Titre : Le langage des marins : recherches historiques et critiques sur le vocabulaire maritime, expressions figurées en usage parmi les marins, recueil de locutions techniques et pittoresques, suivi d'un index méthodique / par G. de La Landelle,...
Auteur : La Landelle, Gabriel de (1812-1886). Auteur du texte
Éditeur : E. Dentu (Paris)
Date d'édition : 1859
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb307224237
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (444 p.) ; in-8 1 vol. (444 p.) ; in-8
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6544680v
Source : Bibliothèque du Musée national de la Marine, 2013-165590
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
- Aller à la page de la table des matières389
- INDEX ALPHABÉTIQUE ET MÉTHODIQUE.
- AVERTISSEMENT.
- En tête des articles du présent index, sont imprimés: En PETITES CAPITALES 1° Les noms propres; 2° Les titres d'ouvrages, les sous-titres de chapitres ou de paragraphes; 3° Ceux des termes examinés qui, en raison de leur importance, ont nécessité les développements les plus étendus. - NOTA. Le chapitre ou paragraphe où ont eu lieu les principaux développements est indiqué dans l'article même. En romain: Tous les autres termes maritimes, lesquels, en cas de doute, sont accompagnés de l'indication tech. (technique). En italiques: Les mots de la langue française pris dans leur acception la plus usitée, 2° Les mots des langues étrangères, lors même qu'ils sont maritimes. Sont définis, par complément, ceux des termes techniques cités qui n'ont pas été suffisamment expliqués dans le cours de l'ouvrage.
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- Abattre, V. Syntaxe.
- Abattre, en carène, tech . fig. (trivial) 323.
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- Abordage, s. m. tech. action d'accoster, -assaut naval, - choc accidentel, fig. 309 et suiv.
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- ABORDER, déf. fig. 309 et suiv.
- ABORDER, de bout au corps, fig. 226.
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- Abri, V. Mouillage, Port.
- ACADÉMIE FRANÇAISE (Dict. de). V. Bonace, Bourrasque, Rafale.
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- Accore, adj. tech. Rivage, - terre, côte, - escarpé, élevé, coupé presque verticalement ce qui le rend inabordable ou au moins d'un accès difficile.
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- Achèvement, achevé, V. Finir.
- ACTION! int. can. Commandement d'exécution pour toutes les manoeuvres partielles de l'école du canon, les commandements d'avertissement successifs étant: 1er, Détapez, démarrez! 2e, Dégorgez, amorcez! 3e, Pointez! 4e Feu! 5e, Bouchez la lumière, écouvillonnez! 6e, Au refouloir! 7e, La gargousse dans le canon, à la poudre! 8e, Refoulez! 9e Le boulet et le valet dans le canon! 10e, Refoulez! 11e, En batterie! et en dernier lieu, en terminant l'exercice ou après le combat: 12e, Tapez, amarrez!
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- ADJECTIFS de la langue usuelle, techniques en marine.
- Adonner, v. n. fig. 226, 235.
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- Affourcher, v. a. fig. 299,
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- Affourcher, synt. fig. 301.
- Affût, s. m. can. machine qui sert pour soutenir et ajuster les bouches à feu, c'est pour les canons une sorte de chariot à quatre roues.
- Agrès, s. m. pl. tech. terme de théorie. Ensemble des mâts, vergues, voiles, manoeuvres dormantes et courantes, poulies. etc. Ce mot, peu usité en pratique, n'entre dans aucune locution figurée du langage des marins. V. GRÉEMENT. - Agreils et sartie, signifie toutes sortes d'apparaux. Us et coutumes de la mer.
- Agression, Abordage.
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- Aire, V. ROSE-DES-VENTS.
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- Aise (Mal à son), V. Pauvreté, Misère.
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- Allégresse, V. Bonheur,. plaisir.
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- Alonge, s. f. terme de construction nav. - Prolongement d'un couple. V. - Couples. - du beaupré, d'une vergue, V. Boute-hors.
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- Ame, V. Corps-mort.
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- Amener, V. Bas, adv.
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- Amiral, s. m. V. Grades et Fonctions.
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- Amorce, S. f. can. - Poudre de guerre qu'on coule dans la lumière d'une pièce d'artillerie et qu'on allume à l'aide du boule-feu. - L'étoupille, remplacée aujourd'hui par la capsule, fut le premier perfectionnement de l'amorce proprement dite. - L'étoupille et la capsule sont des amorces. V. Boute-feu, étoupille, capsule.
- Amorcer, V. a. can. Mettre dans la lumière d'un canon l'étoupille ou la capsule, ou, à défaut de ces amorces perfectionnées, y couler de la poudre de guerre.
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- Amurer, à b oc. déf. fig. 183.
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- ANA. V. FABLES
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- Ancre, par les cheveux, V. Déraper.
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- ANECDOTES. V. ANA, FABLES, FACÉTIES, HISTOIRE, MYTHOLOGIE.
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- Anglais V. Pétra.
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- Anspect, s. m. barre de bois servant de levier pour remuer des fardeaux. En canonnage on se sert d'anspects pour pointer les canons, tantôt en soulevant et poussant l'affût pour mettre la pièce en direction, - tantôt en soulevant le canon même, de manière à permettre au chef de pièce de placer convenablement son coin de mire pour mettre la pièce en hauteur.
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- L'antenne est la vergue des voiles latines. Longue, formée de plusieurs pièces d'assemblage, établie obliquement dans le sens vertical et non perpendiculairement, elle diffère essentiellement par sa construction, comme par sa position de la vergue des voiles carrées ou vergue proprement dite.
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- Appareillage, s. m. fig. 160 et suiv.
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- Appuyer, Contretenir, soutenir par une force en sens contraire de celle qui agit directement. - On appuye une vergue dont la voile est gonflée en raidissant les bras du côté du vent, ce qu'on appelle par abr. appuyer les bras du vent. - Un bâtiment est appuyé quand, fortement incliné par l'effet du vent, il n'est plus sujet à rouler. La brise l'appuie ainsi contre les mouvements de la mer.
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- Appuyer, une chasse, fig. 266.
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- Arbalète, s. f. Ancien instrument astronomique dont on se servait pour observer la hauteur des astres.
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- Arcasse, s. f. ensemble de l'extrême-arrière d'un bâtiment. - (Sabord d') sabord. d'arrière ou de retraite.
- Arc-boutant, s. m. tech Pour l'écartement des cordages tendus à postes fixes, c'est-à-dire des manoeuvres dormantes, on fait usage d'arcs-boutants de bois ou de fer de formes diverses. - de beaupré, V. Martingale.
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- ARCHITECTURE. V. CONSTRUCTION.
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- Argent, V. Aisance, Fortune, Pauvreté.
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- Armée navale, tech. - Réunion de vingt-sept vaisseaux de ligne au minimum, "Les marins n'étant pas d'accord sur la quantité de vaisseaux qu'on doit réunir pour porter le nom d'armée navale, j'établis le nombre de 27 pour minimum, par la raison qu'une armée navale se compose de neuf divisions et de trois escadres, et que la plus petite escadre est de neuf vaisseaux. " WILLAUMEZ.
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- Arracher, v. a. tech.? pop. - Par hyperbole ce verbe, qui ne peut guère être regardé comme technique, signifie hâler vigoureusement, avec une sorte de rage.
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- Arrangement, arranger, V. Arrimage.
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- Arrière, (De l'), à la traîne. V, Traîne.
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- ARRIMAGE, Ch. IX et suiv. déf., fig. 314.
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- ARRIVER, Pour arriver, lorsque le navire va de l'avant, il faut mettre au vent la barre du gouvernail. - Si le navire calait, on ferait l'inverse.
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- ARTILLERIE, s. f. tech. Artilleur, s. m. inus. à bord. Les mots canonnage et canonnier prévalent en marine. Toutefois on dit: l'artillerie d'un navire pour parler de l'ensemble de ses bouches à feu, - le détail de l'artillerie, l'officier chargé de l'artillerie. - Artillerie est ainsi le nom collectif sous lequel on comprend les armes à feu (sans excepter les fusils, mousquetons et pistolets) les artifices, ustensiles, munitions de guerre, etc.
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- Asile V. Abri.
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- Assemblage, s. m. tech. terme de charpentage. Opérations par lesquelles on réunit plusieurs pièces de bois de manière à n'en faire qu'une seule. Entre autres pièces d'assemblage, on se sert en marine de mâts et de vergues d'assemblage.
- Assemblage, procédé par lequel on assemble, on lie et réunit ensemble plusieurs pièces de bois. En construction navale, on se sert d'un grand nombre d'assemblages divers.
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- Attrapper, v. a. tech. fig. 182, 183.
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- Attraper, V. Dettes.
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- Avant, s. m. tech. Partie antérieure du navire. - L'extrême-avant est la proue. - Souvent on entend par avant toute la partie du bâtiment qui est en avant du grand mât. - L'avant est abandonné à l'équipage, l'arrière étant réservé à l'état-major. V. Gaillard.
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- abord, V. Bas-bord.
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- Bague, s. f. tech. - anneau, cercle en fer, en bois ou en corde.
- Baille, s. f. baquet. - de combat, - can. baquet où l'on plante le boute-feu. On en place une auprès de chaque pièce d'artillerie; l'eau dont elle est remplie, toute prête en cas d'incendie partiel, sert en outre à mouiller la poudre tombée sur les ponts, et à rafraîchir la pièce à mesure qu'elle s'échauffe.
- Baille à incendie. Vaste tonne en forme de baquet, toujours pleine d'eau. Dans les ports et arsenaux de la marine, les bailles à incendies sont placées à des intervalles très-rapprochés, sur les quais, dans les ateliers et magasins, à bord des pontons et corps-de-garde flottants, autour des bassins, des cales de constructions, des chantiers, etc.
- Baille à drisse. V. Cage.
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- Baisser pavillon, V. Amener.
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- Balancine, s. f. terme de gréement, fig. 281, 315.
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- Balancine, Cordage qui a pour objet principal de soutenir les vergues par leurs extrémités. Il maintient habituellement les vergues carrées dans la position horizontale, car il agit sur elles dans le sens vertical.
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- BALDI F. Chassériau, historiographe de la marine, en a fait précéder la traduction par A. DE GALIANI, d'une notice sur la vie de Baldi, né à Urbinen 1553, savant mathématicien, qui, ayant été nommé abbé de Guastalla, entra dans les ordres en 1586, et mourut en 1617. La Nautica fut une production de sa jeunesse.
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- Bamboches, V. Plaisirs, Bombances.
- Banc, tech. planche suspendue ou clouée servant de siége à bord ou dans les embarcations.
- Banc de quart, marche-pied sur lequel se poste l'officier qui commande la manoeuvre.
- Banc de sable, de roche, de glace, etc... écueils.
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- Baraterie, s. f. terme de législation, - fraude, malversation d'un capitaine-ou patron, vol du navire, torts faits à ses assureurs, soustraction de marchandises. Baratter est employé par Rabelais au sens de tromper, friponner. On disait aussi barateur pour larron, barat pour baraterie. Esp. barato, à bon marché, d'où Cervantes a fait le nom de son île de Barataria. - Ital. Baratto , troc, échange. - Ang barter , troquer.
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- BARQUE, s f. étym. fig. 206.
- Barre, s f. tech. déf. (absolument, barre du gouvernail). - (Hommes de), - (Manoeuvrer sa), fig. 175.
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- Barre au vent. - sous le vent, V. GOUVERNAIL, VENT, ARRIVER, LOFFER.
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- Barre Lame qui se brise sur un banc de sable ou de rochers sous marins, et qui rend très-dangereux ou même impraticable l'abord de certains rivages. - Pièce de charpente, telle que la barre d'arcasse placée en travers à l'arrière du vaisseau.
- Barre de hune, de perroquet, de cacatois, pièces de charpente placées aux divers étages de la mâture.
- Barre de cabestan, levier servant à virer au cabestan.
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- Barrot, s. m teck, petit bau , petite poutre transversale destinée à soutenir le pont ou plancher.
- Barrotin, S. m. tech. grosse latte longitudinale placée entre baux pour les lier entre eux et pour servir au clouage des ponts.
- BART. V. JEAN-BART. (Cornil et Hermann).
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- Bas, s. m. plur. tech. V. Carène - "Les bas d'un bâtiment sont la partie au-dessous de la ligne d'eau: on dit qu'on a trouvé les bas en bon état. On doit travailler aux bas. Il fait de l'eau par ses bas; il ne fait pas d'eau par ses bas. (V. Eau). On dit aussi le bas de l'eau en parlant de la mer basse." WILLAUMEZ.
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- Bas, Basse mer, marée basse. - V. Basse terre.
- Bas. adv. très usité. - (Amener tout). Amener aussi bas que possible une vergue, une voile, etc. Au figuré: se rendre à composition, avec humilité, honteusement, avec bassesse.
- Bas, le monde! (En) commandement qui a deux sens analogues; on l'emploie égament pour faire descendre des mâts sur le pont, et pour faire descendre du pont dans l'intérieur du navire.
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- Basse est très usité pour signifier fond manquant de profondeur, banc de sable ou de roches qui ne se montre jamais au niveau de la mer.
- Basse terre n'est pas synonyme de terre basse. Dans les parages où règnent les vents alizés, et surtout aux petites Antilles, on désigne par basses terres les côtes situées sous le vent, par opposition à Cabesterre, mot dans lequel on reconnaît la racine cap, tête, - le haut par rapport au bas, - la côte qui fait tête au vent. - La Basse-Terre (Guadeloupe) est une terre très-haute.
