Titre : Le Coup de Bambou : organe satirique, politique et antineurasthénique
Éditeur : [s.n.] (Biskra)
Date d'édition : 1935-01-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327498362
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 229 Nombre total de vues : 229
Description : 24 janvier 1935 24 janvier 1935
Description : 1935/01/24 (A3,N63). 1935/01/24 (A3,N63).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6539850p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-52646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
iéwww ta. , «upj 24 j^nvwr iw. Mt–
« MHr «
'<***$'v' vf i • > J.. •;!
Oi-gâue Politique, Satirique et Aatitteufasthéiiiciue
'¡. :', â%bmtl toua lu bimAiichtsfsu Itsins 4m Zlbsn
Olrootsiir Oérant» JL L., Mm IMiu, lltkf» "'>
• Lil COUP DE BAMBOU Mt désigné pou llaillttou des annonce» légales et judiciaires.
A A* i L
fI iittnt ufitorAïAs : |nB_ovnH
Vérité* mmtrubvii : où
v * « fî
NoiA deVons nous estimer heureux de
ceoteryeiv Sut nptre sang-froid pour ne
pas nous adonner aux petites misètes
hmnpafrifj;, po)ur envisager froidement
le (problème Algérien, problème de/ soli-
darité avant tout.
Solidarité d'intérêts, le jour où notre
belle jeuneSW .voadra en n'accordant à
la vilaine politique qu'une petite place,
consacrer toutes les ressources de sa vi-
ve intelligence à une plus noble misision:
cfeéàtion d'un esprit nouveau dans le do-
maine vaste de nos rapports économi-
ques.
Nous assisterons au développement
prodigieux de nos richesses; nous profl-
taçonsj le* u" Aos eautrm du, résultat
équitable de nos efforts par une réparti-
tion plus équitable des deniers publics:
noa^ifeniers.
f^darH^ dTO&di q/**9é nous aqrons
compris, comme l'a si excellemept dit
l&ti$'jotteinier. 11. *LAM>IN: m Le sens
";' "ara' ÉâW^w''i.U7"- VTtîrv
La France de Cent millions d'habi-
tants, fondus au creuset de sa civilisa-
matmvr« I«
tion raffinée, défiera les manœuvres les
plus obscures, les plus perfides de ses
ennemis qui sont les nôtres.
Solidarité d'énergies lorsque les éco-
les françaises où nos cerveaux se pétris-
sent, arriveront à lancer sur le marché
des activités, des milliers, des centaines
de miHkeTs de cerveaux qui, .dans la di-
gnité du désintéressement, feront que
cette; Frafeee soit tonjeurs f pius grande,
toujours plus henrense.
Solidarité de sacrifices Ii. malgré la
dotale mission qu'il poursuit à travers le
monde, notre pays- était attaqué par
ceux qui resteront toujours jaloux de sa
prospérité, de sa richesse, de sa stabili-
té.
Avec tous nos amis, méditons ces
deux pensées:
« Dans les voies corrompues de ce
monde, l'iniquité, l'or en main, peut te-
nir la justice à distance; mais là-haut,
il n'en est point ainsi: là, tout subter-
fuge est inutile. »
« On) ne pense pas uniquement à soi
quand on a un peu de cœur, on aime la
justice pour les autres, pour, elle-même,
on est content delavoir apparaître. »
A ceux qui ont, l'air de; nous guider,
conseillons la réflexion-à cette autre 1
;' .-. Frères 0.-..
Musulmans t
L'heure «et grave, la moment oet dé-
oisif.
L'Algérie Musulmane Mt à un tour-
nant périlleux do son histoire.
Mon content d'avoir affamé tout un
peuple paisible qui ne demanda qu'à
vivre en paix, les requlne de la oolonl-
aatyon>ne, oeasant de l'Injurier et de
l'outrager honteueemenL
Après avoir dépouillé le pauvre algé-
rien, ils veulent asservir son âme par
la foroa et la Yiolenoe.
La oampagno Infftmo de provooa-
tlone dee « Nababs » en révolta et les
ooups de foroe arbltrairea d'une Adml-
I nlstratlon aux aboi., sont les manlfes-
talions les plua elalree de oette volonté
d'asservir.
