Presse et revues
6 pages
Titre : Vers l'avenir : organe mensuel de la Jeunesse catholique de Franche-Comté et du Territoire-de-Belfort
Auteur : Association catholique de la jeunesse française. Auteur du texte
Auteur : Jeunesse catholique de Franche-Comté.... Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Besançon)
Date d'édition : 1918-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32888022x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 140 Nombre total de vues : 140
Description : 01 octobre 1918 01 octobre 1918
Description : 1918/10/01 (A16,N10,SER3)-1918/10/31. 1918/10/01 (A16,N10,SER3)-1918/10/31.
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG25 Collection numérique : BIPFPIG25
Description : Collection numérique : BIPFPIG90 Collection numérique : BIPFPIG90
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Franche-Comté
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6522401c
Source : L'Argonnaute (La Contemporaine), 2013-54124
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
SEIZIÈME ANNÉE. — 38 SÉRIE. — N° 7. Le numéro s 5 centimes.
OCTOBRE 1918.
9 ti~l I?
ORGANE MENSUEL
De la JEUNESSE CATHOLIQUE de Franche-Comté et du Territoire de Belfort
ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 19, rue Mégevand, BESANÇON (Doubs)
ABONNEMENTS : Jeunes molilisés et non mobilisés et leurs aumÕniara, Gratuit. - Abonnement d'un an, 1 fr. - Abonnement da propagande, 2 fr.
MONSEIGNEUR HUMBRECHT
ARCHEVÊQUE DE BESANÇON
La joie que le diocèse de Besançon éprouve à voir
confier sa direction pastorale à l'un de ses plus glo-
rieux enfants, Mgr Humbrecht, sera vivement res-
sentie en particulier par la grande famille de l'A. C.
J. F., l' « Union régionale de Franche-Comté ».
Nous savons, en effet, que si la sollicitude de notre
nouvel Archevêque s'étendra sans exception à tous
les membres du vaste troupeau, la pensée du Pas-
leur s'intéressera d'une façon plus active et plus
inquiète encore, à la portion de ce troupeau qui en
est l'avenir, aux jeunes gens.
Cette prédilection que nous osons nous promettre
d'avance n'est, du reste, pas fondée sur un simple
désir. Mgr Humbrecht ne saurait nous en vouloir
des espoirs que l'Association de la Jeunesse catholi-
que fonde sur sa haute bienveillance, car ces es-
poirs, c'est tout le passé de l'éminent prélat qui les
provoque, les appuie et en promet la réalisation.
Ce que notre Archevêque aime les jeunes gens,
comment il sait les grouper, comprendre leur
flamme d'apostolat et lui donner la direction pru-
dente dont elle a besoin, il faut le demander au
Cercle catholique de Saint-Joseph de Belfort, qui lui
doit sa création et sa magnifique impulsion, il fau-
drait le demander à nos anciens de l'A. C. J. F„ qui
se rappellent sans doute encore ces beaux congrès,
où se faisant jeune comme eux, le vicaire général
Humbrecht se mêlait à leurs séances d'études, .à
leurs récréations, à leurs agapes, et savait ensuite à
)a cathédrale, tenir ces quatre ou cinq cents con-
gressistes sous le charme de sa parole.
Ce que le curé de Belfort donnait aux jeunes de
-sa paroisse, ce que le vicaire général donnait à l'U-
nion régionale, l'évêque nous le donnera, mes chers
.amis, avec un cœur grandi encore par le caractère
-épiscopal. Vous lui étiez chers déjà: vous le serez
.plus encore, maintenant que notre famille relève
uniquement de sa juridiction, et que vous sentant
plus à lui, sa sollicitude s'en trouvera plus chargée,
plus inquiète et plus tendrement affectueuse.
Et puis, Mgr Humbrecht est alsacien 1 Sa patrie,
qui depuis cinquante ans, gémissait sous le joug
allemand, votre effort, l'effort de nos vaillantes ar-
mées vont la lui rendre enfin libre, enfin française.
