Titre : Journal officiel de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Tananarive)
Date d'édition : 1900-12-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425284n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : malgache
Format : Nombre total de vues : 94347 Nombre total de vues : 94347
Description : 15 décembre 1900 15 décembre 1900
Description : 1900/12/15 (A17,N561). 1900/12/15 (A17,N561).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale et océan indien
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Histoire et géographie Collection numérique : Histoire et géographie
Description : Collection numérique : Océan indien Collection numérique : Océan indien
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6435344r
Source : Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, 2012-252722
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
t7~
Ik née. — N. S. — N8 561.
Samedi 45 Décembre 1900.
; JOURNAL OFFICIEL
DE
MADAGASCAR ET DEPERDUCES
Ornements :
II l,*4*8«*«ear.
?» ia **e® ®* Etranger *
Un an. fr.
yaol
15 fr.
LE JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCAR
Paraît les Mercredi et Samedi.
On s'abonne à Tananarive, à l'Imprimerie Officielle.
PRIX DU NUMÉRO : 0 Fr. 15 CENT.
PMLM POUR INI ANNOm
PETITES ANNONCES
O fr. u la ligne
ANNONCES RÉCLAMES:
t fr. la ligne
S'adresser à l'Agence Cannet
4 Tananarive.
SOMMAIRE
Partie etileielle
I, ftuCîinv Rénérales sur la construction du che-
i , mtin de fer de Tananarive à la mer.
Iréant un hôpital de vénériens.
aUorisant M. Caspar Jenny, commerçant
suisse à Fort-Dauphin, à occuper pour une
Vo* !>f«?i« ,e .e de dix années un terrain sis dans
ii, cette iocahté.
fixant les indemnités à aecorder à la bri-
aade militaire chargée de la délimitation
g lé a concession accordée à la Compagnie
e franco-malgache.
\r..o m N0JTINAT10NS, MUTATIONS.
VIS. ^AH> ME DE PARIS.
i
t Partie Ron emeleUe •
¡ Ot;\'tr, '——————
~~ouyk u-S ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES CIVILS.
SEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES. — VARIÉ-
fts, - ETAT CIVIL DE LA VILLE DE TANANA-
HIVEB.- - AVIS D'ADJUDICATIONS PUBLIQUES.
JiUTlE OFFICIELLE
"INSTRUCTIONS GÉNÉRALES
;4p instruction du chemin de fer de
Tananarive à la mer
b.,
iluStl'Uitslque des différents chemins de fer
I e Par 1 dans les colonies, tant par la France
C 1 autres puissances européennes,
je.lcu^tés considérables que ren-
Am Ip «S en^reprises de ce genre. Il montre
1 QUP difficultés ont été rarement sur-
ip façon satisfaisante.
t t, les dlais d'exécution, prévus à l'ori-
fin ritit été dépassés dans d'énormes propor-
] double tres fOIS, les dépenses se sont élevées
ÇJU leou au triple des prévisions. Ailleurs,
ala n declmé les travailleurs. Fréquem-
t !el' les lslateur a dû intervenir, soit pour
les TVaux> soit pour en ordonner la
til Yant e e nouvelles bases.
^ahjtrièern e Prsonnellement, dans le cours de
a prendre la haute direction d'un
n°mbr de travaux publics aux colonies,
a*^ent l
POl' Ilt eu de t' cl'efnin de fer du Soudan, et
tyeu dp 5 a jouer un rôle actif et im-
f:8 e bu- e la construction du chemin de
l:U(ig~Tlluan& a Lâng-Son, alors que
et fi eUHns de fer étaient en cours d'exé-
toulS, et nn leur succès était fortement com-
JOUrs le pu me rendre compte des causes,
lbt>UA ai s les mêmes, des incidents qui ont si
fâcheusement signalé la construction des voies
ferrées dans les colonies françaises ou étran-
gères.
1 Au moment où la colonie de Madagascar va
s'engager dans la construction du chemin de
fer de Tananarive à la côte orientale, il importe
d'analyser les causes de ces échecs ou de ces
crises, et de rechercher les moyens d'éviter
les fautes qui les ont amenés.
Tel est le but des présentes instructions.
