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- TABLE DES MATIÈRES.
- DE L'ART DE PENSER.
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- Nos sensations sont l'origine de toutes nos connaissances. Nos besoins sont la cause de leur développement et de leur progrès. Mauvais raisonnement des philosophes qui attribuent à la matière la faculté de penser. C'est seulement dans l'état actuel que les sens sont la cause de nos connaissances, et ils n'en sont que la cause occasionnelle. C'est aussi uniquement dans l'état actuel que nous pouvons nous observer. L'âme, après la dissolution du corps, conserve toutes ses facultés. Trois états différens par rapport à l'âme.
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- Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent, ce sont des jugemens que nous formons d'après des idées qu'ils ne nous donnent pas. Les sens ne nous sont pas connaître la nature des choses qui sont hors de nous. Comment ils nous donnent des idées. Trois choses à distinguer dans les sensations. Idées claires et distinctes qu'elles renferment. Ces idées sont la source de toutes nos connaissances. Deux sortes de vérités. Observations sur les idées confuses et sur les idées distinctes, sur les vérités contingentes et sur les vérités nécessaires.
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- Premier degré de connaissances. Comment il peut être plus ou moins étendu. Comment des perceptions que nous ne remarquons pas influent dans notre conduite. Nous ne remarquons pas le plus grand nombre de nos perceptions.
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- Perceptions qu'on ne rappelle que d'une manière confuse. Les idées d'étendue se réveillent facilement. En conséquence les idées des figures peu composées se réveillent avec la même facilité. Celles des figures fort composées ne se réveillent pas: on ne s'en rappelle que les noms. Secours dont s'aide l'imagidation. Idées qui ne se réveillent qu'autant qu'elles sont fort familières.
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- Les besoins déterminent notre attention. Ils font le lien fondamental de nos idées. Les idées ne se retracent qu'autant qu'elles sont liées à quelques-uns de nos besoins. Exemples qui le prouvent. Les liaisons d'idées ont leurs inconvéniens et leurs avantages. Elles se font volontairement ou involontairement. Il y en a qui sont nécessaires à notre conservation, et que, par cette raison, on juge faussement naturelles. Il y en a qui sont une source de préjugés, de faux jugemens, de préventions, de folie. Comment les liaisons d'idées produisent la folie. Danger des romans. Danger de certains ouvrages de dévotion. Personne n'est tout-à-fait exempt de folie. Pouvoir de l'imagination. Cause de ce pouvoir.
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- Nécessité des signes en arithmétique. Si les nombres n'avaient pas chacun des signes, on n'en aurait pas d'idée. Les signes sont nécessaires pour se faire des idées de toute espèce. Ils le sont pour se faire de plusieurs idées une idée complexe. Ils le sont, par conséquent, pour déterminer l'idée que nous nous faisons d'une substance. Ils le sont encore pour déterminer les idées que nous nous faisons des êtres moraux. Combien l'usage des signes contribue à l'exercice de la réflexion et de toutes nos facultés. Mais il faut, dans l'usage des signes, de la clarté, de la précision et de l'ordre. Comme nous ne sommes pas capables de nous en servir toujours avec la même exactitude, nous ne le sommes pas de réfléchir toujours également bien dans tous les genres de connaissances. La justesse de notre jugement dépend de l'exactitude avec laquelle nous nous servons des signes. Mais nous nous servons des mots long-temps avant de savoir nous rendre compte des idées que nous y attachons. C'est l'usage des signes et l'adresse à s'en servir qui fait toute la différence qu'on remarque entre les esprits. Pour travailler avec succès à l'instruction des enfans, il faudrait connaître parfaitement les premiers ressorts de l'esprit humain.
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- Muet de naissance qui parle tout à coup. Questions qu'on aurait pu lui faire. Combien l'exercice de ses facultés intellectuelles avait été borné. Jusqu'à quel point il avait été capable de raisonnement. Il s'était conduit par imitation et par habitude, plutôt que par réflexion. Il ne savait pas distinctement ce que c'est que la vie, ni ce que c'est que la mort. De ce que nos idées ne sont déterminées que par des signes, il ne s'ensuit pas que nos raisonnemens ne roulent que sur des mots. Méprises de Locke au sujet de l'usage des signes.