Ah ! de quel regard chargé de reconnaissance cet
évêque patriote n'enveloppera-t-il pas cette jeunesse
franc-comtoise qui, depuis quatre ans, se bat pour
lui rendre sa terre natale et ses tombeaux !
Oui, nous sommes dans la vérité, quand notre
espoir escompte d'avance une large part de la pater-
nelle affection de Sa Gr. Mgr Humbrecht. Mais je
sais aussi, n'est-il pas vrai, mes chers amis, que
cette part de sollicitude plus grande, vous la ren-
drez à votre Archevêque en vénération, en respec-
tueuse sympathie et en filiale obéissance. C'est ce
devoir, de reconnaissance que votre Comité régional
a tenu à remplir en envoyant à Mgr Humbrecht,
archevêque de Besançon, l'adresse ci-dessous.
H. M.
Le Comité Régional provisoire de la Jeunesse catho-
lique de Franche-Comté dépose aux pieds de Sa Gran-
deur Vexpression respectueuse de sa filiale soumission,
en lui demandant de vouloir bien bénir ses tracraM-T;
tous les membres de l'A. C. J. F. de Franche-Comté
sont heureux de voir monter sur le siège archiépisco-
pal de Besançon le vicaire général qui, en maintes
circonstances, leur donna des marques précieuses de
sa particulière bienveillance: ils auront à cœur de
mettre au service de leur Archevêque leur humble
effort pour lequel ils sollicitent la bénédiction de Sa
Grandeur.
SUIVENT LES SIGNATURES.
RAPPELEZ DANS CHACUNE DE VOSI LETTRES
Votre adresse militaire
Votre adresse civile
LETTRE D'UN IËRRITORIAL
Mon cher Léon,
J'ai été bien content d'apprendre comment l'on a
répondu chez nous à l'appel de l'épiscopat français!
Que j'aurais voulu être parmi vous pour prendre
part à vos supplications l
Tu me dis qu'il y en a beaucoup qui se découragent
et qui disent : A quoi bon prier?
Ceux-là, vois-tu, n'ont jamais prié et ne compren-
nent même pas ce que c'est que la prière.
Prier ce n'est pas réciter du bout des lèvres de vaines
formules. « Ce n'est pas celui qui se contente de dire :
Seigneur, Seigneur! qui entrera dans le royaume des
cieux, mais bien celui qui en même temps fait la vo-
lonté du Père céleste. » 1
Prier c'est se mettre devant Dieu et lui dire : «Vous
êtes mon Créateur : je vous adore; Vous êtes mon
Père : pardonnez-moi mes offenses ; Vous êtes mon
Souverain Maître : je veux vous obéir en tout! »
Voilà la vraie prière : elle entraîne la réforme de la
vie. -
Ah ! si l'on se mettait à prier ainsi, à prier vrai-
ment !
Cette prière-là permettrait à Dieu d'intervenir.
Car il y a un obstacle à son intervention : c'est le
péché. Le péché rend cette intervention impossible.
Il semble qu'on l'avait compris au commencement
de la guerre. Instinctivement le peuple sentait que
les hommes l'avaient indignement trompé et qu'il fal-
lait revenir à Dieu.
Héla.s t le mouvement de retour s'est arrêté. On a
continué de refuser de s .ir Dieu, de l'offenser, de
le repousser, de rendre son intervention impossible.
Mais alors comment ose-t-on dire : Pourquoi Dieu
n'intervi eut-il pas?
Cela me fait songer à l'hypocrisie de ceux qui savent
très bien que de parti pris la médiation du pape a été
éliminée et qui disent : « Pourquoi le pape n'inter-
vient-il pas? »
Il faudrait prier, c'est-à-dire se convertir. Et hésite-
rait-on à le faire si l'on songeait vraiment aux ruines
qui se font, aux larmes qui coulent, au sang qui est
versé? Quel est l'homme qui sachant sauver seule-
ment la vie d'un soldat en remplissant ses devoirs
religieux hésiterait à les remplir?