Tous ceux qui, à un titre quelconque, seront
appelés à participer à la construction de la
voie ferrée, devront s'en bien pénétrer et les
considérer comme les grandes lignes autour
desquelles leur activité et leur initiative de-
vront se développer.
Les échecs subis dans la construction des
chemins de fer coloniaux ont été dus, le plus
souvent, à l'insuffisance des études préalables.
Les travaux ont été souvent commencés
avant que le tracé général ait été déterminé en
entier, ou sans qu'on se soit rendu un compte
exact ;3S difficultés techniques à surmonter.
- Il er est résulté que l'on a mis en œuvre
des n: 'yens insuffisants pour le résultat a
obteni ou que l'on a conçu la voie ferrée sur
des be yS trop luxueuses par rapport aux ser-
vices 1.le les conditions économiques du pays
lui permettaient de rendre.
Grâce aux études faites par les officiers du
génie, vérifiées par les ingénieurs de la Com-
pagnie coloniale et contrôlées par le comité
compétent du Ministère des Colonies, le tracé
général du chemin de fer de Tananarive à la
côte orientale est entièrement déterminé, les
difficultés d'exécution sont parfaitement con-
nues, la construction de la route de Mahatsara
à Tananarive a, d'ailleurs, permis d'élucider les
différentes questions se rattachant au mode
d'exécution des travaux.
Le projet est conçu dans des conditions éco-
nomiques en rapport avec les difficultés du
terrain, l'importance du trafic à prévoir et les
capacités financières de la Colonie.
Nous nous trouvons donc, à cet égard, dans
une excellente situation, mais il est arrivé
quelquefois qu'un avant-projet bien étudié a
été suivi d'une exécution déplorable, parce que
l'on s'est trop hâté d'entreprendre les travaux.
Quel que soit l'intérêt que l'on ait à aller vite,
et à voir terminée, et par suite productive,
l'oeuvre entreprise, on ne doit pas perdre de
vue que la réussite de travaux aussi importants
que ceux d'un chemin de fer nécessite une
longue période préparatoire ayant pour but la
définition exacte par le dessin et le tracé sur
le terrain des ouvrages a exécuter.
C'est une période ingrate, pendant laquelle,
malgré des efforts pénibles et laborieux, lé
travail ne semble pas avancer ; mais elle est
décisive, et on peat dire que sera mal et oné-
reusement exécuté tout ouvrage qui n'aura
pas été, en quelque sorte, construit d'abord en
tous détails sur le papier, après une étude
sérieuse du terrain.
Ce n'est, d'ailleurs, pas au jour le jour qu'il
faut faire ce travail. Il doit être entièrement
terminé avant que les ouvriers ou les entre-
preneurs prennent possession des chantiers,
car d'autres préoccupations s'imposent alors
aux ingénieurs.
Je désire donc que tous les croquis d'exécu-
tion de la longueur de voie à construire pen-
dant une campagne d'un an me soient soumis
avant l'ouverture de cette campagne, c'est-à-
dire à la date du fer avril prochain, en ce qui
concerne les cinquante-six premiers kilomètres.
Le plus grand soin devra être apporté à la
préparation des commandes de matériel.
Celles-ci seront faites assez longtemps à
l'avance, pour que les achats puissent avoir
lieu dans de bonnes conditions de prix, et
conformément aux prescriptions réglemen-
taires.
Elles devront, cependant, être échelonnées
d'après les besoins, et de façon à éviter l'en-
combrement et le désordre aux points de dé-
barquement ou dans les magasins.
J'ai pu constater à plusieurs reprises que
rien ne produit un plus fâcheux effet et n'ex-
pose à de plus grosses pertes que l'accumula-
tion, sur les quais ou dans des terrains vagnes,
d'approvisionnements prématurément rassem-
blés.
Mon attention se portera particulièrement
sur ce point, lors des visites que je ferai sur
les chantiers, et j'espère que je n'aurai, de ce
fait, à adresser que des eloges au personnel
chargé de cette partie du service.
En même temps qu'on procédera aux travaux
préparatoires, il y aura lieu d'organiser nnp.
voie de communication parallèle au chemin
de fer projeté.
