Titre : Journal officiel de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Tananarive)
Date d'édition : 1903-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425284n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : malgache
Format : Nombre total de vues : 94347 Nombre total de vues : 94347
Description : 04 février 1903 04 février 1903
Description : 1903/02/04 (A19,N775). 1903/02/04 (A19,N775).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale et océan indien
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Histoire et géographie Collection numérique : Histoire et géographie
Description : Collection numérique : Océan indien Collection numérique : Océan indien
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64813563
Source : Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, 2012-252722
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2013
19, àlailée. - N. S. - N' 775. Mercredi 4 Février 1903.
JOURNAL OFFICIEL
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j-nstrcgtiONS nr—
INSTRUCTIONS à M. le chef du service de l'enseigne-
au sujet de la création d'écoles pri-
A4 rre« té créant préparatoires à Madagascar.
cr ant à Tamatave une école laïque, dite
"Ecn~)- a préparatoire », pour les garçons
d'ori européenne.
l'ratoire pour les garçons d'origine euro-
ARRÊ peenne. ~°~ ~s garçons d'origine euro-
TE sUpprimant l'école mixte d'Antsirane et
réant deux écoles distinctes pour les
AXgs>»»« «S« pour les i0lliSènes-
éreSit
TE prOulguant dans là colonie de Madagascar
et Dependances le décret du 13 décembre
1902 règlement général de la vente
des 1)01SS00S alcooliques ou spiritueuses
ans la colonie de Madagascar et Dépen-
dan ces et fixation des licences applicables
au or^™ merce de ces boissons.
Rt. Pl>°Rî et Ecret ad hoc.
s. L~~pt,A«LOGRAMMES DE PARIS. — AVIS.
N!C1\o Parti.4, non Officielle
Nécrologie. NOUVELLES ET INFORMAtIONS. —
LVn»l iTUM bans le Boina (Suite).-Etat
CIVIL DE TANANARIVE. — MOUVEMENT DES
BOURJANES. — OFFICE DU TRAVAIL. — Avis
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E tiqr INSTRUCTIONS
l'ensei à M. le chef du service de
d'écolegneent., au sujet de la création
o^Scar, "Maires préparatoires à Mada-
le Tananarive, le 29 Janvier 1903.
& d' é"al Gallieni, commandant en chef du
"a.d AfQda,,~ dcar, et Dépendances, à M. le chef du
», à Tananarive.
l'arrêtor; CHEa CHEF DE SERVICE,
Sant Une écolo lwe ce moi, créant et organi-
lre Pî"éParatoire pour les
la pAJi OrIgine européenne, à Tamatave,
maUe uae nIao nouvelle de l'évolution de
tio e. ~i,
c llsive 0 U, Jusqu ICI, a nous préoccuper
J}es ; l'e"lrnet de l'enseignement des indigè-
laisse d allon où un passé confus n'a pas
naliser traces Profondes, a eu pour but de
^n»&?- ep' eo quelque sorte, les aptitudes as-
*iK»ii* lces de i la façonner à nos
Dri n Pes demorale et à nos idées de civilisa-
tion eQaRissani fUr jeune génération ; pour
fous a a eVlop.pemenl de la colonisation, il
leu da ÍU Indispensable de lui créer un mi-
equel eUe pût se mouvoir aisément
et sans appréhension ; aussi, convenait-il de
faire de nos jeunes Malgaches, non seulement
des sujets fidèles, mais surtout des hommes
ayant l'esprit français, aptes à collaborer, avec
compétence et sans arrière-pensée, aux entre-
prises de nos industriels, planteurs et com-
merçants.
L'heureuse situation naturelle de Tamatave,
qui fait de cette ville un centre de transit mari-
time et terrestre très important, au débouché
des régions les plus populeuses, à proximité
des territoires éminemment propres aux ex-
ploitations agricoles susceptibles de tenter
l'initiative des Européens, l'accroissement du
nombre des chefs d'entreprise et des intérêts
qu'ils représentent, enfin, l'amélioration des
conditions de l'existence matérielle par d'im-
portants travaux de voirie permettant des ins-
tallations plus confortables, ont eu pour con-
séquence l'augmentation notable, depuis trois
années surtout, de la population d'origine eu-
ropéenne. Nombre de familles se sent établies
à demeure, à Tamatave, fermement attachées
au pays par des affaires devenues plus actives
avec un champ plus vaste.
