Titre : Journal officiel de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Tananarive)
Date d'édition : 1903-05-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425284n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : malgache
Format : Nombre total de vues : 94347 Nombre total de vues : 94347
Description : 09 mai 1903 09 mai 1903
Description : 1903/05/09 (A19,N801). 1903/05/09 (A19,N801).
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale et océan indien
Description : Collection numérique : Histoire et géographie Collection numérique : Histoire et géographie
Description : Collection numérique : Océan indien Collection numérique : Océan indien
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481382k
Source : Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, 2012-252722
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2013
19 ! h- — K- 801.
-N' 80i.
Samedi 9 Mai t903.
JOURNAL OFFICIEL
IDIB
-MADAGASCAR n DEPEHtimCES
4\aONNEr.tENTS:
if "Ia.e.
II ]toi, *- 20 Ir.
w 20 fr.
tt.t.~ *2 fr.
,"t!. e& t"&e.
25 fr.
15 fr-
LE JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCAR
Paraît les Mercredi et Samedi.
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SOMMAiRE
h, P*rM® oraeieiie
à ,
net îesf a le directeur du service de
Vince Co les administrateurs chefs de pro-
? 6 c°ncernî»J 1 , mobilisation sanitaire
en d'énii la mobilisation sanitaire
d" de maladies pestilen-
lell,, se. deelarant à Madagascar.
Ai li% réor 'sant les conseils sanitaires dans
jun do T~ conseils sanitaires dans
les Orts eamatave, Diego-Suarez, Ma-
le téor et an niary.
t gcin* ^s fflî> commissions des loee-
Clns des iSres et instituant des mé3e-
cins es -- les villes de
i in» anariv(» Plfem'es dans les villes de
jub et naijary. Diego-Suarez, Ma-
étef Ct Mànanjry
j~) attrJbt a l'hygiène publique générale les
eî^itions 3 comité rentral consultatif
es comT'ns régionales de l'assis-
tance Qiédio ? d e 1 hygiène ,Publiclue
que de l hygiène publique
qUe celT dans les régions centrales, ainsi
orts d eT des conseils sanitaires dans les
Porisde Taniatave, Diego-Suarez, Majun-
trateursiinanJry, et déléguant aux adminis-
et Mananjary, et déléguant aux adminis-
trat,,, ellel*s de, province et aux com-
Saires fits de cercle les pouvoirs néces-
laires opour COnstituer des conseils sani-
taJil es ou dpe commissions d'hygiène loca-
i. les.
taires U des Commissions d'hygiène loca-
des commissions d'hygiène loca-
298 déléguant les pouvoirs du Générât
lbaar HV-erneuf^Ur les pouvoirs du Général
GotdIv 'errleuln Général au commandant de
nation d s de Diego-Suarez, pour l'appro-
* S des m"aarchés, demandes et cessions
}t ilOnUI er ail compte du budget colonial.
et cot deux baux consentis à M. Baudin
A* Pr^^cernalîi t des terrains situés dans la
1',¡; ee de Tananarive.
et COIt deux baux consentis à M. Baudin
~"Èï/nce d'~ des terrains situés dans la
Prov'ace d'a Jik, aZ°be-
SO' ant t riils titres d'occupation provi-
ta. Ire c l'OIS titres d'occupation provi-
A£l" dans le rncrnan t des concessions sises
dans, e terriioire militaire de Diego-Suarez.
nl' ^Ulanf A "x , titres d'occupation provi-
t ilOOU lvrés à Mm. Giraudet.
444i, IÉ an nularit m1 titre d'occupation provisoire
ih a*°be ^,ronioii> dans la province.
Odin ke titre d'occupation provisoire
t\ t' Pailleux.
lOG,
S DE PalS.
'-"Ie non oraeielle
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t
UVBLLEs ET INFORUATIONS. —
UtEs CIVILS. — AVIS DIVERS. y
PARTIE OFFICIELLE
INSTRUCTIONS
à MM. le Directeur du service de santé et
les administrateurs chefs de province con-
cernant la mobilisation sanitaire en cas
d'épidémie de maladies pestilentielles se
déclarant à Madagascar.