C'est encore là une question d'une impor-
tance primordiale.
La ligne devra être construite par la métho-
de dite à l'avancement, c'est-à-dire poussée
progressivement en partant de l'origine, les
rails état posés au fur et à mesure de l'achè-
vement de la plate-forme. On utilisera ainsi la
voie elle-même pour les transports des vivres
et des matériaux destinés aux chantiers. Mal-
gré cela, le tonnage à transporter sans le se-
cours de la voie ferrée J'élève encore à un
chiffre considérable.
On ne saurait, en effet, exagérer la méthode
de l'avancement, et ne construire la ligne que
pas a pas. Il en résulterait des lenteurs consi-
derables, puisqu'un ouvrage d'art ne pourrait
être entrepris qu'après l'achèvement intégral
du précèdent. Il est, en outre, certaines parties
rocheuses, dont le déblai demande un fo-iî
Ik née. — N. S. — N8 561.
Samedi 45 Décembre 1900.
; JOURNAL OFFICIEL
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4 Tananarive.
SOMMAIRE
Partie etileielle
I, ftuCîinv Rénérales sur la construction du che-
i , mtin de fer de Tananarive à la mer.
Iréant un hôpital de vénériens.
aUorisant M. Caspar Jenny, commerçant
suisse à Fort-Dauphin, à occuper pour une
Vo* !>f«?i« ,e .e de dix années un terrain sis dans
ii, cette iocahté.
fixant les indemnités à aecorder à la bri-
aade militaire chargée de la délimitation
g lé a concession accordée à la Compagnie
e franco-malgache.
\r..o m N0JTINAT10NS, MUTATIONS.
VIS. ^AH> ME DE PARIS.
i
t Partie Ron emeleUe •
¡ Ot;\'tr, '——————
~~ouyk u-S ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES CIVILS.
SEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES. — VARIÉ-
fts, - ETAT CIVIL DE LA VILLE DE TANANA-
HIVEB.- - AVIS D'ADJUDICATIONS PUBLIQUES.
JiUTlE OFFICIELLE
"INSTRUCTIONS GÉNÉRALES
;4p instruction du chemin de fer de
Tananarive à la mer
b.,
iluStl'Uitslque des différents chemins de fer
I e Par 1 dans les colonies, tant par la France
C 1 autres puissances européennes,
je.lcu^tés considérables que ren-
Am Ip «S en^reprises de ce genre. Il montre
1 QUP difficultés ont été rarement sur-
ip façon satisfaisante.
t t, les dlais d'exécution, prévus à l'ori-
fin ritit été dépassés dans d'énormes propor-
] double tres fOIS, les dépenses se sont élevées
ÇJU leou au triple des prévisions. Ailleurs,
ala n declmé les travailleurs. Fréquem-
t !el' les lslateur a dû intervenir, soit pour
les TVaux> soit pour en ordonner la
til Yant e e nouvelles bases.
^ahjtrièern e Prsonnellement, dans le cours de
a prendre la haute direction d'un
n°mbr de travaux publics aux colonies,
a*^ent l
POl' Ilt eu de t' cl'efnin de fer du Soudan, et
tyeu dp 5 a jouer un rôle actif et im-
f:8 e bu- e la construction du chemin de
l:U(ig~Tlluan& a Lâng-Son, alors que
et fi eUHns de fer étaient en cours d'exé-
toulS, et nn leur succès était fortement com-
JOUrs le pu me rendre compte des causes,
lbt>UA ai s les mêmes, des incidents qui ont si
fâcheusement signalé la construction des voies
ferrées dans les colonies françaises ou étran-
gères.
1 Au moment où la colonie de Madagascar va
s'engager dans la construction du chemin de
fer de Tananarive à la côte orientale, il importe
d'analyser les causes de ces échecs ou de ces
crises, et de rechercher les moyens d'éviter
les fautes qui les ont amenés.
Tel est le but des présentes instructions.
Tous ceux qui, à un titre quelconque, seront
appelés à participer à la construction de la
voie ferrée, devront s'en bien pénétrer et les
considérer comme les grandes lignes autour
desquelles leur activité et leur initiative de-
vront se développer.