Il s'en est suivi la formation, en un court
espace de temps, d'une population enfantine,
dont les pouvoirs publics ne sauraient se dé-
sintéresser. De sa présence, naissent, pour la
Colonie, de nouveaux devoirs : devoirs d'édu-
cation de cette jeunesse, de préparation d'éner-
gies nouvelles qui, dans peu d'années, renfor-
ceront le faisceau des initiatives premières.
Sans doute, la création d'une école de gar-
çons n'apparaît pas, de prime abord, comme
un évènement marquant, dans la vie de la
Colonie ; elle n'est pas, semble-t-il, de nature
à donner lieu à de grosses préoccupations ou
à suggérer des considérations bien complexes.
L'école de Tamatave ne saurait, d'ailleurs,
avoir, pour le début, que des proportions mo-
destes.
Pourtant, la création de cette institution doit
retenir l'attention, parce qu'elle correspond à
des besoins nouveaux, parce qu'elle a pour
but de former, dans la Colonie même et pour
la Colonie, des hommes de notre race, qu'ap-
pelée, par suite, à remplir un rôle capital,
l'efficacité de ses conséquences est surtout
subordonnée aux précautions et à la logique
des débuts. L'orientation initiale a d'autant
plus d'importance, en matière d'enseignement,
que les premiers résultats se manifestent, seu-
lement, à échéance lointaine, et qu'il est, ce-
pendant, essentiel de se garder des tâtonne-
ments, des modifications fréquentes ou brus-
ques, toujours susceptibles de troubler l'esprit
de l'enfant, de provoquer le déséquilibre de
ses forces intellectuelles, de faire naître, chez
lui des hésitations sur ce qu'il a intérêt à ap-
prendre et à retenir. Il est essentiel que
l'élève puisse, de bonne heure, apercevoir net-
tement le but qu'on lui fait poursuivre et qu'il
se rende compte, pour produire des efforts
fructueux, de l'utilité de ces efforts.
L'école destinée aux garçons d'origine eu-
ropéenne, à Tamatave, devra, au surplus, ser-
vir de type, lorsque l'accroissement du nombre
des familles des colons nécessitera, dans d'au-
tres centres, la création d'institutions sem-
blables. Il va, notamment, en être ainsi, à
Tananarive et à Diego-Suarez ; dans la pre-
mière de ces localités, une école de garçons
sera incessamment ouverte pour la colonie
européenne ; à Antsirane, l'école existante sera
transformée prochainement, afin de répondre
à des besoins analogues.
Tels sont les motifs pour lesquels je consi-
dère comme indispensable de définir avec
quelques développements ce que doit être
l'école de Tamatave ; la définition sera, je crois,
exactement donnée par l'étude des nécessités
auxquelles elle doit satisfaire et des intérêts
qu'elle doit servir. Le règlement intérieur que
vous voudrez bien élaborer, déterminera, par
ailleurs, les détails de son fonctionnement.
Installation. — Pendant votre séjour à
Tamatave, lorsque je m'y trouvais moi-même.
à l'issue de mon voyage d'inspection dans
quelques circonscriptions côtières, vous vous
êtes préoccupé avec moi, de l'installation de
l'école. Un immeuble du service local, situé au
centre de la ville, a été choisi pour cet usage ;
j'ai tenu à ce que son aménagement fût conçu
de façon que l'école n'ait pas cet aspect mo-
rose longtemps reproché, à tort ou à raison
à nos établissements scolaires. Il faut que l'en-
fant arrive à considérer l'école non comme un
lieu de réclusion, mais comme un prolonge-
ment de la demeure familiale. Les premiers
aménagements ont été faits dans ce but. Je
compte sur votre initiative pour les parfaire
s'il y a lieu, sauf à me soumettre telles pro-
positions que vous jugerez utiles à l'embellis-
sement- dans un sens pratique- de l'école et
de ses dépendances.