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- Les idées abstraites sont des idées partielles Elles ne sont pas innées: elles ne sont pas toutes l'ouvrage de l'esprit. Les sens nous donnent des idées abstraites. Comment nous nous faisons des idées abstraites des facultés de l'âme. Comment nous nous en faisons de toutes espèces. Celles où il entre des combinaisons sont proprement l'ouvrage de l'esprit. Les idées générales ne sont que des idées sommaires. Nous déterminons les genres et les espèces d'après des connaissances souvent bien imparfaites. Les idées générales ne sont nécessaires que parce que notre esprit est borné. La manière de nous en servir supplée à la limitation de notre esprit. Les bêtes ont des idées abstraites. De quel secours les idées générales sont à l'esprit. On est tombé dans l'erreur de les prendre pour des êtres. Cause de cette erreur. Comment on a multiplié ces êtres imaginaires. Comment on a cru connaître, par ce moyen, les essences des choses. Comment on a cru pouvoir donner des définitions de substances. On a réalisé jusqu'au néant. On a réalisé les facultés de l'âme; ce qui a donné lieu à des questions futiles. Les abstractions réalisées ont fait raisonner mal sur l'espace et sur la durée. Pourquoi nous sommes portés à réaliser nos abstractions. Il n'en résulte que des erreurs et un jargon que nous prenons pour science. D'où il arrive qu'on ne peut pas expliquer les choses les plus simples. Exemple de ce jargon.
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- Comment les propositions générales ont été regardées comme des principes propres à conduire à des découvertes. L'inutilité et l'abus de ces principes paraissent surtout dans la synthèse. Ces principes ne peuvent conduire à aucune découverte. Ils donnent lieu à des démonstrations frivoles. A quoi se borne l'usage qu'on doit faire des principes généraux. Pour arriver à des découvertes, il faut décomposer et composer. Abus des syllogismes. Comment on doit se faire des principes.
- Après avoir observé nos connaissances dans les principes généraux, il les faut observer dans les propositions particulières. Toute proposition vraie est une proposition identique. Comment une proposition identique peut être instructive. Une proposition, instructive pour un esprit, peut n'être qu'identique pour un autre. Pourquoi une proposition, identique en soi, est instructive pour nous. Toutes un système peut n'être qu'une seule et même idée. Trois sortes de définitions. Comment les définitions de mot sont des définitions de chose. Recherches inutiles des logiciens.
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- Nous ne connaissons le sujet de nos sensations que par les sensations qu'il éprouve. Nous ne connaissons les corps que par les qualités dont nous les revêtissons. L'étendue et le mouvement sont deux phénomènes que tous les autres supposent. Ces phénomènes ne font pas connaître la réalité des choses. Erreur des philosophes à ce sujet. Idée qu'on se fait de la durée et de l'étendue. Jugement de Descartes et de Newton sur l'étendue. Jugement de Locke sur la durée. La durée n'offre rien d'absolu. Si l'âme pense toujours.
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- Nous n'avons point d'idée de l'infini. Pour avoir l'idée d'un nombre fini, il n'est pas nécessaire d'avoir l'idée d'un nombre infini. Parce que nous avons l'idée d'un nombre auquel on peut toujours ajouter, nous croyons avoir celle d'un nombre infini. Nous croyons avoir cette idée, parce que nous lui avons donné un nom. Pour reconnaître ces méprises, il suffit de réfléchir sur la génération des idées des nombres. Les philosophes voient l'infini partout. Comment nous imaginons que la matière est divisible à l'infini. Nous n'en pouvons pas conclure qu'elle le soit.
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- Toute perception est une idée simple. Différentes espèces d'idées complexes. Comment on connaît les idées simples. Pour connaître les idées complexes, il les faut analiser. Inutilité des définitions que donnent les philosophes. Défaut de quelques définitions que donnent les géomètres. L'analise est beaucoup plus propre à donner des idées. Observations sur les idées simples et sur les idées complexes. Avantage des notions des êtres moraux sur les notions des substances.
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- Récapitulation des chapitres précédens.