FRERES MUSULMANS 1
Les pulssanoae satanIquas de oe
par. après lWoir dompté et affamé vos
corps, veulent violenter voe ooneolen-
oeeet'jugiilervea Ansee.
c, Kllas veutent faire élire, au boaottr
par la foroa, leura eeelavae fantoohee
qui ont* donné leur meeure dans ta fé-
lonie et la traîtrise.
L'action généreuee dee Elus Ind6-
pendante leur porta un eérieux ombra-
ge, oar elle, eommenoe à porter see
fruits.
Le peuple musulman algérien t'wwt
réveillé de sa torpeur et a pris oons-
olenea de sa dignité. Il est prêt à lut-
ter, jusqu'au saorlfloe, pour le triom-
plie du droit et da la justloe.
Il est prêt à soutenir de toutes ses
foroea oeux qui la défendant ai « m-
orifient pour lui.
ELECTEURS
et FRERES MUSULMANS 1
Le problème Indigène algérien est à
l'ordre du jour.
Le. Parlement et l'opinion métropoli-
tains en eont salais.
L'Interpellation de e Maurice. Viol-
lette sur la politique Indigène oet fixée
au 18 février proahain.
pensée:
« S'il y avait des degrés dans l'infini,
un être infini aimerait mieux qu'il lui
manquât quelques degrés de perfection
que de punir dans toute l'étendue de sa
justice. » LE COUP DB BAMBOU.
, ÊLÉCÎËUftS MUSULMANS !
A LA PROVOCATION voua OWOUMZ La CALME.
AUX CALOMNIa, LA SERENITE QUE voua PUleu DANS VOTMI
OAUSE QUI EST JUSTE.
AUX SEMEURS DE DIVISION ET DE NAINE, L'UNION DANS LE RES-
PCOT Da LA LMALITE ET DE L'AUTORITE.
AUX INI IIOAI IONS DONT voua ETES L'OMET, ET QUI SONT
INDMNES DU REM ME DaIOORATIQUII,
VOUS NEfONEWI EN PAMANT VOTRE DPCNft SANS PEUR NI
DEFAILLANTS, EN ELMTEUNS OONSOIENTS.
VOUS PROUVEREZ AINSI A TOUS om AOVENSAIRES ET DETRAO-
TNUNS QUE voua STNS - DES PNANSIIISNS QUE YOM noua-
11188. ',:t- -_:.. "-" "':';.-' 4 ,.,..
Ma éleatlens de dlmaneha ont une
.Iftl" tftt
dee de oonséquenoea.
Plue que jamais l'heure est déoleiva.
Votre devoir de bone musulmans et
dtiommae dignae eet da voter pour lee
oandidate Indépendante de la Fédéra-
tion aontre lee oandidate vendue et fé-
lone qui ont trahi voe aeplratlons et vos
revendications. -
POUR SENOJELLOUL et SES AMIS
qui ea eaarlfient pour votre oause |
oontre lee traîtres et lee lAohee qui tra-
vaillent à votre mort 1 ELECTEURS
MUSULMANS au ocsur noble et géné-
reux, AUX URNES 1
! Vive la Pranoe 1
Vive l'Algérie 1
Vive l" 1
lie M IMpt
ADuvivier et à Medjez-Sfa, malgré la
nuit et l'heure du soir, la population eut
à eœur d'attendre le passage du. Itoc-
Jmn, Bandjriloul et ses amis MM. Ben
Khellaf et !laW.ne, Conseillers Géné-
raux, pour les applaudir et leur affir-
mer leur sentiment pour la Fédération
et son programme.
A Souk Amas, avec les amis Guehria
Zine, Conseiller Général, et Ayaclie,
Conseiller Municipal, se fut une foule
que l'on peut évaluer fc plusieurs mil-
liers de personnes qui attendaient le
Docteur Bendjelloul devant la salle des
fêtes accordée par la Mairie et qui, au
dernier moment fut refusée par ordre
de la Sous-Préfecture de Guelma d'après
les déclarations publiques de M. Deyron.
