Presse et revues
4 pages
Titre : Vers l'avenir : organe mensuel de la Jeunesse catholique de Franche-Comté et du Territoire-de-Belfort
Auteur : Association catholique de la jeunesse française. Auteur du texte
Auteur : Jeunesse catholique de Franche-Comté.... Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Besançon)
Date d'édition : 1917-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32888022x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 140 Nombre total de vues : 140
Description : 01 mai 1917 01 mai 1917
Description : 1917/05/01 (A15,N5,SER3)-1917/05/31. 1917/05/01 (A15,N5,SER3)-1917/05/31.
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG25 Collection numérique : BIPFPIG25
Description : Collection numérique : BIPFPIG90 Collection numérique : BIPFPIG90
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Franche-Comté
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6520149j
Source : L'Argonnaute (La Contemporaine), 2013-54124
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
QUINZIÈME ANNÉE. — 3® SÉRIE. - N° 5. Le numéro 1 S centimes.
MAI 1917.
VERS L'AVENIR
ORGANE MENSUEL
De la JEUNESSE CATHOLIQUE de Franche-Comté et du Territoire de Belfort
ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 36, rue Ernest Renan, BESANÇON (Doubs)
Consigne : Invoque Jeanne d'ire
Tu connais Jeanne d'Arc. Tu sais qu'elle a com-
battu comme toi pour la Patrie. Tu as appris qu'elle
fut envoyée par Dieu pour « recouvrer » la terre de
France qui ne peut rester en des mains étrangères
et tu as retenu qu'elle a vaillamment sauvé ton
pays.
Jeanne est un soldat français qui, avant l'appel de
Dieu, ne s'attendait point à se trouver un jour sur
les champs de bataille ; comme toi, avant l'appel de
la France devant l'injuste menace, tu ne prévoyais
point qu'un jour tu vivrais dans les tranchées face
à face avec le Boche.
Et cependant, l'humble fille de Domrémy fut mer-
veilleuse de courage, comme l'est toujours le soldat
français. Avant toi, elle a dit, d'une façon pittores-
que, sa volonté de vaincre les ennemis à tout prix
et son. espoir en la victoire finale : « Au nom de
Dieu. il faut combattre. Quand ils seraient pendus
aux nues, nous les aurons », déolara-t-elte avant
Palav.
Jeanne est une héroïne de chez toi et de ton sang.
Bien mieux, elle est une sainte et une sainte toute
française.
Aussi, invoque Jeanne d'Arc : simplement, en
frère d'armes.
Invoque Jeanne d'Arc : elle est la grande et puissante
sœur des nobles guerriers français.
Invoque Jeanne d'Arc : raconte-lui la « pitié » qui
est en terre de France et dis lui, à elle qui ne
pouvait « voir le sang français couler sans que
ses cheveux ne se levassent sur sa tête i, dis-lui
avec quelle profusion ce sang est versé depuis
plus de deux ans.
Invoque Jeanne d'Arc : comme autrefois, elle peut
nous apporter « le meilleur des secours ». celui
du c Roi du Ciel » qui donne la victoire.
Invoque Jeanne d'Are: de toute ton âme. Elle en-
tend toujours la prière qui vient de France, et, si
tu la pries avec foi, si tu la pries à chaque nouvelle
aurore pour qu'elle daigne bénir chaque jour de
combat, tu peux espérer qu'elle viendra bientôt,
comme antan, « bouter les ennemis » hors de
France.
Invoque Jeanne d'Arc.
- Abbé J. 0.,
Infirmier militaire,
(Extrait de Frères d'Armes.)
POUR LE SACRE CŒUR
Souttription pour la construction en l'honnour du Sacré
Gour d'une égliso votive à Besançon
DEUXIÈME LISTE
Louis Mathey, 132e territorial 5 »
Médecin auxiliaire Paul H. 20 »
Ernest Guebhard, 47e d'artillerie. 2 »
Auguste Voitot, 172e d'infanterie 5 »
Paul Joram, 104e A. L 26 70
Trois frères membres de l'A. C. J. F. recon-
naissants, armée d'Orient 3
Pierre Vieille-Cessay. 10 »
Antoine Paul, 133e d'infanterie 10 »
Ch. Cuenot, ambulance 2/154. 5. »
Léon Flury, génie 7/52 7 »
Sergent Émile Reuille, 267e d'infanterie 5 »
Sergent Xavier Vuillier Devillers, armée d'O- *
rient.