Ne permets ps.s qu'on dise autour de toi : A quoi-
bon prier ? Et surtout faisons en sorte qu'il soit grand
le nombre de ceux qui se mettront vraiment à la
prière et permettront à Dieu de nous secourir. C'est
sur ce souhait que je t'embrasse. C. de B.
POUR LE SACRÉ CŒUR
So uicription poar la censtruciion en l'honneur du Sacré
Caur d'une église vativs à Besançon 1
DIX-HUITIÈME LISTE
Albert Dubois, Provenchères, 202" R. I., C. M. 5 4 »
Maréchal des logis chef Joram, 104e R. A. L., Saint-
Sauveur, 4sversement. 10 »
H. O.,.dc Morvillars. 10 »
Sergent Camille Prax, 8* génie, détachement A 5
Sous-lieutenant F. Tournoux, Vercel, élève pilote,
Levroux, Indre. 15 »
Émile Chabod, La Chaux-de-Gilley. reconnaissance 5 »
Pour Marcel Cliabod, de Gilley, prisonnier 5 »
G Bay, 109* R. I , Chaumont 5 »
Paul et Honeste Maillard, du Val-de-Peseux, mobi-
lises. -2 »
Par M. le curé de Pierrefontaine 8 »
Total 69 »
Total des listes précédentes 1728 50
Total général. 1797 50
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ou,à Besançon^ aux librairies Lanquetin et Marion,
ou à Paris, à l'administration de a Frères d'Armes »
14, rue d'Assas.
LA VIE DE L'A. C. J. F.
Vers l'Avenir a reproduit, en plusieurs numéros,
un intéressant article des Nouvelles Religieuses, qui
constatait la vitalité de l'A. C. J. F. pendant la
guerre.
Le Bulletin n° 18 que vient de publier le Comité
général apporte à cette constatation l'illustration des
faits.
Parcourons le bilan de l'activité de notre Associa-
tion pendant le premier semestre 1918. Le chiffre des
bulletins, revues et journaux à l'actif des Unions est
de 53, au lieu de 47 avrut la guerre, et sans compter
les bulletins de group -, ni les petites feuilles de cor-
respondance des groupes militaires. Le nombre des
groupes militaires régulièrement affilie. dépasse la
centaine : et combien ne se sont pas fait aifilier, à
cause de leur instabilité, et qui ont fait néanmoins
d'excellent travail, gagnant notamment à l'A. C. J. F.
de précieuses conquêtes, de fervents propagandistes
dont l'action donnera son plein après la guerre !
Le Bulletin signale une trentaine de congrès ou
réunions de cadres, une vingtaine de retraites et pèle-
rinages, la participation de l'A. C. J. F. à la propa-
gande de Frères d'Armes, deux semaines agricoles,
les Iprogrès, dans l'Union du Midi, des associations
d'enfants de chœur, qui préparent si heureusement
les Avant-Gardes, la création de nombreux groupes,
— dont un groupe et une Avant-Garde au Maroc, —
enfin de multiples initiatives régionales ou locales
que nous ne pouvons citer, faute de place.
Comment ne pas admirer aussi le travail accompli
par quelques amis dévoués parmi les internés de
Suisse, qui ont fourni vingt-cinq groupes, reliés en
une Union régionale 1 — et la touchante fidélité de
nos camarades soldats originaires des régions enva-
hies, publiant huit bulletins pour maintenir entre
eux la cohésion et l'amitié de l'A. C. J. F. !