La réunion fut cependant autorisée
par M. le Maire, devant la salle des fê-
tes et, sous ta clarté de la lune, devant
une assistance considérable, le Docteur
Bendjelloul exposa le but de sa visite et
lit acclamer la candidature de M. Be-
noxène. A ce moment, un militaire in-
digène, en flat d'ivresse, essaya d'ap-
procher du Docteur Bendjelloul un ra-
soir à la main. Il fut vite désarmé par
les assistants qui lui administrèrent un
copieux passage à tabac. Au même mo-
ment, les tnergumènes qui accompa-
gnaient Djendi, le candidat traitre de
la Fédération, battu d'avance, essayèrent
de faire de Pobstruction 1 Mal leur en
prit car les Souk Ahrassiens leur infti-
gèrent une s'ilùtalre correction au point
de faire dire à Djendi: « Mes amis, la-
ehu-mol, je suis Musulman, Vive la Fé-
dération 1 VtVe Bendjelloul ! Vive Beno-
-De. 1- 0
Ils furent immédiatement emballés
dans teura machines et expédiés en vi-
tesse à Bôae,
A
22 Jaitvier. A Sedrata la population
fit un accueil enthousiaste à ses visi-
teurs.
A Ain<4teida une trentaine d'automo-
biles çst venue à la rencontre du Doc-
teur Bendjelloul.
Le cortège fut reçu à Berriche, et
chose curieuse, les trois premières voi-
tnrea dea Hara«$aa portait chacune
une band«olle.IA première voiture por-
tait iea-jnscinpliaaf dpyHjjPff k FraRcp J
La seconde. Vive l'Aigirie 1 et la troi-
sième, Vive la Fédération
L'entrée A Ain-Beida fut vraiment
triomphale, et la population augmentée
des gens des douars environnants for-
mait un meeting que l'on peut aisément
évaluer à iplus de dix mille personnes,
Toute cette maaste humaine applau-
dissait frénétiquement en accompagnant
le cortège qui se rendait au Monument*
aux Morts où une superbe gerbe 48
fleurs fut déposé par le Docteur Bend-
jelloul.
Après la visite au Maire une réunion
eut lieu dans la salle des fêtes devenue
trop petite pour contenir la foule, mal-
gré des tentatives d'obstruction faitea^
par le Caid Boualuu Ali et le sieur aube
maraf Ahcène.
Le Docteur Bendjelloul dans, une
grande envolée souleva l'enthousiasme
de la salle en exposant le programme
de la Fédération et en faisant ,,-'eI:
ta candidature de M. Allaoua SIId.
En quittant la salle non amis ont été
suiyi d'une foule en délire qui criait :*
i«, Vive BendjeDuoli Vive la Fédération ! *
A bai Ghôrtb î » '.C.}" -
Nos amis prévenus n'ont pu se ren-
dre à Khenchela où un guet-apens leur
avait été préparé à quelques kilomètres
de la viUe.
11 n'en demeure pas moins vrai que
les liaLitants de Khenchela restent JId-
les à la Fédération et à son président.
A La Meskiana une population en dé-
lire attendait le passage du cortège qui
fut reçu aux èris de « Vive la Fédéra-
tion ! Vive Bendjelloul ! »
Les Caids Benbouzid Brahim et Abre-
louahad se firent remarqués par leur at-
titude provocatrice en insultant et en
frappant à coup de matraques les gens
venus à la rencontre des visiteurs.
Le Caïd Benbouzid Brahim alla jus-,
qu'à frapper et casser un appareil pho-
tographique d'un de nos amis (c'est du
ipropre de la part de foncHonnatrea
chargés du maintien de l'ordre).
A Mbessa, ce fut grandiose. La popu-
lation de ce centre mérite l'admiration
de tous les Musulmans. Il nous est ma-
tériellement impossible d'indiquer à un
millier près le nombre de cette vague
humaine venue de tous côtés pour accla-
mer le cortège, en tête duquel se trou-
vait le sympathique Filali et ses dévoués
amis. Deux superbes gerbes de fleurs
sont offertes au Docteur Bendjelloàl par
un garçonnet indigène qui prononça,
dans un langage pur, des souhaits de
bienvenue.
Aussitôt, le Docteur Bendjelloul se
dirigea au Monument aux Morts où,
après une minute de recueillement, il
déposa les gerbes et, de là, il se rendit
pour la visite au Chef de la Municipali-
té.
La réunion qui eut lieu à la salle des
fêtes, mise gracieusement à la disposi-
tion de la population par le très sympa-
thique Maire, fut une manifestation
grandiose. Lorsque le traître Ali Abbas
voulut se Sonner la présidence du bu-
reau pour essayer de troubler la fête,
ce fut un tollu général. (A tnivre.)