Total. 143 70
Total des deux premières listes. 198 70
Erratum. — Dans la liste précédente : brigadier
Constant Bourdin, lire 5 fr. au lieu de 2 fr.
A l'une de ces offrandes était jointe la lettre sui-
vante :
Cher Monsieur,
-Je suia actuellement en traitement pour maladie contractée
affront d'Orient.. Je vient de recevoir Vers l'Avenir qui me fait
toujours grand plaisir. M'intéressant à tout ce qui se ratt ache
à.l'A. C. J. F., je désire fermement contribuer à la construc-
tion de l'église du Sacré Cœur, pLw laqtMlta m» a~e<.«~<«-
une souscription. A cette intention, je TOUS prierai de bien
vouloir accepter cette humble offrande que j'offre de tout coeur
en témoignage de reconnaissance au Sacré Cœur de Jésus, que
je ne cesse de prier pour ma guérison, pour les. membres de
l'A. C. J. F. et pour notre chère France.
Insignes et Fanions du Skteré Cœur
Adresser les demandes à M. Charles Gomet, secré-
taire du Comité régional, 15, rue Gambetta, à Besan-
-- çon. -
CAMARADES DU FRONT
ENVOYEZ-NOUS VOS CHANGEMENTS D' ADRESSES.
Jeunes gens de la classe 18 :
DEUX ItOTSj S. V P ?
— Allons vas-y, journaliste de mon cœur, nous
t'écoutons.
- Eh bien! voici. Et d'abord je ne veux pas vous
« raser » avec la recommandation qui tinte encore
dans vos oreilletS: Soyez bons soldats, sérieux et dis-
civlinlis.
.c - -
A ce sujet, nous sommes bien tranquilles sur votre
compte. Comme vos aînés, vous serez à l'arrière soi-
dats disciplinés — et, s'il le faut, des braves sur le
front. Le Boche ne vous fait pas, ne vous fera jamaib
peur.
Ce que je veux vous dire, c'est autre chose. Voub
avez quitté pères et mères, parents et amis, champs
et ateliers, église et groupe. Vous ave?, dit adieu à
votre curé, et sans doute fait une fervente communion
la veille de votre départ.
Bon, très bon, tout cela.
Mais depuis plusieurs semaines que vous vivez sous
l'uniforme, vos camarades savent-ils seulement ce que
vous êtes? Vous êtes-vous, sans bravade comme sans
faiblesse, -montrés croyants? Avez-vous caché ou dé-
couvert votre qualité de membre, de dirigeant peut-
être, d'un Groupe Catholique? Le dimanche matin,
vous a-t-on entendu demander où se trouvait 1 eglise
la plus voisine?
Si un malavisé a, devant vous, blagué la religion
et les curés, votre réplique a-t-elle montré tout de
suite de quel bois vous vous chaulllezî N'avez-vous
pas plutôt ri lâchement avec les autres, fait mine
d'approuver, et même ajouté votre mot ?
Je vous laisse le soin de répondre.
Ah t si tous étaient comme ce grand diable de « 18 »,
qui, lui, a fait dès le premier soir sa prière à genoux
au pied de son lit — s'est tout de suite montré le plus
fou et le plus gai de la chambre — n'a rien caché de
son passé, sérieux dans le service et devant les ordres,
comme un vieux troupier? Je le connais.
Du premier coup on l'aimait pour sa franchise et sa
crànerie : n'allez-vous pas tous lui ressembler?
L'ANCIEN.
un iiuo mm
LA SANÉ DE M. LE CHANOINE MONNIER
Nous sommes heureux d'annoncer à nos amis que
M. le chanoine Monnier est à peu près complètement
rétabli de son indisposition et qu'il pourra bientôt
reprendre son activité au Comité régional.
Camarades de la Jeunesse Catholique aux armées
RÉUNISSEZ-VOUS AUTOUR DE VOS AUMONIERS
UNION GYMNASTIQUE SPORTIVE COMTOISE
La préparation militaire
Enfin, l'Union Comtoise donne à nouveau signe de
vie. La nécessité de la préparation militaire la pousse
vivement à l'action. Certes, elle n'était point en som-
meil : presque tous les directeurs et moniteurs de so-
ciétés, un grand nombre des adultes sont au feu et les
pages seront longues du Livre d'Or, que nous écrirons
après la guerre, pour honorer les noms de ceux qui
sont tombés au champ d'honneur et garder précieu-
sement la liste des décorations méritées par nos ca-
marades. Mais les cadres de nos sections étaient bri-
sés. Puisque la guerre se prolonge, nous essaierons
de les rétablir, aveci les plus jeunes éléments de nos
sociétés, et, pour nous conformer aux désirs maintes
fois exprimés du Président général de la Fédération,
nous consacrerons tous nos efforts à organiser des
cours de P. M.