Le relevé des citations obtenues par les membres de
l'Association, — et combien il est incomplet 1 — té-
moigna de l'héroïsme de nos camarades combattants ;
hélas 1 trop longue et bien douloureuse est la liste de
nos morts au champ d'honneur, qui l'accompagne:
plus de six cents pour cette seizième liste 1 Nous
resterions accablés, découragés par de pareilles per-
tes qui ont atteint souvent la fleur de nos élites, ai
nous ne connaissions tout le prix du sacrifies et la
fécondité du martyre. Prions pour nos chers morts et
espérons de. leur intercession d'abondantes grâces
divines pour l'avenir de l'A. C. J. F.
Nos lecteurs savent que plusieurs grandes associa-
tions de Jeunesse catholique se sont fondées en divers
pays sur le modèle de la nôtre : ce mouvement s'est
étendu à l'Argentine, au Pérou, au Mexique. Nous
ne pouvons mieux terminer cette trop rapide revue
qu'en reproduisant les paroles élogieuses consacrées
à l'A. C. J. F. par le P. Galerie* Palau, l'auteur du
livre admirable, bien connu en France, Catholique
d'action, à la séance de clôture de l'Assemblée géné-
rale de la Fédération de la J. C. catholique de l'Ar-
gentine :
Ce qu'il y a de plus prodigieux dans ce phénomène, c'est que
ce mouvement profond se produit avec plus de puissance et de
suite dans des nations très nobles sans doute, mais victimes
de la révolution la plus pervertissante. Oui, Messieurs, la
France est l'éloquent exemple de cette rénovation avec cette
Association catholique de la Jeunesse française que jamais on
ne louera, que jamais on n'imitera assez. N'est-il pas vrai que
de là où il ne semblait pas possible de voir s'épanouir des fleurs
de vie spirituelle, s'est élevé. parmi les jeunes, un mouvement
catholique et moderne à la fois, le plus admirable, le plus puis-
sant, le plus nombreux, le plus fervent, le plus apostolique, un
mouvement fier. viril, dominateur et audacieux comme on n'en
voit nulle part, le plus actif et le mieux organisé de tous ceux
qui existent.
Que ces éloge*, dont nous avons le droit d'être
fiers, soit, avec la constatation de l'admirable vita-
lité de l'A. C. J. F. dans toute la France, un stimulant
efficace pour les Jeunes de notre Union; le Bulletin 18
cite à maintes reprises la Franche-Comté en exemple
aux autres régions.
Nous savons, nous, que nous pourrions faire mieux
encore ; nos camarades de l'arrière surtout, devraient
redoubler d'efforts pour se réorganiser, correspondre
avec le Comité provisoire, propager Frères d'Ar-
mes, etc.. etc.
A l'œuvre, chers amis, il faut que la Franche-
Comté maintienne sa place d'honneur dans le - pro-
chain bilan de l'A. C. J. F. !
ENVOYEZ V03 CHANGEMENTS 11' ADRESSE
au secrétaire de la < Jeunesse Catholique »
19, rue Mégevand, Besançon
OCTOBRE 1918.
9 ti~l I?
ORGANE MENSUEL
De la JEUNESSE CATHOLIQUE de Franche-Comté et du Territoire de Belfort
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MONSEIGNEUR HUMBRECHT
ARCHEVÊQUE DE BESANÇON
La joie que le diocèse de Besançon éprouve à voir
confier sa direction pastorale à l'un de ses plus glo-
rieux enfants, Mgr Humbrecht, sera vivement res-
sentie en particulier par la grande famille de l'A. C.
J. F., l' « Union régionale de Franche-Comté ».
Nous savons, en effet, que si la sollicitude de notre
nouvel Archevêque s'étendra sans exception à tous
les membres du vaste troupeau, la pensée du Pas-
leur s'intéressera d'une façon plus active et plus
inquiète encore, à la portion de ce troupeau qui en
est l'avenir, aux jeunes gens.
Cette prédilection que nous osons nous promettre
d'avance n'est, du reste, pas fondée sur un simple
désir. Mgr Humbrecht ne saurait nous en vouloir
des espoirs que l'Association de la Jeunesse catholi-
que fonde sur sa haute bienveillance, car ces es-
poirs, c'est tout le passé de l'éminent prélat qui les
provoque, les appuie et en promet la réalisation.
