Titre : Le Coup de Bambou : organe satirique, politique et antineurasthénique
Éditeur : [s.n.] (Biskra)
Date d'édition : 1935-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327498362
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 229 Nombre total de vues : 229
Description : 29 mars 1935 29 mars 1935
Description : 1935/03/29 (A3,N67). 1935/03/29 (A3,N67).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6539854b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-52646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
Il .-
61AJ..:a''lNEE N* 07.
1 VÉNDftEDI 20 MARS 1935.
0.50
Le Coap de Sâmltoa
,
Organe Politique, Satirique et Antliiettfiitliéttkltte
, , 1 Paraissant sa la Bptas dm Siban
Dlrsstsur Kwnti A. L. Ml^ Pkm IMw, IMn
,"
« LE COUP DE BAMBOU » eat désigné pour IIÉr^m du Mnnim légales et Juaewma.
La main qu'il nous faut
La plaqua axiale sur laquelle repose
la pivot tournant de toutes las foudres
municipales est oooupte. IlenMt le pl-
lier de oommande de oette maohina va
passer en d'autres mains et fanolan
chef ne va plus pouvoir diriger à la dio-
tataur. 1
Qu'il était beau Ge tempe, quand tout
allait si bien. Les huit nègres-blancs
da.. la main, six ou sept bons benl-oul-
oui français et la majorité était assu-
rée. Les quelques rouspattaurs pou-
vaient gueuler. Ils n'avalent qu'à sin-
cliner. La oonsolenoe meurtrie ils n'o-
saient même plus se démettra.
Les hommin comme le temps ont
ohangé. Cest tellement vrai que nous
avons lus .Une grande propagande
politique- On se demande d'oii vient
l'argent. De riehe a étrangers se sont
établis dans la pays.
On propos bien paaée ont été enre-
gistrés par l'envoyé spéoial de Il « In-
tr,'JJ!I'8h..
M peur oonaltre à fond la pensés de
l'homme qui est pl806 à la téta de notre
Cité. Il aurait youlu, sinon nous voir
loin de ce pays qui fut le bsroeau de
notre jeunesse, du moins ne pas voir
créer notre vaillant organe qui est à
l'orillne de la propagande à laquelle il
fait allusion. Il nous Insulte en ae po-
sant la question d. d'où vient
l'argent et il nous aoousa d'avoir reçu
des subsides étrangers.
Le Dr Saldane n'a pas lé droit d'être
riohe malgré ses nombreuses années
de pratique et Il ferme les yeux sur les
origines de l'argent dont est garni le
coffre de son anoien ohaouoh. Certes 1
Il n'y a rien de paradoxal ! Un Dooteur
qui gagne largement - vie n'a pas le
droit d'être bien. Mais un vulgalrç gar-
von de bureau, gagnant tout aa plue
1BO franos par mois, ne doit Intriguer
pareonne quand Il devient mUliennaire
en peu de temps. La riohe étranger de
l'interwiew est-Il seul à Biskra ? PPy
SKt-il pu d'autres riches étrangsrs qui
aommenoant dan»- Cantourifi Immé-
diat de M. le Maire ?
A cet endroit aussi on feint d'igno-
rer. Mais tout oela n'est rien. Noue en
parlons en passant pour revenir à la
question brûlante des Conesillers mu-
nicipaux Indigènes. M. le Maire ne veut
pas admettre que la population musul-
mane ait le droit daoholsir ses repré-
sentants. Il veut lui en imposer. Il use
tout ce qu'il a d'autorité pour la dé-
tourner de ses droits et devoirs et Il se
demande oomment et pourquoi son au-
torité baisse. Elle baisse paroe qu'elle
s'est « usée » inutilement, M. le Maire !
Elle serait restée Intacte si vous aviez
phuié au-dessus dee polémique Indllt-
n. Voue avez voulu l'éprouver, vous
•n «tes fxrar v0è-60tw»é.ITdrf Vquf
veut le orolre qu'il ne se représen-
tera pas aux prochaines élections.
