Titre : Le Semeur algérien : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1920-01-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32867269g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 janvier 1920 25 janvier 1920
Description : 1920/01/25 (A9,N448). 1920/01/25 (A9,N448).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6376939p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N 44®
jlflO** ----- - 10 CENTIMES
25 Janvier 1GCiO
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Le Semeur Algérien
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Héclames »\ ': Q r;'(\)
Chronique locale Il (X-fi». fa
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Le Semeur Algérien est aligne
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ALGER, le 23 Janvier mo
M. PAUL DESCHANEL
PRÉSIDENT
DE LA RÉPUBLIQUE
M. Paul Deschanel, Président de
la Chambre des Députés, a été élu
Président de la République par 7:n
voix sur 889 yolanll.
Dans la réunion préparatoire il
n'avait recueilli que 18 voix de nu*
jorité, soit 408 contre 3b9 données à
M. Clemenceau; mais ce dernier
ayant déclaré que si ses amis lui
obtenaient au Congrès la majorité, il
refuserait le mandat ainsi conféré,
ils se sont vus dans la nécessité de
déposer dans l'urne le bulletin au
num du seul candidat qui se presen
tait.
Pourquoi l'homme qui, en des heu-
res traRlque., a, par son ardent pa-
triotisme, par son indomptable lIer-
gie, remonté le moral du pays et
tant contribué à la victoire, pouiquoi
se trouve-t-il éloigné de l'Elysée où
tous les .pronostics nous le taisaient
voir continuant son difficile labeur
dans une situation extérieure encore
grave ?
N'aurait-il pas eu les qualités do
)a fonction? A-t-on craint son im-
pétuosité, ses toups d'enfant terri-
le ? Nous ne cherchons pas à l'ex.
pliquer. Nous avons lu les journaux,
de droite et de gauche : très sohre.
de commentaires, ils ne nous ap-
prennent rien de sérieux sur les mo-
tifs qui dictèrent le vote de l'assem-
blée nationale. Nous constatons la
joie délirante des socialistes dont M.
Cleroenoeau était la bête noire et des
amis de Caillaui qui se prennent à
espérer.
Les uns et les autres se trompent.
M. Deschanel n'a jamais lait de
politique active, il n'a pas été minis-
tre ; la lutte des partis ne l'a trouvé
dans aucun groupe, son indépen-
dance est doue complète. Ni les so-
cialistes, ni les caillautistes n'ont
rien à lui réclamer. On peut d'ail-
leurs avoir confiance dans son pa-
triotisme. Et le mol du demi-boche
Longuet, à l'annonce de l'élection
du nouveau Président : « J'ai ftKné
trois bons dîners ! » ne nous émeut
pas.
Catholiques, nous, n'avons pas h
craindre de trouver dans M. Des-
chanel de l'hostilité. Ses tendances
le porteraient plutôt de notre côté,
du côté de la vraie liberté et des
droits légitimes.
Connaissant la langue française et
la parlant admirablement, il a dit
dans un de ses magnifiques discours
de guerre, qu'il goûtait peu la mot
de « toléraece » et qu'il n'aimait pas
à l'entendre employer, à propos de
l'Union sacrée.
Nous ne devons pas nous tolérer
disait-il, mais nous respecter les uns
les autres.
La tolérance en effet, mol dont
nous-nous sommes contentés et que
nous avons accueils >name une es-
férance, n'est pas la". aie fraternité,
1 exprime la patience avec laquelle
on supporte ce qu'on juge être mau-
vais, mais que l'on croit utile ou con.
venable de ne pas punir. On ne lo-
lre que le mal.
On ne doit pas tolérer le bien.
Lorsque la tolérance t'exerce dans
l'ordre des idées, elle suppose un
nal de l'intelligence ; l'erreur. Nul
ne dira jamais qu'il « tolère la vé-
rité ».
En somme ce n'est pas taire un
compliment à quelqu'un que de per-
mettre de se montrer « tolérant » en-
vers lui.
M. Deschanel nous a dono donné
une leçon de choses.
Conformant ses aotes avec ses pa-
roles, il voudra, espérons-lç du
moins, se choisir des ministres qui
ne se montreront pas disposés à nous
« tolérer », mais qui seront déeidés
à noua re.peeter,è respecter en nous,
catholiques, le parti du bien et de la
vérité, le grand parti national, en
demandant à la nouvelle Chambre
de nous rendre nos droits et nos
libertés.
Avec un député catholique de son
intimité, le Président Desehanel
s'est réjoui de la composition de la
Gfeaabra da 1919 dans laquelle il a
vu « la lin du sectarisme parlemen-
taire ».