Ce que notre Archevêque aime les jeunes gens,
comment il sait les grouper, comprendre leur
flamme d'apostolat et lui donner la direction pru-
dente dont elle a besoin, il faut le demander au
Cercle catholique de Saint-Joseph de Belfort, qui lui
doit sa création et sa magnifique impulsion, il fau-
drait le demander à nos anciens de l'A. C. J. F„ qui
se rappellent sans doute encore ces beaux congrès,
où se faisant jeune comme eux, le vicaire général
Humbrecht se mêlait à leurs séances d'études, .à
leurs récréations, à leurs agapes, et savait ensuite à
)a cathédrale, tenir ces quatre ou cinq cents con-
gressistes sous le charme de sa parole.
Ce que le curé de Belfort donnait aux jeunes de
-sa paroisse, ce que le vicaire général donnait à l'U-
nion régionale, l'évêque nous le donnera, mes chers
.amis, avec un cœur grandi encore par le caractère
-épiscopal. Vous lui étiez chers déjà: vous le serez
.plus encore, maintenant que notre famille relève
uniquement de sa juridiction, et que vous sentant
plus à lui, sa sollicitude s'en trouvera plus chargée,
plus inquiète et plus tendrement affectueuse.
Et puis, Mgr Humbrecht est alsacien 1 Sa patrie,
qui depuis cinquante ans, gémissait sous le joug
allemand, votre effort, l'effort de nos vaillantes ar-
mées vont la lui rendre enfin libre, enfin française.
Ah ! de quel regard chargé de reconnaissance cet
évêque patriote n'enveloppera-t-il pas cette jeunesse
franc-comtoise qui, depuis quatre ans, se bat pour
lui rendre sa terre natale et ses tombeaux !
Oui, nous sommes dans la vérité, quand notre
espoir escompte d'avance une large part de la pater-
nelle affection de Sa Gr. Mgr Humbrecht. Mais je
sais aussi, n'est-il pas vrai, mes chers amis, que
cette part de sollicitude plus grande, vous la ren-
drez à votre Archevêque en vénération, en respec-
tueuse sympathie et en filiale obéissance. C'est ce
devoir, de reconnaissance que votre Comité régional
a tenu à remplir en envoyant à Mgr Humbrecht,
archevêque de Besançon, l'adresse ci-dessous.
H. M.
Le Comité Régional provisoire de la Jeunesse catho-
lique de Franche-Comté dépose aux pieds de Sa Gran-
deur Vexpression respectueuse de sa filiale soumission,
en lui demandant de vouloir bien bénir ses tracraM-T;
tous les membres de l'A. C. J. F. de Franche-Comté
sont heureux de voir monter sur le siège archiépisco-
pal de Besançon le vicaire général qui, en maintes
circonstances, leur donna des marques précieuses de
sa particulière bienveillance: ils auront à cœur de
mettre au service de leur Archevêque leur humble
effort pour lequel ils sollicitent la bénédiction de Sa
Grandeur.
SUIVENT LES SIGNATURES.
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Mon cher Léon,
J'ai été bien content d'apprendre comment l'on a
répondu chez nous à l'appel de l'épiscopat français!
Que j'aurais voulu être parmi vous pour prendre
part à vos supplications l
Tu me dis qu'il y en a beaucoup qui se découragent
et qui disent : A quoi bon prier?
Ceux-là, vois-tu, n'ont jamais prié et ne compren-
nent même pas ce que c'est que la prière.
