Titre : Le Vétéran : bulletin de la Société nationale de retraites Les vétérans des armées de terre et de mer 1870-1871, fondée à Paris le 1er janvier 1893...
Auteur : Société nationale de retraites des vétérans des armées de terre et de mer (France). Auteur du texte
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65004
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2013
VlNGT-SIXIÉME ANNEE N° 7
x du numéro : 50 centimes
AOUT-SEPTEMBRE 1923
- LEVËTËRAN
OFFIOIBL SA 3137 STTXDXJ DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DE RETRAITES Les Mm des Amies de Terri et il Mir it lis Soldats di li Brutl 018m , Fondée m Pari* la 1" Jinviar 1893 - Approuvée par Arrêté ministériel da 28 Avril 1906 (N* 9064) RÉDACTION, DIRECTION ET ADMINISTRATION: ,. 68, Rue Jean-Jacques-Rousseau, PARIS (181 Arrt)
EffECTif. DE LA SOCIETE au 30 Septembre 1923 :161.048 - FOtlQS PUCES au Ier Janvier 1923 : 34.009.641 Ir. 44
Le nouveau Gouverneur Militaire de Paris - ",o' Par décision prise en Conseil des Mi- nistres, le 20 juillet 1928, sur la propo- sition de M. le Ministre de la Guerre et des Pensionsj M. 10 Général de Divi-
sion Goura-ud a été nommé Gou- verneur militaire dé Parisr en. rem- : placement de M. le Général Ber- doulat, atteint par lai limite d'âge et passé! dans le cadre de réserve..
Aucun choix ne pouvait être meilleur.
En sajluant l'arrivée -au Gouver- nement militaire de Parig du Gé- néral Gouraud, nous saluons éga- lement, à son départ, son prédé- cesseur, le Général -Berdoulàt, qui, : pendant toute la durée de sa fonc-, tion, n'a cessé de témoigner sa • haute sollicitude et sa vive sym- = • pathie à notre Association. ;
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(Le Général Gouraud, bien que n'ayant que 56 ans, est un des grands héros de l'épopée africaine et de la guerre mondiale. -
- Il avait bataillé partout aux co- lonies notamment au Soudan où il captura le terrible Samory avant de conduire, en 1914, une division à l'attaque des Allemands.
Il fut, pendant les. quatre années de l'effroyaMe lutte, de toutes les rencontres; sur tous les terrains : on le vit à lai fois sur le sol de France ; sur les rochers des Dar- ; danelle où on le ramassa mutilé et sanglant ; dans le Med maro- cain, où il remplaça pendant quel- ques mois, comme Résident Géné- ral, le Maréchal Lyautey, alor Ministre de la Guerre ; dans les
plaines de Champagne, où, lors de la dernière ruée 'germanique, il brisa en juillet 1918 le suprême assaut boche.
Enftn, il y a quelques semaines, il était encore Haut-Commissaire de France en Syrie. Partout, il fut égal à lui-même, brave, énergique, calme, soucieux de la vie de ses hommes, peu soucieux de
1.. IPhoto Manuel).
GÉNÉRAL GOURAUD
sor\ sang à lui. Rarement chef fut plus aimé. Jamais chef ne fut plus popu- laire. • Les Parisiens, qui le verront désor- mais souvent passer par leurs rues et apparaître dans leuirs cérémonies, l'en- toureront de leur affection et de leur respect : il sera pour eux, avec sa glo- rieuse mutilation, comme l'est un 1/ de ses aînés, le Général Pau, mem- Mt bre. de notre Comité d'Honneur, le M symbole même des blessures non M cicatrisées de la Parië: ;
Voici l'une des citations dont fut l'objet le Général Gouraud, vers lai fin de la campagne. Elle est en date du 13 août 1918 :
Ordre riO 907G : r :. Officier général de haute valeur morale qui vient d'ajouter une.
nouvelle page de gloire à une car- rière déjà magnifiquement rem- plie. Entraîneur de premier ordre, aimé du soldat parce qu'il l'aime hci..même ; a brisé l'attaque alle- mande du 16 juillet 1918, de Reims à l'Argonne, en communiquant à ses troupes la confiance et la flam- me qui l'animent, en portant ait suprême degré chez tous les chefs servant sous ses ordres Vesprit ile discipline, de dévouement et d'ar- dent patriotisme dont il est une des plus brillantes incarnations.
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