J'ajoute que, par sa situation, le local choisi
se prêtera à l'extension du nouvel établisse-
ment, avecl'augmcntationdu nombredes élèves.
Enseignement. — Quel devra être, en prin-
cipe, l'enseignement donné à la jeunesse euro-
péenne de Madagascar ? La question se pose
ici pour la premiere fois ; c'est en raison, pré-
cisément, de cette circonstance, que la créa-
tion envisagée revêt le caractère d'un acte im-
portant.
En s'acquittant du devoir d'instruction et
d'éducation de la génération nouvelle qui se
forme dans ce pays de conquête encore toute
récente - devOIr qui, naturellement, incombe
aux pouvoirs publics — la Colonie a, en même
temps, l'obligation de ne pas perdre de vue ses
véritables intérêts ; il faudra qu'elle trouve
plus tard, dans les anciens élèves de l'école
des auxiliaires de sa prospérité, c'est-à-dire
des hommes familiarises avec le milieu spécial
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au sujet de la création d'écoles pri-
A4 rre« té créant préparatoires à Madagascar.
cr ant à Tamatave une école laïque, dite
"Ecn~)- a préparatoire », pour les garçons
d'ori européenne.
l'ratoire pour les garçons d'origine euro-
ARRÊ peenne. ~°~ ~s garçons d'origine euro-
TE sUpprimant l'école mixte d'Antsirane et
réant deux écoles distinctes pour les
AXgs>»»« «S« pour les i0lliSènes-
éreSit
TE prOulguant dans là colonie de Madagascar
et Dependances le décret du 13 décembre
1902 règlement général de la vente
des 1)01SS00S alcooliques ou spiritueuses
ans la colonie de Madagascar et Dépen-
dan ces et fixation des licences applicables
au or^™ merce de ces boissons.
Rt. Pl>°Rî et Ecret ad hoc.
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CIVIL DE TANANARIVE. — MOUVEMENT DES
BOURJANES. — OFFICE DU TRAVAIL. — Avis
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l'ensei à M. le chef du service de
d'écolegneent., au sujet de la création
o^Scar, "Maires préparatoires à Mada-
le Tananarive, le 29 Janvier 1903.
& d' é"al Gallieni, commandant en chef du
"a.d
», à Tananarive.
l'arrêtor; CHEa CHEF DE SERVICE,
Sant Une écolo lwe ce moi, créant et organi-
lre Pî"éParatoire pour les
la pAJi OrIgine européenne, à Tamatave,
maUe uae nIao nouvelle de l'évolution de
tio e. ~i,
c llsive 0 U, Jusqu ICI, a nous préoccuper
J}es ; l'e"lrnet de l'enseignement des indigè-
laisse d allon où un passé confus n'a pas
naliser traces Profondes, a eu pour but de
^n»&?- ep' eo quelque sorte, les aptitudes as-
*iK»ii* lces de i la façonner à nos
Dri n Pes demorale et à nos idées de civilisa-
tion eQaRissani fUr jeune génération ; pour
fous a a eVlop.pemenl de la colonisation, il
leu da ÍU Indispensable de lui créer un mi-
equel eUe pût se mouvoir aisément
et sans appréhension ; aussi, convenait-il de
faire de nos jeunes Malgaches, non seulement
des sujets fidèles, mais surtout des hommes
ayant l'esprit français, aptes à collaborer, avec
compétence et sans arrière-pensée, aux entre-
prises de nos industriels, planteurs et com-
merçants.
L'heureuse situation naturelle de Tamatave,
qui fait de cette ville un centre de transit mari-
time et terrestre très important, au débouché
des régions les plus populeuses, à proximité
des territoires éminemment propres aux ex-
ploitations agricoles susceptibles de tenter
l'initiative des Européens, l'accroissement du
nombre des chefs d'entreprise et des intérêts
qu'ils représentent, enfin, l'amélioration des
conditions de l'existence matérielle par d'im-
portants travaux de voirie permettant des ins-
tallations plus confortables, ont eu pour con-
séquence l'augmentation notable, depuis trois
années surtout, de la population d'origine eu-
ropéenne. Nombre de familles se sent établies
à demeure, à Tamatave, fermement attachées
au pays par des affaires devenues plus actives
avec un champ plus vaste.
