Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-07-08
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 juillet 1926 08 juillet 1926
Description : 1926/07/08 (A27,N104). 1926/07/08 (A27,N104).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63971517
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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LE NUMERO î sa CENTIMES
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Les Annales Coloniales
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LU ARTICLES PUBLIÉS PAU LES ANNALES COLONIALE*" SONT LA FBOfKlftlt
EXCLUSIVE DU JOUMHAL
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DIRECTEURS = MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
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Le développement
e n t
de la colonisation
A LA COTE-O IVOIRE
0-0
Le palmier planté en terrain défriché est
beaucoup plus productif que celui qui a
pouué et vécu au milieu de la brousse. Es-
pacé suffisamment, non gêné par la végéta-
tion parasite, son feuillage s'étale, le tronc,
très fort, ne s'allonge que très lentement, les
régimes de graines sont plus nombreux, plus
volumineux; en même temps, ils sont plus
faciles à cueillir que ceux du palmier non
cultivé, lequel ne fructifie réellement que
lorsqu'il domine la végétation environnante.
Il semble, toutefois, qu'une plantation de
palmiers à huile, 6i elle est faite normale-
ment, ne peut guère comporter une culture
intercalaite quelle qu'elle soit. Les arbres
couvrent la majeure partie du sol; ils pri-
veraient presque complètement de lumière,
les cacaoyers qui seraient placés sous eux.
On ne peut en tout cas, envisager 'de cul-
ture intercalaire que lorsque les palmiers ont
atteint une certaine hauteur. Ajoutons que la
culture du palmier à huile est assez rému-
nératrice par elle-même, sans qu'il soit be-
soin de rechercher l'exploitation d'un sous-
produit. - -
- Les plantations mixtes, palmiers-cacaoyers
sont donc surtout à préconiser sur les empla-
cements où existent déjà des palmiers ayant
poussé spontanément et dont le défrichement
partiel présente le double avantage de pro-
curer des arbres à rapport réduit, sans doute,
mais immédiat, ainsi qu'une ombre légère,
mais suffisante pour les jeunes cacoyers
plantés sous leur voûte. C'est du reste là le
type de plantation que l'on rencontre le plus
communément à la C6te-d'Ivoire.
La culture du cocotier n'a pas pris non
plus, à la colonie, le développement que l'on
pouv" présumer. 11 n'existe guère, si l'on
lait abstraction des groupes de cocotiers, que
l'on rencontre dans les villages du littoral et
fos lacunes, qu'une seule plantation digne
,te ce nom (i). Cette culture pourrait cepen-
dant être très intéressante surtout dans les
aols sablonneux du voisinage immédiat de la
Mer où le palmier à huile vient plutôt diffi-
cilement..
Le bananier est cultivé partout pour l'ali-
imitation des populations indigènes. La ba-
sane fine est toutefois peu répandue, et son
umportâiîon ne peut être envisagée pour l'in..
mt (i). L'absence d'entrepôt frigorifique et
glus encore les" difficultés d'embarquement,
en fait cette exportation impollible.
ta culture. intensive du bananier pourrait
êtff datMorite"ipria fabrication d'alcool on ; de farine de
ltnane, produits dont litioD et-le trans-
port seraient autrement faciles * que pour les
ikimes dé fruitt.
C'est donc sur le cacaoyer et le palmier à
Wie que se portent actuellement encore les
principaux efforts tant européens qu'indigè-
nes, pour la mise en valeur du pays. L'amé-
nagement des palmeraies existantes, la créa-
tion dev plantations nouvelles, la vulgarisa-
tion et l'emploi de presses et de concasseuîs
eour extraire huile et amandes, peuvent faire
IDormément pour augmenter le tonnage ex-
porté de ces derniers produits. Quant à la
culture du cacaoyer, elle fait chaque année
̃ intéressants progrès et jon développement
t'exise que des voies et moyens de commu-
nication pour évacuer le cacao vers les ports
d'embarquement. L'administration locale
construit lesTroutes nécessaires; le commerce
met en service, au fur et à mesure des be-
soins. un nombre suffisant de camions auto-
mobiles pour que le produit puisse être acheté
partout où il est récolté. L'avenir de ce côté
jbe comporte donc aucune inquiétude.
Si important que soit déjà son développe-
ment, la culture du cacaoyer doit néanmoins
ftre considérée comme étant encore à son
t à la Côte-d'Ivoire. Lorsqu'on songe
Se la Gold Coast, dont la zone forestière est
- aucoup moins vaste que celle de la colo-
lie française voisine, produit près de 250.000
tonnes de cacao, les 6.000 tonnes de la Côte-
d'Ivoire paraissent encore bien peu de chose.
fl est vrai que les Anglais ont commenc é
vingt ans avant nous, m qu'ils ont su attirer
chez eux la main-d'œuvre (3) qui leur man-
quait. Mais ceci est une autre histoire. Qu'on
sache simplement qu'il y a place dans notre
belle colonie pour toutes les initiatives, eu-
ropéennes et indigènes, et qu'avec la culture
dii cacaoyer, nos compatriotes peuvent en en-
visager plusieurs autres dont celles du pal-
mier à huile, du caféier, du cocotier, etc.
La Côte-d'Ivoire, riche par sa forêt, est ri-
che aussi par toutes les possibilités qu'elle
offre aux colons. Avant un demi-siècle, ce
sera peut-être le plus beau joyau du domaine
colonial de la France.
- Pierre Valvule.
Déptlié du Ch«.
N. B. Rappelons que cet article est la
conclusion d'une étude qui nous avait été en-
voyée par notre distingué collaborateur et ami
M. Pierre Vmiude avant son entrée dans les
Conseils du (gouvernement.
Dépêches de l'Indochine
Consulat transféré
Après une entente entre les Gouverne-
ments français et japonais, le consulat japo-
nais à Haïphong est élevé au rang de consu-
fitt général et sera transféré à Hanoi à
dater du 10 juillet.
(1) Plantation Clément, près de Grand-Rns-
sem, qui comprend près de 100.000 arbres en
fawrort -
(2) Cette exportation peut devenir intéressante
tins l'avenir. La possibilité de se procures sur
place, et à très bon compte, les emballages-
nécessaires est à considérer.
(3) A la Côte d'Ivoire, la main-d'œuvre agri-
cole est relativement abondante. La prolonga-
IOn du chemin de fer va d'autre part, permet-
te bientôt d'en recevoir abondamment de la
Haute-Volts. -
Le problème abyssin
'.00
m
Nous avons signalé à cette flace
comment se posait à nouveau le
problème de VAbyssinie et quelle
était son importance, c Minusculeécrit le Corriere della Serra; « qui ne mérite
pas tout le bruit et toute l'agitation tlTtifieiel-
le de la presse française», ajoute le Giomale
d'Italia. A entendre le plus grand nombre
des journaux italiens, cela ne vaut pas la
peine d'en parler. Pourquoi, dès lors, en
parlent-ils partout et avec insistance f
Il fallait s'attendre à nous voir reprocher
de prétendre à e une opposition d'exclusivité
qui s'oppose à tout développement britanm-
que et surtout italien, sous prétexte de sau-
vegarder l'indépendance de C Ethiopie, mem-
bre de la Ligue des Nations jo, de vouloir
c maintenir le monopole commercial et fer-
roviaire dont la France jouit présentement
en Abyssinie 8. Le Corriere della Sera ré-
pond ici à la Tribuna et au Giornale d'Ita-
lia : Ce reproche ne tient pas. debout; la
France, il est vrai, est détentrice de la seule
voie ferrée qui, de Djibouti, s'enfonce jus-
qu'au cœur de THinterland abyssin; mais
en quoi d'autres voies ferrées conduisant à
d'autres ports pourraient-elles Vincommoder 1
VEtJHopie est fertile en richesses inexploi-
tées ou mal exploitées : n'est-il pas de l'in-
térêt général, de l'intérêt éthiopien, de l'in-
térêt français que les productions de' ce pays
soient considérablement augmentées t
Reste la tactique employée : l'accord an-
glo-italien n'a été connu au quai d'Orsay
que lorsqdil a été conclu. Comment la presse
italienne justifie-t-elle cette manoeuwet
D'abord, en assurant que ce n'est qtiun dé-
tait : « Nous nous sommes bornés à ne pas
ta tenir au courant des conversations avec
Londres avant leur conclusion. » Le cas riest
pas pendable, nous dit-on, puisque VltaHe
et l'Angleterre n'ont pas franchi les limites
de Vaccord de 1906 ; jusqu'ici, 41 les accords
en étaient toujours au stade platonique •;
il s'agissait à présent d'une simple mise au
point, d'une simple question de procédure
pmr réaliser quelques éarties de cet accord,
esquelles touchent à des intérêts « exclusif
vement italiens et britanniques, et non à des
intérêts français ». Que vient-an opposer
deux puissances f EUes se saut enten-
dues femr T exécution d'un traité quêta
France avait signé avec elles en 19"1
Raison» de plus, répondrons-nous : puisque
le traité avait été signé à trois, puisqu'il po-
sait le principe de Ventente préalable à toute
modification, il eût été llls conforme à
Vesprit de la convention de ne pas éloigner
le troisième interlocuteur. N'eût-on gagné à
cela que d'éviter les malentendus de la po-
lémique dont nous avons reproduit quelques
incidents, le résultat eût été appréciable.
