Titre : Revue de la prévoyance et de la mutualité : bulletin... de la Ligue nationale de la prévoyance et de la mutualité
Auteur : Ligue nationale de la prévoyance et de la mutualité. Auteur du texte
Éditeur : Ligue nationale de la prévoyance et de la mutualité (Paris)
Date d'édition : 1923
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32857721n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 29468 Nombre total de vues : 29468
Description : 1923 1923
Description : 1923. 1923.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65133064
Source : CEDIAS - Musée social, 2013-29300
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2013
- Aller à la page de la table des matières229
- TABLE DES MATIÈRES
- N° 1. - JANVIER-FÉVRIER
- .......... Page(s) .......... 1
33e Assemblée générale annuelle de la Ligue.- .......... Page(s) .......... 11
- I. Une Union de sociétés, gratifiée par legs d'un immeuble à charge d'y fonder une maison de retraite, pourrait-elle, sans être reconnue d'utilité publique, conserver d'autres immeubles légués par le même testateur pour les revenus en être affectés à l'entretien de la dite fondation? (M. Alcock, rapporteur).
- II. Une société peut-elle, en dehors de l'un des deux modes prescrits par l'article 22 de la loi du 1er avril 1898 (fonds commun ou livret individuel de la Caisse nationale), servir à ses membres des pensions à l'aide de ses fonds libres? - Peut-elle inscrire dans ses Statuts une disposition portant que les sociétaires qui auront réclamé leur pension plus de cinq ans après avoir atteint l'âge de la retraite n'auront pas droit aux arrérages échus jusqu'au jour de leur demande? (M. Merklen, rapporteur).
- III. Un membre honoraire peut-il, au besoin suivant certaines conditions, acheter ses médicaments à la pharmacie mutualiste? - Si une pharmacie mutualiste réalise des bonis, les sociétés adhérentes peuvent-elles les répartir entre elles? Peuvent-elles, à l'aide de ces bonis, créer au bénéfice de leurs adhérents des services annexes? (M. B. Auger, rapporteur).
- IV. Rapport et note de M. Achille Provost sur la proposition à établir, pour le service-maladie, entre le taux des cotisations et le montant d'une indemnité globale allouée journellement aux sociétaires malades.
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 25
- N° 2. - MARS-AVRIL
- .......... Page(s) .......... 89
- N° 3. - MAI-JUIN-JUILLET
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- 1. Les caisses de retraites ouvrières et paysannes mutualistes sont-elles passibles de la taxe de 10 % sur les arrérages des capitaux prêtés conformément à l'article 15 (2° du § 3) de la loi du 5 avril 1910. (M. Merklen, rapporteur).
- 2. Examen du rapport sur le projet de loi sur les assurances sociales fait par M. Grinda. (Rapports de MM. Alcock et Bernard Auger). 3. Les institutions professionnelles de Prévoyance destinées au personnel des gens de loi. (M. B. Auger).
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 123
- N° 4. - AOUT-SEPTFMBRE-OCTOBRE
- N° 5. - NOVEMBRE-DECEMBRE
- CRÉDIT POPULAIRE: Responsabilité des comptables pendant une absence régulière H. GIRARD.
- Conseil d'Etat: RRejet de la requête de la Chambre syndicale des Marchands de reconnaissances.
M. PAUL DELQMBRË
PRÉSIDENT DE LA LIGUE NATIONALE DE LA PRÉVOYANCE
ET DE LA MUTUALITÉ
Cédant aux pressantes instances du Conseil central, M. Paul
Delombre a accepté de succéder à la présidence de la Ligue à
Hippolyte Maze, à Auguste Burdeau et à Victor Lourties. L'as-
semblée générale du 20 décembre l'a élu par acclamation.
Cette élection à la présidence du plus ancien des grands grou-
pements mutualistes français revêt, dans les circonstances présen-
tes, - un caractère particulier. Elle proclame, avec une précision
exempte d'équivoque, la volonté formelle de demeurer fidèle aux
principes sur lesquels a été fondée l'œuvre mutualiste et aux tra-
ditions de libre initiative et d'autonomie qui ont fait sa force dans
le passé et qui sont la condition de son développement dans l'ave-
nir. Le nom de Paul Delombre est un drapeau ! Ce n'est pas
seulement l'ami de toutes les heures, le collaborateur intime des
fondateurs, l'économiste, l'orateur, l'écrivain que la Ligue a
voulu honorer en s'honorant elle-même, elle a volontairement et
délibérément choisi l'homme public qui s'est fait devant l'opinion,
par la parole et par la plume, le soldat résolu et impénitent de
la liberté et de l'initiative individuelle en face de l'étatisme gran-
dissant '!
A la veille de la discussion devant le Parlement du projet gou-
vernemental d'assurances sociales, elle a placé à sa tête, l'un de
ceux dont la voix en a dénoncé le péril avec le plus d'indépendance
et d'autorité.
Par cet acte, car c'est vraiment un acte, la Ligue Nationale, fi-
dèle à son passé et à son invariable doctrine, forte de sa longue
expérience et des services rendus, donne en quelque sorte aux
milieux sociaux, aux pouvoirs publics, à la Mutualité elle-même,
un avertissement suprême ! Qu'on le veuille ou non, la question
qui se pose est celle de savoir si la mutualité est une formule so-
ciale qui a fait son temps et si elle doit céder la place à l'assu-
rance obligatoire.
Quelques efforts que l'on fasse pour trouver un terrain de
conciliation, il y a entre les deux systèmes une irréductible anti-
nomie et ceux qui seraient tentés d'accepter je ne sais quelle
transaction bâtarde ne doivent pas se dissimuler qu'ils sonnent le
glas de la mutualité française, comme il a sonné en Alsace le jour
où l'Allemagne y a introduit l'assurance obligatoire !
REVUE DE PRÉV. 1923. 1
PRÉSIDENT DE LA LIGUE NATIONALE DE LA PRÉVOYANCE
ET DE LA MUTUALITÉ
Cédant aux pressantes instances du Conseil central, M. Paul
Delombre a accepté de succéder à la présidence de la Ligue à
Hippolyte Maze, à Auguste Burdeau et à Victor Lourties. L'as-
semblée générale du 20 décembre l'a élu par acclamation.
Cette élection à la présidence du plus ancien des grands grou-
pements mutualistes français revêt, dans les circonstances présen-
tes, - un caractère particulier. Elle proclame, avec une précision
exempte d'équivoque, la volonté formelle de demeurer fidèle aux
principes sur lesquels a été fondée l'œuvre mutualiste et aux tra-
ditions de libre initiative et d'autonomie qui ont fait sa force dans
le passé et qui sont la condition de son développement dans l'ave-
nir. Le nom de Paul Delombre est un drapeau ! Ce n'est pas
seulement l'ami de toutes les heures, le collaborateur intime des
fondateurs, l'économiste, l'orateur, l'écrivain que la Ligue a
voulu honorer en s'honorant elle-même, elle a volontairement et
délibérément choisi l'homme public qui s'est fait devant l'opinion,
par la parole et par la plume, le soldat résolu et impénitent de
la liberté et de l'initiative individuelle en face de l'étatisme gran-
dissant '!
A la veille de la discussion devant le Parlement du projet gou-
vernemental d'assurances sociales, elle a placé à sa tête, l'un de
ceux dont la voix en a dénoncé le péril avec le plus d'indépendance
et d'autorité.
Par cet acte, car c'est vraiment un acte, la Ligue Nationale, fi-
dèle à son passé et à son invariable doctrine, forte de sa longue
expérience et des services rendus, donne en quelque sorte aux
milieux sociaux, aux pouvoirs publics, à la Mutualité elle-même,
un avertissement suprême ! Qu'on le veuille ou non, la question
qui se pose est celle de savoir si la mutualité est une formule so-
ciale qui a fait son temps et si elle doit céder la place à l'assu-
rance obligatoire.
Quelques efforts que l'on fasse pour trouver un terrain de
conciliation, il y a entre les deux systèmes une irréductible anti-
nomie et ceux qui seraient tentés d'accepter je ne sais quelle
transaction bâtarde ne doivent pas se dissimuler qu'ils sonnent le
glas de la mutualité française, comme il a sonné en Alsace le jour
où l'Allemagne y a introduit l'assurance obligatoire !
REVUE DE PRÉV. 1923. 1
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/266
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65133064/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65133064/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65133064/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k65133064/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65133064
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65133064
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k65133064/f5.image × Aide