Que ce soit vrai ou pas, la population
Indigène est déaidée, quoiqu'il arrive,
à imposer ses candidats. Sa route est
traoée et les dernières manifestations
ont largement Indiqué son orientation.
Elle enverra siéger des hommes déri-
dés à travailler dans l'ordre et le res-
pect des lois françaises, pour la sauve-
garde de ses intérêts légitimes. Ses
hommes ne seront ni à la remorque ni
à la merci d'auoun parti, ils soutien-
dront ceux qui leur tendront loyalement
la main pour une oollaboratlon franche,
indispensable à la vitalité du pays. Et
cette main ne sera certainement pas
celle de M. Caxenave 1
• BAFER.
XSMooiiotÈM Frauçalasa
Nous apprenons qu'il y a quelque
chose de changé pour les très prochai-
nes élections municipales.
En elTet, le repas à prix fixe qui nous
était offert précédemment parait être
d'une élaboration difficile. Cest qu'il y
a dissentiment dans la Maison, dissen-
timent avivé par la crise économique,
touristique et bancaire.
Le Maire sortant fait tous ses efforts
en vue de concilier les partis, les reli-
gions et surtout les appétits, pendant
que s'élabore dans l'ombre une liste
d'opposition.
Les sortants n'auront pas tous l'insi-
gne honneur d'être appelés par leur chef
d'hier. En particulier, en vue du rajeu-
nissement des cadres, quelques gradés
de la vieille garde seraient éliminés.
D'autre part, lss quelques indésirables
de l'ancienne liste seraient, en raison de
leur dissidence, écartés pour être rem-
placés par des sujets plus dociles.
- Nul doute que la liste officielle, éla-
borée par e même cuisinier, donne au-
tant de satisfactions matérielles que la
précédente à la douce population de la
« Servante des Zibans ».
A
NOMINATION.
Nous apprenons avec plaisir la nomi-
nation de M. Legentil aux fonctions
d'Architecte de la commune de Biskra,
en remplacement de M. Fourneyron,
muté à Bône.
En lui adressant nos bien vives féli-
citations, nous ne pouvons que regretter
que la Municipalité n'ait pas pu envisa-
ger la possibilité de donner satisfaction
aux deux candidats évincés, qui, à notre
avis, possèdent de réelles qualités tech-
niques, leur permettant d'occuper hono-
rablement cet emploi.
Il est évident qu'un concours aurait
permis à la Municipalité de se mettre à
l'abri de toute critique. On chuchote en
ville, que la Commission des Travaux
n'a jamais pu se mettre d'accord sur le
choix d'un Architecte, pour cette raison,
le Maire a cru devoir agir à sa guise.
f Musulmans !
* :
N'oublie& jamais que le Maire Cue-
n*ve a vu le Ministre. La grande men-
teuse vous a appris qu'il avait demandé
l'amélioration de votre situation écono-
mique par des chantiers de charité,
mais ne vous a pas dit qu'il a sollicité
lei renforcement de l'autorité.
Avec le sourire aux lèvres il; vtma a
maad6 u. cm" • i::
A
Voilà que M. Caxenave devient Grand
Imama de la religion musulmane. Non
content de se mêler de nos affaires poli-
tiques, il donne des ordres pour que les
Musulmans prient derrière son délégué
spirituel.
- Ce fut un désastre. Notre Imam avait
derrière lui plus de 500 personnes et le
sien, quoique officiel, n'avait pas plus
d'une trentaine.
Nous laissons au publie français le
soin de juger l'attitude du chef de la
Municipalité.
I A
)Le Maire, sollicité de revenir sur sa
décision, a répondu:
ife -ne me -représente que lOfsqut lte
Gouverneur m'aura délégué ses pouvoirs
forts pour me débarrasser de cette ban-
de de voyous. »
Merci pour le qualificatif ! Mais qu'il
nous permette de lui répondre:
̃« Les pouvoirs forts qui ne viendront
jamais, quoiqu'en dise la Presse Colo-
nialiste, n'empêcheront pas les Saàda-
ntstes de triompher. ̃»
Tout voyoux qu'ils soient, les Sa&da-'
nistes ont une tout autre valeur que celle
de vos bons nègres-blancs, M. Cazenave!4
.t*
Jusqu'au 23 mars, le Coup de Bambou
a hésité pour accepter d'être candidat
aux prochaines élections. Depuis le sa-
medi soir, date du coup de force de M.