Je tiens le tait du député lui-même
que je connais particulièrement.
V de TUOIHJHK
Avant l'élection présidentielle M. Jean
Guinud écrivait dans la Zroix en parlant
de Paul Deschufid :
Sa modération s'est toujours affir-
mée dans les questions religieuses,
et ce n'est pas lui qui voudra se
mettre en travers du mouvement
d'apaisement et de cencprde qu'ont
manifesté les élections du 10 novem.
bre.
Il y a plus de trenle ans en
1889, c est lui qui, d'accord avec
Albert de Mun et Wallon, a empêché
M. Fallière, alors ministre dc,J'los-
Iruction publique, d'envoyer les
étudiants do l'Université de Paris
aux manifestations anticléricales que
la Libre-Pensée internationale avait
organisées à Home, eu face du Va-
tican, en l'honneur de Giordano
Bruno. J'en tais quelque chose,
puisque c'est mol-mémo qui, élève
de l'ecole normale, ai sollicité alors
son intervention décisive.
Chacun sait qu'il a fait tous ses
efforts pour que le go jvernement
assistât officiellement au Te Deum
de la victoire à Notre-Dame, et que
le veto formel vint précisément de
son concurrent d'aujourd'hui.
Il a eu le courage, à l'Institut et
même à la Chambre, de prononcer
ces noms de Dieu et de la Provi-
dence qui, depuis longtemps, étaient
exclus de toute harangue officielle
et dans son livre récent sur Gam.
betta, ce qu'il loue le plus chez son
héros, c'est son désir de metfe fin
aux luttes religieuses par un accord
loyal avec Home. Il nous présente
un Gambelta voulant clore les luttes
entre l'Eglise et l'Etat par nne abo-
lition de Concordat négociée avec
Rome et non brutalement déciétée
par un seul dos contractants, et l'é-
tablissement d'un régime de sépa-
ration dont toutes les claures puis-
sent être acceptées par l'Eglise.
Il est per i is de croire que M.
Deschanel pense comme Gambetta
s.ii* ces questions qui reprennent de
no* jours une si grande actualité.
li est possible qu'il ne soit p«s
encore « de notre paroisse », mais
ce n'est pas lui qui le proclamera du
haut de liaul de la tribune comme uu
défi aux calholique.
Aussi est-ce avec sympathie que
nous avons vu se produire sa candi-
dature, tout en gardant à M/ Clemen-
ceau le reconnaissance que lui doit
le pays tout entier et qui doit auréoler
de gloire sa retraite.
Jean GUIRAUD.
Au Congrès de Versailles
A l'allocution de M. Nail ministre
de U Justice vice-president du Conseil
de* ministres M. Paul Deschanel a ré-
pondu en ces termes :
« L'A»semblért Nationale en appelant
à la plé..irltnc de la République le
prénident de la Chambre des députés a
voulu marquer d'abor'1 son attache-
ment profond à ses inaiLutiom parle-
mentaires qui dans le plus grand dra-
me de l'hi toire, ont montré encore
un* fois leur souplesse et leur fjrce.
Gardien fidèle de la loi jem't florce-
rai d'appliquer la Constitution dans
sa lettre et dans bon tsprif, d'aftermlr
tt de perfectionner en étro i accord
a v. c la représentation nationale uos
insÜtutiolH libres.
Nos espérances de 1918 ne sont pas
entièrement réalisées. Il Vagit aujour-
d'hui de vaincre les difficultés qui nous
pressent par une stricte exécution da
traité de Versaille., par le développe.
ment de nos alliances et de nos ami-
tiés, par l'unioa de toas les hançai"
Ce peuple incomparable dont l'héroie-
et les eacriflces ont sauvé le monde,
surmontera tous les ;obslaclea à
condition qu'on la tienne au courant
de ses affaires et qu'on lui dise la vé-
rité.
Je salue mes illustres prédécesseurs
et, parmi eux, M. Rtymond Pjincaré.
qui dans la formidable guerre a repré
sentéla France avec tant de digl é et
de noblesse. v
t Je salue également le grand fran-
çais qui a tant contribué à la victoire
en rassemblant par ou magnifique ef-
fort toutes le* énergies nationales. J'ex.
prime la voso que les Chambres con-
sacrent par un solennel heainaga, en
même t jnaps que la plus glorieuse date
de nos annales, les services immortels
qu'il a rendus à la patrie.