U Oranl A. L Stfn
« MHr «
'<***$'v' vf i • > J.. •;!
Oi-gâue Politique, Satirique et Aatitteufasthéiiiciue
'¡. :', â%bmtl toua lu bimAiichtsfsu Itsins 4m Zlbsn
Olrootsiir Oérant» JL L., Mm IMiu, lltkf» "'>
• Lil COUP DE BAMBOU Mt désigné pou llaillttou des annonce» légales et judiciaires.
A A* i L
fI iittnt ufitorAïAs : |nB_ovnH
Vérité* mmtrubvii : où
v * « fî
NoiA deVons nous estimer heureux de
ceoteryeiv Sut nptre sang-froid pour ne
pas nous adonner aux petites misètes
hmnpafrifj;, po)ur envisager froidement
le (problème Algérien, problème de/ soli-
darité avant tout.
Solidarité d'intérêts, le jour où notre
belle jeuneSW .voadra en n'accordant à
la vilaine politique qu'une petite place,
consacrer toutes les ressources de sa vi-
ve intelligence à une plus noble misision:
cfeéàtion d'un esprit nouveau dans le do-
maine vaste de nos rapports économi-
ques.
Nous assisterons au développement
prodigieux de nos richesses; nous profl-
taçonsj le* u" Aos eautrm du, résultat
équitable de nos efforts par une réparti-
tion plus équitable des deniers publics:
noa^ifeniers.
f^darH^ dTO&di q/**9é nous aqrons
compris, comme l'a si excellemept dit
l&ti$'jotteinier. 11. *LAM>IN: m Le sens
";' "ara' ÉâW^w''i.U7"- VTtîrv
La France de Cent millions d'habi-
tants, fondus au creuset de sa civilisa-
matmvr« I«
tion raffinée, défiera les manœuvres les
plus obscures, les plus perfides de ses
ennemis qui sont les nôtres.
Solidarité d'énergies lorsque les éco-
les françaises où nos cerveaux se pétris-
sent, arriveront à lancer sur le marché
des activités, des milliers, des centaines
de miHkeTs de cerveaux qui, .dans la di-
gnité du désintéressement, feront que
cette; Frafeee soit tonjeurs f pius grande,
toujours plus henrense.
Solidarité de sacrifices Ii. malgré la
dotale mission qu'il poursuit à travers le
monde, notre pays- était attaqué par
ceux qui resteront toujours jaloux de sa
prospérité, de sa richesse, de sa stabili-
té.
Avec tous nos amis, méditons ces
deux pensées:
« Dans les voies corrompues de ce
monde, l'iniquité, l'or en main, peut te-
nir la justice à distance; mais là-haut,
il n'en est point ainsi: là, tout subter-
fuge est inutile. »
« On) ne pense pas uniquement à soi
quand on a un peu de cœur, on aime la
justice pour les autres, pour, elle-même,
on est content delavoir apparaître. »
A ceux qui ont, l'air de; nous guider,
conseillons la réflexion-à cette autre 1
;' .-. Frères 0.-..
Musulmans t
L'heure «et grave, la moment oet dé-
oisif.
L'Algérie Musulmane Mt à un tour-
nant périlleux do son histoire.
Mon content d'avoir affamé tout un
peuple paisible qui ne demanda qu'à
vivre en paix, les requlne de la oolonl-
aatyon>ne, oeasant de l'Injurier et de
l'outrager honteueemenL
Après avoir dépouillé le pauvre algé-
rien, ils veulent asservir son âme par
la foroa et la Yiolenoe.
La oampagno Infftmo de provooa-
tlone dee « Nababs » en révolta et les
ooups de foroe arbltrairea d'une Adml-
I nlstratlon aux aboi., sont les manlfes-
talions les plua elalree de oette volonté
d'asservir.
FRERES MUSULMANS 1
Les pulssanoae satanIquas de oe
par. après lWoir dompté et affamé vos
corps, veulent violenter voe ooneolen-
oeeet'jugiilervea Ansee.
c, Kllas veutent faire élire, au boaottr
par la foroa, leura eeelavae fantoohee
qui ont* donné leur meeure dans ta fé-
lonie et la traîtrise.