BEAU GATEAUX ET CAPTANE.
L'union judéo-maçonnique est réalisée
à Biskra. Les juifs représentés par
Beaux-Gâteaux et la Loge par le Capta-
ne. Nous allons voir surgir, aux pro-
chaines élections, une liste officielle pé-
père. L'Aiglon - pour employer un
terme dû à la plume de notre Doyen
n'aura pas grande peine pour grouper
autour de sa liste ornementée de ce
choix heureux et fécond, la totalité des
voix biskrites.
Avec ces deux T.T:., la vache, déjà
maigre de Biskra, pourra faire vivre
tous les vau.
RIEN !
A
LU AUTORITES M8KMTES.
Le Maire s'appelle Caxenave. Son
cousin, Dufourg est Commissaire de Po-
lice. On comprend bien que ceux qui ne
sont pas de leur parti sont voués aux
pires vilenies.
Les Indigènes ont du cran. Malgré cet-
te situation, ils sont en majeure partie
SaAdanistei.
N'est-ce pas une leçon de courage ci-
vique dont pourraient s'imprégner les
citoyens français ?
Nous ehuehottons en Comité, mais
motus !
Dufoullo le Coap de Bambou a Batte-
ment posé sa candidature.
A
Aux brimad. aux vexations, faites
bonnes mine ! Soyez calmes devant les
proYOCBUona.
Ne répondez jamais que par le mépris.
Encore quelques jours de misère et la
victoire est à vous. Ne la perdes pM en
vous démoralisant.
« La. victoire appartient à celui qui
peut tenir unqwartd'haureVle plus que
l'autre », a dit le Père La Victoire.
V
L'Autorité ne vous respecte pas. Res-
pectez-la quand même.
Vous prouverez à votre protecteur
Viollette que vous êtes digne de sa con-
fiance.
A
D'aucuns affirmaient que le Coup de
Bambou était mort. Son réveil est ter-
rible. Et cette fois il revient plus que
décidé.
Que ceux qui l'ont réveillé s'en pren-
nent à leurs WtiIleS.
- A
AUX HABITANTS DE STAR MELOUK
M. ILTouitou. avocat, Vfiuaa insultés.
En : pleine audience il a dit que votre
quartier était un repaire d'émeutiers.
Avez-vous pris acte de cette mona-
trueuse accusation ?
ALENIF.
Batna "Bambou"
JAMAIS DEUX SANS TROIS.
Le Coup de Bambou a eu deux succès.
l.e 14 octobre 1934, aux Elections dé-
partementales.
Le 27 janvier 1935, aux Délégations
financières.
Aura-t-il le même succès le 15 mai pro-
chain aux Elections municipales ?
Cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Il
faut simplement se reporter un peu en
arrière, mesurer le succès remporter sur
Susbane et Debabèche pour dire que ni
Lahmar à Biskra, ni Melaklissou à Bat-
na ne pourront avoir raison de nous.
SILDAF.
A
CONCOURS.
Le 5 Mai approche, nous ouvrons un
concours entre nos lecteurs et il sera ac-
cordé à ceux qui feront les meilleures
réponses des lots dont nous publierons
prochainement la liste.
1* Sisbane prèsentera-t-iî une liste
aux prochaine. élections ?
2* Quels seront ses co-listiers ?
Notre ami, le Docteur Saàdane, Conseil-
ler Général, qui a assisté aux débats du
Sénat, est sur le chemin du retour. Au
prochain numéro, nous ne manquerons
pas de publier les impressions que lui a
laissées cette journée - que nous quali-
fions d' « historique ». Le public pour-
ra lire, en même temps, le compte-rendu
littéral de cette mémorable séance, au
cours de laquelle l'éminent Français
qu'est notre ami, M. Viollette, mit à
quia, grâce à son éloquence de tribun in-
contesté et à son impeccable logique, le
champion du sophisme et de la contre-
vérité, Paul Cuttoll.