« J'adresse aux membres de l'As-
semblée Nationale i*exprevsioH d'une
indicible reconnaissance. J'ateate à la'
Franc. et à !a République tout mon de
vouement et tout mon cœur. u
*
Ministère Milleranc
Le ministère Clemenceau ayaut
remis sa démission à M. Poincaré.
M. Millerand a été chargé de hir
mer le nouveau cabinet qui est ainsi
constitué :
Présidence du Conseil et Affaires
Etrangères: M. MILLERAND.
Intérieur : M. 8TEEG.
Justice ; M. LHOPITEAU.
Finances : M. FRANÇOIS M A R-
SAL, Administrateur de la Banque
de l'Union Parisienne.
Guerre: M. ANDH: LEFEVIU.
Marine : M LANDHY,
Colonies: M. A tUEHT SARRAUT
Commerce : M. ISAAC.
Instruction publique : M. IIO.
NORAT.
Agriculture : M. HENRI RICARD,
Ingénieur agronome.
Travail: M. JOURDAIN.
Hygiène, Prévoyance sociale et
Mutualité - J.-L. nHETON,
Travaux Publics et Transports; M.
LETROCQUER
Régions libérées : M. OOIER,
Pensions : M. MAGINOT.
Sous-Secrétariats d'Etot :
Présidence du Conseil: M REIBEL
Finances : M. EMMANUEL
BNOUSSE.
Agriculture : M. QlJEOILLR,
Ravitaillement : M. TIIOUMYHE.
Ports, Transports et Marine Mar-
chande : M. BIGNON.
POiles, Télégraphes et Télépho-
nes : M. LOUIS DESOflAMI'S.
Transports aéronautiques : M.
PIERRE F LAN D IN.
Forcew hydrauliques : M. BOREL.
Enseignement technique au Mi-
nistère de l'Instruction Ptihti jnc :
M. COUTAT. e\ Secrétaire non rai
de la Fédération des Ouvriers Mé-
caniciens.
M. ROBERT DAVID, ex-dépnté
de la Dordogne, cI-directeur du
cabinet do Gouverneur général de
l'Algérie, est nommé sons secrétaire
d'Etat au Ministère de l' Intérieur.
Le ministère Millerand comprend,
parmi ses minisires, trois membres
ne faisant pas partie du Parlement et
parmi ses sous-secrétaires, un non
parlementaire. Les trots ministres
sont: aux finances, M. François
Marsal, administrateur de la banque
de l'Union Parisienne, écrivain éco-
nomiste , à l'agriculture, M. Henri
Ricard, ingénieur agronome, spécia-
liste très connu, et aux régions libé-
rées M. Ogier, ex-directeur général
au ministère de l'intérieur, puis
préfet de la Meuse, et enfin secré-
taire général du ministère dont il
prend le portefeuille.
Le sous-secrétaire (l'Ilal ne faisant
pas partie du Parlement est M.
Coupât, ex-seurétaire général de la
Fédération des Ouvriers Mécaniciens
et membre du Conseil supérieur
du Travail.
Ce ministère dans la composition
duquel M. Deschanel n'est pour rien
n'aura, dit-on, qu'une durée éphé.
mère, le nouveau Président de la
République étant dans l'intenlion de
confier la direction de la politique à
M. Poincaré qui choisirait ses colla-
borateurs parmi les hommes les plus
en vue. Dans la nouvelle combinai-
son un portefeuille serait destiné à
M Millerand, un autre à M. Jonart
qui aurait déjà accepté.
Le ministère Millerand ne repré-
sente pas dans son ensemble la nou-
velle majorité parlementaire Il ne
comprend en effet qu'un progressiste
M. Isaac député de Lyon qui appar-
tient à une vieille famille catholique
de la ville; les autres portefeuilles
sont tenus par des radicaux sociatia.
tes, et deux membres de la gauche
démocratique, les sénateurs Steer et
Llaepiteaa.
Déclaration Ministérielle
M Millerand ne doit pus être sa-
tisfait de la réponse faite par la Cham-
bre son programme de gouverne-
ment. L ordre du jour de confiance a
été voté par 272 voix contre 2'.] ; on
a compté 300 abstenions. CcUc dé-
cluriilioii peut se résumer en quel-
ques mots: stricte exécution par l'Al.
lemagne des clauses du traité de
pai x. Mcesssilé pour rétablir
nos Finances de travailler sans re-
IAcc,e et de produire sans interrup-
tion; économiser, réduire la contoin-
mati m, frapper les profils dont la
guerre fut lasource. Fondée sur lu li-
berlélaRépublique a dit M.Milleiand
ne reconnaît que des citoyens é;{HllX
sous le règne de la loi sans exce p-
tion de croyances et de conditions.
