Titre : La Vie algérienne, tunisienne et marocaine : revue illustrée du dimanche : lettres, arts, sports / de Pouvreau-Baldy, rédacteur en chef
Éditeur : J. Bringau (Alger)
Date d'édition : 1926-09-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328886457
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1864 Nombre total de vues : 1864
Description : 25 septembre 1926 25 septembre 1926
Description : 1926/09/25 (A3,N19). 1926/09/25 (A3,N19).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6389115q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-61229
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2012
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- SOMMAIRE du N° 19 de la Vie Algérienne,Tunisienne et Marocaine 25 Septembre 1926.
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Troisième Année. N° 19. 25 Septembre 1926 Le Numéro : 1 Franc
TUNISIENNE & MRROCRINE
-# ; » X #
REVUE ILLUSTRÉE DU DIMANCHE
LETTRES * ARTS. SPORTS
!J¡-
M. J. BRINGAU, Directeur-Administrateur, 7, Boulevard de France, ALGER - Tél. 12.73
Marcelle LAGET, Rédactrice en Chef
Abonnements : Un an,. ,. 25 francs, Six mois. 13 francs.
R. C.Alger N° 5.124'
Pour le pelèuemeiïf économique et financier
de la Fpanoe
-– ::;::. a +*+-e.
L'article sur l'Italie fasciste, paru dans notre
dernier numéro, détaillait sommairement l'évolu-
tion économique, rapide et quasi prestigieuse de
ce beau pays, et je le terminais par cette question :
« Et depuis l'armistice, qu'a-t-on fait en France? »
Hélas : beaucoup de politique, tandis que le cri
général pour le relèvement de notre devise avilie et
pour combattre la cherté de vie, est surproduction,
la France, seule, obéissant, soi-disant, à des consi-
dérations d'ordre sentimental, maintient sa désas-
treuse loi de huit heures de travail.
Cette loi est souverainement néfaste sous bien
des rapports :
Hygiène. Alors que tous les docteurs et spécia-
lement les aliénistes s'élèvent à grands cris contre
les ravages croissants fait par l'alcoolisme, la loi de
8 heures, votée uniquement en faveur des bistros,
ouvre toutes grandes les portes à ce fléau, qui fau-
che à lui seul, plus d'hommes qu'une affreuse
guerre et sème dans les familles le rachitisme et la
tuberculose.
- Les ouvriers, leurs 8 heures de travail effectuées,
quittent l'atelier en plein jour, désoeuvrés, ils cher-
chent une distraction ; l'estaminet la leur offre,
distraction malsaine et même meurtrière, tandis
que s'ils étaient restés deux heures de plus à leur
travail, non seulement ils seraient heureux de per-
cevoir un salaire rémunérateur, leur permettant de
vivre plus largement au milieu des leurs, mais ils au
raient ainsi ménagé leur bourse et leur santé.
Production. Les ouvriers avant la guerre tra-
vaillaient 10 heures et ne se plaignaient nullement
la loi de 8 heures laisse supposer que ceux d'au-
jourd'hui sont dégénérés et incapables de fournir
un pareil effort.
M. Durafour, alors ministre du Travail, indiquait
le 23 décembre 1925, à la Chambre des députés.
que depuis la promulgation de la loi de 8 heures
(23 avril 1919), il y avait en France six millions cinq-
cent mille travailleurs, que la suppression de deux
heures de production par jour et par ouvrier, repré-
sentait le chiffre formidable de 13 millions d'heures
par jour et de près de 4 milliards d'heures perdues
par an, en ne comptant annuellement que 300 jours
ouvrables.
Malgré les protestations unanimes élevées par
toutes les Chambres de Commerce de la Métropole
et des Colonies, c'est-à-dire de l'élite du monde
industriel et commercial, placé au premier rang
pour reconnaître les funestes conséquences de cette
loi préjudiciable, les députés qui n'ont actuellement
d'autre souci que celui d'assurer leur réélection,
persistent dans cet errement.
Aussi, quel est le résultat au moment où le relè-
vement du franc est une des questions primordiales
et vitales pour la France :
TUNISIENNE & MRROCRINE
-# ; » X #
REVUE ILLUSTRÉE DU DIMANCHE
LETTRES * ARTS. SPORTS
!J¡-
M. J. BRINGAU, Directeur-Administrateur, 7, Boulevard de France, ALGER - Tél. 12.73
Marcelle LAGET, Rédactrice en Chef
Abonnements : Un an,. ,. 25 francs, Six mois. 13 francs.
R. C.Alger N° 5.124'
Pour le pelèuemeiïf économique et financier
de la Fpanoe
-– ::;::. a +*+-e.
L'article sur l'Italie fasciste, paru dans notre
dernier numéro, détaillait sommairement l'évolu-
tion économique, rapide et quasi prestigieuse de
ce beau pays, et je le terminais par cette question :
« Et depuis l'armistice, qu'a-t-on fait en France? »
Hélas : beaucoup de politique, tandis que le cri
général pour le relèvement de notre devise avilie et
pour combattre la cherté de vie, est surproduction,
la France, seule, obéissant, soi-disant, à des consi-
dérations d'ordre sentimental, maintient sa désas-
treuse loi de huit heures de travail.
Cette loi est souverainement néfaste sous bien
des rapports :
Hygiène. Alors que tous les docteurs et spécia-
lement les aliénistes s'élèvent à grands cris contre
les ravages croissants fait par l'alcoolisme, la loi de
8 heures, votée uniquement en faveur des bistros,
ouvre toutes grandes les portes à ce fléau, qui fau-
che à lui seul, plus d'hommes qu'une affreuse
guerre et sème dans les familles le rachitisme et la
tuberculose.
- Les ouvriers, leurs 8 heures de travail effectuées,
quittent l'atelier en plein jour, désoeuvrés, ils cher-
chent une distraction ; l'estaminet la leur offre,
distraction malsaine et même meurtrière, tandis
que s'ils étaient restés deux heures de plus à leur
travail, non seulement ils seraient heureux de per-
cevoir un salaire rémunérateur, leur permettant de
vivre plus largement au milieu des leurs, mais ils au
raient ainsi ménagé leur bourse et leur santé.
Production. Les ouvriers avant la guerre tra-
vaillaient 10 heures et ne se plaignaient nullement
la loi de 8 heures laisse supposer que ceux d'au-
jourd'hui sont dégénérés et incapables de fournir
un pareil effort.
M. Durafour, alors ministre du Travail, indiquait
le 23 décembre 1925, à la Chambre des députés.
que depuis la promulgation de la loi de 8 heures
(23 avril 1919), il y avait en France six millions cinq-
cent mille travailleurs, que la suppression de deux
heures de production par jour et par ouvrier, repré-
sentait le chiffre formidable de 13 millions d'heures
par jour et de près de 4 milliards d'heures perdues
par an, en ne comptant annuellement que 300 jours
ouvrables.
Malgré les protestations unanimes élevées par
toutes les Chambres de Commerce de la Métropole
et des Colonies, c'est-à-dire de l'élite du monde
industriel et commercial, placé au premier rang
pour reconnaître les funestes conséquences de cette
loi préjudiciable, les députés qui n'ont actuellement
d'autre souci que celui d'assurer leur réélection,
persistent dans cet errement.
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vement du franc est une des questions primordiales
et vitales pour la France :
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