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- Il faut remonter à la source de nos erreurs. Cette source est dans l'habitude de nous servir des mots sans en avoir déterminé les idées. Comment nous avons contracté cette habitude. Comment les erreurs naissent de cette habitude. Elle est l'unique cause de nos erreurs. Elle nous indique la source des vraies connaissances.
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- Pour parler avec exactitude, il ne faut pas s'assujettir à parler toujours comme l'usage. Comment les circonstances peuvent déterminer le sens des mots. Les mots dont se servent les savans ne sont pas les plus faciles à déterminer. Les noms des idées simples ont une signification déterminée. Comment on peut déterminer la signification des noms des idées complexes. Précaution qu'il faut prendre. Il faut remonter à l'origine des idées complexes. Il les faut refaire avec beaucoup d'ordre. Deux sortes d'idées complexes. Comment nous devons former les idées des subtances. Comment on détermine les notions des êtres moraux. Différence entre les notions des substances et les notions des êtres moraux. Il ne tient qu'à nous de fixer la signification des mots.
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- L'expérience est sujette à nous tromper, surtout dans les choses de spéculation. Notre réflexion s'occupe des sensations que nous avons, ou de celles que nous avons eues. En faisant des abstractions, elle se fait des idées intellectuelles. Nous ne saurions réfléchir sans nous occuper de quelques idées intellectuelles. Si les idées intellectuelles que la mémoire retrace sont mal faites, nous jugeons mal. Il faut donc s'assurer de la précision des idées que nous confions à notre mémoire, et alors il ne reste plus qu'à savoir soutenir et conduire sa réflexion. Comment les sens la soutiennent. Comment ils la distraient. Ils ne sont pas un obstacle à la réflexion. On peut méditer dans le bruit comme dans le silence. Ce sont les sensations inopinées qui nuisent à la réflexion. Les sens et l'imagination aident la réflexion. Il s'agit seulement d'écarter les idées qui n'ont pas assez de rapport avec celles dont nous voulons nous occuper. Moyens propres à cet effet. Il faut s'observer, pour apprendre à conduire sa réflexion. Les hommes de génie auraient rendu un grand service, s'ils avaient donné l'histoire des progrès de leur esprit. Pourquoi les mathématiciens sont ceux qui connaissent le mieux l'art de conduire la réflexion.
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- Conditions nécessaires à l'analise. Avantages de cette méthode. Analise complète et analise incomplète. Les analises complètes nous donnent des connaissances absolues. Les analises incomplètes nous donnent des connaissances relatives. L'analise fait connaître les facultés de l'âme et leur génération. Si on ne sait-pas analiser, on raisonne sans clarté et sans précision. Il y a des rapports que l'analise ne peut pas apprécier. En quoi consiste la force des démonstrations mathématiques. Méprise à ce sujet.
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- La même méthode qui a conduit à une découverte, peut conduire à d'autres. Méthode qui réussit en arithmétique. Une pareille méthode réussirait également dans les autres sciences. Comment on pourrait l'employer. Avantages qui en résulteraient. Elle garantirait de bien des erreurs. Les philosophes ne se sont trompés que parce qu'ils ne l'ont pas connue. Le doute de Descartes'est inutile et même impraticable. Les idées que Descartes appelle simples ne sont pas celles par où il faut commencer. Il ne faut pas non plus commencer par des définitions. L'ordre analitique est celui des découvertes.
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- Il faut se rendre compte des idées qu'on a, et les considérer dans le point de vue où elles doivent avoir la plus grande liaison avec celle qu'on cherche. Cette plus grande liaison se trouve dans l'ordre de leur génération. Exemple. Avec quelle précaution on doit avancer dans ses recherches. La liaison des idées est l'unique cause des progrès de l'esprit humain.
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- L'art se cache à force d'art. L'ordre naturel à la chose qu'on traite est celui qu'il faut choisir. Pourquoi l'ordre plaît. Pourquoi le défaut d'ordre plaît quelquefois. Ce qu'il faut éviter pour avoir de l'ordre. Ce qu'il faudrait faire. L'ordre dans lequel la vérité doit être exposée est celui dans lequel elle a été trouvée. La nature indique elle-même cet ordre. Les philosophes ne le suivent pas. Bacon est le philosophe qui a le mieux connu la cause de nos erreurs. Conclusion de cet ouvrage.