Comprenant le jeu des élections lé-
gislatives le gouvernemeht continue-
ra l'œuvl'e de prix intérieure main-
tenue pendant la guerre.
- 0-
0
Si 110U eu croyons l'impression
des couloirs le ministère n» survivra
pas à l'entrée à l'Elysée de M. Des-
chanel.
Poignée de Nouvelles
M Francis Laur, ingénieur de* m aes,
directeur dA UBi nea de la Tareratalie, ancien
député, a comparu devant la 100 Chambre du
tribunal de la Saine.
Il était ioculpé de hausse illicite et de trom-
perie "ur la marchandise.
Il avait eiitfTat vendu de* char bons (hl.a-
g*ant 4 ,00 caloiias pour de l' t. amhracita
de Savoie M, qui doit en produire au moins
WOQ, Il a été condamné.
4 MAltl, déclare le IUlement, attendu son
grand Age et les letyicel rendu". l'incu p4 a
droit à de larges circonstanaes atténuantes »
Et M Francis Laur ,'elt vu Infliger seule-
ment 100, 200 et !OOO kanca d'amende.
Pendant l'occupation allemands un
habitant de Valenciennes. la lioiçori boucher
Marcel Ureumoflt. et U femme Bsrthc L.,
ecetivsp, détalent mis au -ervice du l'ennemi
et avalent drainé l'or an p olît des AI/e-
tnandi. Pu ce trafic, Ils avalent riallaé une
grosse fortune ; ure somme dp * 200 000 fr.
en or, leur appartenant, oull même éll sal-
»1# ch z eut lors de la 1 bératlon.
Le pr-mifr Contell df giterre tlt: Lille les a
wondamn** : Drumont à 10 ans dr travaux
fore". et Barthe Lccamvrt. à a an* da prhon
l'oua a\oir dénoncé plusieurs de ses con-
citoyens qui cachaient dci solduts français
blessé* et occasionné leur empr «onnement
on lanr déportation par les ML-marni*. la
dem.- Gultle , de I.ailny (Aisn.), a été con.
damnée h cinq ans de prtaon par e Conseil
dr guerre d'Amiens
La grand eordsa de l'ordre d* la cou-
ionne a été conféré à Mgr de Calirtère*, évê-
que de Montpellier, pour reconnaître le dé-
vouement dont il a fait pnuva à l'égard des
l'étuilé. belges peudant la guerre.
La réception du maréchal Foch à l'A-
cadémie française aura lieu le premier jeudi
de février On sait que le maréchal doit être
acauallli tous la coupole par M. Poincaré.
8i-lon l'usage, les deux dlscoura seront an-
tendus en CommlsdoB avaat le i lévrier.
La cardinal Dnboix, arehevêque de
Rouen vis tant len environs de Jérusalem a
été partout a.cue lll aux" erie de «• Vive la
France I » Les cher. des vlllsges ont, dans
leurs discours de bienvenue, appelé M. Cle-
menceau « baume à blessurés >? et (t manne
du désert. 1.
"-- --
Nos Elr(gntS
Merci et reconnaissance aux per-
80nnos inconnues qui ont envoyé
JAn Semeur desétrennes destinées à
développersa propagande en alimcn-
tant son pauvre budget. Celles qui
nous ont donné leur noms ont reçu
de notre Directeur l'expression de
toute sa gratitude.
Nous aimons à espérer qu'il nous
en arrivera encore Qui donne au bon
journa donne à la Patrie et à Dieu.
Mais il y a aussi un autre moyen
de lui donner et il est à la portée de
tous : des abonnements beaucoup
d abonne ents. Un de nos amis
qui nous en a envoyé dix la semaine
dernière nous écrivait : « Je ne sa-
vais pas que c était si facile. »
L. M.
Choses el antres
DIS MOI, BONNE GRANDME1Œ..
« Dis-moi. boane grandmère' une
hi%toire aticit nne :
Ois-moi lu m:as rromis ! »
D, ta trtii-pblante voix la grand'
m îre coin m» nce :
« Il hit Urw toi, dam un paysebar-
« tuant des côtes syrienLes
« Un piophète no JVC,iu qui condam-
nait la haine.
CI So j coojr ai'uablee! bon glérissa t
à h fois
« Le-i à ne» (t 1rs corps ; Il mourut
sur a cro x,
« Sur la croix, mon enfant, dans une
gronde peine, »
El le pt.t t ièveuf, iépond à ce ré.
cit :
a
« Je le connais grand'mère, il se,
nomme le Christ ;
Mai» pourouoi l'a t-on fait périr
boniiH gi'and'mèie ?