L'action généreuee dee Elus Ind6-
pendante leur porta un eérieux ombra-
ge, oar elle, eommenoe à porter see
fruits.
Le peuple musulman algérien t'wwt
réveillé de sa torpeur et a pris oons-
olenea de sa dignité. Il est prêt à lut-
ter, jusqu'au saorlfloe, pour le triom-
plie du droit et da la justloe.
Il est prêt à soutenir de toutes ses
foroea oeux qui la défendant ai « m-
orifient pour lui.
ELECTEURS
et FRERES MUSULMANS 1
Le problème Indigène algérien est à
l'ordre du jour.
Le. Parlement et l'opinion métropoli-
tains en eont salais.
L'Interpellation de e Maurice. Viol-
lette sur la politique Indigène oet fixée
au 18 février proahain.
pensée:
« S'il y avait des degrés dans l'infini,
un être infini aimerait mieux qu'il lui
manquât quelques degrés de perfection
que de punir dans toute l'étendue de sa
justice. » LE COUP DB BAMBOU.
, ÊLÉCÎËUftS MUSULMANS !
A LA PROVOCATION voua OWOUMZ La CALME.
AUX CALOMNIa, LA SERENITE QUE voua PUleu DANS VOTMI
OAUSE QUI EST JUSTE.
AUX SEMEURS DE DIVISION ET DE NAINE, L'UNION DANS LE RES-
PCOT Da LA LMALITE ET DE L'AUTORITE.
AUX INI IIOAI IONS DONT voua ETES L'OMET, ET QUI SONT
INDMNES DU REM ME DaIOORATIQUII,
VOUS NEfONEWI EN PAMANT VOTRE DPCNft SANS PEUR NI
DEFAILLANTS, EN ELMTEUNS OONSOIENTS.
VOUS PROUVEREZ AINSI A TOUS om AOVENSAIRES ET DETRAO-
TNUNS QUE voua STNS - DES PNANSIIISNS QUE YOM noua-
11188. ',:t- -_:.. "-" "':';.-' 4 ,.,..
Ma éleatlens de dlmaneha ont une
.Iftl" tftt
dee de oonséquenoea.
Plue que jamais l'heure est déoleiva.
Votre devoir de bone musulmans et
dtiommae dignae eet da voter pour lee
oandidate Indépendante de la Fédéra-
tion aontre lee oandidate vendue et fé-
lone qui ont trahi voe aeplratlons et vos
revendications. -
POUR SENOJELLOUL et SES AMIS
qui ea eaarlfient pour votre oause |
oontre lee traîtres et lee lAohee qui tra-
vaillent à votre mort 1 ELECTEURS
MUSULMANS au ocsur noble et géné-
reux, AUX URNES 1
! Vive la Pranoe 1
Vive l'Algérie 1
Vive l" 1
lie M IMpt
ADuvivier et à Medjez-Sfa, malgré la
nuit et l'heure du soir, la population eut
à eœur d'attendre le passage du. Itoc-
Jmn, Bandjriloul et ses amis MM. Ben
Khellaf et !laW.ne, Conseillers Géné-
raux, pour les applaudir et leur affir-
mer leur sentiment pour la Fédération
et son programme.
A Souk Amas, avec les amis Guehria
Zine, Conseiller Général, et Ayaclie,
Conseiller Municipal, se fut une foule
que l'on peut évaluer fc plusieurs mil-
liers de personnes qui attendaient le
Docteur Bendjelloul devant la salle des
fêtes accordée par la Mairie et qui, au
dernier moment fut refusée par ordre
de la Sous-Préfecture de Guelma d'après
les déclarations publiques de M. Deyron.
La réunion fut cependant autorisée
par M. le Maire, devant la salle des fê-
tes et, sous ta clarté de la lune, devant
une assistance considérable, le Docteur
Bendjelloul exposa le but de sa visite et
lit acclamer la candidature de M. Be-
noxène. A ce moment, un militaire in-
digène, en flat d'ivresse, essaya d'ap-
procher du Docteur Bendjelloul un ra-
soir à la main. Il fut vite désarmé par
les assistants qui lui administrèrent un
copieux passage à tabac. Au même mo-
ment, les tnergumènes qui accompa-
gnaient Djendi, le candidat traitre de
la Fédération, battu d'avance, essayèrent
de faire de Pobstruction 1 Mal leur en
prit car les Souk Ahrassiens leur infti-
gèrent une s'ilùtalre correction au point
de faire dire à Djendi: « Mes amis, la-
ehu-mol, je suis Musulman, Vive la Fé-
dération 1 VtVe Bendjelloul ! Vive Beno-
-De. 1- 0
Ils furent immédiatement emballés
dans teura machines et expédiés en vi-
tesse à Bôae,
A
22 Jaitvier. A Sedrata la population
fit un accueil enthousiaste à ses visi-
teurs.