En juillet 1916, le Sénat votait un projet de loi sur
la Préparation militaire obligatoire, pour tous les'
jeunes gens de 16 à 20 ans. En attendant le vote défi-
nitif de cette loi, une Instruction ministérielle du
17 février 1917, organise provisoirement la P. M.
Dans cette Instruction, nous notons partiouli.
ment les points suivants : -
1° Il est institué, dans chaque région militaire, une
Direction générale de la P. M.
2° Cette Direction utilisera toutes les sociétés, et
bonnes volontés individuelles, agréées otrnon.
30 Des instructeurs militaires peuvent être mis, où
faire se peut, à la disposition des sociétés.
40 Le programme des cours sera celui de la méthodes
d'éducation physique de Joinville, approuvée par la
Ministre de la Guerre, le 14 octobre 1916.
Le Comité de l'U. G. S. C. a donc pris les résolu-
tions suivantes :
1° Il engage toutes les sociétés à faire le possible
pour organiser un cours de P. M.
20 Conformément à l'avis du Président général de
la Fédération, il engage les sociétés à se faire agréer
par le Gouvernement. Pour remplir cette formalité on
demandera au Comité de l'U. G. S. C. les renseigne*
ments utiles.
Notre appel a été entendu. A Besançon les cinq so-
ciétés catholiques de la ville se sont groupées et ont
organisé un cours à la salle paroissiale de Sainte-Co-
lette. Nous adressons nos respectueux remerciements
à M. le chanoine Mabile, curé des Chaprais, qui a
bien voulu mettre ce local à notre disposition. Dès
sections de P. M. s'organisent également à Lons-le-
Saunier, Arbois, Pontarlier, Belfort, Audincourt,
Beaucourt, Roche-les-Beaupré; ce sont là les premières
inscriptions auxquelles, nous l'espérons, d'autres vien-
dront s'ajouter.
♦ •
Des cours normaux de P. M., composés de confé-
rences et de démonstrations sur la méthode de Join-
ville, sont organisés par la direction de la 7* région,
à Besançon. La première série a eu lieu à la caserne
Charmont, du 11 au 14 avril. Sur 28 jeunes sociétés
qui assistèrent à ces cours, 13 avaient été envoyés par
les sociétés de l'Union Comtoise.
Une deuxième série d'instructions sera faite égale-
ment à Besançon, du 23 au 26 mai inclusivement.
Les cours seront donnés de sept heures et demie à
onze heures et de treize heures et demie à dix-sept
heures. Nous invitons chaque société à faire inscrire,
pour ces exercices, un ou deux jeunes gens, destinés
à devenir instructeurs ou à surveiller les réunious de
P. M. Rarement, ils auront une occasion aussi facile
de suivre des cours supérieurs de P. M. Nous noua
chargeons de faire envoyer les cartes d'entpée et de
procurer une'pension de 5 fr. par jour, aux gymnastes
qui nous auront fait parvenir leur adhésion au plus
tard pour le 18 mai.
Que nos-sociétés se mettent donc à l'œuVre et qu'elles
se préparent au concours de P. M. que nouq espérons
organiser, vers l'automne prochain, avec d'autres Fé-
dérations, dans une des villes de la région. Il faut
que l'U. G. S. C. soit représentée aux premiers rangs
des lauréats.
Dès maintenant, nous communiquons aux prési-
dents de sociétés l'invitation du Comité Central aux
épreuves nationales de P. M. de 1917.
« Nous invitons particulièrement les premiers clas-
sés de ces réunions à venir participer au Pentathlon,
concours olympique comprenant cinq épreuves, doté
du challenge Henri Vaysse, et à la Coupe Nationale
d'athlétisme, doté du challenge Charles Simon, qua
notre Fédération organise pour les 15 et 22, juillet,
sur son stade de Gentilly. Dans notre esprit ces réu-
nions doivent mettre en présence l'élite de nos athlètes
des différentes régions : elles attesteront de la vitalité
de la F. G. S. P. F. »
Prière d'adresser toutes les communications au Se-,
crétaire général de l'U. G. S. C., 9, rue Moncey, Be-
sançon.