- Il i l'ont crucifié, répi nd elle à
poil tour,
Parce qu'il avait dit aux peuples de
la terre ;
Venez, venrz, à Moi, je suis le D:eu
d*amoar s
Pierre PONTIES,
us am:u qUE vous
- NE CONNA.SSOXS PAS
Le* E qu maux i o-.sCdent un Journal
'•ur jr^aii otfi' -e- «-n itue (ju^ suite.
Il .'avi' cil. Kaloriktnir qui s'imprime à
lioli H,ab, » i pai dL ui.e fois J,.1\" n.o s.
Le tarif des abonnemanlH < at k su i-
vant : un *n, une l,ttlU de phoque :
six moi% deux e d ers ; t oit mois,
nne douzsice d œufs ; un numéro un
mut.
Mai" si le prix lie- esof* ait int Ifc-
ba, celui que nous r.onnai,."o. a en
F.ance, ie Kaionkmir est un Jo'irnnl
ponr nouveaux riches.
SITUATION l)li LA IIAiVQlE
DE L'ALGËRIE
Au SI Décembre Int)
ACTIF
Nurnt'nlre en ca¡!o. ",., ï). 8O I)H2 17
Meutes sur l'Etat li».7i>7.;tl)0 B
Purtefeutiie. 3 lo.400.UIU, 30
Avances sur titres lôîl.SOl .5tirt (Mi
Correspondants d'Algérie.. 11 114.^7 ft'.l
Correspondants de France .:-:< ,').
et de l'étranger -loi .412 47 !
Â.cq ureu fS d' ¡ m men bi"( sol
de des prix de ventes). 40. 000 «
Dépense» d'administration 7 £ ?.1(J7. 54
Chargescxtrnordinaires.. 1.072. lOï »
Succursales (Icur comptes
nec ln Banque) , , , ,. 1 167.7!)7 97
Effets remis par la Banque y.(>41.057 27
ElTets remis am caissier-».. 4.1S2 60
Bureaux aulllla¡re!!. ,., 50.675 347 27
Titres appartenant à la Cais
se des retraile,.,.,..,.. 8.125.717 30
Avance à l'Etat lloh des fi
juillet 1900 el 2W décem-
bre WU) IS 000.000
Vvance à t'Slat tunisien.
(décret du 7 mai 1004). 4.000.000 »
Avance à tEtat (Lois des 5
Août l'J14 et 30 Nov. 1915).
M Juillet W18 ci 8 Octob. 230.575.000 »
Avances à l'Algérie (lois des
30 décembre 1915 et 50 dé-
cembre [;U6). '12,575..:! 22
Avance À l'Algérie pour achat
de cargos (lot du 15 juin
U 1 ti) , , , , 7.•'02.777 85
Trésor public 5.000.000 00
Hôtel-, de la Ltanque y.(>70.fi21 »
-
2 ti51 705 n.}.) 61
PASSIF
G~pt~t. 25.000.000 .!
Billets au porteur en cirlu-
lation 1.141.991.235 •
Camptes couranU sur puce 58 522.752 SW
Trésor oublie 01.4)8 347 44
Dividendes k payer (soldes
.d" précédents semestres) 2.709.856 7f«
AtriOI et commissions tf.095 758 40
Profits et pertes (report du
dernier semestre) 4 §7)0.213 9*
Escompte du dernier se-
mestre 1.384 947 5i
Bordereaux à p.yer. 78 §72 78
ftffntl envoyés en recouvre-
me it 101.627.820 80
Banque de l'Algérie (son
compte avec les succursa-
les) .: 1 131.440.428 41
Haïsse d"l& Heurtes. fi. 176.994 28
T é«or Tunisien 34.469.359 24
Dl Vf'!rI. , ,.., 11 *''17.301 §5
i statut sire 8.3M3.3:t3 33
Réserves. 1 Immobl! 9. '170.021 »
{ e\traord 14 447.323 40
2.051.795.0»9 M
Certifié conforme a it écri-ures
Le Directeur général d *, la Ba.iqu? le l'Algérie
Signé : t. MOUE AU.
