Titre : Le Nouvelliste : quotidien politique, littéraire, industriel et commercial / [gérant : A. Thiboust]
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1852-12-22
Contributeur : Thiboust, A.. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826965z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10281 Nombre total de vues : 10281
Description : 22 décembre 1852 22 décembre 1852
Description : 1852/12/22. 1852/12/22.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6382970h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-2176
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/04/2013
Mercredi, 22 Décembre 1859.
-
(M S~B(MïtS~
XJ' J
AU BUREAU DU JOUR
RUE GRANGE-BATELIÈRE, 13,
Lot.! ouvrages, avis, lettres et paquets
doivent être adressés francs de port.
ûiBDjjsjamiMra i
Un mois. :J
Trois mois. 9
Six mois. 18
Le Journal est vendu tous les jours ÉPr,
Spectacles et Concerts. - .1
LE NOUVELLISTE
JOURNAL D PARIS.
THEATRE DES VARIÉTÉS.
Les Variétés 4e 1852, pièce en trois actes et douze
tahleaux, de MM. Guénée, Lambert Thiboust et
Delacour.
Voici le temps des joyeuses Revues et des
Parodies carnavalesques , genre charmant
qui amusait nos pères et qui plaira toujours,
Où l'esprit français répand ses plus vives
étincelles, où pétille la satire rieuse et lé-
gère, où s'épanouissent librement, sans façon,
les piquantes saillies, les épigrammes et les
facéties folles.
Les Revues sont une tradition éminem-
ment française et qui ne peut fleurir ailleurs
que sur une scène parisienne. C'est là que se
déroulent devant nos yeux, en gracieux dé-
tails, en mots heureux, en malins .couplets,
en caricatures comiques, les curiositéi.et.les
Excentricités de l'année. Une Revue, c'est le
feuilleton sur la scène et en action.
Le théâtre des Variétés vient d'inaugurer
de la manière la plus brillante et avec un
éclatant succès la saison des Revues. Jamais
ce genre de pièce n'a été entouré d'un plus
grand luxe de mise en scène. Les décors, les
costumes sont d'une grande richesse, et ce
qui vaut encore mieux que tout cela, la piè-
ce est pétillante de gaîté, de mouvement,
eu un mot elle est spirituelle et des plus a-
musantes.
Le prologue est intitulé le Lit de la Seine.
La Seine, vêtue d'argent, nous apparaît sous
les traits de Mlle Boisgontier. Elle est entou-
rée de ses naïades et elle a pour confident
Goujonnet, son poisson de confiance. Les
travaux du Pont-Neuf et les Nuits de la Seine
font les frais de ce prologue où sont person-
nifiés deux génies, l'Avenir et la Variété. La
Seine prend la résolution de sortir de son lit
et de visiter Paris.
Donc, voilà Mme la Seine qui se promène,
ayant pour guide la Variété. Goujon net a
revêtu un paletot en caoutchouc.
— Je suis entré, dit-il, chez un merlan
du passage du Saumon qui m'a fait ma raie,
ce qui m'a coûté dix sols.
Puis nous voyons défiler les inventions,
les industries, les nouveautés en caricatures,
et parmi les plus plaisantes, on a applaudi
M le Rabais, éditeur des romans à quatre
sous, scène très joliment faite et dont les
couplets sont charmans.
Voici Bacchus, 4 i&heyal sar son tooiataur-
porté par des satyres, et qui met d'accord
les vins de Bordeaux, de Chablis et de Cham-
pagne, scène sùivie par une brillante appa-
rition de bacchantes.
Puis défilent, au milieu des joyeux cou-
plets, le Lingot d'Or, le Comptoir d'Argent
avec la m&re'Moreau, — et le Mât de Coca-
gne, - et le Palais de Cristal, motif d'un
couplet fort heureux, très bien dit par Mlle
Céleste, et qui a été bissé, — et la Bourse, -
et après toutes ces charges, le rideau se lève
sur la Sapho de Pradier, représentée par
Mlle Page, qui s'est levée et a récité une élé-
gie touchante en l'honneur du sculpteur il-
lustre que nous avons perdu, hommage qui
a excité toutes les sympathies du public.