Note du Comité Régional. - Nos amis savent quel.
liens étroits unissent l'A. C. J. F. et la F. G. S. P. F.
Ils auront à cœur d'apporter, s'ils en ont l'occasion,
le concours le plus dévoué à l'organisation entreprise
par le Comité de l'Union Gymnastique et Sportive
Comtoise, répondant ainsi au vœu formulé par là der-
MAI 1917.
VERS L'AVENIR
ORGANE MENSUEL
De la JEUNESSE CATHOLIQUE de Franche-Comté et du Territoire de Belfort
ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 36, rue Ernest Renan, BESANÇON (Doubs)
Consigne : Invoque Jeanne d'ire
Tu connais Jeanne d'Arc. Tu sais qu'elle a com-
battu comme toi pour la Patrie. Tu as appris qu'elle
fut envoyée par Dieu pour « recouvrer » la terre de
France qui ne peut rester en des mains étrangères
et tu as retenu qu'elle a vaillamment sauvé ton
pays.
Jeanne est un soldat français qui, avant l'appel de
Dieu, ne s'attendait point à se trouver un jour sur
les champs de bataille ; comme toi, avant l'appel de
la France devant l'injuste menace, tu ne prévoyais
point qu'un jour tu vivrais dans les tranchées face
à face avec le Boche.
Et cependant, l'humble fille de Domrémy fut mer-
veilleuse de courage, comme l'est toujours le soldat
français. Avant toi, elle a dit, d'une façon pittores-
que, sa volonté de vaincre les ennemis à tout prix
et son. espoir en la victoire finale : « Au nom de
Dieu. il faut combattre. Quand ils seraient pendus
aux nues, nous les aurons », déolara-t-elte avant
Palav.
Jeanne est une héroïne de chez toi et de ton sang.
Bien mieux, elle est une sainte et une sainte toute
française.
Aussi, invoque Jeanne d'Arc : simplement, en
frère d'armes.
Invoque Jeanne d'Arc : elle est la grande et puissante
sœur des nobles guerriers français.
Invoque Jeanne d'Arc : raconte-lui la « pitié » qui
est en terre de France et dis lui, à elle qui ne
pouvait « voir le sang français couler sans que
ses cheveux ne se levassent sur sa tête i, dis-lui
avec quelle profusion ce sang est versé depuis
plus de deux ans.
Invoque Jeanne d'Arc : comme autrefois, elle peut
nous apporter « le meilleur des secours ». celui
du c Roi du Ciel » qui donne la victoire.
Invoque Jeanne d'Are: de toute ton âme. Elle en-
tend toujours la prière qui vient de France, et, si
tu la pries avec foi, si tu la pries à chaque nouvelle
aurore pour qu'elle daigne bénir chaque jour de
combat, tu peux espérer qu'elle viendra bientôt,
comme antan, « bouter les ennemis » hors de
France.
Invoque Jeanne d'Arc.
- Abbé J. 0.,
Infirmier militaire,
(Extrait de Frères d'Armes.)
POUR LE SACRE CŒUR
Souttription pour la construction en l'honnour du Sacré
Gour d'une égliso votive à Besançon
DEUXIÈME LISTE
Louis Mathey, 132e territorial 5 »
Médecin auxiliaire Paul H. 20 »
Ernest Guebhard, 47e d'artillerie. 2 »
Auguste Voitot, 172e d'infanterie 5 »
Paul Joram, 104e A. L 26 70
Trois frères membres de l'A. C. J. F. recon-
naissants, armée d'Orient 3
Pierre Vieille-Cessay. 10 »
Antoine Paul, 133e d'infanterie 10 »
Ch. Cuenot, ambulance 2/154. 5. »
Léon Flury, génie 7/52 7 »
Sergent Émile Reuille, 267e d'infanterie 5 »
Sergent Xavier Vuillier Devillers, armée d'O- *
rient.
Total. 143 70
Total des deux premières listes. 198 70
Erratum. — Dans la liste précédente : brigadier
Constant Bourdin, lire 5 fr. au lieu de 2 fr.