HHiLio(;H\i*îiy:
^KKK'/Ui V,KMK (:OVVI VN-
DFMlST A} ,1 tiumônier avec
DUl/i |\ 1J 1 JDVBULn,
Ce petit livre écrit parle |,i^ct ur Prierai
des œ YrS du 'Hocé-e d • U sariçon reproduit
en | Its complé anl, qu.-lqties aiticies p; ros
pen Jant la gue.re dans la revue , K.crrs
d Armes • Les lettres qtie l'auteur a rn-ie»
d« bo.iucoup de; jeunes «eus il les !i)':icit.\-
t O'l dont Il a élé l'e,hj"t ia Ii.! p;,, i d, !(I
lUi.. l'unt dlfÏlII à pt¡blil l' cfl'I' ôtud-,
O 1 peut déjà retenir c- iivm à la lillr;,;,ie
a/ne ;>7 ,u > \Iiche'cl qui en
"Ur! t"" dépôt :nce)mru'ul.
L'émission du rrédit Foiicicr
Quelques jours encore no 1.1 s., ir.,tit do la
date du 22 janvi. r à laquelle h; C.édl- Foncier
a nxn 1 emisfiou dt! sc.« no.ivivlt*s o t >: i a :oos
cennnuriates 5 lj2 0|O .le 500 fr avec ''It:'\,
et l'on peut dé^ h présent se n-Lt» cm «te du
succès (pi'obtWn Ira c t'o émi^.iou pur le
nombre très important dei S'JUtcripti.T.s dé-
jà refiles.
Ces nouvelles obMgatioiu ronv| nnent iti-
disliiict',mt nt ù tous le> capîi'iiis'.e» : eu pim
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¡,;,II o
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le Crédn Foncier ,'e,t surtout ( coupé do sa
fidèle clie, teld de pftiîg épargnants c'est
pourquoi deux mode- d.. sousi ription sont
oflerts l'un en litres libérés esl' u ra en ti-
tre* non Itbèié* eus dtVnlers p 'yaldes en ÎO
veiSHinents échelonues sur MII»période de a
IlInétII,
Les lIollcript"ur4 lUI obligations non li-
bMlé. peuvent d'ail 1-11 ri » i;» mit df 9 coinp es
au C édit Foncier ou dons ni\ autre ttablis-c-
m"m d 1 crédit opérer s» ru de ; aa/eur' -ni u-
enn ces verse mlssi.cee si,'» eu les his.Mil
ell< ctuer en (preique ?or e au om;0i(ju ment
par p é'èvcmeiil «ur leur compte court nt.
L"s oblif»,liions tioii liWrîri * "a ire.'SO'i'» tout
parlicu I^Miti'iil à répsr^'nc en formnnci,
car ces ;'1 prcn't,¡. - ri
llvr.l ilrrni'*»" nu t*»:t sao- • ,'," - >
den! de 5 50 0/0 HL "Olt n - li. ut 1 :!:\ (¡¡11H11'
des cIHIICM d,» i-.m rep.^er.t.'-n. an-jj-,;,-
nieut p»r »>o0.0t)0 fr. de lots lôpanis Itidis-
tlnc erneut entre tî'fi ohlij» »l:•»:!« libé ra ou
non Ul»«r;'es : i. y MUTA oof*iii nent 1 lot do
1.0' 0 000 1 vie 50(1 000 fr 4 <1 « 200.000 {r. 6
de IMOO'M) ir.. 6 il" riO.OoO fr. s^'m compter
les multiples lots il.; 10 000 5M.OOO et 1 IJ'H)
fl rf:\i s.
U.i coinpren 1 dè«. lors l'inc-nt. «!i.blo et l.«-
Kliim:- snerfiMj.ii ,v a».«un* ti l,t gran le opû-
rati MI du 22 jau\iei prix h .i»i.
ALGER
domination eeelé^iiistlque
Pa; décÎNion de M^r r\u-ha\*quc, .11 dale
du 1"* janvier 19^0 :
M. l'AOhè Yial. curé de St IMerre du lLun-
ma, est nommé procuré de St- Philiiipa
(ég is* Culhédrnle).
fupHha
sons duns a Semaine iiflujiruse : Nos lec-
teurs apprendront aussi avec pUtsir que Mgr
1 Archevéqu-j a l'té é.u uiruibre de l'Otlice
départemriral des PupIlle,. de la '\ati()Il.
Aucun cho.x rit pouvo t être meilleur ni plus
utile pour les Oipheiins de la lîuoira aux-
quels Monseigneur porte uu si vif intérêt.
U, noit
XV a nommé caméiLr srcret M. le vicairo
général Teisslvr. C'ast, écrit l'organe ollleiel
de l'archavèché, dans sou numéro du 16
janvier que nous avons rtu trop lard pour
insérer la semaine drmièie cette heureuse
nouv.lie, la con.-écratiou -Je s .mportaiits ser-
vices rendus *'j di.icè-»i> ptr M. le ical re
généra! Teissler avec un zèle et un grand
dévouement qui no sautaient être égalés que
par «a modestie. Meu connu* et soa cou plet
oubli de ïol-inéme.