Il se pourtait, d'ailleurs, que les deux-
interlocuteurs y eussent trouvé aussi leur
avantage. D'après tout ce que nous lisons,
les choses tiauraient pas - marché toutet
seules. L'Italie a dû lutter pour que VAn-
gleterre abandonnât son projet de « corri-
dor » et consentit à le remplacer par le main-
tien de la route d'automobiles du Soudan au
lac Tana; pour que, d'autre part, T Angle-
terre renonçât à maintenir et à fortifier un
service de police et de surveillance en terri-
toire abyssin. Notre présence aux entretiens
aurait sans doute rendu la tâche plus facile.
Il y a mieux : l'Italie se plaint que VAngle-
terre se soit assuré a des avantages considé-
rables et tangibles, tandis que t Italie n'en a
que d'hypothétiques, la construction d'une
voie ferrée de plus de 2.000 kilomètres dans
une sont montagneuse étant d'une réalisation
très difficile et très coûteuse ». Nous avions
déjà fait cette observation. f! semble, par
moments, que r Italie ait envie d'affirmer
que ce n'est pas elle qui a fait la bonne
affaire: A qui la faute et est-il exagéré dit
prétendre qu'elle aurait moins de sujets de
regrets si les trois signataires du traité de
1906 avaient été présents aux dernières né-
gociations t
Mario Roustem,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
u crtm nrfcM m UNm
00
Les parlementair'CB aJgéliens, aussitôt
après la nomination de M. Ernest Picard,
comme nouveau directeur général de la
Danqute d'Algérie se sont rendus près de
lui pour appuyer la demande des déléga-
tions financières et du Conseil supérieur
concernant les avances à faire par la Ban-
que pour De développement du Crédit agri-
cole en Algérie.
M. Ernest Picard a promis d'étudier à
nouveau la demandé et d'en saisir le Con-
seil d'administration de la Banque.
Le voyage du bey de Tunis
00
Le départ du Bey est fixé au a août. Le
souverain se rendra directement à Paris pour
l'inuguration de l'Institut musulman.
Il ira ensuite faire une cure à Vichy, trais
il prendra quelques jours de repos à Luchon.
VAUX M LA PIASTRE
A la date du 4 juillet 1996, le taux officiel de
la piastre à Saigon était de It francs.
: Le ftyage de (May Toute!
e. eiroLrIL.O«D
, L'&vant-ganfe du Sultan
80 notables marocains, dont nom avons cité
les principaux, qui avaient débarqué à Marseille
mardi, sont arrivés hier matin à Paris. Ils ont
été reçus par M. Mouzon, secrétaire des Fi-
nances du protectorat ; le commandant Lema-
téchat et le capitaine Thuillier, attachés égale-
ment aux services du protectorat ; le comman-
dant André, représentant le général Guillau.
mat, ministre de la Guerre, et par des délégués
de l'Institut musulman.
Ils visiteront aujourd'hui Fontainebleau et
demain Versailles.
Le Sultan a quitté le Maroc
M. Steeg, accompagné de M. Serre, son
chef de cabinet, s'était rendu hier à Rabat pour
accompagner le sultan de Rabat à Casablanca.
Le coetèe, composé de S. M. Moulay
Youssef, de Hadjibet deSi'Kaddour ben Ga.
brit, se rendit à la gare et prit place dans le
wagon spécial, décoré de drapeaux français et
chérifiens. Les mains sont tendues, les indigè-
nes embrassent le burnous de leur lultan puis
le train s'ébranle, tandis que le canon tire une
salve d'honneur.
Le Sultan et le Résident Général, accompa-
gnés de leurs suites, sont arrivés à Casablanca
à 16 h. 15. Le train les a amenés jusqu'à la
gare maritime.
Tandis que la musique militaire joue la Mar-
seillaise et l'Hymne chérijien, le Sultan, ac-
compagné de M. Steeg et suivi de ses vizirs,
passe en revue les compagnies d'honneur et
s'incline respectueusement devant le drapeau
du 1er régiment de zouaves.
Les délégués des tribus forment une haie bi-
garée autour de la gare maritime ; la foule des
indigènes est particulièrement nombreifte et les
femmes acclament le Sultan de leurs youyotft
cmctèràtiqtm.
Après avoir reçu les hommages et les voeux
cThcumix voyage des autorités et des déléga-
tions, Moulay Youssef et M. Steeg prennent
- - - -
place dans la vedette amirale, qui les conduit
à bard du cuiN Paris. Ils sont salués à la
coupée par "amiral Olmi. L'artillerie du na-
vire tire les salves réglementaires auxquelles
répondent les batteries de terre et les batteries
des bâtiments de guerre en rade. L'équip^ ée
du Paris pousse les sept hounss traditionnels.
Tous les bâtiments de mmmercc ancrés dsiit
le port ont hissé le grand pavois in saluent des
silènes. ,
- - - ta-
4 cuirassé Paris a levé l'ancre à lo h. 15,
se dirigeant directement sur Toulon, où il doit
arriver le 11 juillet dans la matinée.
AU SENAT
DANS LES COMMISBIOW8
Le privilège de la Banque de la Réunion
- - - -- 6 -
Dans sa séance du mercredi 7 juillet, la
Commission sénatoriale des Finances a
adopté les conclusions du rapport de M.
Lebrun sur la proposition de loi, adoptée
par la Chambre, ayant pour objet de com-
pléter l'article 15 d. la loi du 21 mars 1919
portant renouvellement du privilège de la
Banque de la Réunion.
Le premier paragraphe de l'art. 15 est
ainsi modifié:
« Les banques de la Martinique, de la
Guadeloupe et de la Réunion verseront
chacune à l'Etat, à dharge par lui d'en
reverser le montant aux colonies intéres-
sées, une contribution de 500.000 francs
destinée à venir en aide aux institutions lo-
cales existantes ou à créer et, pour la
Banque de la Réunion, à la création, jus-
qu'à concurrencé d'une somme de 500.000
francs, d'établissements publics destinés à
favoriser le développement de l'agriculture.
DEBATS
Les bois de la Rênnion
A la fin de sa séance de mardi, le Sénat
a adopté les conclusions du rapport de M.
Auber, sénateur de la Réunion, au nom de
la Commission des Colonies, portant ratifi-
cation du décret du 12 septembre 19^4 qui a
suspendu l'exportation, de la colonie de 'l-a
réunion, des bois de toutes sortes et du
charbon (de bois.
QUESTIONS ECRITES
Le bénéfice de la double campagne 1
AI. de IKergu,ezcc, sénateur, demande à M. le
ministre de la Guerre si l'article 36 de la loi 1
du 14 avril 1924 prévoit l'attribution aux mili-
taires de tous grades de l'armée de terre du
bénéfice de la double campagne pour le servi-
ce accompli par eux en opérations de guerre, et
si un fonctionnaire titulaire avant son service
militaire, appelé avec le premier contingent de
la classe 11)24 à Satisfaire il ses obligations mili-
taires au Maroc, pour la durée légale, et affecté
sur le front de l'Ouergha, peut prétendre au
bénéfice de la double campagne et, de ce fait,
en solliciter l'application à son administration,
tant au point de vue avancement qu'ancienneté.
(Question du 28 mai 1926.) -.
, - Réponse. - 1* Les conditions suivant lesquel-
les les militaires de tous grndes qui ont servi
au Maroc peuvent se voir attribuer le bénéfice
de la campagne double institue par l'article 36,
paragtaphe A, de la loi du 14 avril 1924, sont
déflnTos : d'une pnrt, par le décret du 23 juin
1925, dont l'article t.r ouvre le droit à ce bénéfice
à partir du 15 avril 1925; d'autre part, par l'ar-
rêté du 21 août 1925, qui délimite les territoires
du Maroc à l'intérieur desquels la campagne
double peut être accordée; 2* il appartient à
l'administration dont rolève l'intéressé, d'appré-
cier de quelle mantiorc il peut lui être tenu
compte, le cas échéant, soit au point de vue de
la liquidation de sa pension, soit à celui de son
avancement, des campagnes qu'il a effectuées
au Maroc, att cours de son service militaire.
En matière de pension et conformément aux
dispositions de l'article 13 de la loi du 14 avril
MM, il semble que le fonctionnaire en cause
pourra opter, soit pour la liquidation civile de
pourra opter, militaires sans bénéfice de campa-
ses services militaires sans nêftœ de campa-
gne, soit pour la liquidation militaire de ces mê-
mes services y compris les campagnes.