A l'une de ces offrandes était jointe la lettre sui-
vante :
Cher Monsieur,
-Je suia actuellement en traitement pour maladie contractée
affront d'Orient.. Je vient de recevoir Vers l'Avenir qui me fait
toujours grand plaisir. M'intéressant à tout ce qui se ratt ache
à.l'A. C. J. F., je désire fermement contribuer à la construc-
tion de l'église du Sacré Cœur, pLw laqtMlta m» a~e<.«~<«-
une souscription. A cette intention, je TOUS prierai de bien
vouloir accepter cette humble offrande que j'offre de tout coeur
en témoignage de reconnaissance au Sacré Cœur de Jésus, que
je ne cesse de prier pour ma guérison, pour les. membres de
l'A. C. J. F. et pour notre chère France.
Insignes et Fanions du Skteré Cœur
Adresser les demandes à M. Charles Gomet, secré-
taire du Comité régional, 15, rue Gambetta, à Besan-
-- çon. -
CAMARADES DU FRONT
ENVOYEZ-NOUS VOS CHANGEMENTS D' ADRESSES.
Jeunes gens de la classe 18 :
DEUX ItOTSj S. V P ?
— Allons vas-y, journaliste de mon cœur, nous
t'écoutons.
- Eh bien! voici. Et d'abord je ne veux pas vous
« raser » avec la recommandation qui tinte encore
dans vos oreilletS: Soyez bons soldats, sérieux et dis-
civlinlis.
.c - -
A ce sujet, nous sommes bien tranquilles sur votre
compte. Comme vos aînés, vous serez à l'arrière soi-
dats disciplinés — et, s'il le faut, des braves sur le
front. Le Boche ne vous fait pas, ne vous fera jamaib
peur.
Ce que je veux vous dire, c'est autre chose. Voub
avez quitté pères et mères, parents et amis, champs
et ateliers, église et groupe. Vous ave?, dit adieu à
votre curé, et sans doute fait une fervente communion
la veille de votre départ.
Bon, très bon, tout cela.
Mais depuis plusieurs semaines que vous vivez sous
l'uniforme, vos camarades savent-ils seulement ce que
vous êtes? Vous êtes-vous, sans bravade comme sans
faiblesse, -montrés croyants? Avez-vous caché ou dé-
couvert votre qualité de membre, de dirigeant peut-
être, d'un Groupe Catholique? Le dimanche matin,
vous a-t-on entendu demander où se trouvait 1 eglise
la plus voisine?
Si un malavisé a, devant vous, blagué la religion
et les curés, votre réplique a-t-elle montré tout de
suite de quel bois vous vous chaulllezî N'avez-vous
pas plutôt ri lâchement avec les autres, fait mine
d'approuver, et même ajouté votre mot ?
Je vous laisse le soin de répondre.
Ah t si tous étaient comme ce grand diable de « 18 »,
qui, lui, a fait dès le premier soir sa prière à genoux
au pied de son lit — s'est tout de suite montré le plus
fou et le plus gai de la chambre — n'a rien caché de
son passé, sérieux dans le service et devant les ordres,
comme un vieux troupier? Je le connais.
Du premier coup on l'aimait pour sa franchise et sa
crànerie : n'allez-vous pas tous lui ressembler?
L'ANCIEN.
un iiuo mm
LA SANÉ DE M. LE CHANOINE MONNIER
Nous sommes heureux d'annoncer à nos amis que
M. le chanoine Monnier est à peu près complètement
rétabli de son indisposition et qu'il pourra bientôt
reprendre son activité au Comité régional.
Camarades de la Jeunesse Catholique aux armées
RÉUNISSEZ-VOUS AUTOUR DE VOS AUMONIERS
UNION GYMNASTIQUE SPORTIVE COMTOISE
La préparation militaire
Enfin, l'Union Comtoise donne à nouveau signe de
vie. La nécessité de la préparation militaire la pousse
vivement à l'action. Certes, elle n'était point en som-
meil : presque tous les directeurs et moniteurs de so-
ciétés, un grand nombre des adultes sont au feu et les
pages seront longues du Livre d'Or, que nous écrirons
après la guerre, pour honorer les noms de ceux qui
sont tombés au champ d'honneur et garder précieu-
sement la liste des décorations méritées par nos ca-
marades. Mais les cadres de nos sections étaient bri-
sés. Puisque la guerre se prolonge, nous essaierons
de les rétablir, aveci les plus jeunes éléments de nos
sociétés, et, pour nous conformer aux désirs maintes
fois exprimés du Président général de la Fédération,
nous consacrerons tous nos efforts à organiser des
cours de P. M.
En juillet 1916, le Sénat votait un projet de loi sur
la Préparation militaire obligatoire, pour tous les'
jeunes gens de 16 à 20 ans. En attendant le vote défi-
nitif de cette loi, une Instruction ministérielle du
17 février 1917, organise provisoirement la P. M.
Dans cette Instruction, nous notons partiouli.
ment les points suivants : -
1° Il est institué, dans chaque région militaire, une
Direction générale de la P. M.
2° Cette Direction utilisera toutes les sociétés, et
bonnes volontés individuelles, agréées otrnon.
30 Des instructeurs militaires peuvent être mis, où
faire se peut, à la disposition des sociétés.
40 Le programme des cours sera celui de la méthodes
d'éducation physique de Joinville, approuvée par la
Ministre de la Guerre, le 14 octobre 1916.
Le Comité de l'U. G. S. C. a donc pris les résolu-
tions suivantes :
1° Il engage toutes les sociétés à faire le possible
pour organiser un cours de P. M.
20 Conformément à l'avis du Président général de
la Fédération, il engage les sociétés à se faire agréer
par le Gouvernement. Pour remplir cette formalité on
demandera au Comité de l'U. G. S. C. les renseigne*
ments utiles.
Notre appel a été entendu. A Besançon les cinq so-
ciétés catholiques de la ville se sont groupées et ont
organisé un cours à la salle paroissiale de Sainte-Co-
lette. Nous adressons nos respectueux remerciements
à M. le chanoine Mabile, curé des Chaprais, qui a
bien voulu mettre ce local à notre disposition. Dès
sections de P. M. s'organisent également à Lons-le-
Saunier, Arbois, Pontarlier, Belfort, Audincourt,
Beaucourt, Roche-les-Beaupré; ce sont là les premières
inscriptions auxquelles, nous l'espérons, d'autres vien-
dront s'ajouter.
♦ •
Des cours normaux de P. M., composés de confé-
rences et de démonstrations sur la méthode de Join-
ville, sont organisés par la direction de la 7* région,
à Besançon. La première série a eu lieu à la caserne
Charmont, du 11 au 14 avril. Sur 28 jeunes sociétés
qui assistèrent à ces cours, 13 avaient été envoyés par
les sociétés de l'Union Comtoise.
Une deuxième série d'instructions sera faite égale-
ment à Besançon, du 23 au 26 mai inclusivement.
Les cours seront donnés de sept heures et demie à
onze heures et de treize heures et demie à dix-sept
heures. Nous invitons chaque société à faire inscrire,
pour ces exercices, un ou deux jeunes gens, destinés
à devenir instructeurs ou à surveiller les réunious de
P. M. Rarement, ils auront une occasion aussi facile
de suivre des cours supérieurs de P. M. Nous noua
chargeons de faire envoyer les cartes d'entpée et de
procurer une'pension de 5 fr. par jour, aux gymnastes
qui nous auront fait parvenir leur adhésion au plus
tard pour le 18 mai.
Que nos-sociétés se mettent donc à l'œuVre et qu'elles
se préparent au concours de P. M. que nouq espérons
organiser, vers l'automne prochain, avec d'autres Fé-
dérations, dans une des villes de la région. Il faut
que l'U. G. S. C. soit représentée aux premiers rangs
des lauréats.
Dès maintenant, nous communiquons aux prési-
dents de sociétés l'invitation du Comité Central aux
épreuves nationales de P. M. de 1917.
« Nous invitons particulièrement les premiers clas-
sés de ces réunions à venir participer au Pentathlon,
concours olympique comprenant cinq épreuves, doté
du challenge Henri Vaysse, et à la Coupe Nationale
d'athlétisme, doté du challenge Charles Simon, qua
notre Fédération organise pour les 15 et 22, juillet,
sur son stade de Gentilly. Dans notre esprit ces réu-
nions doivent mettre en présence l'élite de nos athlètes
des différentes régions : elles attesteront de la vitalité
de la F. G. S. P. F. »
Prière d'adresser toutes les communications au Se-,
crétaire général de l'U. G. S. C., 9, rue Moncey, Be-
sançon.
Note du Comité Régional. - Nos amis savent quel.
liens étroits unissent l'A. C. J. F. et la F. G. S. P. F.
Ils auront à cœur d'apporter, s'ils en ont l'occasion,
le concours le plus dévoué à l'organisation entreprise
par le Comité de l'Union Gymnastique et Sportive
Comtoise, répondant ainsi au vœu formulé par là der-
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