Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball
Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 819 Nombre total de vues : 819
Description : 18 août 1932 18 août 1932
Description : 1932/08/18 (A1,N16). 1932/08/18 (A1,N16).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64235664
Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
lr AXXKM : X- if».. LE NUMERO HEBDOMADAIRE : 0 fr. 75 JELliJ 18 AOUT l:Ii':.
ORGANE OFFICIEL
de la
Fédération Française
d'Athlétisme
et de Basket-Ball
Administration et Rédaction :
3, RUE ROSSINI, 3
Rédacteur en Çhef : Gaston MEYER ABONNEMENTS: 25 FRANCS PAR AN - VOIR EN 8e PAGE LE BULLETIN D'ABONNEMENT
0
Téléphone : PROVENCE 23-57
APRÈS LES JEUX
PARMI TANT DE CRITIQUES.
Les Jeux de Los Angeles ont eu cette
conséquence comique de mécontenter toutes
les nations représentées, ou tout au moins
les porte-paroles des opinions publiques,
c'est-à-dire les journaux.
L'Amérique regrette les figurations
moyennes de ses spécialistes de demi-fond
et déplore avoir manqué les titres du
400 mètres haies et du saut en hauteur.
La Finlande se plaint de défaites impré-
vues en 1,500 mètres, 10.000 mètres et
décathlon.
L'Allemagne gémit sur ses espoirs déçus.!
Quant à la Suède, la Hongrie et la Nor-
vège, leurs champions sont passés inaperçus
tant que les nôtres, à leur côté, ont fait
figure de grosses vedettes!
Jusqu'à l'Angleterre qui verse un pleur
sur les médiocres exhibitions de Rampling
-- et de - Thomas! 1
Si z on veut bien se placer au-dessus des
lamentations, on ne peut considérer sans une
certaine nuance de mépris ces divagations si
pareilles d'une frontière à l'autre.
Les Jeux Olympiques sériés en vingt-
deux compétitions athlétiques révèlent vingt-
deux individualités exceptionnelles. Ceux
qui n'ont pas compris cela, et la force de
l'individualisme au cours de ces manifesta-
tions incomparables, ne comprendront ja-
mais rien à l'athlétisme.
Ce n'est pas parce que nous eûmes un
Guillemot en 1920 ou un Et Ouafi en 1928
que le sport qui nous est cher était, à l'épo-
que, meilleur. Ce n'est pas, pensons-nous,
parce que Noël l'eût emporté au disque
sans une erreur, que les performances habi-
tuelles de nos hommes, élite et masse, en
eussent été rehaussées!
Or, Noël vainqueur on eût sans doute
applaudi. Noël battu par distraction des
juges, on siffle!
La logique humaine tient, il est vrai, à
si peu, si peu de chose!
*
Certes, nous partageons entièrement l'opi-
nion de notre bon camarade Géo André
quand il combat l'excuse possible de la dé-
moralisation. Comme lui, nous pensons
qu'un athlète sur le terrain chasse tout autre
préoccupation que les siennes propres. Il ne
pense qu'à lui et qu'à sa performance, pour
sa plus grande gloire personnelle. Nous pen-
sons même qu'il ne songe qu'après, à la
gloire sportive de son pays, qu'Alfred
Spitzer prétend être la raison primordiale
du finish des Anglais!
Mais nous croyons que Géo André n'a
pas raison quand il affirme que notre équipe
n'était pas préparée. Au contraire, il semble
que l'état physique de la majorité des nôtres
était avant l'ouverture des Jeux meilleur
qu'à Paris. Que s'est-il donc passé? Une
chose toute simple à laquelle personne n'a,
semble-t-il, songé; c'est que chaque épreuve
révélait un nombre important d'individualités
supérieures intrinsèquement aux nôtres.
On peut avoir le meilleur athlétisme
d' Europe comme l'Allemagne et ne pas
remporter une victoire olympique sur les
neuf enlevées précisément par les athlètes
de notre vieux monde. Cela prouve-t-il la
médiocrité des athlètes allemands ou plutôt
que l'élite de ce pays, par hasard ou peut-
être par sa compréhension meilleure — cul-
ture générale primant la culture de l'ano-
malie — ne se hausse pas aisément au ni-
veau supérieur ?
Un autre organe, sous la signature d'An-
dré Bourdonnay, critique sévèrement les di-
rigeants de l'athlétisme parce qu'avec douze
représentants ils n'ont point obtenu de vic-
toires alors que la Fédération des Poids et
Haltères a remporté trois titres avec cinq
hommes.
M. Bourdonnay, dirigeant important de
ladite Fédération, est orfèvre! Après la let-
tre, il regrette les quelques billets de mille
dépensés en faveur de l'athlétisme et l'on
comprend très bien qu'il veut dire au détri-
ment des poids et haltères.