A Ain<4teida une trentaine d'automo-
biles çst venue à la rencontre du Doc-
teur Bendjelloul.
Le cortège fut reçu à Berriche, et
chose curieuse, les trois premières voi-
tnrea dea Hara«$aa portait chacune
une band«olle.IA première voiture por-
tait iea-jnscinpliaaf dpyHjjPff k FraRcp J
La seconde. Vive l'Aigirie 1 et la troi-
sième, Vive la Fédération
L'entrée A Ain-Beida fut vraiment
triomphale, et la population augmentée
des gens des douars environnants for-
mait un meeting que l'on peut aisément
évaluer à iplus de dix mille personnes,
Toute cette maaste humaine applau-
dissait frénétiquement en accompagnant
le cortège qui se rendait au Monument*
aux Morts où une superbe gerbe 48
fleurs fut déposé par le Docteur Bend-
jelloul.
Après la visite au Maire une réunion
eut lieu dans la salle des fêtes devenue
trop petite pour contenir la foule, mal-
gré des tentatives d'obstruction faitea^
par le Caid Boualuu Ali et le sieur aube
maraf Ahcène.
Le Docteur Bendjelloul dans, une
grande envolée souleva l'enthousiasme
de la salle en exposant le programme
de la Fédération et en faisant ,,-'eI:
ta candidature de M. Allaoua SIId.
En quittant la salle non amis ont été
suiyi d'une foule en délire qui criait :*
i«, Vive BendjeDuoli Vive la Fédération ! *
A bai Ghôrtb î » '.C.}" -
Nos amis prévenus n'ont pu se ren-
dre à Khenchela où un guet-apens leur
avait été préparé à quelques kilomètres
de la viUe.
11 n'en demeure pas moins vrai que
les liaLitants de Khenchela restent JId-
les à la Fédération et à son président.
A La Meskiana une population en dé-
lire attendait le passage du cortège qui
fut reçu aux èris de « Vive la Fédéra-
tion ! Vive Bendjelloul ! »
Les Caids Benbouzid Brahim et Abre-
louahad se firent remarqués par leur at-
titude provocatrice en insultant et en
frappant à coup de matraques les gens
venus à la rencontre des visiteurs.
Le Caïd Benbouzid Brahim alla jus-,
qu'à frapper et casser un appareil pho-
tographique d'un de nos amis (c'est du
ipropre de la part de foncHonnatrea
chargés du maintien de l'ordre).
A Mbessa, ce fut grandiose. La popu-
lation de ce centre mérite l'admiration
de tous les Musulmans. Il nous est ma-
tériellement impossible d'indiquer à un
millier près le nombre de cette vague
humaine venue de tous côtés pour accla-
mer le cortège, en tête duquel se trou-
vait le sympathique Filali et ses dévoués
amis. Deux superbes gerbes de fleurs
sont offertes au Docteur Bendjelloàl par
un garçonnet indigène qui prononça,
dans un langage pur, des souhaits de
bienvenue.
Aussitôt, le Docteur Bendjelloul se
dirigea au Monument aux Morts où,
après une minute de recueillement, il
déposa les gerbes et, de là, il se rendit
pour la visite au Chef de la Municipali-
té.
La réunion qui eut lieu à la salle des
fêtes, mise gracieusement à la disposi-
tion de la population par le très sympa-
thique Maire, fut une manifestation
grandiose. Lorsque le traître Ali Abbas
voulut se Sonner la présidence du bu-
reau pour essayer de troubler la fête,
ce fut un tollu général. (A tnivre.)
U Oranl A. L Stfn
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63.09%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63.09%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6539850p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6539850p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6539850p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6539850p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6539850p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6539850p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6539850p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest