Titre : Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348662d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 68676 Nombre total de vues : 68676
Description : 10 décembre 1932 10 décembre 1932
Description : 1932/12/10 (A52,N24,T101). 1932/12/10 (A52,N24,T101).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64883746
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302223
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE.
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- ANNONCES: Informations diverses.
10 DÉCEMBRE 1932 LE GENIE CIVIL 579
elliptiques, non compensées. L'exécution est remarquable : têtes
de rivets noyées, raccordement impeccable de toutes les surfaces.
Equipé d'un moteur adéquat, cet appareil ne doit pas être loin
de l'actuel record de vitesse : 655 km/h. On aimerait apprendre
qu'une aussi remarquable machine a eflectué ses essais, dont les
résultats seraient sans doute des plus brillants.
AVIONS MAUBOUSSIN. — Le constructeur, autrefois partisan de
l'aile surélevée, a réalisé ses derniers modeles, constiuits par
les Etablissements Zodiac, suivant la formule du monoplan sur-
baissé. Un de ses appareils a réussi, malgré la faible puissance
employée, 45 ch, à terminer la dure épreuve du récent Chal-
lenge de Tourisme international.
L'avion type M. 121, à moteur Salmson de 65-80 ch, à com-
presseur et réducteur (tableau I, col. 10, et fig. 25 à 27), est
destiné au tourisme ; biplace à postes en tandem découverts, il
FIG. 25 à 27. — Avion Mauboussin 121.
a été étudié en s'inspirant de considérations de sécurité et d'éco-
nomie. Aile à grand allongement, pourvu d'ailerons à com-
mande différentielle agissant comme volets de courbure ; train
caréné à large voie, muni de freins commandés, soit différentiel-
lement par pédales, soit simultanément par levier à main;
moteur enfermé dans un capotage annulaire. Construction tout
bois, à revêtement travaillant.
Le même planeur peut recevoir divers moteurs refroidis par
l'air de 45 à 80 ch, en étoile ou inversés : M. 112, Salmson
45 ch; M. 120, Salmson 60 ch; M. 120 H, Hirth 60 ch ; M 121,
Salmson 65-80 ch ; M. 121 P, Pobjoy 75 ch. La charge enlevée
varie de 230 à 260 kg ; la vitesse, de 150 à 180 km/h ; l'altitude
atteinte en une heure, de 4000 à 6 uOO mètres ; le rayon d'action,
de 550 à 700 km.
AVIONS KELLNER-BÉCHEREAU. — Une société de construction
aéronautique a été fondée récemment par MM. Kellner, le spé-
cialiste bien connu de la carrosserie, et Béchereau, dont le
nom reste inséparable des premiers « monocoques » Deper-
dussin d'avant la guerre, et des biplans de chasse « Spad »
qui équipèrent nos escadrilles en 1917 et 1918. Elle exposait un
avion léger dont l'aile était construite suivant un procédé entiè-
rement nouveau.
Le monoplan Kellner-Béchereau 23, à moteur Salmson, de
95 ch (tableau I, col. 9, et fig. 28), comporte un fuselage de con-
struction mixte, avec habitacle à deux places en tandem recou-
vert d'une carrosserie à panneaux vitrés. L aile épaisse sur-
baissée est du type cantilever, à forme elliptique en plan. Elle
se compose d'un caisson en corps crpux, sur lequel sont fixées
des queues de nervures en profilés de duralumin, portant le faux
longeron d'aileron ; celui-ci, en deux parties, occupe la quasi-
totalité du bord de fuite ; l'arrière est entoilé.
Le caisson résistant est traité en coque suivant une méthode
FIG, 28. — Avion Kellner-Béchereau 23.
nouvelle. Un moule en bois est établi, dont la surface comporte
un quadrillage de rainures ; des profilés de duralumin, tés ou
cornières, suivant les cas, sont formés sur le moule et assujettis
dans les rainures (fig. 29 et 30). Le revêtement travaillant est
constitué par une série de panneaux trapézoïdaux de faibles
FIG. 29. — Moule de confection et de perçage des panneaux de coque
d'un avion Kellner-Béchereau.
dimensions, dont le formage est par conséquent très facile, qui
sont galbés et percés sur le moule en même temps que les pro-
filés, ces derniers servant d'éléments raidisseurs le long de toutes
les lignes de jonction. Tous les panneaux ainsi formés et percés
FIG. 30. — Vue intérieure d'une coque
Kellner-Béchereau.
sont ensuite as-
semblés sur les
profilés par rive-
tage ; l'opération
s'effectue en dehors
du moule, qui sert
seulement de ga-
barit de formage et
de perçage. L'ac-
cessibilité est donc
parfaite et le mon-
tage de la coque
très facile. On ob-
tient ainsi des
corps creux de
n'importe quelle
forme, dont la lé-
gèreté est remar-
quable. La matière
est utilisée sous ses
formes les plus
simples, tôle et
profilés élémen-
taires; aucun trai-
tement thermique
n'est nécessaire. Le métal travaille de la manière la plus écono-
mique au point de vue poids, puisqu'il se trouve rejeté le plus
loin possible de l'axe neutre; l'intérieur de la structure est
facile à aménager par suite de l'absence de tous éléments de
elliptiques, non compensées. L'exécution est remarquable : têtes
de rivets noyées, raccordement impeccable de toutes les surfaces.
Equipé d'un moteur adéquat, cet appareil ne doit pas être loin
de l'actuel record de vitesse : 655 km/h. On aimerait apprendre
qu'une aussi remarquable machine a eflectué ses essais, dont les
résultats seraient sans doute des plus brillants.
AVIONS MAUBOUSSIN. — Le constructeur, autrefois partisan de
l'aile surélevée, a réalisé ses derniers modeles, constiuits par
les Etablissements Zodiac, suivant la formule du monoplan sur-
baissé. Un de ses appareils a réussi, malgré la faible puissance
employée, 45 ch, à terminer la dure épreuve du récent Chal-
lenge de Tourisme international.
L'avion type M. 121, à moteur Salmson de 65-80 ch, à com-
presseur et réducteur (tableau I, col. 10, et fig. 25 à 27), est
destiné au tourisme ; biplace à postes en tandem découverts, il
FIG. 25 à 27. — Avion Mauboussin 121.
a été étudié en s'inspirant de considérations de sécurité et d'éco-
nomie. Aile à grand allongement, pourvu d'ailerons à com-
mande différentielle agissant comme volets de courbure ; train
caréné à large voie, muni de freins commandés, soit différentiel-
lement par pédales, soit simultanément par levier à main;
moteur enfermé dans un capotage annulaire. Construction tout
bois, à revêtement travaillant.
Le même planeur peut recevoir divers moteurs refroidis par
l'air de 45 à 80 ch, en étoile ou inversés : M. 112, Salmson
45 ch; M. 120, Salmson 60 ch; M. 120 H, Hirth 60 ch ; M 121,
Salmson 65-80 ch ; M. 121 P, Pobjoy 75 ch. La charge enlevée
varie de 230 à 260 kg ; la vitesse, de 150 à 180 km/h ; l'altitude
atteinte en une heure, de 4000 à 6 uOO mètres ; le rayon d'action,
de 550 à 700 km.
AVIONS KELLNER-BÉCHEREAU. — Une société de construction
aéronautique a été fondée récemment par MM. Kellner, le spé-
cialiste bien connu de la carrosserie, et Béchereau, dont le
nom reste inséparable des premiers « monocoques » Deper-
dussin d'avant la guerre, et des biplans de chasse « Spad »
qui équipèrent nos escadrilles en 1917 et 1918. Elle exposait un
avion léger dont l'aile était construite suivant un procédé entiè-
rement nouveau.
Le monoplan Kellner-Béchereau 23, à moteur Salmson, de
95 ch (tableau I, col. 9, et fig. 28), comporte un fuselage de con-
struction mixte, avec habitacle à deux places en tandem recou-
vert d'une carrosserie à panneaux vitrés. L aile épaisse sur-
baissée est du type cantilever, à forme elliptique en plan. Elle
se compose d'un caisson en corps crpux, sur lequel sont fixées
des queues de nervures en profilés de duralumin, portant le faux
longeron d'aileron ; celui-ci, en deux parties, occupe la quasi-
totalité du bord de fuite ; l'arrière est entoilé.
Le caisson résistant est traité en coque suivant une méthode
FIG, 28. — Avion Kellner-Béchereau 23.
nouvelle. Un moule en bois est établi, dont la surface comporte
un quadrillage de rainures ; des profilés de duralumin, tés ou
cornières, suivant les cas, sont formés sur le moule et assujettis
dans les rainures (fig. 29 et 30). Le revêtement travaillant est
constitué par une série de panneaux trapézoïdaux de faibles
FIG. 29. — Moule de confection et de perçage des panneaux de coque
d'un avion Kellner-Béchereau.
dimensions, dont le formage est par conséquent très facile, qui
sont galbés et percés sur le moule en même temps que les pro-
filés, ces derniers servant d'éléments raidisseurs le long de toutes
les lignes de jonction. Tous les panneaux ainsi formés et percés
FIG. 30. — Vue intérieure d'une coque
Kellner-Béchereau.
sont ensuite as-
semblés sur les
profilés par rive-
tage ; l'opération
s'effectue en dehors
du moule, qui sert
seulement de ga-
barit de formage et
de perçage. L'ac-
cessibilité est donc
parfaite et le mon-
tage de la coque
très facile. On ob-
tient ainsi des
corps creux de
n'importe quelle
forme, dont la lé-
gèreté est remar-
quable. La matière
est utilisée sous ses
formes les plus
simples, tôle et
profilés élémen-
taires; aucun trai-
tement thermique
n'est nécessaire. Le métal travaille de la manière la plus écono-
mique au point de vue poids, puisqu'il se trouve rejeté le plus
loin possible de l'axe neutre; l'intérieur de la structure est
facile à aménager par suite de l'absence de tous éléments de
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