Il s'en est suivi la formation, en un court
espace de temps, d'une population enfantine,
dont les pouvoirs publics ne sauraient se dé-
sintéresser. De sa présence, naissent, pour la
Colonie, de nouveaux devoirs : devoirs d'édu-
cation de cette jeunesse, de préparation d'éner-
gies nouvelles qui, dans peu d'années, renfor-
ceront le faisceau des initiatives premières.
Sans doute, la création d'une école de gar-
çons n'apparaît pas, de prime abord, comme
un évènement marquant, dans la vie de la
Colonie ; elle n'est pas, semble-t-il, de nature
à donner lieu à de grosses préoccupations ou
à suggérer des considérations bien complexes.
L'école de Tamatave ne saurait, d'ailleurs,
avoir, pour le début, que des proportions mo-
destes.
Pourtant, la création de cette institution doit
retenir l'attention, parce qu'elle correspond à
des besoins nouveaux, parce qu'elle a pour
but de former, dans la Colonie même et pour
la Colonie, des hommes de notre race, qu'ap-
pelée, par suite, à remplir un rôle capital,
l'efficacité de ses conséquences est surtout
subordonnée aux précautions et à la logique
des débuts. L'orientation initiale a d'autant
plus d'importance, en matière d'enseignement,
que les premiers résultats se manifestent, seu-
lement, à échéance lointaine, et qu'il est, ce-
pendant, essentiel de se garder des tâtonne-
ments, des modifications fréquentes ou brus-
ques, toujours susceptibles de troubler l'esprit
de l'enfant, de provoquer le déséquilibre de
ses forces intellectuelles, de faire naître, chez
lui des hésitations sur ce qu'il a intérêt à ap-
prendre et à retenir. Il est essentiel que
l'élève puisse, de bonne heure, apercevoir net-
tement le but qu'on lui fait poursuivre et qu'il
se rende compte, pour produire des efforts
fructueux, de l'utilité de ces efforts.
L'école destinée aux garçons d'origine eu-
ropéenne, à Tamatave, devra, au surplus, ser-
vir de type, lorsque l'accroissement du nombre
des familles des colons nécessitera, dans d'au-
tres centres, la création d'institutions sem-
blables. Il va, notamment, en être ainsi, à
Tananarive et à Diego-Suarez ; dans la pre-
mière de ces localités, une école de garçons
sera incessamment ouverte pour la colonie
européenne ; à Antsirane, l'école existante sera
transformée prochainement, afin de répondre
à des besoins analogues.
Tels sont les motifs pour lesquels je consi-
dère comme indispensable de définir avec
quelques développements ce que doit être
l'école de Tamatave ; la définition sera, je crois,
exactement donnée par l'étude des nécessités
auxquelles elle doit satisfaire et des intérêts
qu'elle doit servir. Le règlement intérieur que
vous voudrez bien élaborer, déterminera, par
ailleurs, les détails de son fonctionnement.
Installation. — Pendant votre séjour à
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à l'issue de mon voyage d'inspection dans
quelques circonscriptions côtières, vous vous
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l'école. Un immeuble du service local, situé au
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de façon que l'école n'ait pas cet aspect mo-
rose longtemps reproché, à tort ou à raison
à nos établissements scolaires. Il faut que l'en-
fant arrive à considérer l'école non comme un
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s'il y a lieu, sauf à me soumettre telles pro-
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de ses dépendances.
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ment, avecl'augmcntationdu nombredes élèves.
Enseignement. — Quel devra être, en prin-
cipe, l'enseignement donné à la jeunesse euro-
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ici pour la premiere fois ; c'est en raison, pré-
cisément, de cette circonstance, que la créa-
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portant.
En s'acquittant du devoir d'instruction et
d'éducation de la génération nouvelle qui se
forme dans ce pays de conquête encore toute
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