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- Deux choses à considérer dans le style: la netteté et le caractère. Ce qui constitue la netteté du style. Ce qui constitue le caractère. Les mêmes pensées prennent différens caractères suivant les circonstances.
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- Pour savoir comment nous devons écrire, il faut savoir comment nous concevons.
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- Quand on porte un jugement, toutes les idées qu'il renferme s'offrent en même temps à l'esprit. Deux jugemens sont même présens à la fois, lorsqu'on aperçoit quelque rapport entre eux. L'esprit peut se rendre capable d'apercevoir à la fois un grand nombre d'idées. Comment il y peut réussir. S'il n'y réussit pas, il s'expose à être faux. Ce qui caractérise l'esprit faux. Ce qui caractérise l'esprit juste. C'est la liaison des idées qui fait toute la netteté de nos pensées. Elle fait donc aussi toute la netteté du discours. Elle en fait même le caractère.
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- Subordination des mots dans le discours. A quoi se reconnaissent les rapports de subordination. Le nom est le premier terme d'une proposition. Construction directe et construction renversée, ou inversion. L'inversion est vicieuse pour peu qu'elle altère le rapport des mots. Ce qu'on entend par régissant et régime.
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- Propositions simples. Proposition qui en renferme plusieurs autres.
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- La multitude des rapports rend une construction vicieuse. Le même rapport peut être répété. Dans quel ordre les rapports se lient au verbe. Idées nécessaires au sens de la phrase, idées sur-ajoutées. Une construction peut être terminée par une idée sur-ajoutée. Elle ne doit pas être terminée par plusieurs. Les idées sur-ajoutées n'ont pas de place marquée. On en peut construire deux dans une phrase, si on en transpose une au commencement. Il ne faut pas que cette transposition puisse faire équivoque. Le terme peut être une idée sur-ajoutée, et une circonstance peut être une idée nécessaire. Comment le terme et l'objet se construisent avec le verbe.
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- Pour mieux juger des choses composées, il en faut observer de plus simples.
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- Place de l'adjectif qui modifie un nom. Place du substantif précédé d'une préposition. Lorsque le substantif est déterminé, les transpositions donnent lieu à plusieurs constructions. Des constructions, lorsque la modification est une proposition, et lorsqu'elle est tout à la fois une proposition, un adjectif et un substantif.
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- Place des modifications de l'attribut, lorsqu'elles sont des adverbes. Lorsqu'elles sont des substantifs précédés d'une préposition. Cas où on ne peut les transposer. Cas où on peut les transposer. Construction de ces modifications avec les temps composés. Construction des modifications d'un attribut qui est un substantif.
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- Construction des modifications du verbe être.
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- Les inversions ont lieu lorsqu'un verbe a un autre verbe pour objet, pour terme ou pour motif.
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- Les propositions principales se lient par la gradation des idées. Par la gradation et par les conjonctions. Par l'opposition. Par l'opposition et par des conjonctions. Parce qu'une est expliquée par d'autres.
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- La phrase principale est la première dans l'ordre direct. Exemples où on suit l'ordre direct. Exemple où on suit l'ordre renversé. Suite de phrases principales qui ont chacune des phrases subordonnées. Deux phrases principales qui sont renfermées en une, et qui ont chacune une phrase subordonnée. Phrase subordonnée à une phrase subordonnée. Phrase enveloppée dans ses phrases subordonnées. Suite de phrases subordonnées à une principale. Il faut que le rapport de la phrase subordonnée soit toujours sensible. Exemple où il ne l'est pas assez. Un plus grand défaut, c'est une suite de phrases subordonnées les unes aux autres. Quand deux propositions se lient naturellement, il ne les faut pas lier par des conjonctions. Différentes manières dont les phrases subordonnées se lient aux principales.
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- Place des propositions incidentes. L'adjectif conjonctif ne se rapporte pas toujours au substantif qui le précède immédiatement. Règle qu'on doit se faire à ce sujet. Plusieurs propositions incidentes qui se rapportent à un même nom. Les constructions sont défectueuses lorsque plusieurs propositions sont successivement incidentes les unes aux autres.