Un intermède comique, joué par Leclère
et MlDf Génot, qui étaient placés au balcon, a
fort amusé les spectateurs, et la toile s'est
levée 2e nouveau : c'est alors que nous avons
vu ~déler tous les succès dramatiques de l'an-
née, ewre autres Richard III, Jean le Cocher,
la B ère des Alpes, Un Fils de famille, etc.
La anièi-e dont les auteurs ont traité
cette p jartie de leur œuvre est digne d'éloges.
Us onç su être spirituels et amusans sans
blesseqleurs confrères.
Enfip vient l'épilogue, qui est intitulé
la Dat aux Camélias. La charmante pièce
du Vaudeville est l'objet d'une parodie très
drôle, assez étendue, ot jouée à ravir, sur-
tout par Numa, Lassagne et Mlle Ozy. Cette
parodie s'arrête au quatrième acte, et elle se
termine par un couplet dont voici les quatre
fini J,':t t .&¡g!).(,¡, ,
Le talent t héréditaire :
Applaudissons tous, en voyant, :
A l'ombre dis lauriers du père,
Le premier fleuron de l'enfant.
Enfin Mlle Céleste et M"c Page ont dansé le
Pas impérial et elles ont excité dans la salle
un véritable enthousiasme.
C'est donc un très grand succès que nous
avons à proclamer. L'esprit, la gaîté, la verve
comique abondent dans cette Revue, qui est
jouée avec un merveilleux ensemble.
Numa, Leclère, Kopp, Lassagne, Danter-
ny, Alix en Bacchus, ont parfaitement joué
leurs rôles.
Mlle Boisgontier est superbe dans la Seine.
Mme Paul-Ernest, qui a personnifié la Bour-
se, a dit et chanté son rôle avec un goût
exquis. Mlle Alice Ozy, dans la Dame aux
Camélias, s'est montrée une vraie comé-
dienne. Mlle Potel a été très gentille, très
éveillée sous le costume d'Auriol. Mlle Page
a été ravissante dans Sapho, et elle a dit les r
vers à Pradier avec beaucoup d'expres-
sion..
Enfin les riches et éblouissans costumes de
I. Ballu et les airs nouveaux de M. Nargeot,
l'habile chef d'orchestre, ont concouru pour
leur part au succès éclatant que le théâtre
des Variétés vient d'obtenir.
La pièce à coup sûr est des plus séduisan-
tes, mais il suffirait de l'épilogue, qui est la
Parodie de la Dame aux Camélias, et du pas
dansé par MllesPage et Céleste pour faire cou-
rir tout Paris. >
IR , DARTHENAY.
in mm
THÉATRE DU PALAIS-ROYAL. :
Mon Isménie!. vaudeville en un acte, de MM.
Marc-Michel et Labiche.
Mon Isménie!. Cette exclamation sur
l'affiche est le cri d'un père. Jamais père, en
effet, n'aima sa fille comme ce brave et
JOYeux M. Vancouvert. On peut même dire
qu'il l'aime trop, car il ne l'aime que pour
lui-même, en égoïste qui ne veut à aucun
Prix se séparer d'elle.
Isménie est charmante, douce et sage, une
colombe, un ange, mais ce père féroce de
tendresse a éloigné tous les adorateurs; il
veut être seul à adorer son enfant.
- Songez bien, mon père, lui dit Isménie,
QUe j'ai. vingt-quatre ans, et que je neveux
PROGRAMME DES SPECTACLES.
ACADÉMIE DE MUSIQUE
On commencera à 7 h. 0/0.
LE JUIF ERRANT, Op. 5 a.
cribe, de St-Georges, Halévy.
Léon Roger
Ahsvérufs Massol
Nicéphore Merly
Ludger Depassio
l'ange Kœnig
"n seigneur Molinier
Andronès Guignot
garde-de-nuit Lucien
grand-maître du
palais Didier
3 brigrdnds Noir
Canaple
Goyon
Un marin Donzel
Irène mesd Lagrua
wiéodora Tédesco
Au 2* acte:
Les Esclaves, divert.