Mais là, précisément, nous ne sommes
pas du tout d'accord.
Nous ne sommes pas d'accord sur le fait
même puisque le sport cher à M. Bourdon-
nay était représenté dans toutes les épreu-
ves, alors que l'athlétisme français négligeait
treize compétitions sur vingt-deux. Et puis,
M. Bourdonnay oublie de dire que toutes
les nations du monde participaient au tour-
noi d'athlétisme. Combien de leveurs de
poids dans l'Univers? Combien de Nations
représentées ? Et où étaient donc les Egyp-
tiens détenteurs de sept parmi quinze re-
cords ?
L'excellent René Mourlon disait, il y a
peu de jours: « En somme, nous gagnons
lit où les autres n'en font pas. »
On ne jugero pas cette vérité très bonne
à dire et pourtant. Evidemment, M. Bour-
donnay, en signalant les résultats magnifi-
ques des leveurs de poids, suggère implici-
tement que les dirigeants de ce sport sont
supérieurs à ceux de l'athlétisme. Cette ma-
lice trompera-t-elle ceux qui connaissent les
difficultés internationales d'un sport et de
l'autre ?
Mais nous donnerons raison à M. Bour-
donnay quand il relève les propos d'un
dirigeant fédéra:, qui, récemment, élevait
quelques doutes sur l'authenticité de per-
formances réalisées à l'étranger. On n'a
pas le droit d'élever une suspicion sur les
exploits des voisins, ou alors l'on risque que
l'on nie les records réalisés chez soi. Ce-
pendant, là encore, il convient d'être cir-
conspect. Et si ce dirigeant avait proclamé :
« Ces Américains sont formidables et nous
ne pourrons rien contre eux », ne l'eût-on
pas accusé de démolir préalablement le mo-
ral de nos hommes? Aussi bien eût-il mieux
fait de se taire et de ne prendre parti ni
dans un sens ni dans l'autre.
Reconnaissons à l'article de M. Bourdon-
nay sinon une objectivité parfaite, tout au
L'ATHLÉTISME A MANTES
1
moins une correction indiscutable. M. Bour-
donnay a un mérite et une fierté. Il dirige
avec dévouement un sport et ce sport s'est
auréolé de gloire à Los Angeles!
Par malheur, dans une colonne voisine du
même organe, on croit devoir utiliser des
arguments moins heureux. Qu'on relise donc
la liste des champions olympiques et les per-
formances réalisées. Peut-être — si c'est
possible — arrivera-t-on à comprendre ?
Et, après tout, ceux qui affichent une
déception rageuse, démontrent une incompé-
tence proportionnelle à leurs espérances ines-
pérables. — Gaston MEYER.
En raison des fêtes du 15 août
et de l'activité athlétique ra-
lentie, le présent numéro
d'Athlétic parait exception-
nellement sur 4 pages.
Impressions d'un témoin
Nous recevons de Jean Keller les lignes
qui suivent :
Les résultats vous auront donné une idée
approximative du spectacle auquel nous as-
siston. C'est tout simplement ahurissant.
Les records tombent et le fameux climat
qui devait nous être funeste semble, au
contraire, favoriser l'accomplissement de
grandes performances. Je ne crois pas
qu'on puisse l'invoquer comme excuse à
notre égard.
La piste située dans le fond de la vallée,
abritée par des gradins énormes; n'est ja-
mais balayée par le vent. Le sel en est très
dur et par conséquent très rapide.
Tu connais la triste aventure qui m'ad-
vint dans le 800 mètres. J'en suis encore fu-
rieux. Méricamp s'est débattu comme un
beau diable, mais il faudrait pour le moins
un croc-en-jambes caractérisé pour valoir
une sanction. Les règlements d'ailleurs sont
plus ou moins respectés et au saut en hau-
teur notamment, peu de concurrents pour-
raient en France faire valoir la régularité
de leur saut.
Pour en revenir au 800..Mérieamp deman-
dait purement et simplement la mise hors
de course d'Edwards qui m'avait brutale-
ment coupé en plein effort, alors que je ve-
nais de passer Powell, P. Martin étant as-
sez loin. L'Allemand Von Halt suggéra
l'idée de faire courir la finale à 10. Le juge
arbitre consulta le juge de virage qui m'at-
tribua la faute. Nous apprenions le lende-
main que ce juge était Canadien.
La finale du 80:) fut splendide, Hampson
l'emporta sur Wilson qui fit le plus clair du
» boulot », ramenant l'Anglais sur Ed-
wards, pourtant nettement détaché aux TCO
mètres.
Séra, mal parti contre son habitude, se
rapprocha à mi-course, mais fut débordé.
Pellzer fut pris de vitesse de bout en bout.