- En observant les mauvaises constructions, on apprend à en faire de bonnes. Ce qu'on nomme période. Exemple d'une période bien faite. Autre période bien faite à quelques négligences près. Deux inconvéniens à éviter dans une période. Exemple où ils sont évités. Tous les membres d'une période doivent être distincts, et en même temps liés entre eux. Exemple d'une période embarrassée et confuse. Autre exemple. Autre. Autre. Comment les idées se développent dans une période. Exemple d'une période arrondie. Suite de périodes arrondies qui développent une idée principale. Exemple où les propositions incidentes nuisent à l'arrondissement d'une période. Exemple d'une période traînante. Exemple d'une suite de phrases mal liées. Suite de phrases bien liées. Un mot déplacé rend une construction vicieuse. Exemple. Autre. Autre. Il ne suffit pas de concevoir bien pour s'énoncer clairement.
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- Il faut débarrasser le discours de tout mot qui se supplée facilement. On sous-entend un mot qu'on ne veut pas répéter. On le sous-entend avec des modifications qu'il n'avait pas. On sous-entend des mots qui n'ont pas été énoncés. Difficultés peu fondées des grammairiens. Règle générale.
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- Cause des amphibologies. Exemple. Règle pour éviter les amphibologies. Les règles particulières varient à ce sujet. Le même pronom ne peut se rapporter au même nom qu'autant qu'il est toujours dans la même subordination. Il ne faut pas que le genre et le nombre marquent seuls le rapport des pronoms. Le pronom doit toujours se rapporter à l'idée dont l'esprit est préoccupé. Cette règle donne lieu à des tours, élé gans. Il est quelquefois bien d'employer les pronoms dans un ordre renversé, à celui des noms auxquels ils se rapportent. Le pronom il doit toujours se rapporter à un nom déterminé. De l'usage des pronoms y et en. Les pronoms relatifs à un même nom peuvent être subordonnés différemment. Comment on prévient les amphibologies dés adjectifs son, sa, ses.
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- Premier exemple. Second.Troisième. Quatrième. Cinquième. Sixième. Derniers exemples.
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- La liaison des idées est le principe qui doit expliquer tout l'art d'écrire. En quoi consiste l'élégance.
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- Il faut qu'une pensée se développe d'elle-même. Les accessoires sont les modifications des idées principales. Comment on les doit choisir. Règles pour le choix des accessoires du sujet. La règle est la même pour les accessoires de l'attribut. Le sujet et l'attribut déterminent les accessoires du verbe. Dans tous les cas, la plus grande liaison des idées est l'unique règle. Il ne faut pas s'appesantir sur une idée qu'on veut modifier. Pourquoi les critiques que je fais paraîtront trop sévères. Il ne faut pas employer des accessoires étrangers. Le vague des accessoires est un autre défaut. Il ne faut pas, en choisissant des accessoires, associer des idées contraires. Il faut que tout ce qu'on dit prépare ce qu'on va dire. Le développement d'une pensée doit faire un ensemble où tout se trouve dans une exacte proportion. Souvent les idées se lient et se développent par le contraste.
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- Une même pensée est, suivant les circonstances, susceptible de différens accessoires. Ce qu'on entend par tours. Différentes espèces de tours.
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- Ce qu'on entend par périphrases. Une périphrase caractérise la chose dont on parle. Le choix n'en est pas indifférent. Les périphrases peuvent faire connaître le jugement que nous portons d'une chose. Précaution nécessaire lorsqu'on veut exprimer une chose par plusieurs périphrases. Occasion où la périphrase ne doit pas être préférée au terme propre. Usage des périphrases qui sont des définitions ou des analises.
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- Comment les tours figurés font le charme du style. Avec quel discernement on les doit employer. Ce qui fait la beauté d'une comparaison. Il faut prendre garde qu'elle ne soit mal choisie. Il ne faut pas comparer des choses qui ne se ressemblent pas. Il faut bien connaître les choses que l'on compare. Les longueurs gâtent une comparaison. Les écarts nuisent aux comparaisons. Il ne suffit pas qu'une comparaison soit juste.
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- Les pensées s'embellissent par le contraste. En quoi diffèrent les oppositions et les antithèses. Cas où l'opposition doit être préférée à l'antithèse. Cas où l'antithèse doit être préférée à l'opposition. Abus des antithèses.
