ne vise pas à être littéraire, mais
puissamment documenté. Ce but est pleinement
atteint et il faut en féliciter les éditeurs.
CHAMPAGNE
Vicomtc oc WSTELLANE
Cf ERNAY
-4
BUREAUX : 6, «M de VwAm.
6, rue de Varéun. #
CAV£" , 33. rue Maurice Cerveaux,
.> * 27 et 2.3, 4m me Denjoa,
68, rue de ta GiU.
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