61AJ..:a''lNEE N* 07.
1 VÉNDftEDI 20 MARS 1935.
0.50
Le Coap de Sâmltoa
,
Organe Politique, Satirique et Antliiettfiitliéttkltte
, , 1 Paraissant sa la Bptas dm Siban
Dlrsstsur Kwnti A. L. Ml^ Pkm IMw, IMn
,"
« LE COUP DE BAMBOU » eat désigné pour IIÉr^m du Mnnim légales et Juaewma.
La main qu'il nous faut
La plaqua axiale sur laquelle repose
la pivot tournant de toutes las foudres
municipales est oooupte. IlenMt le pl-
lier de oommande de oette maohina va
passer en d'autres mains et fanolan
chef ne va plus pouvoir diriger à la dio-
tataur. 1
Qu'il était beau Ge tempe, quand tout
allait si bien. Les huit nègres-blancs
da.. la main, six ou sept bons benl-oul-
oui français et la majorité était assu-
rée. Les quelques rouspattaurs pou-
vaient gueuler. Ils n'avalent qu'à sin-
cliner. La oonsolenoe meurtrie ils n'o-
saient même plus se démettra.
Les hommin comme le temps ont
ohangé. Cest tellement vrai que nous
avons lus .Une grande propagande
politique- On se demande d'oii vient
l'argent. De riehe a étrangers se sont
établis dans la pays.
On propos bien paaée ont été enre-
gistrés par l'envoyé spéoial de Il « In-
tr,'JJ!I'8h..
M peur oonaltre à fond la pensés de
l'homme qui est pl806 à la téta de notre
Cité. Il aurait youlu, sinon nous voir
loin de ce pays qui fut le bsroeau de
notre jeunesse, du moins ne pas voir
créer notre vaillant organe qui est à
l'orillne de la propagande à laquelle il
fait allusion. Il nous Insulte en ae po-
sant la question d. d'où vient
l'argent et il nous aoousa d'avoir reçu
des subsides étrangers.
Le Dr Saldane n'a pas lé droit d'être
riohe malgré ses nombreuses années
de pratique et Il ferme les yeux sur les
origines de l'argent dont est garni le
coffre de son anoien ohaouoh. Certes 1
Il n'y a rien de paradoxal ! Un Dooteur
qui gagne largement - vie n'a pas le
droit d'être bien. Mais un vulgalrç gar-
von de bureau, gagnant tout aa plue
1BO franos par mois, ne doit Intriguer
pareonne quand Il devient mUliennaire
en peu de temps. La riohe étranger de
l'interwiew est-Il seul à Biskra ? PPy
SKt-il pu d'autres riches étrangsrs qui
aommenoant dan»- Cantourifi Immé-
diat de M. le Maire ?
A cet endroit aussi on feint d'igno-
rer. Mais tout oela n'est rien. Noue en
parlons en passant pour revenir à la
question brûlante des Conesillers mu-
nicipaux Indigènes. M. le Maire ne veut
pas admettre que la population musul-
mane ait le droit daoholsir ses repré-
sentants. Il veut lui en imposer. Il use
tout ce qu'il a d'autorité pour la dé-
tourner de ses droits et devoirs et Il se
demande oomment et pourquoi son au-
torité baisse. Elle baisse paroe qu'elle
s'est « usée » inutilement, M. le Maire !
Elle serait restée Intacte si vous aviez
phuié au-dessus dee polémique Indllt-
n. Voue avez voulu l'éprouver, vous
•n «tes fxrar v0è-60tw»é.ITdrf Vquf
veut le orolre qu'il ne se représen-
tera pas aux prochaines élections.
Que ce soit vrai ou pas, la population
Indigène est déaidée, quoiqu'il arrive,
à imposer ses candidats. Sa route est
traoée et les dernières manifestations
ont largement Indiqué son orientation.