En haut l'arrivée du 100. yards A gauche l'équipe de l'A.S.P.P. gagnante du Challenge André. A droite, le Red Star Olympique
ORGANE OFFICIEL
de la
Fédération Française
d'Athlétisme
et de Basket-Ball
Administration et Rédaction :
3, RUE ROSSINI, 3
Rédacteur en Çhef : Gaston MEYER ABONNEMENTS: 25 FRANCS PAR AN - VOIR EN 8e PAGE LE BULLETIN D'ABONNEMENT
0
Téléphone : PROVENCE 23-57
APRÈS LES JEUX
PARMI TANT DE CRITIQUES.
Les Jeux de Los Angeles ont eu cette
conséquence comique de mécontenter toutes
les nations représentées, ou tout au moins
les porte-paroles des opinions publiques,
c'est-à-dire les journaux.
L'Amérique regrette les figurations
moyennes de ses spécialistes de demi-fond
et déplore avoir manqué les titres du
400 mètres haies et du saut en hauteur.
La Finlande se plaint de défaites impré-
vues en 1,500 mètres, 10.000 mètres et
décathlon.
L'Allemagne gémit sur ses espoirs déçus.!
Quant à la Suède, la Hongrie et la Nor-
vège, leurs champions sont passés inaperçus
tant que les nôtres, à leur côté, ont fait
figure de grosses vedettes!
Jusqu'à l'Angleterre qui verse un pleur
sur les médiocres exhibitions de Rampling
-- et de - Thomas! 1
Si z on veut bien se placer au-dessus des
lamentations, on ne peut considérer sans une
certaine nuance de mépris ces divagations si
pareilles d'une frontière à l'autre.
Les Jeux Olympiques sériés en vingt-
deux compétitions athlétiques révèlent vingt-
deux individualités exceptionnelles. Ceux
qui n'ont pas compris cela, et la force de
l'individualisme au cours de ces manifesta-
tions incomparables, ne comprendront ja-
mais rien à l'athlétisme.
Ce n'est pas parce que nous eûmes un
Guillemot en 1920 ou un Et Ouafi en 1928
que le sport qui nous est cher était, à l'épo-
que, meilleur. Ce n'est pas, pensons-nous,
parce que Noël l'eût emporté au disque
sans une erreur, que les performances habi-
tuelles de nos hommes, élite et masse, en
eussent été rehaussées!
Or, Noël vainqueur on eût sans doute
applaudi. Noël battu par distraction des
juges, on siffle!
La logique humaine tient, il est vrai, à
si peu, si peu de chose!
*
Certes, nous partageons entièrement l'opi-
nion de notre bon camarade Géo André
quand il combat l'excuse possible de la dé-
moralisation. Comme lui, nous pensons
qu'un athlète sur le terrain chasse tout autre
préoccupation que les siennes propres. Il ne
pense qu'à lui et qu'à sa performance, pour
sa plus grande gloire personnelle. Nous pen-
sons même qu'il ne songe qu'après, à la
gloire sportive de son pays, qu'Alfred
Spitzer prétend être la raison primordiale
du finish des Anglais!
Mais nous croyons que Géo André n'a
pas raison quand il affirme que notre équipe
n'était pas préparée. Au contraire, il semble
que l'état physique de la majorité des nôtres
était avant l'ouverture des Jeux meilleur
qu'à Paris. Que s'est-il donc passé? Une
chose toute simple à laquelle personne n'a,
semble-t-il, songé; c'est que chaque épreuve
révélait un nombre important d'individualités
supérieures intrinsèquement aux nôtres.
On peut avoir le meilleur athlétisme
d' Europe comme l'Allemagne et ne pas
remporter une victoire olympique sur les
neuf enlevées précisément par les athlètes
de notre vieux monde. Cela prouve-t-il la
médiocrité des athlètes allemands ou plutôt
que l'élite de ce pays, par hasard ou peut-
être par sa compréhension meilleure — cul-
ture générale primant la culture de l'ano-
malie — ne se hausse pas aisément au ni-
veau supérieur ?
Un autre organe, sous la signature d'An-
dré Bourdonnay, critique sévèrement les di-
rigeants de l'athlétisme parce qu'avec douze
représentants ils n'ont point obtenu de vic-
toires alors que la Fédération des Poids et
Haltères a remporté trois titres avec cinq
hommes.
M. Bourdonnay, dirigeant important de
ladite Fédération, est orfèvre! Après la let-
tre, il regrette les quelques billets de mille
dépensés en faveur de l'athlétisme et l'on
comprend très bien qu'il veut dire au détri-
ment des poids et haltères.
Mais là, précisément, nous ne sommes
pas du tout d'accord.