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- Sens propre et sens emprunté. Les tropes sont des mots pris dans un sens emprunté. Différence entre le nom propre et le mot propre. Comment les mots passent à une signification empruntée. La nature des tropes est de faire image. Les images doivent répandre la lumière. Elles doivent donner à la chose le caractère qui lui est propre. Comment, du propre au figuré, un mot change de signification. Les tropes peuvent donner de la précision. Lorsqu'ils allongent le discours, ils peuvent être préférables au terme propre. Il faut substituer un trope à un trope qui ne paraît plus l'être. Comment un trope s'accommode au sujet. Comment un trope s'accommode au jugement que nous portons. Comment un trope s'accommode aux sentimens que nous éprouvons. De l'usage des métaphores. De l'usage de l'hyperbole. De l'usage des symboles. Deux tropes qui se contrarient rendent mal une pensée. Un seul trope la rend mal, lorsqu'il n'a pas de rapport à la chose dont on parle. Il la rend mal, lorsqu'il n'a qu'un rapport vague. Il ne faut pas changer les accessoires établis par l'usage. On peut quelquefois employer une figure, quoiqu'elle fasse une image désagréable. Un trope n'est pas à blâmer, parce qu'il est tiré de loin. Il ne l'est pas non plus, parce qu'il n'a pas encore été employé.
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- Exemples de figures préparées. Exemples de figures soutenues. Exemples de figures mal préparées ou mal soutenues:
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- Deux sortes de tropes. Analogie qui fait passer les mots par différentes acceptions. Si on ne saisit pas cette analogie, les beautés du langage échappent. C'est à l'écrivain à rendre cette analogie facile à saisir. Les mêmes figures ne réussissent pas dans toutes les langues. Source des richesses d'une langue. Avantage des tropes. Peut-on craindre de les prodiguer?
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- Les maximes et les principes ne sont que des résultats. Différence entre principe et maxime. L'expression d'une maxime est quelquefois susceptible de plusieurs sens. Ce défaut est une source d'abus. L'expression d'un principe et d'une maxime ne saurait être trop simple.
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- Un tour ingénieux doit être simple. Quelquefois ce n'est qu'une métaphore. D'autres fois un tableau. D'autres fois une allusion. D'autres fois une réponse fort simple. D'autres fois une expression singulière.
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- Il y a des écrivains qui aiment à envelopper une pensée. Il y en a qui aiment les figures qui ont des accessoires étrangers à la chose. Il y en a qui se font un style compassé et éprigrammatique. D'autres prodiguent l'ironie.
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- Le sentiment est exprimé suivant les différentes formes que prend le discours. L'expression du sentiment demande qu'on s'arrête sur les détails. On exprime le sentiment en appuyant sur les raisons qu'il autorise. On exprime le sentiment en appuyant sur les effets qu'il produit. L'interrogation contribue à exprimer les sentimens qui éclatent en reproches. L'ironie y contribue encore. L'exclamation est propre à exprimer les sentimens d'horreur, d'étonnement, etc. Le tour le plus simple est souvent celui qui exprime le mieux le sentiment. Il faut éviter dans l'expression du sentiment, les tours qui montrent de l'esprit ou de la réflexion. Comment on peut s'assurer d'avoir pris le langage du sentiment.
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- Comment le langage donne du sentiment et de l'action à tout. Ce langage est celui d'une imagination vivement frappée. Avec quelle précaution il faut personnifier les êtres moraux. Comment on doit caractériser les êtres moraux.
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- Dans le discours chaque mot a une place qui est déterminée par le rapport des idées subordonnées aux idées principales. C'est un tableau où la figure principale prend sa place et marque celle des autres. Comment on peut connaître la place des mots, en consultant le langage d'action. L'inversion fait ressortir les idées.
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- Le langage d'action décèle nos sentimens. Ce langage est l'étude du peintre. Il exprime mieux qu'aucun autre tout ce que nous sentons. Comment le langage des sons articulés doit le traduire. Comment le langage d'action s'est altéré. Il n'est pas absolument le même chez tous les peuples. Pourquoi les langues n'ont pas conservé toute l'expression du langage d'action. Toutes les langues doivent également s'assujettir au principe de la plus grande liaison des idées.