Prier ce n'est pas réciter du bout des lèvres de vaines
formules. « Ce n'est pas celui qui se contente de dire :
Seigneur, Seigneur! qui entrera dans le royaume des
cieux, mais bien celui qui en même temps fait la vo-
lonté du Père céleste. » 1
Prier c'est se mettre devant Dieu et lui dire : «Vous
êtes mon Créateur : je vous adore; Vous êtes mon
Père : pardonnez-moi mes offenses ; Vous êtes mon
Souverain Maître : je veux vous obéir en tout! »
Voilà la vraie prière : elle entraîne la réforme de la
vie. -
Ah ! si l'on se mettait à prier ainsi, à prier vrai-
ment !
Cette prière-là permettrait à Dieu d'intervenir.
Car il y a un obstacle à son intervention : c'est le
péché. Le péché rend cette intervention impossible.
Il semble qu'on l'avait compris au commencement
de la guerre. Instinctivement le peuple sentait que
les hommes l'avaient indignement trompé et qu'il fal-
lait revenir à Dieu.
Héla.s t le mouvement de retour s'est arrêté. On a
continué de refuser de s .ir Dieu, de l'offenser, de
le repousser, de rendre son intervention impossible.
Mais alors comment ose-t-on dire : Pourquoi Dieu
n'intervi eut-il pas?
Cela me fait songer à l'hypocrisie de ceux qui savent
très bien que de parti pris la médiation du pape a été
éliminée et qui disent : « Pourquoi le pape n'inter-
vient-il pas? »
Il faudrait prier, c'est-à-dire se convertir. Et hésite-
rait-on à le faire si l'on songeait vraiment aux ruines
qui se font, aux larmes qui coulent, au sang qui est
versé? Quel est l'homme qui sachant sauver seule-
ment la vie d'un soldat en remplissant ses devoirs
religieux hésiterait à les remplir?
Ne permets ps.s qu'on dise autour de toi : A quoi-
bon prier ? Et surtout faisons en sorte qu'il soit grand
le nombre de ceux qui se mettront vraiment à la
prière et permettront à Dieu de nous secourir. C'est
sur ce souhait que je t'embrasse. C. de B.
POUR LE SACRÉ CŒUR
So uicription poar la censtruciion en l'honneur du Sacré
Caur d'une église vativs à Besançon 1
DIX-HUITIÈME LISTE
Albert Dubois, Provenchères, 202" R. I., C. M. 5 4 »
Maréchal des logis chef Joram, 104e R. A. L., Saint-
Sauveur, 4sversement. 10 »
H. O.,.dc Morvillars. 10 »
Sergent Camille Prax, 8* génie, détachement A 5
Sous-lieutenant F. Tournoux, Vercel, élève pilote,
Levroux, Indre. 15 »
Émile Chabod, La Chaux-de-Gilley. reconnaissance 5 »
Pour Marcel Cliabod, de Gilley, prisonnier 5 »
G Bay, 109* R. I , Chaumont 5 »
Paul et Honeste Maillard, du Val-de-Peseux, mobi-
lises. -2 »
Par M. le curé de Pierrefontaine 8 »
Total 69 »
Total des listes précédentes 1728 50
Total général. 1797 50
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ou à Paris, à l'administration de a Frères d'Armes »
14, rue d'Assas.
LA VIE DE L'A. C. J. F.
Vers l'Avenir a reproduit, en plusieurs numéros,
un intéressant article des Nouvelles Religieuses, qui
constatait la vitalité de l'A. C. J. F. pendant la
guerre.
Le Bulletin n° 18 que vient de publier le Comité
général apporte à cette constatation l'illustration des
faits.
Parcourons le bilan de l'activité de notre Associa-
tion pendant le premier semestre 1918. Le chiffre des
bulletins, revues et journaux à l'actif des Unions est
de 53, au lieu de 47 avrut la guerre, et sans compter
les bulletins de group -, ni les petites feuilles de cor-
respondance des groupes militaires. Le nombre des
groupes militaires régulièrement affilie. dépasse la
centaine : et combien ne se sont pas fait aifilier, à
cause de leur instabilité, et qui ont fait néanmoins
d'excellent travail, gagnant notamment à l'A. C. J. F.
de précieuses conquêtes, de fervents propagandistes
dont l'action donnera son plein après la guerre !