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- Bassin, s. m. tech. - à flot, vaste enceinte creusée ou ménagée artificiellement dans un port à marée, et qu'on ferme à l'heure du reflux, pour que les navires demeurent à flot.
- Bassin, de construction ou forme , grande fosse creusée au-dessous du niveau de la mer pour recevoir un navire qu'on y met à sec en laissant descendre la mer ou en épuisant l'eau artificiellement, après quoi le navire peut être aisément réparé ou reconstruit de fond en comble.
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- Batelage, s. m. tech . Va et vient d'embarcations du navire à terre, entre navires, d'une rive à une autre, souvent pris en mauvaise part. - Ce mot conserve, en marine, ses acceptions ordinaires, métier de batelier, frais de transport par eau, etc.
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- Bâtiment, V. Vaisseau, Navire.
- BATISSIER, V. Olivier.
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- Battre, V. a. tech. dans tous les sens qu'a ce verbe en langage militaire et en équitation.
- Battre, la mer, - les mers, - ne cesser de naviguer, usuel, peu marin.
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- Beaupré, sur pouppe, tech . fig. 202.
- BEAUSSANT, Code maritime , cit. à l'Index. - V. Patente, Prise.
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- BEZOUT, Traité de Navigation, cit. V. HYDROGRAPHIE.
- BlARD, peintre, auteur du Branle-bas de combat et de plusieurs autres tableaux d'intérieur de navire de la plus saisissante vérité, (contemporain).
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- .......... Page(s) .......... 277
- Bitord, menu cordage composé de deux à quatre fils de carret tortillés ensemble. V. Fil de carret. - C'est généralement l'ouvrage des matelots, qui le font à bord avec des débris de vieux câbles détordus.
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- .......... Page(s) .......... 138
- .......... Page(s) .......... 113
- Bois (Morceau de), fig. 200.
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- .......... Page(s) .......... 325
- BOISTE, V. Bourrasque, Rafale,
- BOMARE (VALMONT DE), Dict. d'hist. nat. V. VALMONT.
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- Bonace ou bonasse, S. f., v. m. tenue de relations. - "Calme, tranquillité. Il ne se dit guère qu'en parlant de l'état où est la mer quand elle est calme. Un temps de bonace. En bonace. La bonace retarde les vaisseaux sur la mer " ACAD. FR 1814.
- Bonace ou bonasse, "C'est quand le soufle des vents est modéré, que le ciel est serain, l'air et la mer sont tranquiles, que l'eau est plate et courtoise." Us et coutumes de la mer. 1571.
- Bonasse totalement inusité en marine était autrefois synonyme de beau temps.
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- Bonheur, V. Fortune, Chance.
- .......... Page(s) .......... 53
- Bonnette, Les principales bonnettes sont les bonnettes basses: de grand'voile, de misaine, - de huniers: grand et petit hunier, - de perroquets: grand et petit perroquet. - maillée, bande de toile qu'on lace sur la ralingue inférieure de certaines voiles au moyen d'oeillets et d'un petit filin; (généralement hors d'usage aujourd'hui).
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- .......... Page(s) .......... 223
- Bon temps, V. Plaisirs Bombances, etc.
- .......... Page(s) .......... 92
- BORD, V. VIRER DE BORD.
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- Boucanier, V. Flibustier.
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- Bouche, à feu. V. Canonnage.
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- Bouline, v. m. V. Figure de poulaine.
- Bouline, de revers, déf. fig. 214.
- Bouline, supplice qui consistait à faire passer au pas ordinaire un patient entre deux rangs de matelots qui le frappaient chacun d'un coup de corde sur le dos mis à nu. - Bouline, en ce sens, est encore pris comme synonyme de corde ou de garcette. - On disait: condamner à la -, punir de la -, recevoir la -, donner la -, courir la -. Une course de bouline était le passage du patient entre les rangs. Le maximum des courses de bouline était de trois; le maximum des hommes qui infligeaient cette peine corporelle était de trente. La bouline a été abolie en 1848.
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- Bourcet ou Borcet, s. m., v. m. - Misaine. Contrairement à notre opinion: "que les voiles prètent leurs noms aux mâts plus souvent qu'elles ne les leur empruntent" (p. 30) Le P. Fournier dit: "Voiles, prennent leur différence et dénomination des masts et vergues auxquelles elles servent," et conséquemment il range au nombre des mâts: "La mizaine ou borcet nommé de quelques-uns mast d'avant, materel, et tringuet (trinquet) ès petits vaisseaux."
- Bourlinguer, v. n. fig. 261.
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- Bourrasque, On lit aux Us et coutumes de la mer: - "Borasque, est tourmente de durée et violente. Borrasca que le duro muchos dias , dit l'espagnol." Au dict. de l'amiral WILLAUMEZ: - "vent impétueux, sorte de tourbillon ou de grain de vent subit et très-violent qui, le plus souvent, est de courte durée, mais qu'il serait très-dangereux à un bâtiment de recevoir ayant beaucoup de voiles dehors." Est de peu de durée, d'après L'ACAD. FR., BOISTE, TRÉVOUX, etc. Ce terme de relation, défini si contradictoirement, n'est plus usité en marine. V. Rafale.
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- Boute-feu, s. m. can. Bâton terminé par un cran dans lequel on place la mèche allumée qui sert à mettre le feu aux pièces d'artillerie. V. FEU!
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- Bouteilles, s. f. plur. Extrémités latérales de la pouppe, souvent en forme de demi - tourelles, dans lesquelles sont ménagés les cabinets d'aisance des officiers.
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- Boutoir (Coup de), V. Chasse.
- Brague, s. f. tech. can. Gros cordage servant à borner le recul d'une pièce d'artillerie.
- Branche, s. f. bout de corde concourant avec d'autres bouts semblables auxquels il. est réuni, à remplir un usage quelconque et notamment à recevoir une poulie dans laquelle passe un cordage principal qui est, en quelque sorte, le tronc des branches, comme, par exemple, la bouline par rapport aux branches de bouline. V. Araignée et Patte d'oie.
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- Braquer, v. a. can. Ce verbe que nous employons au sens de mettre au sabord, p. 264, est presque étranger au langage des marins. - On dit: mettre au sabord, mettre en batterie. Au lieu de braquer un canon, les marins disent pointer, au Sens de viser, ajuster. V. Canonnage. - Brague, abraquer, embraquer qui semblent dériver de la même source, sont au contraire essentiellement techniques.
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- Brick, vie. V. Brig.
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- "Sur les mers et costes de Canada, Virginie, Floride, les vents orientaux nommez Brizes, sont grandement terribles et véhémens, d'autant plus qu'ils sont renforcez par le mouvement continuel du premier Mobile, et par l'estenduë et l'esplanade de la grande mer qu'ils traversent." CLEIRAC. Termes de marine. Ed. 1670.
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- Cabesterre, V. Basse terre.
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- Câble par le bout V. Corps-mort.
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- Cage, s. f. tech. - à drisse. v. m. On dit aujourd'hui baille à drisse. Sorte de caisse cylindrique à jour, dans laquelle on love la drisse de hunier afin qu'elle se déroule mieux lorsqu'on amène cette voile.
- Cage à poules, - à bestiaux. A bord des grands navires, un espace assez considérable, ménagé au milieu de l'une des batteries et divisé en compartiments, est entouré de treillages ou de barreaux; on y renferme les moutons, lea lapins, les volailles, etc.
- Caillebotis, s. m. Panneau à jour, grillages, servant à la fermeture des écoutilles. Les caillebotis reposent sur les rainures des écoutilles et des galiotes. V. Galiote.
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- Calfater, v. a. déf. fig. 213.
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- Calme, Sang-froid, humeur pacifique, repos. - substantif ou adjectif, ce mot qui rentre essentiellement dans le vocabulaire marin est presque toujours employé par les gens de mer de préférence à ses divers synonymes.
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- Canon (nomenclature du), V. Canonnage.
- Canonnage, s. m. tech. - Art des canonniers. - Il a fait de nos jours des progrès formidables. - Le calibre des pièces s'est agrandi, tandis qu'on les rendait plus manoeuvrantes; la nature des projectiles, creux, incendiaires, éclatant au moindre choc, et l'extrême perfectionnement du tir changent pour l'avenir toutes les conditions du combat naval.
- Canonnage, En mer, les pièces chargées sont aux sabord Il suffit de les détaper (les déboucher) et les démarrer (défaire les amarrages qui les contretenaient solidement au roulis et au tangage) pour pouvoir ensuite les pointer et ouvrir le feu. - Immédiatement après l'exercice ou l'action, les pièces rechargées sont remises en batterie ou aux sabords. V. Braquer, ACTION!
- Canot, s. m., embarcation à voiles et à rames, ordinairement taillée pour la marche. Ce mot, toutefois, est souvent pris même par les marins dans le sens général de barque ou mieux d'embarcation. La chaloupe est comptée au nombre des canots du navire.
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- Cap, pour cap, tech. fig. 241. V. VIRER.
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- Capelage, s. m. déf. Capeler v. a. étym. déf. fig. 280.
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- Caporal de garde, V. Equipages de ligue et Garde.
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- Capsule, s. f. can. artifice fulminant, inflammable à percussion, qu'on introduit dans la lumière d'une bouche à feu pour l'amorcer
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- Capture, V. Prise.
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- Caronade, Bouche à feu moins lourde et moins longue que le canon. L'étymologie voudrait qu'on écrivit carronnade. - "Les caronades, introduites dans la marine anglaise par le général Gascoine, doivent leur nom à la fameuse fonderie de Carron, en Écosse où ces pièces furent pour la première fois fabriquées en 1774." DUPIN, Force navale.
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- Cartahu, s. m. corde, manoeuvre volante dont on se sert momentanément pour hisser ou amener un objet de la cale à la hune ou de la hune à la cale, par exemple. On passe des cartahus entre les vergues ou les hauban? pour faire sécher les hamacs, les couvertures, le linge de l'équipage. Le cartahu est la corde de circonstance, il sert à tout, sans avoir un emploi déterminé. - A terre, on dirait tout simplement: corde. Carte marine, s. f., plan d'une certaine étendue de mer ou de côtes, fait d'après des principes qui le rendent pratique pour les navigateurs. Dans les cartes marines les parallèles terrestres sont représentés par des lignes droites parallèles entr'elles et les méridiens par d'autres lignes droites. perpendiculaires aux premières. Cette construction défectueuse, est nécessaire parce qu'elle permet de représenter par une ligne droite la route du navire. On distingue deux sortes de cartes marines, les cartes plates, les cartes réduites. Les caries plates sont celles dans lesquelles tous les parallèles sont supposés égaux à celui qui passe par le milieu de l'espace représenté. - On ne doit en faire usage que pour les navigations de peu d'étendue. Les cartes réduites sont celles où l'on a compensé l'erreur forcée de l'hypothèse fondamentale de l'égalité des parallèles, en supposant proportionnellement inégales les parties du méridien comprises entre chaque parallèle, ce qui est une autre erreur puisque tous les degrés du méridien sont des degrés de grand cercle égaux entr'eux. Mais les deux hypothèses se corrigeant mathématiquement l'une l'autre, le rapport exact du parallèle avec le méridien adjacent se trouve conservé. On peut entreprendre les plus longues navigations au moyen des cartes réduites à ces proportions relatives.
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- CHABROL - CHAMÉANE (E. de) Dict. de législation usuelle. cit. V. Embargo, Prise, Sequestre.
- Chagrin, V. Infortune.
- Chaîne, s. f. tech. par abr. pour câble-chaîne. La chaine proprement dite est celle qui, faisant office de câble, est maillonnée sur l'ancre et sert à l'amarrage du bâtiment. Dans les ports, dans l'armement et l'équipement du navire, et même dans son gréement, on fait usage de diverses chaînes. Les suspentes de basses vergues sont souvent des chaînes. Le gouvernail est par précaution attaché à des chaînes - spéciales. Les grappins d'abordage sont suspendus à des chaînes, etc.
- Chaloupe, s. f., embarcation solide, spécialement construite pour les corvées et travaux de force. C'est à tort que les gens du monde donnent le nom de chaloupe au moindre canot. V. Canot.
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- Chambre,La chambre d'un canot est l'espace libre ménagé en arrière des bancs de rameurs.
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- Chambrer, v. a. can. V. Chambre.
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- Changer, V. a. tech.
- Changer, cap pour cap. fig. 241.
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- CHANSONS MARITIMES. V. pour les cit. GAILLARD D'AVANT:
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- Charger, v. a. tech. mar. V. Cargaison.
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- CHASSERIAU (Frédéric), V. BALDI.
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- Chauffer, Allumer un feu de paille,. de genêt ou de sarments, autour de la carène du navire dans le bassin ou sur la cale de construction. On la chauffe ainsi pour la dégager de tous les corps qui pourraient empêcher de découvrir les chevilles, les clous, etc. Cette opération imprudemment faite a occasionné plusieurs incendies. - En marine à vapeur, avoir les feux allumés; - accélérer la vitesse en avivant les feux.
- Chavirer, v. n fig. 198, 199, 314.
- Chemise (En), adv. tech. Mode de ferlage pour les huniers. On les serra en chemise, lorsqu'on ramasse la toile du fond, en forme de colonne, autour du mât de hune. Il eut été plus, vrai de dire en culottés. - Ce mode de ferlage est peu usité maintenant.