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- Comment se forme le tissu du discours. Inconvénient à éviter. Mauvaises règles qu'on se fait.
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- Le discours peut être mal tissu, quoique toutes les phrases soient séparément bien construites. Il n'y a qu'une construction pour rendre chaque pensée d'un discours.
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- Les accessoires mal choisis nuisent au tissu du discours. Exemple. Il ne faut pas que les accessoires ralentissent la suite des idées principales, et y mettent du désordre. Exemple d'un discours bien tissu.
- .......... Page(s) .......... 416
- Exemple de plusieurs idées qui doivent former une seule période. Exemple de plusieurs idées qui doivent former plusieurs phrases. Règle générale pour les périodes. Les longues phrases sont vicieuses.
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- On est long, parce que l'on conçoit mal. On est long, parce qu'on s'arrête sur une pensée qu'on répète de plusieurs manières.
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- Objet de ce livre.
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- Utilité de la méthode. Les uns aiment les écarts. Les autres sortent du ton de leur sujet. Pour dire ce qu'il faut, où il faut, et comme il faut, il est nécessaire d'embrasser son sujet tout entier. Les poètes et les orateurs ont connu de bonne heure la méthode. Il n'en est pas de même des philosophes. Comment les poètes se sont fait des règles. Combien les règles sont nécessaires. Les philosophes n'ont pas connu l'art de raisonner, parce qu'ils n'ont pas eu de bons modèles. La liaison des idées détermine la place et l'étendue de chaque partie d'un ouvrage. Précaution pour saisir cette liaison. Le sujet qu'on traite et la fin qu'on se propose, déterminent ce qu'on doit dire. Combien il est difficile de se borner à ce qu'on doit dire. Usage qu'on doit faire des digressions. Comment on peut obéir à la méthode sans s'y assujettir. Il y a en général trois genres d'ouvrages.
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- Abus qu'on fait des mots. Abus qu'on fait des définitions. Usage qu'on doit faire des définitions. Abus des préfaces. Application du principe de la liaison des idées. Usage des exemples. Usage des ornemens. Le style didactique doit marquer l'intérêt qu'on prend aux vérités qu'on enseigne. Il doit se conformer aux règles exposées dans les livres précédens.
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- Les règles sont les mêmes que celles que nous avons déjà exposées. Les transitions doivent être tirées du fond du sujet. Règle pour choisir les faits. Un historien devrait avoir en vue un objet principal. Il faudrait qu'il l'eût approfondi. Style des récits; des réflexions; des descriptions. Il faut peindre d'après les faits. Les lois sont les mêmes pour les romans.
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- L'éloquence veut de l'exagération dans le discours et dans l'action. Elle en veut même dans les discours faits pour être lus. L'action est la principale partie de l'orateur. Un discours fait pour être prononcé, et un discours fait pour être lu, doivent être écrits avec quelques différences. L'éloquence des anciens était différente de la nôtre. C'est pourquoi nous n'adoptons pas l'idée qu'ils se faisaient de l'éloquence. Règles que l'orateur doit suivre.