Elle enverra siéger des hommes déri-
dés à travailler dans l'ordre et le res-
pect des lois françaises, pour la sauve-
garde de ses intérêts légitimes. Ses
hommes ne seront ni à la remorque ni
à la merci d'auoun parti, ils soutien-
dront ceux qui leur tendront loyalement
la main pour une oollaboratlon franche,
indispensable à la vitalité du pays. Et
cette main ne sera certainement pas
celle de M. Caxenave 1
• BAFER.
XSMooiiotÈM Frauçalasa
Nous apprenons qu'il y a quelque
chose de changé pour les très prochai-
nes élections municipales.
En elTet, le repas à prix fixe qui nous
était offert précédemment parait être
d'une élaboration difficile. Cest qu'il y
a dissentiment dans la Maison, dissen-
timent avivé par la crise économique,
touristique et bancaire.
Le Maire sortant fait tous ses efforts
en vue de concilier les partis, les reli-
gions et surtout les appétits, pendant
que s'élabore dans l'ombre une liste
d'opposition.
Les sortants n'auront pas tous l'insi-
gne honneur d'être appelés par leur chef
d'hier. En particulier, en vue du rajeu-
nissement des cadres, quelques gradés
de la vieille garde seraient éliminés.
D'autre part, lss quelques indésirables
de l'ancienne liste seraient, en raison de
leur dissidence, écartés pour être rem-
placés par des sujets plus dociles.
- Nul doute que la liste officielle, éla-
borée par e même cuisinier, donne au-
tant de satisfactions matérielles que la
précédente à la douce population de la
« Servante des Zibans ».
A
NOMINATION.
Nous apprenons avec plaisir la nomi-
nation de M. Legentil aux fonctions
d'Architecte de la commune de Biskra,
en remplacement de M. Fourneyron,
muté à Bône.
En lui adressant nos bien vives féli-
citations, nous ne pouvons que regretter
que la Municipalité n'ait pas pu envisa-
ger la possibilité de donner satisfaction
aux deux candidats évincés, qui, à notre
avis, possèdent de réelles qualités tech-
niques, leur permettant d'occuper hono-
rablement cet emploi.
Il est évident qu'un concours aurait
permis à la Municipalité de se mettre à
l'abri de toute critique. On chuchote en
ville, que la Commission des Travaux
n'a jamais pu se mettre d'accord sur le
choix d'un Architecte, pour cette raison,
le Maire a cru devoir agir à sa guise.
f Musulmans !
* :
N'oublie& jamais que le Maire Cue-
n*ve a vu le Ministre. La grande men-
teuse vous a appris qu'il avait demandé
l'amélioration de votre situation écono-
mique par des chantiers de charité,
mais ne vous a pas dit qu'il a sollicité
lei renforcement de l'autorité.
Avec le sourire aux lèvres il; vtma a
maad6 u. cm" • i::
A
Voilà que M. Caxenave devient Grand
Imama de la religion musulmane. Non
content de se mêler de nos affaires poli-
tiques, il donne des ordres pour que les
Musulmans prient derrière son délégué
spirituel.
- Ce fut un désastre. Notre Imam avait
derrière lui plus de 500 personnes et le
sien, quoique officiel, n'avait pas plus
d'une trentaine.
Nous laissons au publie français le
soin de juger l'attitude du chef de la
Municipalité.
I A
)Le Maire, sollicité de revenir sur sa
décision, a répondu:
ife -ne me -représente que lOfsqut lte
Gouverneur m'aura délégué ses pouvoirs
forts pour me débarrasser de cette ban-
de de voyous. »
Merci pour le qualificatif ! Mais qu'il
nous permette de lui répondre:
̃« Les pouvoirs forts qui ne viendront
jamais, quoiqu'en dise la Presse Colo-
nialiste, n'empêcheront pas les Saàda-
ntstes de triompher. ̃»
Tout voyoux qu'ils soient, les Sa&da-'
nistes ont une tout autre valeur que celle
de vos bons nègres-blancs, M. Cazenave!4
.t*
Jusqu'au 23 mars, le Coup de Bambou
a hésité pour accepter d'être candidat
aux prochaines élections. Depuis le sa-
medi soir, date du coup de force de M.
BEAU GATEAUX ET CAPTANE.
L'union judéo-maçonnique est réalisée
à Biskra. Les juifs représentés par
Beaux-Gâteaux et la Loge par le Capta-
ne. Nous allons voir surgir, aux pro-
chaines élections, une liste officielle pé-
père. L'Aiglon - pour employer un
terme dû à la plume de notre Doyen
n'aura pas grande peine pour grouper
autour de sa liste ornementée de ce
choix heureux et fécond, la totalité des
voix biskrites.
Avec ces deux T.T:., la vache, déjà
maigre de Biskra, pourra faire vivre
tous les vau.
RIEN !
A
LU AUTORITES M8KMTES.
Le Maire s'appelle Caxenave. Son
cousin, Dufourg est Commissaire de Po-
lice. On comprend bien que ceux qui ne
sont pas de leur parti sont voués aux
pires vilenies.
Les Indigènes ont du cran. Malgré cet-
te situation, ils sont en majeure partie
SaAdanistei.
N'est-ce pas une leçon de courage ci-
vique dont pourraient s'imprégner les
citoyens français ?
Nous ehuehottons en Comité, mais
motus !
Dufoullo le Coap de Bambou a Batte-
ment posé sa candidature.
A
Aux brimad. aux vexations, faites
bonnes mine ! Soyez calmes devant les
proYOCBUona.
Ne répondez jamais que par le mépris.
Encore quelques jours de misère et la
victoire est à vous. Ne la perdes pM en
vous démoralisant.
« La. victoire appartient à celui qui
peut tenir unqwartd'haureVle plus que
l'autre », a dit le Père La Victoire.
V
L'Autorité ne vous respecte pas. Res-
pectez-la quand même.
Vous prouverez à votre protecteur
Viollette que vous êtes digne de sa con-
fiance.
A
D'aucuns affirmaient que le Coup de
Bambou était mort. Son réveil est ter-
rible. Et cette fois il revient plus que
décidé.
Que ceux qui l'ont réveillé s'en pren-
nent à leurs WtiIleS.
- A
AUX HABITANTS DE STAR MELOUK
M. ILTouitou. avocat, Vfiuaa insultés.
En : pleine audience il a dit que votre
quartier était un repaire d'émeutiers.
Avez-vous pris acte de cette mona-
trueuse accusation ?
ALENIF.
Batna "Bambou"
JAMAIS DEUX SANS TROIS.
Le Coup de Bambou a eu deux succès.
l.e 14 octobre 1934, aux Elections dé-
partementales.
Le 27 janvier 1935, aux Délégations
financières.
Aura-t-il le même succès le 15 mai pro-
chain aux Elections municipales ?
Cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Il
faut simplement se reporter un peu en
arrière, mesurer le succès remporter sur
Susbane et Debabèche pour dire que ni
Lahmar à Biskra, ni Melaklissou à Bat-
na ne pourront avoir raison de nous.
SILDAF.
A
CONCOURS.
Le 5 Mai approche, nous ouvrons un
concours entre nos lecteurs et il sera ac-
cordé à ceux qui feront les meilleures
réponses des lots dont nous publierons
prochainement la liste.
1* Sisbane prèsentera-t-iî une liste
aux prochaine. élections ?
2* Quels seront ses co-listiers ?
Notre ami, le Docteur Saàdane, Conseil-
ler Général, qui a assisté aux débats du
Sénat, est sur le chemin du retour. Au
prochain numéro, nous ne manquerons
pas de publier les impressions que lui a
laissées cette journée - que nous quali-
fions d' « historique ». Le public pour-
ra lire, en même temps, le compte-rendu
littéral de cette mémorable séance, au
cours de laquelle l'éminent Français
qu'est notre ami, M. Viollette, mit à
quia, grâce à son éloquence de tribun in-
contesté et à son impeccable logique, le
champion du sophisme et de la contre-
vérité, Paul Cuttoll.
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