- Chemises (Compter ses) tech pop. fig. 324 325
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- Cingler, v. a. Faire route par mer, terme de relation; n'est pas usité à bord. S'écrivait anciennement singler. "Singlage est le loyer des gens de mer, et vient de single ou sangle qui est cordage ." FROISSART, t. I. Ch. X.
- Cingler, dans le sillage, fig. usuel. 104.
- Circonspection, V. Défiance; prudence.
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- Clavecin ou Clavesin, Contrairement aux doutes émis p. 57, il est au moins très vraisemblable que ce terme tech. a été emprunté à la musique, attendu que l'invention du clavecin paraît remonter au XV e siècle. Quelques auteurs la croient même très antérieure.
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- Clef V. Demi-clef.
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- CLEIRAC (Estienne). V. Brise, Us.
- Clin foc, s. m. tech. On dit: petit foc, grand foc, faux foc, etc... d'où vient donc la qualification de clin donnée à ce foc léger qu'on établit de beau temps en même temps que les catacois? - Ne serait-ce pas du hollandais clin et de l'allemand Klein, petit? Le clin-foc étant au résumé plus petit que le petit foc, de même que le faux foc est un foc très-réel. V. Foc.
- Clin foc, Dans les facéties d'officiers ou d'aspirants, la syllabe clin apparaît comme un augmentatif: "Je m'en moque, je m'en contre-moque, et m'en contre-clin-moque. "Le contre-clinsoc est une de ces voiles fabuleuses qui marchent avec les contre-cacatois et autres jouets de beau temps lesquels n'existent guère qu'en théorie.
- COCK (Paul de). erratum lisez KOCK, p. 291, ligne 25.
- Code de commerce. cit. V. Connaissement.
- Coffre, s. m. tech. Capacité du bâtiment, corps du navire, synonyme de coque.
- Coiffé, Coiffer, v. a et n. tech. fig. 250.
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- COMMANDEMENTS V. ACTION!
- COMMANDEMENTS A Dieu vat!
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- Compter ses chemises., tech. fig. 324.
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- Confusion, V. Désordre.
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- Connaissement, s. m. tech. On appelle ainsi, en matière de commerce maritime, la reconnaissance que fournit le capitaine, maître ou patron d'un navire ou autre bâtiment, pour les marchandises dont il se charge. - Code de commerce art. 222.
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- Contre, prép. tech. espèce de superlatif naval: contre-catacois, contre-clin-foc, V. Clin-foc. - Diminutif dans contre-amiral, contre-maître.
- Contre, renfort, dans les mots: contre-quille, contre-étambot, contre-étrave, contrepoint, contre-hiloire, contre-bittes, en général contre-fort.
- Contre, faisant opposition, selon l'acception générale du mot, allant, agissant en sens contraire, contre-courant, contre-brasser, etc.
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- Contre-bord (à),fig. et familièrement: à l'envers, sens dessus-dessous. - par abr. à contre, pop.
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- Contre-quille, s. f Terme de construction navale, - pièce de renfort ajoutée intérieurement à la quille dans toute sa longueur.
- Convoi, s. m. tech. Réunion de bâtiments de transport ou de commerce, naviguant sous l'escorte de navires de guerre.
- Convoyer, v. a. tech. - conduire, diriger et protéger un convoi.
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- Corne, V. Pic.
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- Corps, s. m. tech., synonyme de coffre, de coque et de ruche, désignant l'ensemble de la charpente du navire, abstraction faite de la mâture.
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- Corps-mort Cette locution technique est évidemment une figure qui rappelle la légende de l'Ame du navire. Gros bateau, coffre ou ponton, délaissé sur une rade, le corps-mort est désert, il est inanimé. V. Ame, câble filé par le bout.
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- Corsaire, En marine, aujourd'hui, s'entend du bâtiment armé en guerre par de simples particuliers pour faire des prises sur les ennemis de l'État, ne doit plus être pris en mauvaise part. Jean-Bart, Duguay-Trouin, Surcouf se sont illustrés en montant des navires corsaires, en faisant le métier de corsaires. V. Course, Flibustier.
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- Couleurs, S'entend de tous les pavillons de nation et est usité en marine depuis des siècles; on peut admettre que ce mot remonte au temps des croisades.
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- Couples, s. m. pl. Côtes, membres d'un navire. Chaque couple est composé d'une varangue et d'un genou, formant arc de cercle et de plusieurs alonges. V. Membres.
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- Courant, (pour les manoeuvres courantes, V. Gréement)
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- Couronnement, s. in. tech. , partie supérieure de la pouppe à l'extérieur du navire.
- Course, s. f. tech. Se dit généralement de la marche du navire, mais s'applique spécialement aux campagnes de mer entreprises par des particuliers pour courir sus aux ennemis de l'Etat. On dit: "Armer en-, aller en -, faire la -." expressions assez souvent prises au figuré par les gens du monde. V. Corsaire. Si le mot corsaire ne doit plus être pris en mauvaise part, le mot course peut être employé en parlant de pirates, forbans, écumeurs de mer et négriers à main armée. Ils vont en course lorsqu'ils partent pour leurs criminelles expéditions Les navires de l'État ne font pas la course, ils vont en croisière. Par exception toutefois l'on a vu des corsaires monter des navires de l'État comme le prouve l'Histoire de Duguay-Trouin.
- Coussin, s. m. tech. Pièce de bois tendre employée en construction navale à divers usages secondaires.
- Coussin, can. Parallélipipède en bois dur placé dans l'affût du canon sous la culasse et sur lequel le chef de pièce fait glisser ses coins de mire pour le pointage. - Vieux cordages qui garantissent telle ou telle partie du bord contre les frottements de certaines manoeuvres.
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- CRÉPIN, peintre, auteur du combat de la Bayonnaise et de l'Embuscade, chef-d'oeuvre du genre marine, du combat de la Poursuivante contre l'Hercule (V. WILLAUMEZ) éxposé au salon de 1819, et qui décore aujourd'hui le cabinet du ministre de la marine. Né à Paris en 1772, mort à Paris le 26 novembre 1851.
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- Croupe, rentre plutôt dans les locutions figurées et familières. V. Pouppe.
- Croupière, s. f. - Croupiat, s. m. Amarre qu'un bâtiment prend par l'arrière, par la croupe.
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- Cul, s. m. tech. pouppe, extrême arrière.
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- Culot, s. m.-de gargousse. déf. fig. 213.
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- Débarquer, v. n. fig. usuel. 90.
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- Débrouiller (Se), v. tech. fig. 247.
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- Déferler, v. n. fig. 274.
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- Déhâlé (Se), fig. 247.
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- Dehors, (Toutes voiles) fig. 158.
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- Dents du navire. fig. 190, 191.
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- Déralingue! Déralinguer, v. a. déf. fig. 227, 228. Ce verbe acquiert par hyperbole le même sens qu'arracher. "Hâler avec une sorte de rage, à tout briser, à tout rompre, à tout déralinguer."
- Déraper, v. n. et a. fig. 165, 199.
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- Derrière, s. m. tech. Se prend pour arrière ou pouppe. Le derrière d'un vaisseau."
- Derrière, Adv. ou prép. Se prend absolument pour derrière le navire quand il s'agit de l'extérieur, - derrière le grand'mât quand il s'agit de l'intérieur. - Synonyme de à l'arrière, ce mot est pris par abréviation pour sur le gaillard d'arrière.
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- .......... Page(s) .......... 242
- Dessous, V. Vent.
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- Dessus, (Toutes voiles), fig. 158.
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- Détresse, tech et fig. 245, 251, 286, 316.
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- .......... Page(s) .......... 167
- Devant, s. m. équivaut parfois au mot avant dans le sens d'avant du navire, mais est peu usité.
- Devant, adv. et prép. Acquiert exactement les sens inverses de derrière, V. ci-dessus.
- Devant, (Virer vent). V. Virer de bord.
- Devant, V. Chance.
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- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 232
- Diablotin, V. Voiles d'étai.
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- .......... Page(s) .......... 148
- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 38
- DIMENSIONS du vaisseau contemporain. V. Vaisseau.
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- .......... Page(s) .......... 317
- Directement, V. Droit.
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- Discipline, V. Silence!
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- .......... Page(s) .......... 166
- Disloquer, V. Déralinguer.
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- Dormant, V. Gréement.
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- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 13
- Double (En), adv. tech. commandement fig. 317.
- Doublé et chevillé en cuivre. fig. 108.
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 318
- Draille, s. f. Cordage sur lequel glissent au moyen d'anneaux dits rocambeaux, les voiles d'étai, les focs, etc.
- .......... Page(s) .......... 65
- Draille, les vergues, les mettre horizontales et perpendiculaires à leurs mâts respectifs. Au mouillage, à bord des navires bien tenus, on dresse les vergues tous les matins pour qu'un parallélisme rigoureux ne cesse point de régner entr'elles. - la barre du gouvernail, la mettre droite parallèle à la quille.
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 388
- Drisse, du grand foc. fig. 181.
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- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 175
- Drosser, v. a. fig. 245.
- .......... Page(s) .......... 140
- .......... Page(s) .......... 264
- DUGUAY-TROUIN, V. Corsaire, Course. Histoire de Duguay-Trouin par l'auteur, 1844.
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- .......... Page(s) .......... 28
- Dunette, V. Rouf.
- DUPIN. cit. V. Caronade.
- .......... Page(s) .......... 274
- DURAND-BRAGER, peintre, a beaucoup navigué et acquis à la mer ses qualités les plus saillantes. Auteur du combat de la frégate le Niémen et de la collection de tableaux du musée de Versailles sur la campagne de Crimée qu'il a faite comme attaché à l'escadre.
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- Eau, V. Bas, s. m.
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- .......... Page(s) .......... 184
- Échapper (S'), V. S'évader, s'esquiver.
- .......... Page(s) .......... 320
- Échiquier, s. m. tech. tactique navale, - ordre de marche selon une ligne oblique, les vaisseaux courant parallèlement sans être de front et sans se suivre en ligne.
- .......... Page(s) .......... 323
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 52
- Écoutille, Ce terme - vieilli est cependant le mot propre. Panneau, son synonyme usité, est a vrai dire la couverture en planches, soit pleine, soit à claire-voie ou à caillebotis qui sert à la fermeture de l'écoutille. V. Panneau, Galiote, Caillebotis.
- Écouvillon, s. m. can. tire-bourre entouré d'un tampon emmanché sur une hampe de la longueur nécessaire pour pénétrer jusqu'au fond d'une pièce d'artillerie.
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- .......... Page(s) .......... 322
- Égaré, V. Épave, désorienté.
- Élingue, s. f. - Élinguer, v. a. déf. fig. 277.
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- Élonger, v. a. tech. déf. fig. 300.
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- .......... Page(s) .......... 155
- Embargo, s. m. arrêté en vertu duquel un gouvernement prohibe la sortie des ports et des rades, de sa domination. - L'embargo diffère essentiellement de la prise. Il emporte vente forcée des marchandises qu'il frappe, mais non pas confiscation. E. DE CHABROL - CHAMÉANE, Dict. de législation usuelle.
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- .......... Page(s) .......... 136
- EMBLÈMES. V. Olivier.
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- .......... Page(s) .......... 313
- Empâture, s. f. réunion, liaison de deux pièces dans les couples d'un bâtiment. "C'est par des empâtures qu'on boise et fortifie la carène." WILLAUMEZ, Dict. de mar.
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- .......... Page(s) .......... 305
- Encolure, s. f. En construction navale, hauteur du milieu de chaque varangue ou partie inférieure d'un membre. V. Membre.
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- .......... Page(s) .......... 326
- Enivrer (S), V. Bombances Plaisirs.
- Ennemi, Ennemi, s. m. tech. par abr. pour navire ennemi, escadre, armée ennemie. - Au premier aperçu de l'ennemi, on bat la générale et l'on fait branle-bas de combat.
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- Ennui, contrariété, V. Chagrin, Gêne.
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- Épaule, s. f. tech. partie de la muraille du bâtiment, arrondie à l'avant, entre le bossoir et les porte-baubans, au-dessus de la flottaison.
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- .......... Page(s) .......... 117
- Épaves, Toutes choses qui n'ont pas de propriétaire connu. - Tous débris, marchandises, poissons, etc., jetés par la mer sur le rivage. - Ce mot était un adjectif en vieux français, il signifiait égaré, perdu. Il dérive du lat. expavere, épouvanter, - bête perdue, épouvantée, épave: - "Les bêtes épaves , s'égarant du troupeau, ne peuvent retrouver leur étable."
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- Eperon, V. Guibre, son synonyme.
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- Épisodes. V. ANA, ANECDOTES, FABLES.
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- Épissoir, s. m. petit outil pointu, - de fer dont les gabiers se servent pour défaire les noeuds les plus durs, pour fabriquer les épissures, etc., - de bois dont les voiliers se servent pour travailler aux ralingues et faire les oeils-de-pie. V. ces mots.
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- .......... Page(s) .......... 42
- ÉQUIPAGE, Équipages de ligne. Corps organisé militairement et composé d'un nombre indéterminé de matelots et apprentis-marins qui, en embarquant, constituent l'équipage du navire.- Dans les équipages de ligne, les dénominations militaires prévalent sur les dénominations maritimes. L'on dit: capitaine, lieutenant, sous-lieutenant, sergent-major, sergents, caporaux, fourrier et même soldats-marins . V. p. 41.
- ÉQUIPAGE, A bord, la garde relève, en quelque sorte, de l'institution des équipages de ligne, les officiers-mariniers de garde sont appelés sergents ou caporaux pendant la durée de ce service spécial. - V. Garde.
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- .......... Page(s) .......... 277
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- Escadre, "Il faut au moins neuf vaisseaux de guerre réunis sous le même commandement pour former une escadre; on donne toutefois cette dénomination à un nombre de bâtiments de guerre de tous rangs s'élevant à neuf. Au-dessus de vingt-six vaisseaux de ligne, on dit armée navale. - Au-dessous de neuf jusqu'à trois, on dit division. "WILLAUMEZ.
- Escadre, Une armée navale se subdivise en escadres. Le terme escadre cesse d'avoir le sens précis que lui donne la tactique navale dès que l'on dit escadre d'observation, escadre d'évolution, et ces mots désignent simplement un certain nombre de navires de guerre, réunis sous un seul chef, pour observer les mouvements des escadres étrangères ou pour se former aux évolutions navales par des exercices. V. Armée.
- Escale, s. f. relâche. Ce mot très-usité autrefois dans la Méditerranée, commence à vieillir. Il n'est guère employé dans la marine militaire. Espale, s. f. Dans les embarcations à rames, c'est la distance de la pouppe au banc de nage le plus de l'arrière. v. m. - De là le nom d' espalier donné aux deux vogue-avant d'arrière à bord des galères ou navires à rames.
- Espalmer, v. a. en général nettoyer. Avant de suiver, on gratte, on râcle les corps qui doivent ensuite être graissés. Espalmer comprend l'ensemble de ces travaux. Il se dit aussi pour fourbir, huiler, vernir, rendre luisant. - fig. 157.
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- .......... Page(s) .......... 163
- Estrope, s. m. bague en cordage dont on ceint les poulies, les cabillots, les cosses, etc... V. Tolet. - Estroper, v. a. entourer d'une estrope.
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- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 274
- Étoupille, s. f. can. Artifice disposé dans un tuyau de plume et garni d'une petite mèche inflammable destinée à servir d'amorce au canon. Une batterie à pierre semblable à celles des fusils mettait le feu à l'étoupille, qui fut un progrès très remarquable sur les anciennes amorces. L'étoupille est remplacée aujourd'hui par la capsule fulminante. V. Amorce.
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- .......... Page(s) .......... 351
- ETYMOLOGIE, V. Flibot, Forban, Galhauban, Pennon, Tératologie, et les mots suivis de l'abréviation étym.
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- .......... Page(s) .......... 297
- Éviter, v. n. tech. déf. fig. ANA, 298.
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- .......... Page(s) .......... 341
- EXPRESSIONS V. Marche.
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- .......... Page(s) .......... 114
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- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 363
- FABLES V. ANA, MYTHOLOGIE.
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- .......... Page(s) .......... 368
- FACÉTIES, V. Clin-foc, Nautique, Retranchement.
- Façons, s. f. plur. tech. formes des parties avant et arrière de la carène du navire.
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- .......... Page(s) .......... 51
- Fanal, de signaux, de combat, de ronde. - En escadre, les signaux de nuit sont faits au moyen de fanaux hissés dans la mâture et diversement disposés. - Les fanaux de combat servent pour l'éclairage des batteries et sont suspendus au dessus des canons. - Honneur de nuit 289. - Les fanaux de ronde sont portatifs, ils servent aux sous-officiers chargés de la police intérieure du navire.
- Farces (Faire ses), V. Plaisirs, Bombances.
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- .......... Page(s) .......... 271
- Fauberder, v. a. - Faubert, s. m. déf. fig. 274.
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- FAURIEL, Chants populaires de la Grèce.
- Fausse-quille, s. f. Terme de construction navale. - Pièce de renfort appliquée extérieurement sous la quille.
- Fausse route, tech. fig. usuel, 93.
- Fausse Sainte-Barbe, s. f. tech. V. Sainte-Barbe.
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- .......... Page(s) .......... 25
- Faveur, V. Fortune, Chance favorable.
- .......... Page(s) .......... 53
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- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 279
- FEU! Quatrième commandement de L'école du canon. V. ACTION! On faisait feu en mettant une mèche allumée en contact - avec l'amorce du canon. Des platines à pierre et depuis des capsules ont été substituées au système ancien, qui néanmoins n'est pas hors d'usage, car on prévoit le cas où l'appareil moderne serait avarié pendant le combat. V. Boute-feu.
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- .......... Page(s) .......... 293
- Cet instrument militaire qui accompagne à bord les tambours, lorsqu'on bat la diane, la retraite, la générale, etc... sert fréquemment à donner de l'ensemble aux manoeuvres de force. C'est au son du fifre qu'on vire au cabestan, qu'on guinde les mâts de hune et de perroquet, qu'on hisse les huniers et les embarcations.
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- .......... Page(s) .......... 56
- Figure de poulaine, Au figuré pris en mauvaise part, figure de malheur, figure de vent de bout, de vent bouline: Bouline et poulaine ayant été synonymes.
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- .......... Page(s) .......... 234
- Filet, s. m. Terme de pêche. - Réseau de cordages. - Le filet d'abordage est défensif contre l'attaque du navire par des chaloupes ennemies. - Le filet casse-tête est tendu horizontalement sous les vergues d'exercice pour les apprentis-marins.
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- Fini, achevé, fait, V. Pare manoeuvres.
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- Flanc, s. m. tech. Côté du navire depuis la joue jusqu'à la hanche.
- Flasque, s. f. Terme de canonnage. Les deux côtés d'un affut de canon en sont les flasques. - En construction navale, plusieurs pièces de charpente portent le nom de flasques et notamment celles qui emboîtent le pied du mât de beaupré.
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- Flibot, s. m. Primitivement navire des flibustiers. - Navire de commerce à plates varangues, à cul rond et à deux mâts. - En ang. Flyboat, petite flûte portant cent tonneaux. - Malgré l' étym donnée à l'art. suiv. la question est de savoir si flibot vient de flibustier ou flibustier de flyboat?
- Flibustier, s. m. par corruption Faribustier, primitivement friboutier de l'anglais free-booter, franc-pillard, qui va en course, corsaire. V. Corsaire. En anglais comme en français ce mot, pris en mauvaise part, acquiert la signification de forban, pirate, écumeur de mer. - On concevrait que les Espagnols lui eussent infligé ce sens historiquement injuste. fig. usuel, 107.
- Flibustier, Pillards, cruels envers leurs ennemis surtout, les flibustiers furent, non des pirates, mais des corsaires régulièrement pourvus par les gouvernements français et anglais du droit de représailles envers les Espagnols qui, s'attribuant l'empire des mers occidentales, couraient sus aux navires de toutes nations, par delà les méridiens et parallèles de l'Ile de Fer (Canaries). - Par l'ordonnance du roi Louis XIII, en date du 1 er juillet 1634, sont légitimes toutes les prises faites dans ces parages sur les Espagnols et les Portugais, et conséquemment toutes les expéditions héroïques des flibustiers français, lesquels, l'autre part, ne commencèrent à faire a course qu'avec l'autorisation et les encouragements du chef d'escadre de Cusac, commandant les vaisseaux du roi (1629). - Les exploits prodigieux et terribles des flibustiers confédérés sous le nom de Frères de la côte, durèrent environ quarante, ans, c'est-à-dire jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle (1668). - Leurs expéditions cessèrent alors d'être autorisées; une sorte de licenciement eut lieu. Les plus pillards formèrent une association nouvelle, prirent décidément le nom de pirates et s'établirent dans l'île de la Providence abandonnée par les Anglais, en 1700. - En 1717, la plupart des pirates se soumirent au capitaine Wode-Rogers envoyé par le gouvernement britannique pour reprendre possession de l'île devenue leur repaire. Les plus obstinés toutefois s'évadèrent, écumèrent l'Atlantique, des côtes du Brésil aux Açores et au golfe de Guinée et finirent presque tous par passer dans les mers de l'Inde, où les Séchelles et les Mascareignes leur servirent de refuge. EN 1720, England, l'un des chefs pirates qui sortirent de la Providence avant la capitulation, s'établit à Madagascar. - D'autres pirates de la Providence s'étaient également fixés dans cette île, où ils régnèrent partiellement en opprimant les naturels jusques vers la fin du XVIII e siècle, puisqu'en 1774, ils n'étaient pas encore complètement expulsés. Le nom de flibustier est ressuscité contemporairement par les aventuriers de l'Amérique du Nord, Walker, Lock. rige, Heninngsen, etc., lesquels prennent aussi, suivant M. le baron Ch. Dupin, "le nom hypocrite et merveilleusement imaginé de: Sympathiseurs. "
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- Flot (Mettre à). tech. fig. 188, 189.
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- Flotte, s. f. Terme de relation. - "Nom que l'on donne à une grande quantité de bâtiments de toute espèce, rassemblés pour naviguer plus ou moins de temps ensemble. - Les Anglais donnent le nom de flotte à une grande escadre, comme à une armée navale, tandis que les Français ne nomment flotte qu'un grand rassemblement de bâtiments de toute espèce, naviguant sans suivre l'ordre qui règne dans les escadres et armées. "WILLAUMEZ. -La distinction si clairement établie par l'auteur du Dict. de mar. n'existe plus complètement. Le mot flotte a vieilli au sens de réunion de bâtiments; des marins ne diraient plus une flotte marchande. - tech. Ensemble de l'armée navale, de la marine militaire, personnel et matériel; ce sens est très-moderne.
- Flottaison, s. f. tech. Armée navale accompagnée d'un convoi marchand de transports chargés de munitions et d'approvisionnements.
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- .......... Page(s) .......... 296
- Forban, s. m. Écumeur de mer, pirate, de l'ital. Forbannulo , banni, expulsé, fora, fuora, hors, dehors, fig. usuel, 107.
- Forban, V. Pirate.
- .......... Page(s) .......... 263
- Forme, s. f. fig. 199.
- Forme, tech. Espace creusé on ménagé dans un port pour servir à la refonte d'un navire qu'on y introduit et qu'on y met à sec, soit en laissant la marée descendre, soit en faisant jouer les pompes d'épuisement. V. Bassin.
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- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 170
- Fougue, V. Perroquet.
- FOURNIER (le P.), V. Bourcet, HYDROGRAPHIE, Pacfi, CLEIRAC.
- FOURNIER (C.F.), Traité de navigation. V. HYDROGRAPHIE, lieue marine.
- Français. V. Petra.
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- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 111
- Frère de la côte, hist. V. Flibustier, Boucanier.
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 325
- FROISSART, cit. V. Cingler.
- Fronton, s. m. Ensemble des sculptures qui décorent le couronnement de la façade arrière d'un navire, c'est-à-dire le haut de sa pouppe.
- .......... Page(s) .......... 286
- Fuir, Fuir, v. a. tech. - devant le temps, fig. 333.
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 36
- Gabarit (ailleurs Gabari), s. m. def. fig. 190 et suiv.
- .......... Page(s) .......... 203
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- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 215
- Gabiers volants, s. m. Marins employés dans les ports aux travaux de gréement et de matelotage, et assimilés aux ouvriers de l'arsenal. - v. m. Novices attachés au service des hunes. - Gabiers supplémentaires ou temporaires.
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 176
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- .......... Page(s) .......... 116
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- .......... Page(s) .......... 116
- Galiote, On appelle galiotes d'écoutilles, par abr. galiotes , les barres rainées qui traversent à angle droit les écoutilles trop grandes pour être fermées par un seul panneau, et servant d'appui aux panneaux qui en ferment une ou plusieurs parties.
- .......... Page(s) .......... 34
- Galipot, Galipoter, v. a. fig. 157.
- .......... Page(s) .......... 296
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 204
- Gamelle, S. f. tech. Petit baquet cerclé en fer dans lequel un plat de matelots. généralement composé de sept hommes, mange la soupe, les légumes et le café dans lequel on trempe le pain ou l'on pile le biscuit. - de l'état-major, des aspirants, des maîtres, etc..., ordinaire, table et service de table; le chef de gamelle est celui des commensaux qui règle la dépense commune et dirige le service des cuisiniers, maîtres d'hôtel et domestiques.
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- Garde, s. f. tech. Service durant vingt-quatre heures. A bord, dans le port et même quelquefois au mouillage en rade, les officiers au lieu de faire le quart, montent la garde. Outre le service maritime réglé par quart, un service militaire est organisé à bord sons le nom de garde. Un certain nombre d'hommes, équipés militairement, commandés par un ou plusieurs sous-officiers, dits sergents et caporaux de garde, fournissent les factionnaires répartis dans l'intérieur des navires, prennent les armes pour rendre les honneurs militaires au pavillon et aux officiers supérieurs et généraux qui entrent à bord ou qui en sortent. Au premier appel, les gens de garde prêtent main forte à l'officier de service ou au capitaine d'armes. Le tambour ou le clairon de garde bat ou sonne, pour les branlebas, les repas, l'inspection, les exercices, etc. Lorsque plusieurs bâtiments de guerre sont réunis au mouillage, l'un des chirurgiens-majors est tenu de ne point descendre à terre. Chaque navire à son tour arbore le pavillon du chirurgien de garde. Garde, s. f. Terme de gréement. On appelle ainsi un cordage qui appuie au vent et contretient au roulis la corne ou pic (vergue de l'artimon eu de la brigantine). Au lieu de ce cordage, si l'on applique au même usage un palan, il est dit: palan de garde.
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- Gaule, s. f. v. m. Nom donné au bâton o: mât de pavillon.
- Gène, V. Pauvreté, Misère, Chance.
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- Génie maritime. V. Maritime.
- Genope, s. f. - Genoper, v. a. déf. fig. 186.
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- Genou. s. m. Terme de construction navale. - Courbe qui dans le membre du navire réunit la varangue à la première alonge. V. Couples.
- GÉOGRAPHIE. V. WISBY.
- GILBERT, peintre très-distingué, élève et ami d'Ozanne dont il a suivi la manière. Auteur du Combat de la Surveillante, toile dont les qualités maritimes sont extrêmement remarquables (Contemporain.)
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- Goudronner, v. a. fig. 157, 267
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- GOUVERNAIL, En supposant que le bâtiment soit en marche, il faut que le gouvernail proprement dit, pivotant sur ses gonds, se rapproche du côté vers lequel on veut se diriger. Par conséquent, si le levier qui fait mouvoir le gouvernail, est suivant l'usage le plus général, une barre droit pénétrant dans l'intérieur du navire ou de la barque, on poussera cette barre du côté opposé, à tribord si l'on veut venir sur la gauche, à bâbord si l'on veut tourner vers la droite, au vent s'il s'agit de se laisser aller sous le vent, et dessous le vent si l'on veut serrer le vent, venir vers le vent, loffer. En supposant que le bâtiment recule au lieu de marcher en avant, la manoeuvre devra être l'inverse. V. Drosse.
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- Gouverner, Gouverner. v. a et n. tech. V. Gouvernail, fig. 174.
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- Grand (En), adv. tech. - (Larguer en), fig. 208.
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- Grappin, s. m. fig. 89, 183.
- Grappin, d'abordage, instrument presque semblable au précédent, à trois branches terminées en pointe à doubles crochets, comme des dards barbelés.
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- Gréé (Etre), fig. 150.
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- GRÉEMENT, Le gréement se subdivise en manoeuvres dormantes et en manoeuvres courantes. Les principales MANOEUVRES DORMANTES sont, 1° pour les mâts: Les étais, haubans, pataras, galhaubans, - les liûres qui lient le beaupré à l'éperon ou guibre du bâtiment, les sous-barbes et la fausse-sous-barbe qui le soutiennent contre l'effort du tangage, - la martingale qui sert de sous-barbe au boute-hors de grand foc, - les gambes de revers qui contretiennent les hunes par en-dessous en répondant à l'effort des haubans des mâts de hune. 2° Pour les vergues: Les suspentes auxquelles les basses vergues sont suspendues, les marchepieds, les étriers. 3° Pour les voiles: Les drailles qui ne sont qu'à l'usage des voiles auriques ou latines non enverguées; Plusieurs dis manoeuvres dormantes sont parfois des chaînes de fer. On a même essayé de les remplacer toutes par des fils de fer, mais l'expérience a fait abandonner ce système. Les principales MANOEUVRES COURANTES sont, 1° pour les vergues: Les drisses qui, servant à les hisser parallèlement à elles-mêmes, agissent sur leur milieu; Les balancines qui concourent à l'effort des drisses en soutenant les vergues dans le sens horizontal, et servent en outre à les soulever par une extrémité, à les apiquer, agissent dans le sens vertical; Les bras qui font mouvoir les vergues dans le sens horizontal, et servent à les orienter selon le vent en même temps qu'elles les soutiennent, qu'elles les appuient contre son effort. 2° Pour les voiles: Les drisses qui servent à hisser ou tendre de bas en haut celles des voiles qui ne sont pas enverguées; Les amures qui tendent du côté du vent, les basses-voiles, les bonnettes, etc. Les écoutes qui servent à border ou tendre du côté de dessous le vent toutes les voiles sans exception, et qui de plus tendent également au vent les huniers perroquets et catacois. Les boulines qui sous l'allure du plus près tendent par le milieu de leur ralingue du vent toutes les voiles carrées et parfois certaines voiles particulières: "Les bonnettes de hune ont quelquefois des boulines." WILLAUMEZ; Les cargues qui servent à retrousser les voiles, et se subdivisent suivant la partie des voiles à laquelle elles sont fixées en cargues-points, cargues-fonds et cargues-boulines. Les bâle-bas qui, remplissant l'office inverse des drisses, servent à faire descendre le long de leurs drailles les focs, les voiles d'étai, ou généralement toutes les voiles qui ne sont pas enverguées. Bien que l'amiral Willaumez définisse "GRÉEMENT ou GRÉMENT, la réunion de tout ce dont un bâtiment a besoin en cordages, poulies, voiles, etc... le sens usuel du mot est infiniment plus restreint En pratique, il ne s'applique qu'à l'ensemble des manoeuvres dormantes ou courantes, et n'embrasse même point les manoeuvres volantes, ou cordages qui, agissant dans la mâture, n'y sont placés que momentanément pour un travail ou un emploi déterminé comme les guinderesses, les palans d'étai et de bout de vergue, les cartahus, etc... A plus forte raison ne rentrent pas dans le gréement proprement dit les cordages qui fonctionnent dans l'intérieur du navire pour la manoeuvre des ancres, du gouvernail, des canons, etc... Mais par analogie et par opposition à gréement qui signifie gréement du navire, on dit d'autre part fort naturellement le gréement du gouvernail, le gréement d'un canon, pour désigner l'ensemble des cordages qui servent à leur manoeuvre.
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- GUDIN. C'est à ce peintre éminent que nous avons dédié notre poëme la Vie du marin par le sonnet suivant: Ut Pictura Poesis. Au peintre du soleil, des brises et des flammes, Du calme transparent, du ciel sombre ou serein, Des flots tumultueux, des voiles et des rames; Au peintre de la mer, Théodore Gudin, Maître, dont le savant pinceau dompte les gammes Des tons les plus rétifs, et, comme l'airain, Sait, en traits éclatants, graver aux flancs des lames Les lumineux combats du soir et du matin; A l'artiste pieux qui, sur l'onde dorée Par mille feux ardents, - les jouets de Borée, - Chante avec la couleur un poëme divin; Au peintre de la mer, Théodore Gudin, Ce tableau de la vie ardemment colorée Du matelot corsaire et du peuple maria. 1853
- GUÉPRATTE, tables de logarithmes, navigation, cit. V. HYDROGRAPHIE.
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- Guidon, s. m., petit drapeau d'étamine terminé par deux pointes triangulaires Les guidons aux couleurs nationales sont des marques distinctives de commandement. Les guidons de couleurs diverses servent pour faire des signaux.
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- Guindeau, s. m. tech. grand treuil, es bestan horizontal, servant aux travaux de force.
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- Guinderesse, Gros cordage qui sert à mettre en haut, à guinder, et à faire descendre, à amener, les mâts supérieurs: mâts de hune, de perroquet, etc.
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- Hâlage, s. m. Action de hâler.
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- Hanche, s. m. tech. Extrémité arrière du côté du navire, au-dessus de la flottaison, en diagonale avec la joue.
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- Hâter (Se) V. Courir.
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- Hauban, Les haubans prennent les noms des mâts qu'ils contretiennent: Haubans de beaupré, - du grand-mât de hune, - du petit mât de hune, etc. Par abr. on dit: Bas-hauban, pour hauban de bas mât. Hauban de hune pour hauban de mât de hune. - d'artimon pour hauban du mât d'artimon. - de misaine, pour hauban du mât de misaine.
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- Haut (En adv . très-usité.
- Haut-bord, Equipage de haut-bord, Vaisseau de haut-bord, ce mot est désormais très peu usité.
- Hauts, s. m. plur. tech. Toute la partie du coffre d'un navire supérieure à la carène, par opposition à bas. V. Bas.
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- Hélice. s. f. (géométrie), ligne tracée avec inclinaison autour d'un cylindre, toujours à égale distance de son axe. - tech. Appareil propulseur en métal, placé à l'arrière du navire sous la flottaison et auquel le mouvement de rotation est imprimé par la vapeur.
- Heures, fig. brasses, 160.
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- .......... Page(s) .......... 180
- Hisser, V. Foc.
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- .......... Page(s) .......... 310
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- .......... Page(s) .......... 347
- HISTOIRE (Faits historiques) V. ANECDOTES, FABLES, Flibustier, LÉGENDES.
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- .......... Page(s) .......... 120
- Hist. de la mar. V. BOISMÈLÉ, CHASSERIAU, FOURNIER, GUÉRIN.
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- Honneur (A l'), adv. tech. - (Ranger à l'), déf. fig. 318.
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- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 285
- HUZAR (Eugène), La fin du monde par la science, éd. E. Dentu, 1855, in-18.
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- HYDROGRAPHIE, V. Carte marine.
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- Hyperbole, fig. 321. V Déralinguer.
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- .......... Page(s) .......... 164
- .......... Page(s) .......... 245
- Infortune, V. Fortune, Malheur, Misère.
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- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 140
- Issant, V. Hisser.
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- Ivresse. V. Bidonnier, Bombance.
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- .......... Page(s) .......... 129
- JAL, Archéologie navale , 1840. - Glossaire nautique. 1848. - Articles divers. V. Ramberge, Sloup. Jambes du navire, fig. 200.
- Jardin, S. m. tech. Partie supérieure des bouteilles à bord d'un grand bâtiment: "En termes de théâtre, le jardin est le côté droit de la scène, à gauche par rapport aux spectateurs; la cour, le côté opposé. On disait autrefois côté du roi, côté de la reine, noms empruntés aux deux loges royales qui se faisaient vis-à-vis. La révolution rendit ces désignations impossibles et les machinistes adoptèrent celles qu'employait le décorateur du théâtre des Tuileries. Il avait remplacé par les mots cour et jardin ceux de roi et reine, la loge du roi c'est-à-dire la droite se trouvant aux Tuileries du côté du jardin et celle de la reine du côté de la cour du Carrousel. Cet usage a prévalu." Dict. théâtral, 1824.
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- .......... Page(s) .......... 264
- JEAN-BART, V. Corsaire, course.
- Jet à la mer, fig. usuel, 102.
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- .......... Page(s) .......... 257
- Journée à bord, V. Garde.
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- .......... Page(s) .......... 150
- Jumeler, v. a. - Jumelle, s. f. tech. déf. fig. 341.
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- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 170
- Laisser porter, V. Arriver.
- .......... Page(s) .......... 230
- Lame, s. f. tech. fig. déf. 306.
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- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 290
- Largue, s. m. et adj. déf. fig. 223, 224.
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 64
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- .......... Page(s) .......... 369
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- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 382
- LÉGENDES. V. MYTHOLOGIE, HISTOIRE.
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- LEGONIDEC, Auteur d'une Grammaire bretonne, des Dictionnaires breton-français et français-breton, de plusieurs vocabulaires bretons, des traductions en breton de la Bible entière de l'Imitation de Jésus-Christ, etc. Né au Conquet (Finistère), le 4 septembre 1775, mort à Paris le 12 octobre 1838.
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- LEPOITTEVIN peut à bon droit être regardé comme le peintre de genre de la marine. Il excelle dans les scènes pittoresques des Colonies, les combats de flibustiers et la fantaisie brillante. (Contemporain.)
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- .......... Page(s) .......... 276
- Lieue marine, 2852 toises, 6,556 M. 70, ou, d'après C -F Fournier, 2,850 toises 41, c'est-à-dire 5,555 M. 16. - trois milles marins, trois minutes terrestres de soixante au degré, d'où il suit que le degré du grand cercle équateur ou méridien comprend vingt lieues marines.
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- .......... Page(s) .......... 162
- Ligne (vaisseaux de), V. Vaisseau.
- Ligne (Equipages de). V. Equipages.
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- .......... Page(s) .......... 147
- Liûre, s. f. Fort amarrage consistant en plusieurs tours de cordages qui lient étroitement deux objets. Les liûres du beaupré rentrent dans les manoeuvres dormantes. V. Gréement.
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- .......... Page(s) .......... 230
- LOCUTIONS V. Expressions, termes, figures.
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- LOFFER, v.n. 169, fig. 170, 242.
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- LOFFER Pour loffer , lorsque le navire va de l'avant, il faut mettre la barre du gouvernail sous le vent, on commande: "La barre dessous!" Si le navire culait on ferait l'inverse.
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- .......... Page(s) .......... 235
- .......... Page(s) .......... 256
- Lover, v. a déf. fig. 343.
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- .......... Page(s) .......... 360
- Lunette, s. f. ou Passe-Balle, s m. Instrument en acier servant à calibrer ou - vérifier le calibre d'un boulet.
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- .......... Page(s) .......... 262
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- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 369
- Mailler, v. a. lier à la ralingue inférieure d'une voile une sorte de bonnette, ou plutôt une bande de toile qu'on lace avec un petit filin, et qui prend le nom de bonnette maillée. V. Bonnette.
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- .......... Page(s) .......... 276
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- Manches, s. f. tech., tuyaux en cuir ou en toile servant à divers usages. Les manches à vin conduisent le vin dans les barriques de la cale. - Les manches à eau ont le même emploi pour l'eau douce. - Les manches à vent orientées de manière à recevoir l'air extérieur, le conduisent dans les entreponts et servent de ventilateurs.
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- Manier (Se), tech. fig. 247.
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- Manoeuvre volante. V. GRÉEMENT.
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- Mantelet, s. m. tech. volet horizontal à charnières qui sert à la fermeture des sabords.
- Marche, S. f. tech V. Naviguer, Vitesse, Allure, Noeud Filer. - (Trouver la), expression militaire et pop. semble d'origine maritime, car il n'y a guère qu'en marine qu'on soit obligé de faire des expériences pour rechercher sous quelle voilure, sous quelle allure et avec quelle charge on marchera le mieux. En équitation, on dirait plutôt trouver l'allure. Au fig. trouver la marche , synonyme de faire marcher, signifie employer les moyens nécessaires pour se faire obéir, se faire respecter C'est généralement une menace. On trouve la marche d'un équipage insubor donné en usant de rigueurs.
- Marcher, V. Naviguer.
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- Marin, s. m. homme qui exerce le métier de la mer, dont la profession est de naviguer, de servir à bord des navires soit de l'Etat, soit du commerce, avec un grade quelconque.
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- Marin, (Soldat). Cette qualification fut infligée pendant quelques années aux matelots des équipages de ligne. V. Equipages maritime, nautique, naval.
- Marine, s. f. Ensemble du personnel et du matériel maritime d'une nation.
- Marin, militaire, de guerre, de l'État, impériale, royale, etc., ensemble du personnel et du matériel constituant les forces navales d'une puissance.
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- Marine, Art, métier, profession, carrière du marin. - (Infanterie de), - (Artillerie de), corps militaires spécialement attachés au service des ports, arsenaux, colonies et flotte d'une puissance maritime.
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- Maritime, adj. relatif à la mer, et par extension à la marine, aux marins. Synonyme, dans la plupart des cas, de naval et de nautique, cet adjectif n'est pas leur équivalent absolu; l'usage et l'étymologie ou la définition aideront à distinguer. - Astronomie maritime serait choquant, on doit, dire nautique; - armée maritime ne se dit guère, on dit navale , quoiqu'on dise très bien forces maritimes , forces de mer, armée de mer pour forces navales, flotte. V. Flotte. Dans quelques locutions consacrées, maritime et naval acquièrent des sens très-distincts. Les constructions navales sont les constructions de navires, les constructions maritimes ou travaux maritimes sont les travaux hydrauliques faits dans les ports et les rades pour les bassins, formes, môles, jetées, etc. Le génie maritime n'en est pas moins le corps spécial chargé des constructions navales. En résumé, il faut s'en référer à l'usage pour employer pertinemment les adjectifs naval, nautique et maritime, en constatant toutefois que ce dernier est le plus fréquemment applicable. V. Naval, Nautique.
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- MARMONTEL, Erratum, lisez MONTAIGNE.
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- Cordage appelé aussi sous-barbe du boute-hors de grand foc. Tendue à poste fixe au-dessous de ce mât, elle le maintient contre les efforts du tangage. V. GRÉEMENT. L'arc-boutant placé au-dessous du beaupré perpendiculairement à l'extrémité de son axe pour servir à l'écartement des sous-barbes qui consolident les boute-hors de grand-foc et de clin-foc, est appelé fort souvent martingale par abréviation d'arc-boutant de martingale. Son nom absolument technique est: Arc-boutant de beaupré.
- Masquer, V. a. et n. tech. fig. 250, 251.
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- Matagot, s. m., jumelle en bois de sapin servant de garniture pour garantir les mâts du frottement des vergues. - Autrefois: vieux fou, rêveur, sujet de dérision, souffre douleur, patira exposé aux rebuffades et aux railleries; - au propre: espèce de singe.
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- Matelotage, s. m. art du matelot, - apprentissage du métier de matelot, - amitié de deux matelots, mieux: amatelotage.
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- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 293
- Membre, s. m., côte formant le squelette, la carcasse du navire. L'amiral Willaumez veut que le mot membre soit réservé aux petits bâtiments, et que pour les grands on se serve du mot couple. Tout navire qui a de bonnes côtes est dit bien membré.
- Membrure, s. f. Ensemble des membres.
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- Mer (Jet à la), fig. 102, 103.
- Mer (Homme à la), fig. usuel, 103
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- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 375
- Par abr. les matelots disent souvent la bonne femme; cet usage leur vient des Bretons.
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- .......... Page(s) .......... 316
- Mire, s. f. can., synonyme de pointage, n'est guère usité que dans les composés: point de mire, ligne de mire, ou angle de mire, - coin de mire, etc. - (Coin de) can. ustensile en bois affectant la forme d'un prisme à angle aigu au sommet et pourvu à sa base d'un manche. Le chef de pièce fait soulever la culasse par les servants chargés des pince et anspect et pousse son coin de mire au fur et à mesure pour pointer à la hauteur convenable.
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- .......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 332
- Mistral "Les vents d orage sur les costes occidentales de France, d'Espagne et autres de même trace sont: l'Oest, le Siroest, nommé au levant Lebecio, le Noroest qu'on nomme Galerne , les Italiens Maestro ou Maestrale, en Provence Maistrail. "CLEIRAC, Ed. Rouen, 1670.
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- Moeurs maritimes. V. USAGES,
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- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 267
- MONDE, V. Haut (En) bas (En).
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 147
- MOREL-FATIO, peintre savant et consciencieux, dessinateur très-remarquable; sa grande exactitude et sa facilité le distinguent également. Auteur du Vengeur , du Négrier , de l' Incendie de la Gorgone , du Port de Brest , du Port de Toulon etc., etc. (contemporain.).
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 234
- Mouche, Mouillage, S. M. tech. fig. 296, 303, fig. 304.
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 304
- .......... Page(s) .......... 295
- Mouiller, v. a. et n. tech. déf. disc. fig. 302 et suiv.
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 64
- Muraille, "Epaisseur du bord du navire depuis la flottaison jusqu'en haut. WILLAUMEZ, Dict. de mar
- .......... Page(s) .......... 93
- MUSIQUE (termes de), V Clavecin.
- .......... Page(s) .......... 135
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 292
- MYTHOLOGIE, V. Neptune.
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 297
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 94
- Nautica. V. BALDI.
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 126
- Nautique, V. Naval.
- .......... Page(s) .......... 33
- Naval, est synonyme de maritime dans une foule de locutions et de nautique dans plusieurs autres; on dit: constructions -, architecture -, forces -, tactique -, évolution -, combat -, sciences -, art -, histoire -, victoire -, munitions -, armée -, etc. L'usage seul détermine les cas où il faut préférer les adjectifs nautique, maritime, marin , etc.
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 118
- NAVIGATION, s. f. art et science ayant pour objet de diriger un bâtiment sur la mer, fig. 90.
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 222
- NAVIGATION,V. HYDROGRAPHIE.
- .......... Page(s) .......... 143
- NAVIGUER, v. n fig. 185, 186, 342.
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 135
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 202
- .......... Page(s) .......... 203
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- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 164
- .......... Page(s) .......... 325
- Neptune, s. m. tech. Atlas composé de cartes marines. - Ce nom mythologique correspond exactement, comme l'on voit, à celui du géant Atlas qui soutenait sur ses épaules, ou la terre ou le ciel, suivant les auteurs de fables.
- .......... Page(s) .......... 324
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 86
- NODIER V. BOISTE.
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- Noeud V. Filer.
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- NOMENCLATURE des voiles d'étai. V. Voiles d'étai.
- NOMENCLATURE des bonnettes. V. Bonnette.
- .......... Page(s) .......... 358
- NOMENCLATURE du gréement. V. GRÉEMENT.
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 55
- NOMS V. Rose des vents.
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 234
- Noyé, part. tech. trop peu élevé au-dessus de la flottaison par un vice de construction, ou trop lourdement chargé. V. l'art. suivant.
- Noyer, V. a. tech. - les poudres: introduire l'eau de mer dans les soutes à poudres, pourvues à cet effet de robinets qu'on ouvre en cas d'incendie. - perdre de vue à l'horizon, - la terre, - un autre navire.
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 331
- Occasion favorable, V. Chance.
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 195
- OEillet, s. m. tech. ouverture ronde servant généralement à passer un cordage. - étym. petit oeil. - Ganse, bague, boucle faite avec un bout de cordage.
- OEuvres, s. f. pl. tech. - On entend par oeuvres vives la partie submergée du bâtiment chargé, par oeuvres mortes celle qui est hors de l'eau.
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 203
- Olivier. "L'olivier était, chez les anciens comme chez les chrétiens, un signe de victoire. C'est un rameau de cet arbre que la colombe du déluge porte à son bec. Nous devons ajouter que les anciens croyaient que l'olivier ne poussait pas quand il était planté par des gens sans pudeur." - BATISSIER, hist. de l'art. monumental.
- Olivier. courant (Avoir son), v. m. disc. fig. 332, 333.
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- .......... Page(s) .......... 125
- Onduler, V. Ondé.
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 11
- ORIENTER, tech, langue usuelle, fig. 88.
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- Originalité du discours, V. Génie de la langue maritime
- .......... Page(s) .......... 321
- .......... Page(s) .......... 340
- Orner, V. Toilette.
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 71
- ORTHOGRAPHE française, - rationnelle, V. Abattée, Anglomanie, Étymologie, Usage, Pennon, Gabarit, Galhauban, Cotre, Pataras.
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 64
- OZANNE (Pierre), ingénieur-constructeur du plus grand mérite, dessinateur et graveur de marine. Ses ouvrages d'une souplesse, d'une exactitude technique et d'une vérité de nature très-rares sont recherchés par les amateurs du genre, constructeur de la Diligente , né à Brest le 3 décembre 1737, mort à Brest le 10 février 1813.
- OZANNE (Pierre), Son frère Nicolas-Marie OZANNE, né à Brest le 12 janvier 1728, mort à Paris le 3 janvier 1811, fut comme lui un ingénieur très-habile, connu surtout par la construction de la frégate l'Aurore.
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- .......... Page(s) .......... 80
- Pacfi, "Pacfis ou Pafi, signifie la grande voile du grand mast ou du mast de Borcet, nommant l'un le grand pacfis, et l'autre pacfis de Borcet. "(Inventaire des mots dont on use sur mer. FOURNIER, Hydrographie, 1643). V. Bourcet. "La grand'voile est nommé Pafi ou grand pafi. ACATIA, (mieux: Acatium Pline, du grec conduire), au bas de laquelle s'ajoute aux occasions une autre grande piéce de voile avec aiguillettes et cordillons (v. m. inus.) laquelle on nomme Bonnette." (Termes de marine Us et coutumes de la mer, 1571). On lit encore au Dict. de mar. de WILLAUMEZ, éd. 1825: "Pafi, (autrefois Pacfi), c'est la désignation des deux basses voiles d'un grand bâtiment, la grande voile et la misaine. On dit: nous étions aux deux pafis, sous les deux pafis; mais beaucoup plus généralement les basses voiles. "Aujourd'hui le vieux mot pacfi on pafi est inusité au point d'être totalement inconnu des gens de mer.
- .......... Page(s) .......... 15
- Pagayer, v. n. fig. 256
- Paix, V. Tranquillité.
- .......... Page(s) .......... 282
- Palan, V. Caliome.
- Palan, de garde V. Garde.
- Palan, de bout de vergue, placé (frappé) au bout d'une vergue pour servir à l'embarquement ou au débarquement des fardeaux de concert avec le palan d'étai, frappé sur un étai dans l'intérieur du navire.
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 133
- Panne, (être, rester en) fig. 95, 248,
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 251
- Panne, adj. fig. 251.
- Panneau, a prévalu sur écoutille qui serait le mot propre, à l'inverse de ce qui a eu lieu à terre où l'on appelle vicieusement porte, le ventail, battant, volet ou panneau, servant à fermer l'ouverture qui est la vraie porte. V. Écoutille, Galiote.
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- .......... Page(s) .......... 238
- Pare a virer! manoeuvres! Dernier commandement qui suit toutes les manoeuvres de voiles, et qui signifie: arrangez, lovez, disposez toutes les cordes. Cette expression implique fin d'un travail, et signifiera familièrement Finissons ! ou c'est fini.
- Paré, part. tech. fig. 158.
- .......... Page(s) .......... 245
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- .......... Page(s) .......... 246
- Parer, V. Parure.
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 93
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- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 388
- .......... Page(s) .......... 188
- Patente de santé, s. f. tech. Certificat faisant connaître l'état sanitaire du navire. "Elle est délivrée, en France, par les administrateurs sanitaires; à l'étranger, pour les français, par le consul, ou, à défaut de consul, par les autorités du pays." BEAUSSANT, Code maritime, art. 573.
- Patiner (Se), v. tech. fig. 247.
- .......... Page(s) .......... 203
- Patte d'oie, s. f. Cordage se terminant en deux ou plusieurs branches écartées, divergentes (formant patte d'oie).
- Paumoyer v. a. tech. fig. 273
- .......... Page(s) .......... 287
- Pauvretés de la langue maritime, V. Amphibologie, GÉNIE.
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 388
- Pavois, s. m. Bandes d'étoffe qu on suspendait autrefois à l'extérieur du navire en signe de réjouissance. - Garniture en toile goudronnée qui simule une continuation de bordage ou un revêtement en planche. - Ensemble des pavillons dont on se sert exclusivement désormais pour pavoiser.
- Pavoiser, v. n. tech. fig. 329, 330.
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 56
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- .......... Page(s) .......... 212
- .......... Page(s) .......... 281
- Pentoir, s. m. tech. déf. fig. 281.
- Périr, V. Mourir, naufrage.
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 40
- PERSONNEL de l'armée navale et de la marine marchande, V. pour complément, Équipages de ligne.
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 265
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 65
- Peser, Faire poids, faire effort dans le sens vertical, de haut en bas, hâler, tirer en ce sens, un cordage quelconque, très us.
- .......... Page(s) .......... 207
- Pétra, en bas breton "Quoi?" signifie populairement bas breton. - De même, à l'étranger, les français sont des: "Dis-donc!" et les anglais des:"I say "(Je dis) à cause de l'usage continuel qu'ils font de ces formes de langage.
- .......... Page(s) .......... 30
- Pic, c'est improprement, dit l'amiral Willaumez, le pic devrait n'être que l'extrêmité de cette vergue.
- Pièce, s. f. tech. à eau, à vin, barriques. - de charpente, de mâture, d'assemblage. - d'artillerie,.......... Page(s) .......... 359
- Pièce, V. Canonnage, caronade. de cordage, cent vingt brasses.
- .......... Page(s) .......... 274
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 265
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 375
- Piété, V. Prière, Dévotion.
- .......... Page(s) .......... 138
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 343
- Pince, Partie aiguë et très pincée du navire au-dessous de la flottaison.
- .......... Page(s) .......... 163
- Piquer, des coups de corde, donner des coups de corde, cette expression vieillit.
- Piquer, Picâ, signifie frapper dans plusieurs de nos patois du midi. - Picchiare , ital. frapper, battre.
- Piquer, V. n. tech. S'élancer vers. - au vent, s'élancer vers le vent, dans la direction du vent fig. 170.
- Pirate, s. m. Brigand de mer, fig. usuel, 107.
- Piraterie, s. f. Brigandage sur mer.
- .......... Page(s) .......... 15
- Pistolet, s. m. Porte-lof on minot, arc-boutant en bois, saillant sur la joue du navire, et servant pour amurer la misaine.
- Piston, s. m. - Pistonner, v. a fig. 273
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 293
- Plate-forme, S. f. tech. Ensemble de planches volantes formant un plan au-dessus de certaines parties creuses du bâtiment, dans la cale à l'eau, dans la cambuse, dans l'entrepont des petits navires, etc. V. Panneau, Écoutille.
- PLAUTE, cit. V. Port.
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 317
- Plein par abr. en plein.
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 296
- .......... Page(s) .......... 344
- Plonger, plongeon , fig. usuel, 92.
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 69
- Pointage, s. m. can. action de pointer. V. Anspect, Mire.
- .......... Page(s) .......... 93
- Pointer, v. a. can. ajuster, viser. V. Braquer, anspect.
- .......... Page(s) .......... 275
- Pointer la carte, c'est marquer le point sur la carte marine.
- Pointer, au sens de Faire le point, v. m. inus.
- .......... Page(s) .......... 55
- POINTS cardinaux, V. ROSE DES VENTS.
- .......... Page(s) .......... 168
- Points des voiles V. Empointure.
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- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 122
- Pomme, s. f. tech . Cylindre en bois placé à l'extrémité de la flèche du mât, percé pour des réas sur lesquels glissent les drisses des pavillons, flammes, fanaux de signaux, etc.
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 261
- Port, s. m. tech. fig. 89, 90, 91.
- Port, In porta res est. PLAUTE. La chose est dans le port, - affaire faite.
- .......... Page(s) .......... 106
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- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 323
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 320
- Poudre! (A la) Commandement par lequel les pourvoyeurs se rendent aux panneaux correspondants aux soutes aux poudres pour y échanger leur gargoussier vide, contre un gargoussier contenant une gargousse. V. ACTION!
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 75
- POUPPE, V. Arrière.
- .......... Page(s) .......... 202
- .......... Page(s) .......... 230
- Préceinte, s. f. déf. fig. 192.
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 268
- Prise, s. f. tech. Enlèvement, capture d'un navire ennemi, - navire capturé, - objets résultant du pillage d'un territoire ennemi. - "Le droit de prise maritime appartient en première ligne à la force publique d'un état belligérant." (E. DE CHABROL-CHAMÉANE, Dict. de législation usuelle.) "La caisse des prises est une caisse de dépôt pour les produits des captures maritimes, jusqu'au moment où la liquidation de ces produits peut être faite, conformément aux lois" BEAUSSANT, Code maritime, art. 86.
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 38
- Prolonger, V. a. tech. déf. fig. 300.
- .......... Page(s) .......... 226
- .......... Page(s) .......... 306
- PRONONCIATION V. ROSE DES VENTS, Suiver, Yacht, Yole, Youyou, PUJOL.
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 285
- PUJOL (Édouard), Syntaxe complète et raisonnée de la prononciation française.
- .......... Page(s) .......... 119
- Q
- Quarantaine, s. f. tech. État de séquestration du navire, pendant un certain temps pour cause sanitaire.
- QUART, V. Garde.
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 326
- Quartier, s. m. Instrument graphique servant à faire le point.
- Quartier-maître, caporal.
- Quartier maritime, subdivision administrative du littoral.
- Quartiers, s. m. plur. en construction navale les deux joues et les deux hanches, les quatre quartiers du navire, peu us.
- .......... Page(s) .......... 113
- Queue de rat, s. f. tech. (En), fig. 276.
- .......... Page(s) .......... 202
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 325
- Rablure, s. f. terme de charpentage, cannelure triangulaire faite de chaque côté de la quille.
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 167
- Rafale, soit qu'il faille regarder ce mot comme signifiant vent qui s'affale, qui descend des terres hautes, ou tout au contraire comme synonyme de vent d'aval, vent de mer, brise du large. - On lit aux Us et coutumes de la mer, termes de marine, CLEIRAC, 1670: "Les vents qui viennent de la mer sont mesfaisans, ils excitent et portent les orages et sont nommez vents d'aval: car quoy que la terre et la mer fassent un globe, et qu'à l'optique la mer paroisse plus haute que la terre, d'autant que la veuë nous représente les choses éloignées, comme si elles estoient élevées à la hauteur de notre oeil: toutefois attendu que les ruisseaux et les rivières courent et s'engouffrent en la mer, les mariniers estiment la mer estre plus basse que la terre, et à ce sujet nomment les eaux qui viennent de leur source eaux d'amont et de haut, et quand elles ont passé, c'est aval Peau. " L'opinion de Cleirac est contredite, jusqu'à un certain point, par l'expression si connue: descendre à terre. En résumé, la Rafale , dans le langage actuel des marins, est un redoublement momentané de force dans le vent, et sa définition la plus exacte sera: "Bouffée de vent subite et violente, "quelle que soit la direction du vent, que l'on soit près ou loin de terre, qu'il fasse calme plat ou qu'il vente tempête, peu importe. Un temps à rafales est un coup de vent durant lequel le vent redouble à fréquents intervalles.
- Rafalé, part. fig. étym. 79, 167.
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 289
- Ralingue, s. f. déf. fig. 225, 251.
- .......... Page(s) .......... 210
- Ramberge, s. f. v. m. navire de guerre à voiles et à rames, étroit et long, aviso, analogue à la frégate primitive: "Vaisseau de cours médiocre et léger, arondèle (hirondelle) de mer " Us et coutumes. - Ramberge est, d'après M Jal, une francisation de l'anglais Row-Barge qui fit d'abord rauberge, mais John Charnock dans son History of marine architecture dit que le mot ramberge est français; nous penchons pour cette opinion, attendu l'origine. vraisemblable: remus , rame, barca, Dès la dernière moitié du XVII e siècle, il n'y avait plus de ramberges de guerre.
- Ramer, v. n. fig. 87, 100.
- .......... Page(s) .......... 267
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- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 317
- Redresse, V. Abattre en carène.
- .......... Page(s) .......... 262
- Refouler, V. a. tech. On dit refouler le courant pour remonter le courant. - la marée le flot le jusant etc - can. bourrer, pousser fortement la charge d'une bouche à feu à l'aide du refouloir. Refouler et charger sont en quelque sorte synonymes, puisque l'action de refouler est indispensable pour charger la pièce. - v. n. se dit de la cheville de métal ou de bois que l'on chasse à coups de masse, qui résiste sans bouger et s'élargit par le bout.
- Refouloir, s. m. can. cylindre de bois proportionné au calibre du canon dans lequel il sert à pousser la charge à l'aide d'un manche de bois ou de gros cordage. Les refouloirs à manches de corde servent dans les combats bord à bord et - lorsque la mer est trop grosse pour qu'on puisse tenir les sabords ouverts.
- .......... Page(s) .......... 279
- Régaler (Se), V. Bombances.
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 329
- Rejouissance, se réjouir, V. Plaisirs.
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 129
- Renflouer, v. a. déf. fig. 286.
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 176
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 307
- Retour (à), adv. tech. fig. 208.
- .......... Page(s) .......... 298
- Retranchement de vin, privation de vin. Cette punition a donné lieu aux facéties: boire de l'eau boire de l'huile.
- Retrancher, v. a. tech. punir de la privation de vin.
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 341
- Réunir, V. Amarrer, noeud ajut.
- Revolin, s. m. déf. fig. 332.
- .......... Page(s) .......... 235
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- ROSE-DES-VENTS, V. Mistral, Brise.
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- .......... Page(s) .......... 71
- Rouf (roof angl. roëf holl., toit, de l'anglo-saxon roëf), Ce mot s'est écrit Rouffle, vie.
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- Route, s. f. tech. V. Loch, Estime, Bord, Bordée, Naviguer, Appareiller, Virer de bord.
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 343
- Rumb, s. m. V. Rose des Vents.
- Ruse, V. Stratagème, Finesse, Adresse.
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- .......... Page(s) .......... 263
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- .......... Page(s) .......... 83
- Sainte-Barbe, A bord des vaisseaux la sainte-barbe d'arrière du faux-pont , séparée du reste de l'entrepont par une cloison transversale et qui sert au commandant de soute aux provisions est aujourd'hui appelée par abréviation fausse Sainte-Barbe.
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- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 322
- Salut, s. m. tech. coups de canon tirés pour rendre honneur au pavillon, à un prince, à une nation, à un navire, etc... - Coup de sifflet d'honneur, V. Sifflet. - Coup de chapeau, cris, avirons levés, port d'armes, écoute filée dans un canot à la voile, etc. -du pavillon, amené et hissé trois fois coup sur coup; les navires de guerre ne saluent plus ainsi. Ce salut du pavillon causa fréquemment des combats entre navires de nations amies.
- Sangle, s. f., forte tresse, plus ou moins large, destinée surtout à garantir tels ou tels appareils contre les frottements.
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- Saute de vent, Changement subit de plusieurs quarts dans la direction du vent régnant, généralement précédé par un instant de calme.
- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 266
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- Sein, s. m. tech. fig. 205.
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- Sequestre, s. m. - de guerre, "main mise d'un gouvernement qui est en guerre contre un autre, sur les biens que possèdent dans son territoire et le gouvernement ennemi et les sujets de ce gouvernement. "E. DE CHABROL-CHAMÉANE. - Dict. de législation usuelle. V. Prise.
- Sequestre, sanitaire, quarantaine plus rigoureuse que la quarantaine ordinaire, en Provence on dit: Sereine. V. Quarantaine.
- Serre, s. f. tech., - (A la), can. fig. 265.
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- Serrer, v. a. tech. fig. 266.
- Service, s. m. V. QUART, garde, USAGES.
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- Les maîtres et seconds-maîtres de manoeuvre commandent au sifflet. On donne un coup de sifflet pour saluer tout officier qui entre dans le navire ou qui en sort. Cet honneur aigu aurait bien dû être mentionné à l'article théâtre, auquel ne renverra pas le présent index.
- Signal, s. m. tech. - Ordre ou avis transmis à la voix, au tambour, au sifflet, à coups de fusil, à coups de canon, au moyen de pavillons, fanaux, fusées, etc.
- .......... Page(s) .......... 158
- Signaler, Indiquer, avertir, montrer, faire des signaux, donner des ordres ou des avis au moyen des pavillons ou des fanaux, en vertu des instructions de la tactique navale. V. l'art. précédent.
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- .......... Page(s) .......... 210
- Signe V. Pavois.
- Silence! commandement fréquent soit à la voix, soit au sifflet, toujours suivi à bord d'une obéissance immédiate, totalement inconnue hors de la marine et qui étonne les officiers de l'armée de terre. Par opposition, les matelots obéissent mal au commandement à vos rangs! exécuté avec promptitude par les soldats. Cette différence caractéristique prouve bien que les subalternes obéissent en raison de l'importance des ordres. L'union dans les rangs est la force de l'armée de terre, - le silence est la première nécessité des manoeuvres de mer.
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- Sillage (Cingler dans le), fig. usuel, 104.
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- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 71
- Sloup, "Le Sloop of war, (féminin en anglais) est une grande corvette de guerre." WILLAUMEZ. Dans le Glossaire Nautique, M. JAL propose de faire dériver le mot sloup de l'anglo-saxon slipante , d'où les Danois auraient tiré slup, les Anglais sloop, etc...
- .......... Page(s) .......... 36
- Sobriquets des Bretons, des Français et des Anglais. V. Pétra.
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- Sonde, (Jeter un plomb de), fig. 344.
- Sonde, can. dégorgeoir, petite tige en gros fil de fer qui sert à dégorger la lumière et à percer la gargousse. - ustensile de calfatage, petite verge en fer plate et graduée, qu'on plonge dans un conduit attenant à la pompe, pour savoir quelle quantité d'eau fait le navire.
- Sondes, S. f. pl., parages dans lesquels le plomb de sonde trouve fond. - Chiffres qui indiquent sur les cartes marines le nombre de brasses qu'a le fond.
- Sonder, v. a. jeter le plomb de sonde, - dégorger le canon, s'assurer au moyen de la sonde de la quantité d'eau qu'il y a dans les fonds du navire.
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- Soubarbe, ou sous-barbe, s. f., dite aussi barbe-jean, manoeuvre dormante qui étaye le mât de beaupré, par en-dessous contre les coups de tangage. V. GRÉEMENT.
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- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 229
- Suif, s. m. fig. 266.
- .......... Page(s) .......... 296
- Suiver, v. a. (les marins prononcent suiffer), fig. 157, 266.
- Superstitions. V. Sorcellerie, Magie, FABLES.
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- Synonymes. V. Naval, Nautique, Maritime. - Tourner, virer. - Vaisseau, bâtiment navire.
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- SYNTAXE de la langue maritime. Abattre, ce verbe neutre en marine au sens de faire son abattée, s'offre comme l'un des meilleurs exemples du changement de temps le plus fréquent dans le langage des marins. - Le foc ou toute autre voile de l'avant pousse le bâtiment en travers, le fait pivoter, le fait tourner, l'abat par rapport au vent qui est le haut, le dessus; il force le navire à aller dessous le vent, en bas: il l'abat donc; et aussitôt les marins disent que le navire a abattu, a fait son abattée.
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- Tableau, s. m. tech. surface plane formant la façade arrière d'un bâtiment et même d'une embarcation.
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- Tailler, tech. ternie de charpentage, construire les fonds du navire, et surtout les évider, les pincer, les façonner, leur donner des formes fines.
- Tape, S. f. tech. - Taper, v. a. tech. fig. 265.
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- Temps V. Bon temps.
- Tenir bon, v.n. et a. tech . fig. 262, 263.
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- TERMES V. EXPRESSIONS.
- Terminer, V. Finir.
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- Terre, de (Etre en), locution qui exprime la situation relative de deux navires; celui des deux qui est le plus près de terre est en terre de l'autre, est mouillé ou navigue en terre de lui; l'autre est relativement au large. En terre, au large, pris en ce sens, équivalent à: en dedans, en dehors. V. Basse-terre.
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- Têtière, s. f. bord supérieur d'une voile carrée.
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- .......... Page(s) .......... 40
- Toile, s. f. tech. fig. 263.
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- Tonnage, S. m. tech. Capacité du navire, calculée en raison d'une mesure dite tonneau.
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- Tonneau, s m. tech. mesure de capacité. - 42 pieds cubes. Ordonnance de 1681. - 1000 kil. Loi du 13 brumaire an IX. - (Le kilogramme est le poids de l'eau sous le volume du décimètre cube, litre.)
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- Touline, cordage qui sert à remorquer un navire avec des canots.
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- .......... Page(s) .......... 273
- Tournage, S. m. action de tourner un cordage sur un taquet, état du cordage tourné sur un taquet, cabillot, etc. peu us. On dit fréquemment: taquet de tournage.
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- Traîne (Ala), adv. fig. 164.
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- Traite, s. f. tech. - Trafic d'échange sur les côtes d'Afrique. - On traite la gomme, la morfil (l'ivoire), la poudre d'or, etc. Absolument, traite signifie traite des esclaves. - La traite à main armée est la piraterie d'un navire négrier enlevant de vive force sa cargaison à un autre négrier.
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- Tresse, s. f. tech. tissu plat fait par les matelots avec des fils de carret ou du bitord.
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- TRÉVOUX (Dict. de), V. Bourrasque Rafale,
- Trinquet (autrefois tringuet), s. m., v. m. nom du mât de misaine sur les bâtiments à voiles latines, tombe complétement en désuétude.
- Trinquette, s. f. us. sorte de petit foc. hissé en dedans du petit foc proprement dit, fort en usage à bord des sloups, côtres et autres bâtiments à un mât. - v. m. inus. nom de la misaine sur les navires à voiles latines.
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- Us et Coutumes de la mer, V. CLEIRAC, Agrès, Bonace, Bourrasque, Brise, Pacfi, Rafale Ramberge. WISBY.
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- .......... Page(s) .......... 353
- Usage V. Naval, Nautique, Maritime.
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- USAGES MARITIMES. V Honneurs maritimes, Mère, Prière, Salut Silence!
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- .......... Page(s) .......... 315
- Valet, s, m. tech. can. Bourre qu'on refoule sur la charge d'une bouche à feu. - Les valets employés dans la marine sont en fils de carret. V. Fil de carret.
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- .......... Page(s) .......... 284
- Varangue, s. f. Terme de construction navale. - Partie inférieure du membre ou couple, chevillée avec la contrequille et la quille; elle porte à plat et est prolongée par le genou auquel s'ajoutent les alonges. V. Couples.
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- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 378
- Vents (Des), V. PROVERBES, ROSE DES VENTS, Brise, Mistral, Saute de vent.
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- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 135
- VERSIFICATION. V. Poèmes.
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- Vie, V. Vivre.
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- Vieux mots V. à l'Index les termes suivis de l'abréviation. v. m.
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- Vigie, On dit habituellement l'homme du bossoir. - Etre en vigie est très-usité. - Terme d'hydrographie, écueils dangers et plus spécialement dangers sous-marins.
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- .......... Page(s) .......... 199
- Vin V. Retranchement, retrancher.
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- .......... Page(s) .......... 57
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- .......... Page(s) .......... 205
- Vogue, V. Espale.
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- Voie d'eau. S. f. tech. Ouverture accidentelle dans les fonds servant de voie, de passage à l'eau de la mer. Les boulets ennemis, les chocs, le temps qui disjoint les bordages, l'humidité qui les pourrit ouvrent les voies d'eau. V. Eau.
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- .......... Page(s) .......... 87
- Voiles dehors ou dessus (Mettre toutes), fig. 158.
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- Voiles d étai, Ces voiles auriques ou latines ne sont point établies sur des vergues comme les voiles carrées, mais sur des cordages dormants presque parallèles aux étais et appelés drailles. Elles portent très près du vent et rendent parfois de grands services. Les voiles d'étai du grand mât, situées entre le grand mât et le mât de misaine sont de bas en haut: la pouillouse, la grande voile d'étai, la contre-voile d'étai, la fausse voile d'étai, la voile d'étai de perroquet, la voile d'étai de cacatois. Les voiles d'étai du mât d'artimon, situées entre le mât d'artimon et le grand mât sont: le foc d'artimon, le diablotin, la fausse voile d'étai de perroquet de fougue la voile d'étai de perruche. Les focs, situés entre le mat de misaine et le beaupré sont de véritables voiles d'étai, bien qu'on ne les compte point dans leur nomenclature.
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- .......... Page(s) .......... 163
- Voilure, s. f. totalité des voiles d'un bâtiment. - Ensemble des voiles que porte le navire à un moment donné; une colonne de la table de loch est consacrée à enregistrer la voilure.
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- Volant, adj. tech. temporaire, momentané, qui n'a pas un poste fixe, qui n'est pas fixé à demeure. Un pontvolant est composé de panneaux mobiles. - Un palan volant s'emploie cà ou là suivant les besoins du service. - Les manoeuvres volantes ne font point partie du gréement proprement dit. V. GRÉEMENT. Les gabiers volants, dans les ports militaires, travaillent tantôt à bord d'un navire, tantôt à bord d'un autre. V. Gabiers.
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- .......... Page(s) .......... 271
- Voyage de long-cours, de circumnavigation, fig. usuel, 103,
- .......... Page(s) .......... 104
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- .......... Page(s) .......... 353
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- WEY (FRANCIS), Hist. des révolutions du langage en France. - Remarques sur la langue française.
- WILLAUMEZ (le vice-amiral). V. Armée Bas, Bourrasque, Empâture, Escadre Flibuste, Flotte, Gréement, Membres Muraille Pacfi, Pic, Rafale, Sloup. L'auteur du Dictionnaire de marine passe pour avoir été le premier manoeuvrier de son temps.
- WILLAUMEZ (Jean-Baptiste-Philibert) né à Belle-lle-en-Mer, le 7 août 1763, s'embarqua comme mousse à l'âge de 14 ans, sur le vaisseau le Bien-Aimé, commandé par Bougainville. En 1781, il était pilote de l' Amazone, montée par Lapérousc. En 1786, il passait premier pilote, et un cercle de réflexion lui était donné par le roi, en récompense de ses excellents services. Peu après il servait à bord du vaisseau le Patriote sous les ordres d'Entrecasteaux, qui ne se sépara point de lui en prenant le commandement de la trop fameuse expédition à la recherche de Lapérouse, partie de Brest en septembre 1791. Willaumez était alors enseigne de vaisseau; pendant la campagne, il fut promu au grade de lieutenant et créé chevalier de Saint-Louis. On remarquera qu'il fit successivement campagne sous les ordres de trois des plus grands navigateurs français. Willaumez eut l'honneur de rapporter en France, à bord de la corvette le Léger , son premier commandement d'officier, les papiers de l'expédition d'Entrecasteaux. En 1795, il fut promu au grade de capitaine de vaisseau. - Entr'autres campagnes de guerre, celle qu'il fit en 1802- 1803, à bord de la frégate la Poursuivante, est demeurée célèbre. Dans l'Histoire de nos bâtiments de guerre, ouvrage d'un mérite supérieur et du plus puissant intérêt, publié par fragments dans le Moniteur de la Flotte, nous lisons le trait suivant qui seul suffirait à immortaliser la mémoire de Willaumez: "On sait les atrocités qui marquèrent la guerre sauvage dont Saint-Domingue fut le théâtre. La Poursuivante fut souvent assez heureuse pour faire honorer le pavillon maritime francais, par ses actes d'humanité, alors que l'inhumanité semblait être à l'ordre du jour. Si le barbare système des noyades contre les insurgés fut employé, le chevalier de St. -Louis commandant de la Poursuivante n'a point besoin de se disculper de semblables accusations; on sait la sublime et courarageuse réponse qu'il écrivit sur ses genoux, à la lueur d'un fanal de la frégate, quand on vint lui amener deux noirs en l'invitant à leur faire faire le voyage: "Puisque vous avez des embarcations pour envoyer à mon bord, vous pouvez bien faire faire le voyage vous mêmes et ne pas me prendre pour un bourreau." Ce fut à bord de la même frégate armée sur le pied de paix qu'il soutint son magnifique combat contre le vaisseau de ligne anglais l' Hercule. Son artillerie de beaucoup plus faible comme calibre et numériquement inférieure de moitié, l'échantillon de sa frégate, le nombre de ses hommes quatre fois moindre que celui des Anglais, n'empêchérent point Willaumez de mettre l'ennemi hors de combat et de l'obliger à fuir, après quoi la frégate victorieuse rentra dans la baie du môle Saint-Nicolas (île Saint-Domingue). En 1805, Willaumez, nommé contre-amiral, prit le commandement d'une escadre de six vaisseaux et de deux frégates, avec laquelle il opéra une diversion des forces ennemies, occupa quatre escadres anglaises que ses adroites combinaisons mirent toujours en défaut et fit éprouver au commerce britannique des pertes évaluées à plus de quinze millions. Plusieurs fois, les Anglais, maîtres du vent, refusèrent d'accepter le combat qu'il leur offrait. Nommé vice-amiral en 1819 et grand officier de la Légion - d'Honneur en 1828, Willaumez est mort à Suresne, le 17 mai 1845. Excellent navigateur, bon astronome, marin savant et tacticien habile, Willaumez fut homme de mer dans toute l'étendue du mot. WISBY, capitale de l'île de Gothland dans la Baltique. Cette ville, que Vosgien donne comme ruinée, occupe encore le quatrième rang parmi les places maritimes du royaume de Suède, à cause de sa nombreuse marine marchande. "Quoique son commerce ne soit pour ainsi dire que l'ombre de ce qu'il était dans le moyen-âge, il est néanmoins encore assez considérable. Wisby appartenait alors à la ligue anséatique et était une des premières places du Nord; son code maritime servit pendant long temps de règle aux nations de cette partie de l'Europe." (BALBI, abrégé de Géographie.) - Les Us et coutumes de la mer donnent à Wisby l'épithète de magnifique et contiennent une intéressante notice historique sur la grandeur et la décadence de cette cité.
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- Yacht, Les marins ne disent guère l'yacht mais bien le yacht comme si l'y était précédé d'un h aspiré.
- Yole, s.f. embarcation très légère, spécialement taillée pour la marche. Les marins disent la yole et non l'yole , aussi quelques auteurs maritimes ont-ils adopté l'orthographe hiole. Nous ne saurions les approuver par les motifs déduits à la note B, p. 353. - Il suffit du reste de peu d'études et de réflexion pour se convaincre que la prononciation des trois quarts des mots de la langue française n'est pas mieux représentée par leur orthographe que celle du mot yole.
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- Youyou, Même prononciation aspirée que pour les mots yacht et yole ci-dessus.
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- TABLE DES MATIÈRES.
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- INTRODUCTION:
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- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 111
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- Sommaire. - Appareiller, filer son noeud, loffer, arriver, gouvernail, manoeuvre, partance, le large.......... Page(s) .......... 155
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- NOTES:
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- APPENDICE:
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LE LANGAGE
DES
MARINS
RECHERCHES HISTORIQUES ET CRITIQUES
SUR LE VOCABULAIRE MARITIME.
EXPRESSIONS FIGURÉES EN USAGE PARMI LES MARINS.
RECUEIL DE LOCUTIONS TECHNIQUES ET PITTORESQUES
SUIVI D'UN
INDEX MÉTHODIQUE
PAR
G. DE LA LANDELLE,
Ancien Officier de marine.
PARIS
E. DENTU, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
Palais-Royal, 13, Galerie d'Orlèallf.
1855)
TOUS DROITS HÉSEKVÉS.
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MARINS
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G. DE LA LANDELLE,
Ancien Officier de marine.
PARIS
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1855)
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