Le Semeu. Alijtnen prie Mgr Teissier de
vouloir bien fgrft. r tes liés respectunees lé-
Jicilatiom,
Au g«Miv«»riieiii^it( 't¡a{, l'a 1 - M
M. Bordas secret aire géuoi-.tl du Kowerae-
ment est iiomm > tre. one.r général h Nancy.
M. Bordes e.ft remp'acé par M. Dubiof,
co 'seilit-r du gouvernement
.\éde happer lo moule ea h', ique. d \lg r.
enJred soir lo janvier doec>l:til subiteinont
Mme V va Spiicri inéie de nos jeunes amis
Je,", Marcd I. Kmile S4ù i, memliies de
la Société d>- ciation catholique de. la .Jeunes-c Fr.1uv.1i«e.
lous nos lecteur- vouilionl b en avoir une
pensée pieuse pour le repos de "OR h,m,.
Nous prions en même temps la famille- si
douloureusement éprouvée de vouloir bien
agréer nos condoléances attristées.
Notrs tuni Henry Su.cktcr a perdu l'an-
Re chéri que la mèie A son lit de m. rt. lui
la'ssait Comme ontiemcr souvent.-. Deux
deuils, deux giandes dou'eurs. 11 ,puise dans
pa loi chlé ienne. la force Je les .uppuilcr.
1 sait que ses aimés prient pour lui a qu'il
les letrouvrra.
l ue affairt- - Lit
vie ni > 1 M n Fa ieli c ii 1 1 ")lni"IIiIc
filUt nomme Mau. ,c. • F en-us. d.» le .r e droit,
1 e deua;,t d'e.tai majo. .;1\,,:. ,"", p\\(" "'Ig'
d' Ui urant S' i ; so eiipaut 1 aree
de icprés. ut. lion», commereiat Cc! In 1 •
\i parvin* t\ <-a:.-.. !. Cd n.IIIC\! pleine et
eutièie de Mme Faucher Brin. Celle ci ayant
vendu un immeuble, lui remit, à sa demandti
jlflO** ----- - 10 CENTIMES
25 Janvier 1GCiO
ABONNEMENTS
At.et,itit ($provins*!) 6 rno's a fr. ltJ
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PHAN«*,TINISIB, MAROC » 7 lu
•TRANSIS » a frs
tnvoycr 50 centimes pour les change-
ment* d'adresse
I ew abonnemotttt partent du 1*' el du
Ii de chaque moh et sont payables
d'avance.
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Le Semeur Algérien
1." - 9
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Héclames »\ ': Q r;'(\)
Chronique locale Il (X-fi». fa
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Le Semeur Algérien est aligne
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est seule (.bargée de recevoir la publiduJ extra locale pour le Journal
ALGER, le 23 Janvier mo
M. PAUL DESCHANEL
PRÉSIDENT
DE LA RÉPUBLIQUE
M. Paul Deschanel, Président de
la Chambre des Députés, a été élu
Président de la République par 7:n
voix sur 889 yolanll.
Dans la réunion préparatoire il
n'avait recueilli que 18 voix de nu*
jorité, soit 408 contre 3b9 données à
M. Clemenceau; mais ce dernier
ayant déclaré que si ses amis lui
obtenaient au Congrès la majorité, il
refuserait le mandat ainsi conféré,
ils se sont vus dans la nécessité de
déposer dans l'urne le bulletin au
num du seul candidat qui se presen
tait.
Pourquoi l'homme qui, en des heu-
res traRlque., a, par son ardent pa-
triotisme, par son indomptable lIer-
gie, remonté le moral du pays et
tant contribué à la victoire, pouiquoi
se trouve-t-il éloigné de l'Elysée où
tous les .pronostics nous le taisaient
voir continuant son difficile labeur
dans une situation extérieure encore
grave ?
N'aurait-il pas eu les qualités do
)a fonction? A-t-on craint son im-
pétuosité, ses toups d'enfant terri-
le ? Nous ne cherchons pas à l'ex.
pliquer. Nous avons lu les journaux,
de droite et de gauche : très sohre.
de commentaires, ils ne nous ap-
prennent rien de sérieux sur les mo-
tifs qui dictèrent le vote de l'assem-
blée nationale. Nous constatons la
joie délirante des socialistes dont M.
Cleroenoeau était la bête noire et des
amis de Caillaui qui se prennent à
espérer.
Les uns et les autres se trompent.