Les échecs subis dans la construction des
chemins de fer coloniaux ont été dus, le plus
souvent, à l'insuffisance des études préalables.
Les travaux ont été souvent commencés
avant que le tracé général ait été déterminé en
entier, ou sans qu'on se soit rendu un compte
exact ;3S difficultés techniques à surmonter.
- Il er est résulté que l'on a mis en œuvre
des n: 'yens insuffisants pour le résultat a
obteni ou que l'on a conçu la voie ferrée sur
des be yS trop luxueuses par rapport aux ser-
vices 1.le les conditions économiques du pays
lui permettaient de rendre.
Grâce aux études faites par les officiers du
génie, vérifiées par les ingénieurs de la Com-
pagnie coloniale et contrôlées par le comité
compétent du Ministère des Colonies, le tracé
général du chemin de fer de Tananarive à la
côte orientale est entièrement déterminé, les
difficultés d'exécution sont parfaitement con-
nues, la construction de la route de Mahatsara
à Tananarive a, d'ailleurs, permis d'élucider les
différentes questions se rattachant au mode
d'exécution des travaux.
Le projet est conçu dans des conditions éco-
nomiques en rapport avec les difficultés du
terrain, l'importance du trafic à prévoir et les
capacités financières de la Colonie.
Nous nous trouvons donc, à cet égard, dans
une excellente situation, mais il est arrivé
quelquefois qu'un avant-projet bien étudié a
été suivi d'une exécution déplorable, parce que
l'on s'est trop hâté d'entreprendre les travaux.
Quel que soit l'intérêt que l'on ait à aller vite,
et à voir terminée, et par suite productive,
l'oeuvre entreprise, on ne doit pas perdre de
vue que la réussite de travaux aussi importants
que ceux d'un chemin de fer nécessite une
longue période préparatoire ayant pour but la
définition exacte par le dessin et le tracé sur
le terrain des ouvrages a exécuter.
C'est une période ingrate, pendant laquelle,
malgré des efforts pénibles et laborieux, lé
travail ne semble pas avancer ; mais elle est
décisive, et on peat dire que sera mal et oné-
reusement exécuté tout ouvrage qui n'aura
pas été, en quelque sorte, construit d'abord en
tous détails sur le papier, après une étude
sérieuse du terrain.
Ce n'est, d'ailleurs, pas au jour le jour qu'il
faut faire ce travail. Il doit être entièrement
terminé avant que les ouvriers ou les entre-
preneurs prennent possession des chantiers,
car d'autres préoccupations s'imposent alors
aux ingénieurs.
Je désire donc que tous les croquis d'exécu-
tion de la longueur de voie à construire pen-
dant une campagne d'un an me soient soumis
avant l'ouverture de cette campagne, c'est-à-
dire à la date du fer avril prochain, en ce qui
concerne les cinquante-six premiers kilomètres.
Le plus grand soin devra être apporté à la
préparation des commandes de matériel.
Celles-ci seront faites assez longtemps à
l'avance, pour que les achats puissent avoir
lieu dans de bonnes conditions de prix, et
conformément aux prescriptions réglemen-
taires.
Elles devront, cependant, être échelonnées
d'après les besoins, et de façon à éviter l'en-
combrement et le désordre aux points de dé-
barquement ou dans les magasins.
J'ai pu constater à plusieurs reprises que
rien ne produit un plus fâcheux effet et n'ex-
pose à de plus grosses pertes que l'accumula-
tion, sur les quais ou dans des terrains vagnes,
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blés.
Mon attention se portera particulièrement
sur ce point, lors des visites que je ferai sur
les chantiers, et j'espère que je n'aurai, de ce
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En même temps qu'on procédera aux travaux
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C'est encore là une question d'une impor-
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progressivement en partant de l'origine, les
rails état posés au fur et à mesure de l'achè-
vement de la plate-forme. On utilisera ainsi la
voie elle-même pour les transports des vivres
et des matériaux destinés aux chantiers. Mal-
gré cela, le tonnage à transporter sans le se-
cours de la voie ferrée J'élève encore à un
chiffre considérable.
On ne saurait, en effet, exagérer la méthode
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