MESSIEURS,
Les épidémies de peste qui ont sévi depuis
quelques années dans deux des principaux
ports de Madagascar, et celles de choléra et de
fièvre jaune dont la présence est signalée de
temps à autre dans diverses colonies françaises
ou étrangères, doivent être un sujet constant
de préoccupation pour l'administration de la
Colonie et lui faire rechercher tous les moyens
de prévenir ces maladies, de les combattre
lorsqu'elles se déclarent malgré les précau-
tions prises, et, surtout, d'empêcher leur pro-
pagation dans les régions non encore conta-
minées. C'est seulement en apportant à l'étude
de cette question toute la perspicacité eL luuie
la continuité de vues qu'elle comporte, en sui-
vant au point de vue administratif et médical
nos relations maritimes et nos convois d'im-
migrants, en tenant la main à l'observation des
règles de l'hygiène publique et privée dans
nos différents ports, que nous arriverons, dans
la plus large mesure possible, à immuniser
Madagascar de fléaux qui compromettent de la
façon la plus grave la vie commerciale et le
développement économique des pays où ils
éclatent.
En outre, en dehors des mesures généra-
les s'appliquant à la prophylaxie de toutes les
épidémies indistinctement, il y a lieu, dans la
réglementation de détail, de tenir compte de
la gravité relative de chacune d'elle, du nom-
bre des victimes qu'elles font d'ordinaire par
rapport au chiffre de la population, enfin, de
la nature et de l'efficacité des traitements dont
la science dispose aujourd'hui pour combat-
tre ou circonscrire leurs ravages.
A ces divers points de vue, les statistiques
donnent lieu a des constatations bien diffé-
rentes. Alors que, pour la peste et le choléra,
il est bien rare que la proportion des décès
dépasse de 2 à 2 1/2 de la population des
villes frappées par le fléau, pour la fièvre jaune,
au contraire, les ravages sont beaucoup plus
considérables. C'est ainsi que, lors de l'pélpuis-
démie de 1878, dont j'ai pu suivre l'évolution
au Sénégal, la mortalité a, sur certains points,
atteint et même dépassé 25 °/c de l'effectif
total de la population européenne. Enfin, des
pourcentages aussi élevés de décès ont été
constatés par les statistiques des diverses épi-
démies de fièvre jaune qui, depuis lors, ont,
à diverses reprises, visité ces mêmes régions.
D'autre part, la soudaineté avec laquelle la
fièvre jaune s'attaque aux constitutions les plus
diverses et dans les circonstances de vie et les
conditions d'habitat les plus variées, n'a
guère permis, jusqu'à ce jour, d'en déterminer
d'une façon précise les causes prédisposantes
et, par suite, dès que cette maladie s'est dé-
clarée dans une région, d'en établir une
prophylaxie suffisamment efficace.
En outre, au cours des diverses épidémies de
fièvre jaune, notamment en Afrique occiden-
tale, le corps médical a toujours été dure-
rement éprouvé dans sa lutte centre le fléau;
bien souvent les vides creusés dans ses rangs
n'ont pu être comblés et diverses formations
sanitaires se sont trouvées ainsi privées de
médecins et d'infirmiers, au moment même
où les malades affluaient et où leur état récla-
mait les soins les plus indispensables et les
plus immédiats.
Bien que la fièvre jaune n'ait pas encore
franchi le cap de Bonne-Espérance et ne se
soit, en ce qui concerne l'Afrique, manifestée
jusqu'à ce jour que sur la côte occidentale de
ce continent, les relations de plus en plus fré-
quentes et rapides de Madagascar avec nos
possessions de ces contrées permettent de
craindre que le typhus ictérode, sortant un
j our de ses foyers actuels, ne finisse par
atteindre la Grande Ile, comme il s'est irradié
au Sénégal et au Soudan, où il était resté in-
connu jusqu'au commencement du XVIIIe siècle.
Cette éventualité est d'autant plus à redou-
ter que, dans un pays qu'elle n'a jamais visité,
la maladie pourrait être méconnue au début.
Elle ferait ainsi d'autant plus de victimes
qu'on ignorerait les conditions de sa récepti-
vité et de son évolution parmi des populations
n'ayant pas encore subi ses atteintes, et qu'en-
fin on n aurait aucune indication sur la re-
lation à établir entre son mode de propagation
et le climat et la topographie de Madagascar.
Tout ce que l'on pourrait conclure de l'expé-
rience acquise en Afrique occidentale, aux
Antilles et aux Etats-Unis, est que la fièvre
jaune frappe plus particulièrement les im-
migrants non acclimatés, les blancs que les
noirs, les hommes que les femmes, les adultes
que les ;enfants, les gens robustes que les sujets
de faible constitution. Enfin, il est vraisem-
blable d'admettre qu'à Madagascar, comme
dans les régions précitées, elle ne franchirait
pas les altitudes moyennes (600 à 800 mètres).
Il résulte de ces diverses considérations
qu'en prévision des épidémies de peste, de
choléra et de fièvre jaune, il y a lieu, pour les
diverses autorités administratives, militaires
et sanitaires, de déterminer nettement à
-N' 80i.
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le téor et an niary.
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jub et naijary. Diego-Suarez, Ma-
étef Ct Mànanjry
j~) attrJbt a l'hygiène publique générale les
eî^itions 3 comité rentral consultatif
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tance Qiédio ? d e 1 hygiène ,Publiclue
que de l hygiène publique
qUe celT dans les régions centrales, ainsi
orts d eT des conseils sanitaires dans les
Porisde Taniatave, Diego-Suarez, Majun-
trateursiinanJry, et déléguant aux adminis-
et Mananjary, et déléguant aux adminis-
trat,,, ellel*s de, province et aux com-
Saires fits de cercle les pouvoirs néces-
laires opour COnstituer des conseils sani-
taJil es ou dpe commissions d'hygiène loca-
i. les.
taires U des Commissions d'hygiène loca-
des commissions d'hygiène loca-
298 déléguant les pouvoirs du Générât
lbaar HV-erneuf^Ur les pouvoirs du Général
GotdIv 'errleuln Général au commandant de
nation d s de Diego-Suarez, pour l'appro-
* S des m"aarchés, demandes et cessions
}t ilOnUI er ail compte du budget colonial.
et cot deux baux consentis à M. Baudin
A* Pr^^cernalîi t des terrains situés dans la
1',¡; ee de Tananarive.
et COIt deux baux consentis à M. Baudin
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Prov'ace d'a Jik, aZ°be-
SO' ant t riils titres d'occupation provi-
ta. Ire c l'OIS titres d'occupation provi-
A£l" dans le rncrnan t des concessions sises
dans, e terriioire militaire de Diego-Suarez.
nl' ^Ulanf A "x , titres d'occupation provi-
t ilOOU lvrés à Mm. Giraudet.
444i, IÉ an nularit m1 titre d'occupation provisoire
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les administrateurs chefs de province con-
cernant la mobilisation sanitaire en cas
d'épidémie de maladies pestilentielles se
déclarant à Madagascar.
MESSIEURS,
Les épidémies de peste qui ont sévi depuis
quelques années dans deux des principaux
ports de Madagascar, et celles de choléra et de
fièvre jaune dont la présence est signalée de
temps à autre dans diverses colonies françaises
ou étrangères, doivent être un sujet constant
de préoccupation pour l'administration de la
Colonie et lui faire rechercher tous les moyens
de prévenir ces maladies, de les combattre
lorsqu'elles se déclarent malgré les précau-
tions prises, et, surtout, d'empêcher leur pro-
pagation dans les régions non encore conta-
minées. C'est seulement en apportant à l'étude
de cette question toute la perspicacité eL luuie
la continuité de vues qu'elle comporte, en sui-
vant au point de vue administratif et médical
nos relations maritimes et nos convois d'im-
migrants, en tenant la main à l'observation des
règles de l'hygiène publique et privée dans
nos différents ports, que nous arriverons, dans
la plus large mesure possible, à immuniser
Madagascar de fléaux qui compromettent de la
façon la plus grave la vie commerciale et le
développement économique des pays où ils
éclatent.
En outre, en dehors des mesures généra-
les s'appliquant à la prophylaxie de toutes les
épidémies indistinctement, il y a lieu, dans la
réglementation de détail, de tenir compte de
la gravité relative de chacune d'elle, du nom-
bre des victimes qu'elles font d'ordinaire par
rapport au chiffre de la population, enfin, de
la nature et de l'efficacité des traitements dont
la science dispose aujourd'hui pour combat-
tre ou circonscrire leurs ravages.
A ces divers points de vue, les statistiques
donnent lieu a des constatations bien diffé-
rentes. Alors que, pour la peste et le choléra,
il est bien rare que la proportion des décès
dépasse de 2 à 2 1/2 de la population des
villes frappées par le fléau, pour la fièvre jaune,
au contraire, les ravages sont beaucoup plus
considérables. C'est ainsi que, lors de l'pélpuis-
démie de 1878, dont j'ai pu suivre l'évolution
au Sénégal, la mortalité a, sur certains points,
atteint et même dépassé 25 °/c de l'effectif
total de la population européenne. Enfin, des
pourcentages aussi élevés de décès ont été
constatés par les statistiques des diverses épi-
démies de fièvre jaune qui, depuis lors, ont,
à diverses reprises, visité ces mêmes régions.
D'autre part, la soudaineté avec laquelle la
fièvre jaune s'attaque aux constitutions les plus
diverses et dans les circonstances de vie et les
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guère permis, jusqu'à ce jour, d'en déterminer
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et le climat et la topographie de Madagascar.
Tout ce que l'on pourrait conclure de l'expé-
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Antilles et aux Etats-Unis, est que la fièvre
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