Le Bulletin signale une trentaine de congrès ou
réunions de cadres, une vingtaine de retraites et pèle-
rinages, la participation de l'A. C. J. F. à la propa-
gande de Frères d'Armes, deux semaines agricoles,
les Iprogrès, dans l'Union du Midi, des associations
d'enfants de chœur, qui préparent si heureusement
les Avant-Gardes, la création de nombreux groupes,
— dont un groupe et une Avant-Garde au Maroc, —
enfin de multiples initiatives régionales ou locales
que nous ne pouvons citer, faute de place.
Comment ne pas admirer aussi le travail accompli
par quelques amis dévoués parmi les internés de
Suisse, qui ont fourni vingt-cinq groupes, reliés en
une Union régionale 1 — et la touchante fidélité de
nos camarades soldats originaires des régions enva-
hies, publiant huit bulletins pour maintenir entre
eux la cohésion et l'amitié de l'A. C. J. F. !
Le relevé des citations obtenues par les membres de
l'Association, — et combien il est incomplet 1 — té-
moigna de l'héroïsme de nos camarades combattants ;
hélas 1 trop longue et bien douloureuse est la liste de
nos morts au champ d'honneur, qui l'accompagne:
plus de six cents pour cette seizième liste 1 Nous
resterions accablés, découragés par de pareilles per-
tes qui ont atteint souvent la fleur de nos élites, ai
nous ne connaissions tout le prix du sacrifies et la
fécondité du martyre. Prions pour nos chers morts et
espérons de. leur intercession d'abondantes grâces
divines pour l'avenir de l'A. C. J. F.
Nos lecteurs savent que plusieurs grandes associa-
tions de Jeunesse catholique se sont fondées en divers
pays sur le modèle de la nôtre : ce mouvement s'est
étendu à l'Argentine, au Pérou, au Mexique. Nous
ne pouvons mieux terminer cette trop rapide revue
qu'en reproduisant les paroles élogieuses consacrées
à l'A. C. J. F. par le P. Galerie* Palau, l'auteur du
livre admirable, bien connu en France, Catholique
d'action, à la séance de clôture de l'Assemblée géné-
rale de la Fédération de la J. C. catholique de l'Ar-
gentine :
Ce qu'il y a de plus prodigieux dans ce phénomène, c'est que
ce mouvement profond se produit avec plus de puissance et de
suite dans des nations très nobles sans doute, mais victimes
de la révolution la plus pervertissante. Oui, Messieurs, la
France est l'éloquent exemple de cette rénovation avec cette
Association catholique de la Jeunesse française que jamais on
ne louera, que jamais on n'imitera assez. N'est-il pas vrai que
de là où il ne semblait pas possible de voir s'épanouir des fleurs
de vie spirituelle, s'est élevé. parmi les jeunes, un mouvement
catholique et moderne à la fois, le plus admirable, le plus puis-
sant, le plus nombreux, le plus fervent, le plus apostolique, un
mouvement fier. viril, dominateur et audacieux comme on n'en
voit nulle part, le plus actif et le mieux organisé de tous ceux
qui existent.
Que ces éloge*, dont nous avons le droit d'être
fiers, soit, avec la constatation de l'admirable vita-
lité de l'A. C. J. F. dans toute la France, un stimulant
efficace pour les Jeunes de notre Union; le Bulletin 18
cite à maintes reprises la Franche-Comté en exemple
aux autres régions.
Nous savons, nous, que nous pourrions faire mieux
encore ; nos camarades de l'arrière surtout, devraient
redoubler d'efforts pour se réorganiser, correspondre
avec le Comité provisoire, propager Frères d'Ar-
mes, etc.. etc.
A l'œuvre, chers amis, il faut que la Franche-
Comté maintienne sa place d'honneur dans le - pro-
chain bilan de l'A. C. J. F. !
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