A LA CHAMBRE
DEBATS
Le programme naval
La Chambre a commencé la discussion
du projet autorisant la mise en chantier,
du î" juillet 1926 au 30 juin 1927, d'unités
figurant au reliquat de la deuxième tranr
cfie du programme naval.
Après l'adoption des articles, notre colla-
borateur et ami, M. Morinaud, a demandé
la parole sur l'ensemble. Il a rappelé la
préoccupation des populations de la France
extérieure de voir assurée leur libre liaison
avec la mère-patrie.
Je suie chaque année, dit-il, monté à la
tribune pour demander que l'on se hâte
de reconstituer nos forces navales, si dimi-
nuées par la (guerre.
J'ai donc salué avec joie le vote des di-
vers programmes. Après un moment d'in-
quiétude et preque d'effroi, c'est de tout
cœur que tout à l'heure je voterai l'ensem-
ble du projet.
La politique de clairvoyance et de fermeté
pratiquée par MM. Painïevé et Briand, sou-
tenus par le Parlement presque tout entier,
a déterminé la reddition d'Abd el Krim et
nous a conduits à la paix dans l'Afrique
du Nord. C'est aussi pour maintenir cette
paix qu'une flotte permanente nous est né-
cessaire.
L'ensemble dû projet de loi est ensuite
adopté.
La Chambre a également adopté au dé-
but de la séance :
Le projet de loi, adopté par le Sénat, ten-
dant à modifier la loi du 18 février 1897 sur
la propriété foncière en Algérie, après lec-
ture du rapport de notre distingué collabo-
rateur M. Roux-Fressinemg, député d'Oran ;
Le projet de loi relatif à la déclaration
d'utilité publique d'un chemin de fer à voie
de 1.066 d'Orleansville à Vialar sur le rap-
port de M. Claude Petit, député d'Oran ;
Le projet de loi tendant h autoriser la
ratification de la Convention et du Protocole
relatifs 4 à la simplification des formalités
dOuaniéres, signés à Genève le 3 novembre
1923, par la France, le Maroc, la Tunisie.
DANS LES COMMISSIONS
Désignation de candidatures
pour les grandes Commissions
:' Le groupe radical et radicaWoeiMete a
désigné : -
M: Léon Accamibray, député de l'Aisne,
délégué de la Guinée au Conseil supérieur
des Colonies, pour remplacer dans la com-
mission de l'Algérie, des colonies et des pro-
tectorats, M. Pierre Valude, député du CMr,
nommé BOus-secrétaire d'Etat ;
MM. Charles Cante et Charoulet, députés
de la (Gironde, pour remplacer, dans la
commission de fla marine marchande, M.
François Binet, député de la Crejse, nommé
ministre et M. Pierre Valude, nommé sous-
secrétaire d'Etat ;
M. J.-L. iMalvy, député du Lot, pour rem-
placer, dans la commission des finances,
M. Nognro, député des Hautes-Pyrénées,
nommé ministre.
QUESTIONS ECRITES
Réajustement de IOIdea
M. Auguste Brunet, député, demande & M. le
ministre des Colonies : 1* s'il entre dans ses
intentions de rétablir la péréquation, qui exis-
tait jusqu'au 10 avril 1925, entre les soldes du
corps des administrateurs coloniaux et celles
des secrétariats généraux des colonies ; a* dans
1 afJirmative, quelles dispositions sont envisa-
gées par son département à cet égard. (Ques-
ion au 27 mai 1926.)
Réponse. - Le personnel des bureaux des
secrétariats généraux a bénéficié, comme tous
les corps coloniaux, du supplément provisoire
institué par le décret du 1er mai 1926. Quant
au réajustement intégral des soldes de ce per-
sonnel avec celles des administrateur des co-
seule la question ne peut être résolue sur la
seule
lonies, initiative du département : c'est, en effet.
les chefs de colonies qui, en vertu de l'article
127 B de la loi de finances du 13 juillet 1911,
ont le pouvoir de provoquer l'engagement de
nouvelles dépenses de personnel imputables aux
fonds dont ils sont les ordonnateurs. La ques-
tion sera d'ailleurs soumise au Comité d'études
constitué au ministère des Colonies, en même
temps que diverses autres soulevées par l'as-
sociation professionnelle du personnel des bu-
reaux des secrétariats généraux.
L'application des décrets comportant relèvement
des traitements
M. Perronne. député, demande à M. le mi-
nistre des Colonies pour quelles raisons les
fonctionnaires détachés du cadre métropolitain,
suivant le même régime de solde que leurs col-
lègues de France, ne touchent pas un traitement
selon les nouveaux taux avec rappel pour 1925;
ajoute qu'à Madagascar notamment, aucune
modification n'a encore été apportée au traite-
ment des fonctionnaires dépendant de son dé-
partement. (Quëstion du 1er juin 1926.)
Réponse. - Des instructions ont été données,
par câblogramme du 18 avril 1926, au Gouver-
neur général de Madagascar, en vue de l'appli-
cation aux fonctionnaires métropolitains déta-
chés dans sa colonie, des décrets comportant
relèvement des traitements.
1 la CtMissiM de l'Algérie,
des Ctleiies et des Prtleclerals
La Sous-Commission désignée par la Com-
mission des Colonies de la Chambre pour
examiner le projet de loi portant renouvel-
lement -- du privilège de la Banque de l'Afri-
que Occidentale, s'est réunie comme nous
ravons annoncé. Elle a entendu un exposé
de M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
et de M. Carde, Gouverneur Général de
l'A. O. F.
Après une assez courte discussion, l'accord
de principe a été réalisé sous reserve de
quelques modifications de détail qui seront
povtées devant la Commission des Colonies.
Etaient présents : MM. Barthélemy Roba-
glia, Brunet (La Réunion), Diagne, Fonta-
nier, Gasparin, Henry Michel, Nouelle, Per-
reau-Pradier (Pierre), Petit, Raynouard,
Roux-Freissineng, Saint-Just (général de).
In nhtiM tiimÊfm dit eiteiiei
au II BitropilB 11 les Illpatiola
il CoBitita Eipiris Il
Lo rapport du comité des experts signule
notamment qu'il y a lieu de favoriser la
mise en valeur des colonies susceptibles
de fournir à la Métropole les nombreuses
matières premières qu'elle achète actuel-
lement à 1 étranger.
Avant même que le rapport du Comité
des experts fut connu, M. Léon Perrier,
ministre des Colonies, avait décidé de faire
examiner ce côté du problme. Par un dé-
cret en date du 30 juin 1926, il avait, dans
le but de recueillir des avis autorisés sur
tous les problèmes coloniaux urgents, ins-
titué une section permanente du Conseil
supérieur des Colonies sous la présidence
de M. Lucien Hubert, sénateur, Président
du Conseil économique du Conseil supé-
rieur des Colonies, composée de MM. Ar-
taud, Augagneur, Bouvier, Breton, Vivier de
Dai Piaz, Delignon, Detpech, Du ivier de
Streel, Gruvel, M. llirech, Ruetoin, Bave-
rat, Séguin, Simoni, Superville, personna-
lités particulièrement désignées par leurs
connaissances des questions coloniales et
notamment des ressources des colonies et
des besoins de la Métropole.
Cette section permanente a été immédia-
tement convoquée et pour sa première
séance, s'est trouvée devant l'ordre du jour
euivant : « Mesures à prendre en vue d'ob-
« tenir de notre domaine colonial un ren-
« dement supérieur en matières premières
u et en objets d'ailmentation afin de ré-
u réduire corrélativement les achats de la
« Métropole à l'étranger. »
Le ministre des Colonies, pour montrér
l'importance qu'il attache au problème
pose, a tenu a présider lui-même la réu-
nion de la section, le 5 juillet et a défini
en ces termes de but poursuivi :
te En présence de la crise financière par-
ti ticulièrement grave que traverse en ce
te jmoment notre pays, ..crise qui entraîne
« dans l'ordre économique de nombreuses
It répercussions, il a paru au ministre des
It Colonies, que nos possessions d'outre-
« mer devaient être étroitement associéei
« aux efforts accomplis dans la Métropole
« en vue du maintien et du relèvement du
« la situation. »
u Comment. réaliser pratiquement, dans
,g e a -- -
« les plus rapides délais, cette association
« d'efforts ? Tel est l'objet qui est soumis
u aux délibérations de la section permo-
u nente du Conseil supérieur du Colonies
« qui vient d'être constijtuéi »
u L'aide essentielle que nos colonies peu-
u vent prêter à la Mère-Patrie dans les cir-
« constances présentes, consistera évidein-
u ment à lui fournir, le plus largement pos-
« sible, les matières premières et proauits
-- « - divers que la France achète - en - très gros -
cc ses quantités ù l'étranger chaque année
« et qu'elle doit payer en or, aggravant
« ainsi son change. »
M. Léon Perrier a passé en revue les
produits provenant de nos Colonies indi-
quant le pourcentage de chacun d'eux, par
rapport à la totalité des importations. Ce
pourcentage prépondérant pour quelque
produits, appréciable pour quelques autres,
reste très faible et parfois insignifiant pour
des produits qui cependant sont de la plus
grande importance si l'on considère leur
valeur.
Le but à poursuivre, a rappelé le minis-
tre, est le suivant : « Nous suffire le plus
« possible à nous-mêmes grâce aux res-
« sources des Colonies. 'Des résultats im-
« médiats, pourraient, semble-t-il, être
u acquis pour certains produits, des résul-
u lats à plus lointaine échéance pourraient
« être obtenus dans un laps de temps de
u 5 à 10 ans pour d'autres produits. Vous
« rendrez un grand service à l'adminis.
et tration Coloniale et au Pays en aidant
« le ministre à établir la liste exacte de
« ces produits et en Jui fournissant des in-
« dications précises tant en ce qui touche
« l'accroissement immédiat de la produc-
CI tion qu'en ce qui touche son intensi-fica-
« tion à venir. »
Les membres de la section permanente
ont procédé aussi à un échange de vues
générales sur le problème qui leur était
posé. Les gouverneurs généraux Carde et
Olivier, les gouverneurs Beurnier, - Mar-
chand, lerrosson de rougere, Chanel, d Ar-
boussier, présents en France, qui avaient
été invités à assister à la séance, ainsi
que les directeurs de l'Agence générale
et des Agences Economiques de nos diver-
ses colonies et hauts fonctionnaires de l'Ad-
ministration Centrale ont pris part à la
discussion.
La section a décidé de répartir ses mem-
bres en sous-commissions chargées de pré-
parer d'urgence des rapports conçus avec
des conclusions précises sur les moyens
de développer les produits coloniaux pour
lesquels une augmentation peut être en-
trevue dans un avenir très prochain. Elle
a décidé de se réunir à nouveau le 8 juillet
en séance plénière pour discuter les con-
clusions et remettre dans le plus bref délai
possible au ministre des Colonies lés avis
qu'il lui avait demandés.
EN AFRIQUE CENTRALE
0
La latte cot re la maladie di sommeil
---0-0-
Une mission médicale, organisée par l'Uni-
versité Harward, et comprenant plusieurs sa-
vants américains, doit partir prochainement
pour l'Afrique centrale.
- L'expédition débarquera à Monrovia et
tentera de pénétrer dans l'intérieur de la
République ae Libéria et de pousser jusqu'à
la frontière de la Guinée française.
Cette mission a pour but principal d'étu-
dier certaines malaaies tropicales, la maladie
du sommeil et la bilharziose. Elle compte
choisir comme champ d'observation la ré-
gion située entre Tanganyika et l'Ouganda.
Exposition Coloniale
Le projet d'organieation au bois de Vin-
e(miieenfin dans le domaine de la réalisation.
En effet, le Préfet de la Seine vient d in-
troduire au Conseil municipal de Paris un
mémoire invitant l'assemblée à l'autoriser
a sigtiei-, au nom de la Ville de Paris avec
le ministre des Colonies, représentant i'Ktat,
un avenant à la convention du 25 mara
1921.
La Ville concéderail à. l'Etat, pour les
besoins de l'Exposition qui aura lieu en
principe en 1M, mais pourra être repor-
tée par décret en 1929 ou 1930, ia partie du
bois de Vincennes entourant le lac Dau-
mesnil.
La Ville concéderait en outre à l'Etat, le
terrain des fortifications avoisinant les deux
côtés de la porte de Ruuilly, pour la conB"
truclion d'une porte monumentale servant
d'entrée principale à l'Exposition.
Les bâtiments, les pavillons à édifier sur
remplacement concédé seront de construc-
tions légères.
Après la clôture de 1 Exposition tous les
terrains concédés devront être rendus à la
Ville dans un délai de quatre mois.
La Ville s'engage à verser à l'Etat, comme
fonds de concours pour l'Exposition, une
subvention de 15.000.000 de francs.
Tel est, dans ses grandes lignes le projet
adopté par le ministre des CÕlonies. et que
le Conseil municipal doit discutr très pro-
chainement
D autre part le ministre des Colonies,
grâce A la participation financière de n08
colonies, particulièrement de celle de l'In-
dochine, projette de doter Paris d'un musée
permanent des Colonies qui sera à la foiSi
une manifestation d'art et une tangible affir-
mation de l'activité coloniale en France.
La parole est maintenant au Conseil muni"
cipal.
E. T.
-600
Une vieille Mosquée tl Fraace
--+0-- (
Elle date de près de sept siècles et se
trouve à Buzancy, dans les Ardennes. En
voici l'origine que rapporte M. Jean Le-
coq dans le Petit Journal :
n Parmi les Croisés qui, en l'an de
grAce 1248, s'embarquèrent à Aigues-Mor-
es avec saint Louis, se trouvait un gentil-
homme champenois, Pierre baron d'An-
glu re. Il débarqua à Damiette, se comporta
vaillamment il la bataille de Mansouran, et, .,
finalement, fut fait prisonnier avec le roi.
« Le sultan lui assigna une rançon passa-
blement élevée, mais lui accorda, sur pa-
role, la liberté d'aller dans son pays la
chercher. Pierre partit. Il vendit ce qu'il
put de ses biens, mais ne parvint pas &
réunir la somme fixée. Il retourna en
Egypte et dit au sultan : « Voilà tout ce que
j'cu pu ramasser ».
« Le Sultan, touché de sa loyauté, refusa
son argent et lui rendit la clef des champs.
Toutefois, il mit it ce double bienfait une
double condition : d'Anglure ajouterait à
son nom celui de Saladm et ferait cons-
truire, sur ses terres, en l'honneur de Ma-
homet, un temple semblable à ceux qu'U
avait pu voir en pays musulman.
« Que fit d'Anglure ? Toujours fidèle à sa
parole, il composa ainsi son écu : « d'or
semé de grelots d'argent, soutenus chacun
d'un croissant de gueules o, et il adopta
ce cri : « Saladin ! » Quant à la mosquée,
Il avisa dans la partie haute du bourg de
Buzancy, un de ses fiefs, un emplacement
qui lui parut convenable et donna l'ordre
de la bAtir. Elle s'éleva bientôt en grosses
pierres de taille. Les lhabitants de Buzancy
11e l'ont jamais appelée autrement que le
« Mahomet » ou la « Mosquée ».
.8.8 -
Lois, Décrets, Arrêtés
--t>o--
Décret du 30 juin 1926 accordant une remise
gracieuse.
Aux termes de ce décret, il est fait' remise
gracieuse il M SCllchet, receveur de l'Enre-
gistrement il Collo (Constantine), d'une som-
me de 2.345 fr. sur un débet constaté à sa
charge. Il est également fait remise gracieuse
à M. Senchet des intérêts dus à la date du
présent décret.
Arrêté du 3 juillet 1926 approuvant un arrêté
du Gouverneur de la Guadeloupe et dé-
pendances portant ouverture de crédits
supplémentaires du budget local de
l'exercice 1925.
Aux tenues de cet arrêté, est approuvé l'ar-
rêté, en dntc du 2:1 avril IV'.2H, du gouverneur
de la Guadeloupe et dépendances portant ou-
verture de crédits suppléinentairos s'élevant tt
un million trois cent quarante-neuf mille Ir.
(1.349.000 fr.) au budget local de l'exercice 1925.
Arrêté du 3 juillet 1926 portant établisse-
ment d'office du budget supplémentaire du
service local de la Guadeloupe et dépen-
dances pour l'exercice 1926 et de son
annexe, le budget supplémentaire du Port
de la Pointe à Pitre pour le même exer-
cice.
Aux termes de cet arrêté, le budget supplé-
mentaire du service local est arrêté en recettes
et on dépenses à la somme de ving-neuf mil-
lions six cent lrente.ix mille sept cent qua-
rante-six francs (29.fi36.7fo» tr.).
1.0 budget supplémentaire du port de Pointe-
fi-Pitre annexé i\ celui du budget local est ar-
îvlé ('11 recettes et en dépenses 1\ la sommo
de deux millions dnq cent quatre-vingt-cinq,
mille francs (2.585.<|0 fr.).
(J. 0. du 6 juillet 1926.)
LA GRÈVE D'ANVERS
Le référendum organisé par !ea ouvriers
du port d'Anvers ayant été rejeté, la grèvo
continue ol est devenue gtntralc.
TAUX DE LA ROUPTfi
--0-
A la dnte du 7 juillet 1!'r,!I" 1.' taux officiel do
la roupie dans l'Inde était de 12 fr. Ob.
LE NUMERO î sa CENTIMES
-
JElJDI SOIR, 8 JUILLET lVîttl
- .--
'1It
Les Annales Coloniales
.';. 't, ': JOURNAL QUOTIDIEN ,
LU ARTICLES PUBLIÉS PAU LES ANNALES COLONIALE*" SONT LA FBOfKlftlt
EXCLUSIVE DU JOUMHAL
Lm jlimwimclfilrf–n mémnm »mtOmtmuétJmirmal«HamlmAttmimé»PwUÊdli
DIRECTEURS = MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
Itéfedfea «i iMÉMfai : 34, Ru. du MonT" PARI8..1- Mfftttt t UOTKI INI
ftiyIMMW ( Framê §t Cêkmim.«•̃ 4S • SB •
«-Jri < Ehm\§tr IM i « ̃ M •
Etrquium - - - a; P O M ae bu 0 1 lb ubudb»
0.-.-. -. LJ
Le développement
e n t
de la colonisation
A LA COTE-O IVOIRE
0-0
Le palmier planté en terrain défriché est
beaucoup plus productif que celui qui a
pouué et vécu au milieu de la brousse. Es-
pacé suffisamment, non gêné par la végéta-
tion parasite, son feuillage s'étale, le tronc,
très fort, ne s'allonge que très lentement, les
régimes de graines sont plus nombreux, plus
volumineux; en même temps, ils sont plus
faciles à cueillir que ceux du palmier non
cultivé, lequel ne fructifie réellement que
lorsqu'il domine la végétation environnante.
Il semble, toutefois, qu'une plantation de
palmiers à huile, 6i elle est faite normale-
ment, ne peut guère comporter une culture
intercalaite quelle qu'elle soit. Les arbres
couvrent la majeure partie du sol; ils pri-
veraient presque complètement de lumière,
les cacaoyers qui seraient placés sous eux.
On ne peut en tout cas, envisager 'de cul-
ture intercalaire que lorsque les palmiers ont
atteint une certaine hauteur. Ajoutons que la
culture du palmier à huile est assez rému-
nératrice par elle-même, sans qu'il soit be-
soin de rechercher l'exploitation d'un sous-
produit. - -
- Les plantations mixtes, palmiers-cacaoyers
sont donc surtout à préconiser sur les empla-
cements où existent déjà des palmiers ayant
poussé spontanément et dont le défrichement
partiel présente le double avantage de pro-
curer des arbres à rapport réduit, sans doute,
mais immédiat, ainsi qu'une ombre légère,
mais suffisante pour les jeunes cacoyers
plantés sous leur voûte. C'est du reste là le
type de plantation que l'on rencontre le plus
communément à la C6te-d'Ivoire.
La culture du cocotier n'a pas pris non
plus, à la colonie, le développement que l'on
pouv" présumer. 11 n'existe guère, si l'on
lait abstraction des groupes de cocotiers, que
l'on rencontre dans les villages du littoral et
fos lacunes, qu'une seule plantation digne
,te ce nom (i). Cette culture pourrait cepen-
dant être très intéressante surtout dans les
aols sablonneux du voisinage immédiat de la
Mer où le palmier à huile vient plutôt diffi-
cilement..
Le bananier est cultivé partout pour l'ali-
imitation des populations indigènes. La ba-
sane fine est toutefois peu répandue, et son
umportâiîon ne peut être envisagée pour l'in..
mt (i). L'absence d'entrepôt frigorifique et
glus encore les" difficultés d'embarquement,
en fait cette exportation impollible.
ta culture. intensive du bananier pourrait
êtff datMorite
ltnane, produits dont litioD et-le trans-
port seraient autrement faciles * que pour les
ikimes dé fruitt.
C'est donc sur le cacaoyer et le palmier à
Wie que se portent actuellement encore les
principaux efforts tant européens qu'indigè-
nes, pour la mise en valeur du pays. L'amé-
nagement des palmeraies existantes, la créa-
tion dev plantations nouvelles, la vulgarisa-
tion et l'emploi de presses et de concasseuîs
eour extraire huile et amandes, peuvent faire
IDormément pour augmenter le tonnage ex-
porté de ces derniers produits. Quant à la
culture du cacaoyer, elle fait chaque année
̃ intéressants progrès et jon développement
t'exise que des voies et moyens de commu-
nication pour évacuer le cacao vers les ports
d'embarquement. L'administration locale
construit lesTroutes nécessaires; le commerce
met en service, au fur et à mesure des be-
soins. un nombre suffisant de camions auto-
mobiles pour que le produit puisse être acheté
partout où il est récolté. L'avenir de ce côté
jbe comporte donc aucune inquiétude.
Si important que soit déjà son développe-
ment, la culture du cacaoyer doit néanmoins
ftre considérée comme étant encore à son
t à la Côte-d'Ivoire. Lorsqu'on songe
Se la Gold Coast, dont la zone forestière est
- aucoup moins vaste que celle de la colo-
lie française voisine, produit près de 250.000
tonnes de cacao, les 6.000 tonnes de la Côte-
d'Ivoire paraissent encore bien peu de chose.
fl est vrai que les Anglais ont commenc é
vingt ans avant nous, m qu'ils ont su attirer
chez eux la main-d'œuvre (3) qui leur man-
quait. Mais ceci est une autre histoire. Qu'on
sache simplement qu'il y a place dans notre
belle colonie pour toutes les initiatives, eu-
ropéennes et indigènes, et qu'avec la culture
dii cacaoyer, nos compatriotes peuvent en en-
visager plusieurs autres dont celles du pal-
mier à huile, du caféier, du cocotier, etc.
La Côte-d'Ivoire, riche par sa forêt, est ri-
che aussi par toutes les possibilités qu'elle
offre aux colons. Avant un demi-siècle, ce
sera peut-être le plus beau joyau du domaine
colonial de la France.
- Pierre Valvule.
Déptlié du Ch«.
N. B. Rappelons que cet article est la
conclusion d'une étude qui nous avait été en-
voyée par notre distingué collaborateur et ami
M. Pierre Vmiude avant son entrée dans les
Conseils du (gouvernement.
Dépêches de l'Indochine
Consulat transféré
Après une entente entre les Gouverne-
ments français et japonais, le consulat japo-
nais à Haïphong est élevé au rang de consu-
fitt général et sera transféré à Hanoi à
dater du 10 juillet.
(1) Plantation Clément, près de Grand-Rns-
sem, qui comprend près de 100.000 arbres en
fawrort -
(2) Cette exportation peut devenir intéressante
tins l'avenir. La possibilité de se procures sur
place, et à très bon compte, les emballages-
nécessaires est à considérer.
(3) A la Côte d'Ivoire, la main-d'œuvre agri-
cole est relativement abondante. La prolonga-
IOn du chemin de fer va d'autre part, permet-
te bientôt d'en recevoir abondamment de la
Haute-Volts. -
Le problème abyssin
'.00
m
Nous avons signalé à cette flace
comment se posait à nouveau le
problème de VAbyssinie et quelle
était son importance, c Minuscule
pas tout le bruit et toute l'agitation tlTtifieiel-
le de la presse française», ajoute le Giomale
d'Italia. A entendre le plus grand nombre
des journaux italiens, cela ne vaut pas la
peine d'en parler. Pourquoi, dès lors, en
parlent-ils partout et avec insistance f
Il fallait s'attendre à nous voir reprocher
de prétendre à e une opposition d'exclusivité
qui s'oppose à tout développement britanm-
que et surtout italien, sous prétexte de sau-
vegarder l'indépendance de C Ethiopie, mem-
bre de la Ligue des Nations jo, de vouloir
c maintenir le monopole commercial et fer-
roviaire dont la France jouit présentement
en Abyssinie 8. Le Corriere della Sera ré-
pond ici à la Tribuna et au Giornale d'Ita-
lia : Ce reproche ne tient pas. debout; la
France, il est vrai, est détentrice de la seule
voie ferrée qui, de Djibouti, s'enfonce jus-
qu'au cœur de THinterland abyssin; mais
en quoi d'autres voies ferrées conduisant à
d'autres ports pourraient-elles Vincommoder 1
VEtJHopie est fertile en richesses inexploi-
tées ou mal exploitées : n'est-il pas de l'in-
térêt général, de l'intérêt éthiopien, de l'in-
térêt français que les productions de' ce pays
soient considérablement augmentées t
Reste la tactique employée : l'accord an-
glo-italien n'a été connu au quai d'Orsay
que lorsqdil a été conclu. Comment la presse
italienne justifie-t-elle cette manoeuwet
D'abord, en assurant que ce n'est qtiun dé-
tait : « Nous nous sommes bornés à ne pas
ta tenir au courant des conversations avec
Londres avant leur conclusion. » Le cas riest
pas pendable, nous dit-on, puisque VltaHe
et l'Angleterre n'ont pas franchi les limites
de Vaccord de 1906 ; jusqu'ici, 41 les accords
en étaient toujours au stade platonique •;
il s'agissait à présent d'une simple mise au
point, d'une simple question de procédure
pmr réaliser quelques éarties de cet accord,
esquelles touchent à des intérêts « exclusif
vement italiens et britanniques, et non à des
intérêts français ». Que vient-an opposer
deux puissances f EUes se saut enten-
dues femr T exécution d'un traité quêta
France avait signé avec elles en 19"1
Raison» de plus, répondrons-nous : puisque
le traité avait été signé à trois, puisqu'il po-
sait le principe de Ventente préalable à toute
modification, il eût été llls conforme à
Vesprit de la convention de ne pas éloigner
le troisième interlocuteur. N'eût-on gagné à
cela que d'éviter les malentendus de la po-
lémique dont nous avons reproduit quelques
incidents, le résultat eût été appréciable.
Il se pourtait, d'ailleurs, que les deux-
interlocuteurs y eussent trouvé aussi leur
avantage. D'après tout ce que nous lisons,
les choses tiauraient pas - marché toutet
seules. L'Italie a dû lutter pour que VAn-
gleterre abandonnât son projet de « corri-
dor » et consentit à le remplacer par le main-
tien de la route d'automobiles du Soudan au
lac Tana; pour que, d'autre part, T Angle-
terre renonçât à maintenir et à fortifier un
service de police et de surveillance en terri-
toire abyssin. Notre présence aux entretiens
aurait sans doute rendu la tâche plus facile.
Il y a mieux : l'Italie se plaint que VAngle-
terre se soit assuré a des avantages considé-
rables et tangibles, tandis que t Italie n'en a
que d'hypothétiques, la construction d'une
voie ferrée de plus de 2.000 kilomètres dans
une sont montagneuse étant d'une réalisation
très difficile et très coûteuse ». Nous avions
déjà fait cette observation. f! semble, par
moments, que r Italie ait envie d'affirmer
que ce n'est pas elle qui a fait la bonne
affaire: A qui la faute et est-il exagéré dit
prétendre qu'elle aurait moins de sujets de
regrets si les trois signataires du traité de
1906 avaient été présents aux dernières né-
gociations t
Mario Roustem,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
u crtm nrfcM m UNm
00
Les parlementair'CB aJgéliens, aussitôt
après la nomination de M. Ernest Picard,
comme nouveau directeur général de la
Danqute d'Algérie se sont rendus près de
lui pour appuyer la demande des déléga-
tions financières et du Conseil supérieur
concernant les avances à faire par la Ban-
que pour De développement du Crédit agri-
cole en Algérie.
M. Ernest Picard a promis d'étudier à
nouveau la demandé et d'en saisir le Con-
seil d'administration de la Banque.
Le voyage du bey de Tunis
00
Le départ du Bey est fixé au a août. Le
souverain se rendra directement à Paris pour
l'inuguration de l'Institut musulman.
Il ira ensuite faire une cure à Vichy, trais
il prendra quelques jours de repos à Luchon.
VAUX M LA PIASTRE
A la date du 4 juillet 1996, le taux officiel de
la piastre à Saigon était de It francs.
: Le ftyage de (May Toute!
e. eiroLrIL.O«D
, L'&vant-ganfe du Sultan
80 notables marocains, dont nom avons cité
les principaux, qui avaient débarqué à Marseille
mardi, sont arrivés hier matin à Paris. Ils ont
été reçus par M. Mouzon, secrétaire des Fi-
nances du protectorat ; le commandant Lema-
téchat et le capitaine Thuillier, attachés égale-
ment aux services du protectorat ; le comman-
dant André, représentant le général Guillau.
mat, ministre de la Guerre, et par des délégués
de l'Institut musulman.
Ils visiteront aujourd'hui Fontainebleau et
demain Versailles.
Le Sultan a quitté le Maroc
M. Steeg, accompagné de M. Serre, son
chef de cabinet, s'était rendu hier à Rabat pour
accompagner le sultan de Rabat à Casablanca.
Le coetèe, composé de S. M. Moulay
Youssef, de Hadjibet deSi'Kaddour ben Ga.
brit, se rendit à la gare et prit place dans le
wagon spécial, décoré de drapeaux français et
chérifiens. Les mains sont tendues, les indigè-
nes embrassent le burnous de leur lultan puis
le train s'ébranle, tandis que le canon tire une
salve d'honneur.
Le Sultan et le Résident Général, accompa-
gnés de leurs suites, sont arrivés à Casablanca
à 16 h. 15. Le train les a amenés jusqu'à la
gare maritime.
Tandis que la musique militaire joue la Mar-
seillaise et l'Hymne chérijien, le Sultan, ac-
compagné de M. Steeg et suivi de ses vizirs,
passe en revue les compagnies d'honneur et
s'incline respectueusement devant le drapeau
du 1er régiment de zouaves.
Les délégués des tribus forment une haie bi-
garée autour de la gare maritime ; la foule des
indigènes est particulièrement nombreifte et les
femmes acclament le Sultan de leurs youyotft
cmctèràtiqtm.
Après avoir reçu les hommages et les voeux
cThcumix voyage des autorités et des déléga-
tions, Moulay Youssef et M. Steeg prennent
- - - -
place dans la vedette amirale, qui les conduit
à bard du cuiN Paris. Ils sont salués à la
coupée par "amiral Olmi. L'artillerie du na-
vire tire les salves réglementaires auxquelles
répondent les batteries de terre et les batteries
des bâtiments de guerre en rade. L'équip^ ée
du Paris pousse les sept hounss traditionnels.
Tous les bâtiments de mmmercc ancrés dsiit
le port ont hissé le grand pavois in saluent des
silènes. ,
- - - ta-
4 cuirassé Paris a levé l'ancre à lo h. 15,
se dirigeant directement sur Toulon, où il doit
arriver le 11 juillet dans la matinée.
AU SENAT
DANS LES COMMISBIOW8
Le privilège de la Banque de la Réunion
- - - -- 6 -
Dans sa séance du mercredi 7 juillet, la
Commission sénatoriale des Finances a
adopté les conclusions du rapport de M.
Lebrun sur la proposition de loi, adoptée
par la Chambre, ayant pour objet de com-
pléter l'article 15 d. la loi du 21 mars 1919
portant renouvellement du privilège de la
Banque de la Réunion.
Le premier paragraphe de l'art. 15 est
ainsi modifié:
« Les banques de la Martinique, de la
Guadeloupe et de la Réunion verseront
chacune à l'Etat, à dharge par lui d'en
reverser le montant aux colonies intéres-
sées, une contribution de 500.000 francs
destinée à venir en aide aux institutions lo-
cales existantes ou à créer et, pour la
Banque de la Réunion, à la création, jus-
qu'à concurrencé d'une somme de 500.000
francs, d'établissements publics destinés à
favoriser le développement de l'agriculture.
DEBATS
Les bois de la Rênnion
A la fin de sa séance de mardi, le Sénat
a adopté les conclusions du rapport de M.
Auber, sénateur de la Réunion, au nom de
la Commission des Colonies, portant ratifi-
cation du décret du 12 septembre 19^4 qui a
suspendu l'exportation, de la colonie de 'l-a
réunion, des bois de toutes sortes et du
charbon (de bois.
QUESTIONS ECRITES
Le bénéfice de la double campagne 1
AI. de IKergu,ezcc, sénateur, demande à M. le
ministre de la Guerre si l'article 36 de la loi 1
du 14 avril 1924 prévoit l'attribution aux mili-
taires de tous grades de l'armée de terre du
bénéfice de la double campagne pour le servi-
ce accompli par eux en opérations de guerre, et
si un fonctionnaire titulaire avant son service
militaire, appelé avec le premier contingent de
la classe 11)24 à Satisfaire il ses obligations mili-
taires au Maroc, pour la durée légale, et affecté
sur le front de l'Ouergha, peut prétendre au
bénéfice de la double campagne et, de ce fait,
en solliciter l'application à son administration,
tant au point de vue avancement qu'ancienneté.
(Question du 28 mai 1926.) -.
, - Réponse. - 1* Les conditions suivant lesquel-
les les militaires de tous grndes qui ont servi
au Maroc peuvent se voir attribuer le bénéfice
de la campagne double institue par l'article 36,
paragtaphe A, de la loi du 14 avril 1924, sont
déflnTos : d'une pnrt, par le décret du 23 juin
1925, dont l'article t.r ouvre le droit à ce bénéfice
à partir du 15 avril 1925; d'autre part, par l'ar-
rêté du 21 août 1925, qui délimite les territoires
du Maroc à l'intérieur desquels la campagne
double peut être accordée; 2* il appartient à
l'administration dont rolève l'intéressé, d'appré-
cier de quelle mantiorc il peut lui être tenu
compte, le cas échéant, soit au point de vue de
la liquidation de sa pension, soit à celui de son
avancement, des campagnes qu'il a effectuées
au Maroc, att cours de son service militaire.
En matière de pension et conformément aux
dispositions de l'article 13 de la loi du 14 avril
MM, il semble que le fonctionnaire en cause
pourra opter, soit pour la liquidation civile de
pourra opter, militaires sans bénéfice de campa-
ses services militaires sans nêftœ de campa-
gne, soit pour la liquidation militaire de ces mê-
mes services y compris les campagnes.
A LA CHAMBRE
DEBATS
Le programme naval
La Chambre a commencé la discussion
du projet autorisant la mise en chantier,
du î" juillet 1926 au 30 juin 1927, d'unités
figurant au reliquat de la deuxième tranr
cfie du programme naval.
Après l'adoption des articles, notre colla-
borateur et ami, M. Morinaud, a demandé
la parole sur l'ensemble. Il a rappelé la
préoccupation des populations de la France
extérieure de voir assurée leur libre liaison
avec la mère-patrie.
Je suie chaque année, dit-il, monté à la
tribune pour demander que l'on se hâte
de reconstituer nos forces navales, si dimi-
nuées par la (guerre.
J'ai donc salué avec joie le vote des di-
vers programmes. Après un moment d'in-
quiétude et preque d'effroi, c'est de tout
cœur que tout à l'heure je voterai l'ensem-
ble du projet.
La politique de clairvoyance et de fermeté
pratiquée par MM. Painïevé et Briand, sou-
tenus par le Parlement presque tout entier,
a déterminé la reddition d'Abd el Krim et
nous a conduits à la paix dans l'Afrique
du Nord. C'est aussi pour maintenir cette
paix qu'une flotte permanente nous est né-
cessaire.
L'ensemble dû projet de loi est ensuite
adopté.
La Chambre a également adopté au dé-
but de la séance :
Le projet de loi, adopté par le Sénat, ten-
dant à modifier la loi du 18 février 1897 sur
la propriété foncière en Algérie, après lec-
ture du rapport de notre distingué collabo-
rateur M. Roux-Fressinemg, député d'Oran ;
Le projet de loi relatif à la déclaration
d'utilité publique d'un chemin de fer à voie
de 1.066 d'Orleansville à Vialar sur le rap-
port de M. Claude Petit, député d'Oran ;
Le projet de loi tendant h autoriser la
ratification de la Convention et du Protocole
relatifs 4 à la simplification des formalités
dOuaniéres, signés à Genève le 3 novembre
1923, par la France, le Maroc, la Tunisie.
DANS LES COMMISSIONS
Désignation de candidatures
pour les grandes Commissions
:' Le groupe radical et radicaWoeiMete a
désigné : -
M: Léon Accamibray, député de l'Aisne,
délégué de la Guinée au Conseil supérieur
des Colonies, pour remplacer dans la com-
mission de l'Algérie, des colonies et des pro-
tectorats, M. Pierre Valude, député du CMr,
nommé BOus-secrétaire d'Etat ;
MM. Charles Cante et Charoulet, députés
de la (Gironde, pour remplacer, dans la
commission de fla marine marchande, M.
François Binet, député de la Crejse, nommé
ministre et M. Pierre Valude, nommé sous-
secrétaire d'Etat ;
M. J.-L. iMalvy, député du Lot, pour rem-
placer, dans la commission des finances,
M. Nognro, député des Hautes-Pyrénées,
nommé ministre.
QUESTIONS ECRITES
Réajustement de IOIdea
M. Auguste Brunet, député, demande & M. le
ministre des Colonies : 1* s'il entre dans ses
intentions de rétablir la péréquation, qui exis-
tait jusqu'au 10 avril 1925, entre les soldes du
corps des administrateurs coloniaux et celles
des secrétariats généraux des colonies ; a* dans
1 afJirmative, quelles dispositions sont envisa-
gées par son département à cet égard. (Ques-
ion au 27 mai 1926.)
Réponse. - Le personnel des bureaux des
secrétariats généraux a bénéficié, comme tous
les corps coloniaux, du supplément provisoire
institué par le décret du 1er mai 1926. Quant
au réajustement intégral des soldes de ce per-
sonnel avec celles des administrateur des co-
seule la question ne peut être résolue sur la
seule
lonies, initiative du département : c'est, en effet.
les chefs de colonies qui, en vertu de l'article
127 B de la loi de finances du 13 juillet 1911,
ont le pouvoir de provoquer l'engagement de
nouvelles dépenses de personnel imputables aux
fonds dont ils sont les ordonnateurs. La ques-
tion sera d'ailleurs soumise au Comité d'études
constitué au ministère des Colonies, en même
temps que diverses autres soulevées par l'as-
sociation professionnelle du personnel des bu-
reaux des secrétariats généraux.
L'application des décrets comportant relèvement
des traitements
M. Perronne. député, demande à M. le mi-
nistre des Colonies pour quelles raisons les
fonctionnaires détachés du cadre métropolitain,
suivant le même régime de solde que leurs col-
lègues de France, ne touchent pas un traitement
selon les nouveaux taux avec rappel pour 1925;
ajoute qu'à Madagascar notamment, aucune
modification n'a encore été apportée au traite-
ment des fonctionnaires dépendant de son dé-
partement. (Quëstion du 1er juin 1926.)
Réponse. - Des instructions ont été données,
par câblogramme du 18 avril 1926, au Gouver-
neur général de Madagascar, en vue de l'appli-
cation aux fonctionnaires métropolitains déta-
chés dans sa colonie, des décrets comportant
relèvement des traitements.
1 la CtMissiM de l'Algérie,
des Ctleiies et des Prtleclerals
La Sous-Commission désignée par la Com-
mission des Colonies de la Chambre pour
examiner le projet de loi portant renouvel-
lement -- du privilège de la Banque de l'Afri-
que Occidentale, s'est réunie comme nous
ravons annoncé. Elle a entendu un exposé
de M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
et de M. Carde, Gouverneur Général de
l'A. O. F.
Après une assez courte discussion, l'accord
de principe a été réalisé sous reserve de
quelques modifications de détail qui seront
povtées devant la Commission des Colonies.
Etaient présents : MM. Barthélemy Roba-
glia, Brunet (La Réunion), Diagne, Fonta-
nier, Gasparin, Henry Michel, Nouelle, Per-
reau-Pradier (Pierre), Petit, Raynouard,
Roux-Freissineng, Saint-Just (général de).
In nhtiM tiimÊfm dit eiteiiei
au II BitropilB 11 les Illpatiola
il CoBitita Eipiris Il
Lo rapport du comité des experts signule
notamment qu'il y a lieu de favoriser la
mise en valeur des colonies susceptibles
de fournir à la Métropole les nombreuses
matières premières qu'elle achète actuel-
lement à 1 étranger.
Avant même que le rapport du Comité
des experts fut connu, M. Léon Perrier,
ministre des Colonies, avait décidé de faire
examiner ce côté du problme. Par un dé-
cret en date du 30 juin 1926, il avait, dans
le but de recueillir des avis autorisés sur
tous les problèmes coloniaux urgents, ins-
titué une section permanente du Conseil
supérieur des Colonies sous la présidence
de M. Lucien Hubert, sénateur, Président
du Conseil économique du Conseil supé-
rieur des Colonies, composée de MM. Ar-
taud, Augagneur, Bouvier, Breton, Vivier de
Dai Piaz, Delignon, Detpech, Du ivier de
Streel, Gruvel, M. llirech, Ruetoin, Bave-
rat, Séguin, Simoni, Superville, personna-
lités particulièrement désignées par leurs
connaissances des questions coloniales et
notamment des ressources des colonies et
des besoins de la Métropole.
Cette section permanente a été immédia-
tement convoquée et pour sa première
séance, s'est trouvée devant l'ordre du jour
euivant : « Mesures à prendre en vue d'ob-
« tenir de notre domaine colonial un ren-
« dement supérieur en matières premières
u et en objets d'ailmentation afin de ré-
u réduire corrélativement les achats de la
« Métropole à l'étranger. »
Le ministre des Colonies, pour montrér
l'importance qu'il attache au problème
pose, a tenu a présider lui-même la réu-
nion de la section, le 5 juillet et a défini
en ces termes de but poursuivi :
te En présence de la crise financière par-
ti ticulièrement grave que traverse en ce
te jmoment notre pays, ..crise qui entraîne
« dans l'ordre économique de nombreuses
It répercussions, il a paru au ministre des
It Colonies, que nos possessions d'outre-
« mer devaient être étroitement associéei
« aux efforts accomplis dans la Métropole
« en vue du maintien et du relèvement du
« la situation. »
u Comment. réaliser pratiquement, dans
,g e a -- -
« les plus rapides délais, cette association
« d'efforts ? Tel est l'objet qui est soumis
u aux délibérations de la section permo-
u nente du Conseil supérieur du Colonies
« qui vient d'être constijtuéi »
u L'aide essentielle que nos colonies peu-
u vent prêter à la Mère-Patrie dans les cir-
« constances présentes, consistera évidein-
u ment à lui fournir, le plus largement pos-
« sible, les matières premières et proauits
-- « - divers que la France achète - en - très gros -
cc ses quantités ù l'étranger chaque année
« et qu'elle doit payer en or, aggravant
« ainsi son change. »
M. Léon Perrier a passé en revue les
produits provenant de nos Colonies indi-
quant le pourcentage de chacun d'eux, par
rapport à la totalité des importations. Ce
pourcentage prépondérant pour quelque
produits, appréciable pour quelques autres,
reste très faible et parfois insignifiant pour
des produits qui cependant sont de la plus
grande importance si l'on considère leur
valeur.
Le but à poursuivre, a rappelé le minis-
tre, est le suivant : « Nous suffire le plus
« possible à nous-mêmes grâce aux res-
« sources des Colonies. 'Des résultats im-
« médiats, pourraient, semble-t-il, être
u acquis pour certains produits, des résul-
u lats à plus lointaine échéance pourraient
« être obtenus dans un laps de temps de
u 5 à 10 ans pour d'autres produits. Vous
« rendrez un grand service à l'adminis.
et tration Coloniale et au Pays en aidant
« le ministre à établir la liste exacte de
« ces produits et en Jui fournissant des in-
« dications précises tant en ce qui touche
« l'accroissement immédiat de la produc-
CI tion qu'en ce qui touche son intensi-fica-
« tion à venir. »
Les membres de la section permanente
ont procédé aussi à un échange de vues
générales sur le problème qui leur était
posé. Les gouverneurs généraux Carde et
Olivier, les gouverneurs Beurnier, - Mar-
chand, lerrosson de rougere, Chanel, d Ar-
boussier, présents en France, qui avaient
été invités à assister à la séance, ainsi
que les directeurs de l'Agence générale
et des Agences Economiques de nos diver-
ses colonies et hauts fonctionnaires de l'Ad-
ministration Centrale ont pris part à la
discussion.
La section a décidé de répartir ses mem-
bres en sous-commissions chargées de pré-
parer d'urgence des rapports conçus avec
des conclusions précises sur les moyens
de développer les produits coloniaux pour
lesquels une augmentation peut être en-
trevue dans un avenir très prochain. Elle
a décidé de se réunir à nouveau le 8 juillet
en séance plénière pour discuter les con-
clusions et remettre dans le plus bref délai
possible au ministre des Colonies lés avis
qu'il lui avait demandés.
EN AFRIQUE CENTRALE
0
La latte cot re la maladie di sommeil
---0-0-
Une mission médicale, organisée par l'Uni-
versité Harward, et comprenant plusieurs sa-
vants américains, doit partir prochainement
pour l'Afrique centrale.
- L'expédition débarquera à Monrovia et
tentera de pénétrer dans l'intérieur de la
République ae Libéria et de pousser jusqu'à
la frontière de la Guinée française.
Cette mission a pour but principal d'étu-
dier certaines malaaies tropicales, la maladie
du sommeil et la bilharziose. Elle compte
choisir comme champ d'observation la ré-
gion située entre Tanganyika et l'Ouganda.
Exposition Coloniale
Le projet d'organieation au bois de Vin-
e(miie
En effet, le Préfet de la Seine vient d in-
troduire au Conseil municipal de Paris un
mémoire invitant l'assemblée à l'autoriser
a sigtiei-, au nom de la Ville de Paris avec
le ministre des Colonies, représentant i'Ktat,
un avenant à la convention du 25 mara
1921.
La Ville concéderail à. l'Etat, pour les
besoins de l'Exposition qui aura lieu en
principe en 1M, mais pourra être repor-
tée par décret en 1929 ou 1930, ia partie du
bois de Vincennes entourant le lac Dau-
mesnil.
La Ville concéderait en outre à l'Etat, le
terrain des fortifications avoisinant les deux
côtés de la porte de Ruuilly, pour la conB"
truclion d'une porte monumentale servant
d'entrée principale à l'Exposition.
Les bâtiments, les pavillons à édifier sur
remplacement concédé seront de construc-
tions légères.
Après la clôture de 1 Exposition tous les
terrains concédés devront être rendus à la
Ville dans un délai de quatre mois.
La Ville s'engage à verser à l'Etat, comme
fonds de concours pour l'Exposition, une
subvention de 15.000.000 de francs.
Tel est, dans ses grandes lignes le projet
adopté par le ministre des CÕlonies. et que
le Conseil municipal doit discutr très pro-
chainement
D autre part le ministre des Colonies,
grâce A la participation financière de n08
colonies, particulièrement de celle de l'In-
dochine, projette de doter Paris d'un musée
permanent des Colonies qui sera à la foiSi
une manifestation d'art et une tangible affir-
mation de l'activité coloniale en France.
La parole est maintenant au Conseil muni"
cipal.
E. T.
-600
Une vieille Mosquée tl Fraace
--+0-- (
Elle date de près de sept siècles et se
trouve à Buzancy, dans les Ardennes. En
voici l'origine que rapporte M. Jean Le-
coq dans le Petit Journal :
n Parmi les Croisés qui, en l'an de
grAce 1248, s'embarquèrent à Aigues-Mor-
es avec saint Louis, se trouvait un gentil-
homme champenois, Pierre baron d'An-
glu re. Il débarqua à Damiette, se comporta
vaillamment il la bataille de Mansouran, et, .,
finalement, fut fait prisonnier avec le roi.
« Le sultan lui assigna une rançon passa-
blement élevée, mais lui accorda, sur pa-
role, la liberté d'aller dans son pays la
chercher. Pierre partit. Il vendit ce qu'il
put de ses biens, mais ne parvint pas &
réunir la somme fixée. Il retourna en
Egypte et dit au sultan : « Voilà tout ce que
j'cu pu ramasser ».
« Le Sultan, touché de sa loyauté, refusa
son argent et lui rendit la clef des champs.
Toutefois, il mit it ce double bienfait une
double condition : d'Anglure ajouterait à
son nom celui de Saladm et ferait cons-
truire, sur ses terres, en l'honneur de Ma-
homet, un temple semblable à ceux qu'U
avait pu voir en pays musulman.
« Que fit d'Anglure ? Toujours fidèle à sa
parole, il composa ainsi son écu : « d'or
semé de grelots d'argent, soutenus chacun
d'un croissant de gueules o, et il adopta
ce cri : « Saladin ! » Quant à la mosquée,
Il avisa dans la partie haute du bourg de
Buzancy, un de ses fiefs, un emplacement
qui lui parut convenable et donna l'ordre
de la bAtir. Elle s'éleva bientôt en grosses
pierres de taille. Les lhabitants de Buzancy
11e l'ont jamais appelée autrement que le
« Mahomet » ou la « Mosquée ».
.8.8 -
Lois, Décrets, Arrêtés
--t>o--
Décret du 30 juin 1926 accordant une remise
gracieuse.
Aux termes de ce décret, il est fait' remise
gracieuse il M SCllchet, receveur de l'Enre-
gistrement il Collo (Constantine), d'une som-
me de 2.345 fr. sur un débet constaté à sa
charge. Il est également fait remise gracieuse
à M. Senchet des intérêts dus à la date du
présent décret.
Arrêté du 3 juillet 1926 approuvant un arrêté
du Gouverneur de la Guadeloupe et dé-
pendances portant ouverture de crédits
supplémentaires du budget local de
l'exercice 1925.
Aux tenues de cet arrêté, est approuvé l'ar-
rêté, en dntc du 2:1 avril IV'.2H, du gouverneur
de la Guadeloupe et dépendances portant ou-
verture de crédits suppléinentairos s'élevant tt
un million trois cent quarante-neuf mille Ir.
(1.349.000 fr.) au budget local de l'exercice 1925.
Arrêté du 3 juillet 1926 portant établisse-
ment d'office du budget supplémentaire du
service local de la Guadeloupe et dépen-
dances pour l'exercice 1926 et de son
annexe, le budget supplémentaire du Port
de la Pointe à Pitre pour le même exer-
cice.
Aux termes de cet arrêté, le budget supplé-
mentaire du service local est arrêté en recettes
et on dépenses à la somme de ving-neuf mil-
lions six cent lrente.ix mille sept cent qua-
rante-six francs (29.fi36.7fo» tr.).
1.0 budget supplémentaire du port de Pointe-
fi-Pitre annexé i\ celui du budget local est ar-
îvlé ('11 recettes et en dépenses 1\ la sommo
de deux millions dnq cent quatre-vingt-cinq,
mille francs (2.585.<|0 fr.).
(J. 0. du 6 juillet 1926.)
LA GRÈVE D'ANVERS
Le référendum organisé par !ea ouvriers
du port d'Anvers ayant été rejeté, la grèvo
continue ol est devenue gtntralc.
TAUX DE LA ROUPTfi
--0-
A la dnte du 7 juillet 1!'r,!I" 1.' taux officiel do
la roupie dans l'Inde était de 12 fr. Ob.
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