"mes Marquct, Nathan, Rous-
seau, Mathilde.
Au 3* acte :
Le Berger Arislée et les Abeilles,
scène chorégraphique.
Aristée Mérante
Ùynatè mesd Taglioni
néroè Bagdanofi
hYUodocè Caroline
COMEDIE - FRANÇAISE.
On commencera à 7 h. 0^0.
MIl. DE LA SEIGLIERE,
c. 4 a. Jules Sandeau.
le marquis Samson
Destournelles Régnier
Bernard Stamply Maillart
Raoul de Vaubert Guickard
Jfismin Math'en
Hélène Mmes Madeleine B.
la baronne Nathalie
SULLIVAN, C. 3 a.
Mélesville.
Nicol Jenkins Provost
Sullivan Brindeau
Sir Frédéric Got
Peaiock Mirecourt
Saunders Anselme
Merwyn Montet
Dickson Mathien
Little John Castel
Lélia mesd Favart
Mme Saunders Thénard
miss Pénélope Jouassin
OPÉRA-COMIQUE.
On commencera à 7 h. 010.
L'AMBASSADRICE, op.-c. 3 a.
Scribe, St-Georges, Auber.
le duc Ponchard
Fortunatus Nathan
Bénédict Jourdau
un domestique Lejeune
Henriette mesd F. Miolan
la comtesse Félix
mad Barneck Blanchard
Charlotte Decroix
GALATÉE, op.-com. 2 a.
Jules Barbier, Michel Carré,
Victor Massé.
Ganimède Delaunay R.
Midas Sainte-Foy
Galatée mesd Ugaide
Pygmalion Wertheimber
TH. DE L'ODEON.
On commencera à 7 h. 1 [2
LE LOUP DANS LA BERGERIE,
c. 1 a. A. Fremv.
Firmian t'isserant
Horace Fillion
Célestin Boudeville
MmeFirmain mesdM. de Berg
Mm* de Germilly L.-Léon
Lise Bilhaut
GRANDEUR EX DÉCADENCE DE
M.JOSEPH PRDDHOMME ,
c. 5 a.
Henri Monnier, Gustave Waëz.
Prudhomme H. Monnier
Ducreux Talbot
Marteau Têtard
Edouard Métréme
Jaquin Boudeville
Eustache E. Douin
Pécheux Etienne
Juliette mesd Valérie
Mme Prudhomme Grasau
Félicité Bilhaut
Victoire Florence
THÉÂTRE-LYRIQUE.
(OPÉRA-NATIONAL.)
On commencera à 7 h. 1/4.
LES DEUX VOLEURS,
op.-com. 1 a.
Brunswick, de Leuven, Girard.
dé Beaùvais rolson
de Solariges Biéval
Gibelin Leroy
Adeline 1, mad C. Yadé
Première représentation :
TABARIN, op.-com. 2 a.
Tabarin P. Laurent
Pansarot Grignon
Mondor. Leroy
le chevaiier Colson
le marquis Willems
un exempt Quincbez
Petit-Pierre mesd Renaud
Francesquine Colson
Primerose Vadé
TR DU VAUDEVILLE.
On commencera à 6 h. 1/4
LA COURSE A LA VEUVE,
v. 1 a.
Bourdois. Colliot, LaDointe.
Dupont René Lugue
Copeau Gil-Pérès
le major Allié
un charretier Bachelet
lin monsieur Roger
Cécile mesd Clary
Clémentine Marguerite
Pierrette Clorinde
une dame Louise
LES PANIERS DE LA COM-
TESSE, v. 1 a., L. Gozlan.
le comte Félix
Louis XV Lagrange
de Giac Julian
Champagne Roger
un officie" Bachelet
la comtesse mesd Déjazet
Marguerite Jeanne
LA DAME AUX CAMÉLIAS ,
v. b. a. A. Dumas ills.
Armand Fechter
Duval Delannoy
Gaston René-Luguet
Saint-Gaudens Gil-Perès
Gustave Lagrange
Le docteur Hippolyte
Le comte Allié
VarvUte, Bastien
commissionnaire Roger
domestique Hébert
Marguerite mésd Doche
Nanine Villot
Nichette Worms
Prudence Chambéry
Olympe Clary
Arthur Clorinde
Esther, Jeanne
Anaïs - Marguerite
Adèle i Charlotte
Caroline Fanny
Oliva Marie
TH. DES VARIETES.
On commencera à 7 h. U2.
AR! VOUS DIRAI-JE, MAMAN !
v. 1 a. Marc Leprévost.
Sylvandre Kopp
Jacquotte mesd Boisgontier
Mathurine Génot
Colette Potel
LES VARIÉTÉS DE 1852,
pièce 3 a. 12 tabl.
La Daffîe aux Camélias,
épilogue.
Guénée, Delacour, L. Thibeust.
Armand Duval Numa
Blaireau Leclère
le vieux Sou Ch. Pérey
Goujonnet Kopp
M. Duval Lassagne
le Rabais Danterpy
le père l'Arrosoir Àîutée
le Mât,-Warville Nanteuil
Bacchus H. Alix
un monsieur Charier
Saint Gaudens Octave
l'épicier, -l'écuyer Delière
la Seine mesd Boisgontiei
'Avenir,—Sapho Page i
dame aux camélias Ozv
la Mousse v. Duclay
la Boursa Paul Ernest
Mme Crapotin Génot
Caillou-d'Or -je
Champagne, —
Auriol Potel
la Borne Esther
la Variété Constance
la reine des Bac-
ehantes,—le Pa-
lais-de -Cristal Céleste
la mère Moreau Blonval
une Naïade, - la
Schotiseh, - la
Bergère des Alpes Gabrielle
la Chatte blanche Duparc
la Bièvre, - la
Piquette Blanche
la Marne Joly
le Lingot-d'Or Darblay
la Rédewa, —le
Chablis Rosalie Léon
le Bordeaux,-le -, ,
Comptoir d'argent Rollet
Geneviève, — Eu-
gène Adwinza
Au 3* acte :
L'Impériale, par Mlles Page et
Céleste.
GYMNASE DRAMATIQ.
RELACHE
DEMAIN:
TOUT VIENT A POINT A QUI
SAIT ATTENDRE, v. 1 a. Bayard,
le comte Monval
1 11.
-
(M S~B(MïtS~
XJ' J
AU BUREAU DU JOUR
RUE GRANGE-BATELIÈRE, 13,
Lot.! ouvrages, avis, lettres et paquets
doivent être adressés francs de port.
ûiBDjjsjamiMra i
Un mois. :J
Trois mois. 9
Six mois. 18
Le Journal est vendu tous les jours ÉPr,
Spectacles et Concerts. - .1
LE NOUVELLISTE
JOURNAL D PARIS.
THEATRE DES VARIÉTÉS.
Les Variétés 4e 1852, pièce en trois actes et douze
tahleaux, de MM. Guénée, Lambert Thiboust et
Delacour.
Voici le temps des joyeuses Revues et des
Parodies carnavalesques , genre charmant
qui amusait nos pères et qui plaira toujours,
Où l'esprit français répand ses plus vives
étincelles, où pétille la satire rieuse et lé-
gère, où s'épanouissent librement, sans façon,
les piquantes saillies, les épigrammes et les
facéties folles.
Les Revues sont une tradition éminem-
ment française et qui ne peut fleurir ailleurs
que sur une scène parisienne. C'est là que se
déroulent devant nos yeux, en gracieux dé-
tails, en mots heureux, en malins .couplets,
en caricatures comiques, les curiositéi.et.les
Excentricités de l'année. Une Revue, c'est le
feuilleton sur la scène et en action.
Le théâtre des Variétés vient d'inaugurer
de la manière la plus brillante et avec un
éclatant succès la saison des Revues. Jamais
ce genre de pièce n'a été entouré d'un plus
grand luxe de mise en scène. Les décors, les
costumes sont d'une grande richesse, et ce
qui vaut encore mieux que tout cela, la piè-
ce est pétillante de gaîté, de mouvement,
eu un mot elle est spirituelle et des plus a-
musantes.
Le prologue est intitulé le Lit de la Seine.
La Seine, vêtue d'argent, nous apparaît sous
les traits de Mlle Boisgontier. Elle est entou-
rée de ses naïades et elle a pour confident
Goujonnet, son poisson de confiance. Les
travaux du Pont-Neuf et les Nuits de la Seine
font les frais de ce prologue où sont person-
nifiés deux génies, l'Avenir et la Variété. La
Seine prend la résolution de sortir de son lit
et de visiter Paris.
Donc, voilà Mme la Seine qui se promène,
ayant pour guide la Variété. Goujon net a
revêtu un paletot en caoutchouc.
— Je suis entré, dit-il, chez un merlan
du passage du Saumon qui m'a fait ma raie,
ce qui m'a coûté dix sols.
Puis nous voyons défiler les inventions,
les industries, les nouveautés en caricatures,
et parmi les plus plaisantes, on a applaudi
M le Rabais, éditeur des romans à quatre
sous, scène très joliment faite et dont les
couplets sont charmans.
Voici Bacchus, 4 i&heyal sar son tooiataur-
porté par des satyres, et qui met d'accord
les vins de Bordeaux, de Chablis et de Cham-
pagne, scène sùivie par une brillante appa-
rition de bacchantes.
Puis défilent, au milieu des joyeux cou-
plets, le Lingot d'Or, le Comptoir d'Argent
avec la m&re'Moreau, — et le Mât de Coca-
gne, - et le Palais de Cristal, motif d'un
couplet fort heureux, très bien dit par Mlle
Céleste, et qui a été bissé, — et la Bourse, -
et après toutes ces charges, le rideau se lève
sur la Sapho de Pradier, représentée par
Mlle Page, qui s'est levée et a récité une élé-
gie touchante en l'honneur du sculpteur il-
lustre que nous avons perdu, hommage qui
a excité toutes les sympathies du public.
Un intermède comique, joué par Leclère
et MlDf Génot, qui étaient placés au balcon, a
fort amusé les spectateurs, et la toile s'est
levée 2e nouveau : c'est alors que nous avons
vu ~déler tous les succès dramatiques de l'an-
née, ewre autres Richard III, Jean le Cocher,
la B ère des Alpes, Un Fils de famille, etc.
La anièi-e dont les auteurs ont traité
cette p jartie de leur œuvre est digne d'éloges.
Us onç su être spirituels et amusans sans
blesseqleurs confrères.
Enfip vient l'épilogue, qui est intitulé
la Dat aux Camélias. La charmante pièce
du Vaudeville est l'objet d'une parodie très
drôle, assez étendue, ot jouée à ravir, sur-
tout par Numa, Lassagne et Mlle Ozy. Cette
parodie s'arrête au quatrième acte, et elle se
termine par un couplet dont voici les quatre
fini J,':t t .&¡g!).(,¡, ,
Le talent t héréditaire :
Applaudissons tous, en voyant, :
A l'ombre dis lauriers du père,
Le premier fleuron de l'enfant.
Enfin Mlle Céleste et M"c Page ont dansé le
Pas impérial et elles ont excité dans la salle
un véritable enthousiasme.
C'est donc un très grand succès que nous
avons à proclamer. L'esprit, la gaîté, la verve
comique abondent dans cette Revue, qui est
jouée avec un merveilleux ensemble.
Numa, Leclère, Kopp, Lassagne, Danter-
ny, Alix en Bacchus, ont parfaitement joué
leurs rôles.
Mlle Boisgontier est superbe dans la Seine.
Mme Paul-Ernest, qui a personnifié la Bour-
se, a dit et chanté son rôle avec un goût
exquis. Mlle Alice Ozy, dans la Dame aux
Camélias, s'est montrée une vraie comé-
dienne. Mlle Potel a été très gentille, très
éveillée sous le costume d'Auriol. Mlle Page
a été ravissante dans Sapho, et elle a dit les r
vers à Pradier avec beaucoup d'expres-
sion..
Enfin les riches et éblouissans costumes de
I. Ballu et les airs nouveaux de M. Nargeot,
l'habile chef d'orchestre, ont concouru pour
leur part au succès éclatant que le théâtre
des Variétés vient d'obtenir.
La pièce à coup sûr est des plus séduisan-
tes, mais il suffirait de l'épilogue, qui est la
Parodie de la Dame aux Camélias, et du pas
dansé par MllesPage et Céleste pour faire cou-
rir tout Paris. >
IR , DARTHENAY.
in mm
THÉATRE DU PALAIS-ROYAL. :
Mon Isménie!. vaudeville en un acte, de MM.
Marc-Michel et Labiche.
Mon Isménie!. Cette exclamation sur
l'affiche est le cri d'un père. Jamais père, en
effet, n'aima sa fille comme ce brave et
JOYeux M. Vancouvert. On peut même dire
qu'il l'aime trop, car il ne l'aime que pour
lui-même, en égoïste qui ne veut à aucun
Prix se séparer d'elle.
Isménie est charmante, douce et sage, une
colombe, un ange, mais ce père féroce de
tendresse a éloigné tous les adorateurs; il
veut être seul à adorer son enfant.
- Songez bien, mon père, lui dit Isménie,
QUe j'ai. vingt-quatre ans, et que je neveux
PROGRAMME DES SPECTACLES.
ACADÉMIE DE MUSIQUE
On commencera à 7 h. 0/0.
LE JUIF ERRANT, Op. 5 a.
cribe, de St-Georges, Halévy.
Léon Roger
Ahsvérufs Massol
Nicéphore Merly
Ludger Depassio
l'ange Kœnig
"n seigneur Molinier
Andronès Guignot
garde-de-nuit Lucien
grand-maître du
palais Didier
3 brigrdnds Noir
Canaple
Goyon
Un marin Donzel
Irène mesd Lagrua
wiéodora Tédesco
Au 2* acte:
Les Esclaves, divert.
"mes Marquct, Nathan, Rous-
seau, Mathilde.
Au 3* acte :
Le Berger Arislée et les Abeilles,
scène chorégraphique.
Aristée Mérante
Ùynatè mesd Taglioni
néroè Bagdanofi
hYUodocè Caroline
COMEDIE - FRANÇAISE.
On commencera à 7 h. 0^0.
MIl. DE LA SEIGLIERE,
c. 4 a. Jules Sandeau.
le marquis Samson
Destournelles Régnier
Bernard Stamply Maillart
Raoul de Vaubert Guickard
Jfismin Math'en
Hélène Mmes Madeleine B.
la baronne Nathalie
SULLIVAN, C. 3 a.
Mélesville.
Nicol Jenkins Provost
Sullivan Brindeau
Sir Frédéric Got
Peaiock Mirecourt
Saunders Anselme
Merwyn Montet
Dickson Mathien
Little John Castel
Lélia mesd Favart
Mme Saunders Thénard
miss Pénélope Jouassin
OPÉRA-COMIQUE.
On commencera à 7 h. 010.
L'AMBASSADRICE, op.-c. 3 a.
Scribe, St-Georges, Auber.
le duc Ponchard
Fortunatus Nathan
Bénédict Jourdau
un domestique Lejeune
Henriette mesd F. Miolan
la comtesse Félix
mad Barneck Blanchard
Charlotte Decroix
GALATÉE, op.-com. 2 a.
Jules Barbier, Michel Carré,
Victor Massé.
Ganimède Delaunay R.
Midas Sainte-Foy
Galatée mesd Ugaide
Pygmalion Wertheimber
TH. DE L'ODEON.
On commencera à 7 h. 1 [2
LE LOUP DANS LA BERGERIE,
c. 1 a. A. Fremv.
Firmian t'isserant
Horace Fillion
Célestin Boudeville
MmeFirmain mesdM. de Berg
Mm* de Germilly L.-Léon
Lise Bilhaut
GRANDEUR EX DÉCADENCE DE
M.JOSEPH PRDDHOMME ,
c. 5 a.
Henri Monnier, Gustave Waëz.
Prudhomme H. Monnier
Ducreux Talbot
Marteau Têtard
Edouard Métréme
Jaquin Boudeville
Eustache E. Douin
Pécheux Etienne
Juliette mesd Valérie
Mme Prudhomme Grasau
Félicité Bilhaut
Victoire Florence
THÉÂTRE-LYRIQUE.
(OPÉRA-NATIONAL.)
On commencera à 7 h. 1/4.
LES DEUX VOLEURS,
op.-com. 1 a.
Brunswick, de Leuven, Girard.
dé Beaùvais rolson
de Solariges Biéval
Gibelin Leroy
Adeline 1, mad C. Yadé
Première représentation :
TABARIN, op.-com. 2 a.
Tabarin P. Laurent
Pansarot Grignon
Mondor. Leroy
le chevaiier Colson
le marquis Willems
un exempt Quincbez
Petit-Pierre mesd Renaud
Francesquine Colson
Primerose Vadé
TR DU VAUDEVILLE.
On commencera à 6 h. 1/4
LA COURSE A LA VEUVE,
v. 1 a.
Bourdois. Colliot, LaDointe.
Dupont René Lugue
Copeau Gil-Pérès
le major Allié
un charretier Bachelet
lin monsieur Roger
Cécile mesd Clary
Clémentine Marguerite
Pierrette Clorinde
une dame Louise
LES PANIERS DE LA COM-
TESSE, v. 1 a., L. Gozlan.
le comte Félix
Louis XV Lagrange
de Giac Julian
Champagne Roger
un officie" Bachelet
la comtesse mesd Déjazet
Marguerite Jeanne
LA DAME AUX CAMÉLIAS ,
v. b. a. A. Dumas ills.
Armand Fechter
Duval Delannoy
Gaston René-Luguet
Saint-Gaudens Gil-Perès
Gustave Lagrange
Le docteur Hippolyte
Le comte Allié
VarvUte, Bastien
commissionnaire Roger
domestique Hébert
Marguerite mésd Doche
Nanine Villot
Nichette Worms
Prudence Chambéry
Olympe Clary
Arthur Clorinde
Esther, Jeanne
Anaïs - Marguerite
Adèle i Charlotte
Caroline Fanny
Oliva Marie
TH. DES VARIETES.
On commencera à 7 h. U2.
AR! VOUS DIRAI-JE, MAMAN !
v. 1 a. Marc Leprévost.
Sylvandre Kopp
Jacquotte mesd Boisgontier
Mathurine Génot
Colette Potel
LES VARIÉTÉS DE 1852,
pièce 3 a. 12 tabl.
La Daffîe aux Camélias,
épilogue.
Guénée, Delacour, L. Thibeust.
Armand Duval Numa
Blaireau Leclère
le vieux Sou Ch. Pérey
Goujonnet Kopp
M. Duval Lassagne
le Rabais Danterpy
le père l'Arrosoir Àîutée
le Mât,-Warville Nanteuil
Bacchus H. Alix
un monsieur Charier
Saint Gaudens Octave
l'épicier, -l'écuyer Delière
la Seine mesd Boisgontiei
'Avenir,—Sapho Page i
dame aux camélias Ozv
la Mousse v. Duclay
la Boursa Paul Ernest
Mme Crapotin Génot
Caillou-d'Or -je
Champagne, —
Auriol Potel
la Borne Esther
la Variété Constance
la reine des Bac-
ehantes,—le Pa-
lais-de -Cristal Céleste
la mère Moreau Blonval
une Naïade, - la
Schotiseh, - la
Bergère des Alpes Gabrielle
la Chatte blanche Duparc
la Bièvre, - la
Piquette Blanche
la Marne Joly
le Lingot-d'Or Darblay
la Rédewa, —le
Chablis Rosalie Léon
le Bordeaux,-le -, ,
Comptoir d'argent Rollet
Geneviève, — Eu-
gène Adwinza
Au 3* acte :
L'Impériale, par Mlles Page et
Céleste.
GYMNASE DRAMATIQ.
RELACHE
DEMAIN:
TOUT VIENT A POINT A QUI
SAIT ATTENDRE, v. 1 a. Bayard,
le comte Monval
1 11.
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