Nous ne sommes pas d'accord sur le fait
même puisque le sport cher à M. Bourdon-
nay était représenté dans toutes les épreu-
ves, alors que l'athlétisme français négligeait
treize compétitions sur vingt-deux. Et puis,
M. Bourdonnay oublie de dire que toutes
les nations du monde participaient au tour-
noi d'athlétisme. Combien de leveurs de
poids dans l'Univers? Combien de Nations
représentées ? Et où étaient donc les Egyp-
tiens détenteurs de sept parmi quinze re-
cords ?
L'excellent René Mourlon disait, il y a
peu de jours: « En somme, nous gagnons
lit où les autres n'en font pas. »
On ne jugero pas cette vérité très bonne
à dire et pourtant. Evidemment, M. Bour-
donnay, en signalant les résultats magnifi-
ques des leveurs de poids, suggère implici-
tement que les dirigeants de ce sport sont
supérieurs à ceux de l'athlétisme. Cette ma-
lice trompera-t-elle ceux qui connaissent les
difficultés internationales d'un sport et de
l'autre ?
Mais nous donnerons raison à M. Bour-
donnay quand il relève les propos d'un
dirigeant fédéra:, qui, récemment, élevait
quelques doutes sur l'authenticité de per-
formances réalisées à l'étranger. On n'a
pas le droit d'élever une suspicion sur les
exploits des voisins, ou alors l'on risque que
l'on nie les records réalisés chez soi. Ce-
pendant, là encore, il convient d'être cir-
conspect. Et si ce dirigeant avait proclamé :
« Ces Américains sont formidables et nous
ne pourrons rien contre eux », ne l'eût-on
pas accusé de démolir préalablement le mo-
ral de nos hommes? Aussi bien eût-il mieux
fait de se taire et de ne prendre parti ni
dans un sens ni dans l'autre.
Reconnaissons à l'article de M. Bourdon-
nay sinon une objectivité parfaite, tout au
L'ATHLÉTISME A MANTES
1
moins une correction indiscutable. M. Bour-
donnay a un mérite et une fierté. Il dirige
avec dévouement un sport et ce sport s'est
auréolé de gloire à Los Angeles!
Par malheur, dans une colonne voisine du
même organe, on croit devoir utiliser des
arguments moins heureux. Qu'on relise donc
la liste des champions olympiques et les per-
formances réalisées. Peut-être — si c'est
possible — arrivera-t-on à comprendre ?
Et, après tout, ceux qui affichent une
déception rageuse, démontrent une incompé-
tence proportionnelle à leurs espérances ines-
pérables. — Gaston MEYER.
En raison des fêtes du 15 août
et de l'activité athlétique ra-
lentie, le présent numéro
d'Athlétic parait exception-
nellement sur 4 pages.
Impressions d'un témoin
Nous recevons de Jean Keller les lignes
qui suivent :
Les résultats vous auront donné une idée
approximative du spectacle auquel nous as-
siston. C'est tout simplement ahurissant.
Les records tombent et le fameux climat
qui devait nous être funeste semble, au
contraire, favoriser l'accomplissement de
grandes performances. Je ne crois pas
qu'on puisse l'invoquer comme excuse à
notre égard.
La piste située dans le fond de la vallée,
abritée par des gradins énormes; n'est ja-
mais balayée par le vent. Le sel en est très
dur et par conséquent très rapide.
Tu connais la triste aventure qui m'ad-
vint dans le 800 mètres. J'en suis encore fu-
rieux. Méricamp s'est débattu comme un
beau diable, mais il faudrait pour le moins
un croc-en-jambes caractérisé pour valoir
une sanction. Les règlements d'ailleurs sont
plus ou moins respectés et au saut en hau-
teur notamment, peu de concurrents pour-
raient en France faire valoir la régularité
de leur saut.
Pour en revenir au 800..Mérieamp deman-
dait purement et simplement la mise hors
de course d'Edwards qui m'avait brutale-
ment coupé en plein effort, alors que je ve-
nais de passer Powell, P. Martin étant as-
sez loin. L'Allemand Von Halt suggéra
l'idée de faire courir la finale à 10. Le juge
arbitre consulta le juge de virage qui m'at-
tribua la faute. Nous apprenions le lende-
main que ce juge était Canadien.
La finale du 80:) fut splendide, Hampson
l'emporta sur Wilson qui fit le plus clair du
» boulot », ramenant l'Anglais sur Ed-
wards, pourtant nettement détaché aux TCO
mètres.
Séra, mal parti contre son habitude, se
rapprocha à mi-course, mais fut débordé.
Pellzer fut pris de vitesse de bout en bout.
En haut l'arrivée du 100. yards A gauche l'équipe de l'A.S.P.P. gagnante du Challenge André. A droite, le Red Star Olympique
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