- La question, en quoi la poésie diffère de la prose, est une des plus compliquées. La poésie a un style différent de celui de la prose lorsqu'elle traite des sujets différens; et lorsqu'en traitant les mêmes sujets, elle a une fin différente. Comment la fin de la poésie diffère en général de la fin de la prose. Elles ont quelquefois la même fin. Lorsque la poésie traite les mêmes sujets que la prose, et qu'elle a la même fin, elle doit encore avoir un style différent, parce qu'elle doit s'exprimer avec plus d'art. Les analises d'un côté, et les images de l'autre, sont les genres les plus opposés. Entre ces deux genres sont tous ceux qu'on peut imaginer. Souvent il n'est pas possible de nous accorder sur les jugemens que nous portons du style propre à chaque genre. C'est que nous nous faisons des règles différentes, suivant les habitudes que nous avons contractées. Les bons modèles, dans chaque genre, nous tiennent lieu de règles. L'art entre plus ou moins dans ce qu'on nomme style naturel. On se fait une idée vague du naturel, parce qu'on est porté à prendre ce mot dans un sens absolu. Nos jugemens à cet égard dépendent des dispositions où nous sommes. Ce que nous nommons naturel, n'est que l'art tourné en habitude. Pour déterminer le naturel propre à chaque genre de poésie, il faut observer les circonstances qui ont concouru à former le style poétique. L'art change lorsqu'il fait des progrès et lorsqu'il tombe en décadence. Notre goût éprouve les mêmes variations. Ainsi que le mot naturel, les mots beau et goût n'ont d'ordinaire qu'un sens vague. Le beau se trouve dans les derniers progrès qu'ont faits les arts. Nous nous en ferons une idée, en observant un peuple chez qui les arts ont eu leur enfance et leur décadence. Jugemens que nous porterions, si nous vivions dans le premier âge des arts. Jugemens que nous porterions dans le second âge. Comment, dans le second âge, on se fait l'idée du beau. Jugemens que nous portons dans le troisième âge. Les chefs-d'oeuvre du second âge déterminent le naturel propre à chaque genre de style. L'accord entre le sujet, la fin et les moyens, fait toute la beauté du style. Il suppose que les idées s'offrent dans la plus grande liaison. Il dépend encore de différentes associations d'idées, qui déterminent le caractère propre à chaque genre. Ces associations d'idées varient comme l'esprit des grands poètes, et rendent le style poétique tout-à-fait arbitraire. Elles varient comme l'esprit des peuples. Les observations qu'on ferait à ce sujet donneraient, d'une langue à l'autre, des résultats différens. C'est donc une chose sur laquelle on ne peut pas donner de règles générales. Ces associations d'idées font que le style de la poésie différait plus pour les anciens de celui de la prose, qu'il n'en diffère pour nous. Comment le langage de fiction est devenu pour les Grecs le langage de la poésie. Les peuples modernes n'ont pas pu imaginer de pareilles fictions. Ils ont adopté celles des anciens, et ils les ont crues essentielles à la poésie. Des circonstances différentes ont donné à notre poésie un caractère différent de celui de la poésie ancienne. Nous jugeons les poètes avec plus de sévérité que ne faisaient les Grecs. Par conséquent les poètes eux-mêmes se jugent aujourd'hui plus sévèrement. Ils perdent les ressources que la mythologie leur offrait, et ils en cherchent d'autres dans la philosophie. La poésie italienne a un caractère différent de la poésie française, parce qu'elle a commencé dans des circonstances différentes. L'idée vague qu'on a eue de la poésie a occasioné bien des préjugés. Les poètes se forment en étudiant leur langue, plutôt qu'en étudiant les anciens. On condamne un nouveau genre de poésie, parce qu'il n'a pas été connu des anciens. C'est au génie des poètes à déterminer le naturel propre à chaque genre. Les poèmes doivent être écrits en vers. Conclusion.
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- DISSERTATION SUR L'HARMONIE DU STYLE.
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- En quoi consiste l'harmonie. Deux choses contribuent à l'expression du chant: le mouvement et les inflexions.
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- Comment une langue pourrait exprimer toutes sortes de mouvemens. Comment sa prosodie pourrait approcher du chant. La langue grecque avait à cet égard de l'avantage sur la nôtre. Elle avait plus de nombre. Elle avait plus d'inflexions. Elle n'a pas toujours eu le même nombre d'accens. Combien l'inflexion syllabique contribuait à l'expression. Erreur de Denis d'Halycarnasse. Pourquoi il est tombé dans cette erreur. L'harmonie était pour les Grecs et pour les Romains une des principales beautés du style.
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- Le français n'a point d'inflexions syllabiques. La longueur de ses syllabes est inappréciable. Il exprime cependant la rapidité, ou la lenteur. Il imite quelquefois des bruits. La qualité des sons contribue à l'expression.
- FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
OEUVRES
COMPLÈTES
DE CONDILLAC.
TOME CINQUIÈME.
ART DE PENSER ET ART D'ÉCRIRE.
PARIS,
LECOINTE ET DUREY, LIBRAIRES, QUAI DES AUGUSTINS, N° 49;
TOURNEUX, LIBRAIRE, MÊME QUAI, N° 13.
MDCCCXXI.
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