M. Deschanel n'a jamais lait de
politique active, il n'a pas été minis-
tre ; la lutte des partis ne l'a trouvé
dans aucun groupe, son indépen-
dance est doue complète. Ni les so-
cialistes, ni les caillautistes n'ont
rien à lui réclamer. On peut d'ail-
leurs avoir confiance dans son pa-
triotisme. Et le mol du demi-boche
Longuet, à l'annonce de l'élection
du nouveau Président : « J'ai ftKné
trois bons dîners ! » ne nous émeut
pas.
Catholiques, nous, n'avons pas h
craindre de trouver dans M. Des-
chanel de l'hostilité. Ses tendances
le porteraient plutôt de notre côté,
du côté de la vraie liberté et des
droits légitimes.
Connaissant la langue française et
la parlant admirablement, il a dit
dans un de ses magnifiques discours
de guerre, qu'il goûtait peu la mot
de « toléraece » et qu'il n'aimait pas
à l'entendre employer, à propos de
l'Union sacrée.
Nous ne devons pas nous tolérer
disait-il, mais nous respecter les uns
les autres.
La tolérance en effet, mol dont
nous-nous sommes contentés et que
nous avons accueils >name une es-
férance, n'est pas la". aie fraternité,
1 exprime la patience avec laquelle
on supporte ce qu'on juge être mau-
vais, mais que l'on croit utile ou con.
venable de ne pas punir. On ne lo-
lre que le mal.
On ne doit pas tolérer le bien.
Lorsque la tolérance t'exerce dans
l'ordre des idées, elle suppose un
nal de l'intelligence ; l'erreur. Nul
ne dira jamais qu'il « tolère la vé-
rité ».
En somme ce n'est pas taire un
compliment à quelqu'un que de per-
mettre de se montrer « tolérant » en-
vers lui.
M. Deschanel nous a dono donné
une leçon de choses.
Conformant ses aotes avec ses pa-
roles, il voudra, espérons-lç du
moins, se choisir des ministres qui
ne se montreront pas disposés à nous
« tolérer », mais qui seront déeidés
à noua re.peeter,è respecter en nous,
catholiques, le parti du bien et de la
vérité, le grand parti national, en
demandant à la nouvelle Chambre
de nous rendre nos droits et nos
libertés.
Avec un député catholique de son
intimité, le Président Desehanel
s'est réjoui de la composition de la
Gfeaabra da 1919 dans laquelle il a
vu « la lin du sectarisme parlemen-
taire ».
Je tiens le tait du député lui-même
que je connais particulièrement.
V de TUOIHJHK
Avant l'élection présidentielle M. Jean
Guinud écrivait dans la Zroix en parlant
de Paul Deschufid :
Sa modération s'est toujours affir-
mée dans les questions religieuses,
et ce n'est pas lui qui voudra se
mettre en travers du mouvement
d'apaisement et de cencprde qu'ont
manifesté les élections du 10 novem.
bre.
Il y a plus de trenle ans en
1889, c est lui qui, d'accord avec
Albert de Mun et Wallon, a empêché
M. Fallière, alors ministre dc,J'los-
Iruction publique, d'envoyer les
étudiants do l'Université de Paris
aux manifestations anticléricales que
la Libre-Pensée internationale avait
organisées à Home, eu face du Va-
tican, en l'honneur de Giordano
Bruno. J'en tais quelque chose,
puisque c'est mol-mémo qui, élève
de l'ecole normale, ai sollicité alors
son intervention décisive.
Chacun sait qu'il a fait tous ses
efforts pour que le go jvernement
assistât officiellement au Te Deum
de la victoire à Notre-Dame, et que
le veto formel vint précisément de
son concurrent d'aujourd'hui.
Il a eu le courage, à l'Institut et
même à la Chambre, de prononcer
ces noms de Dieu et de la Provi-
dence qui, depuis longtemps, étaient
exclus de toute harangue officielle
et dans son livre récent sur Gam.
betta, ce qu'il loue le plus chez son
héros, c'est son désir de metfe fin
aux luttes religieuses par un accord
loyal avec Home. Il nous présente
un Gambelta voulant clore les luttes
entre l'Eglise et l'Etat par nne abo-
lition de Concordat négociée avec
Rome et non brutalement déciétée
par un seul dos contractants, et l'é-
tablissement d'un régime de sépa-
ration dont toutes les claures puis-
sent être acceptées par l'Eglise.
Il est per i is de croire que M.
Deschanel pense comme Gambetta
s.ii* ces questions qui reprennent de
no* jours une si grande actualité.
li est possible qu'il ne soit p«s
encore « de notre paroisse », mais
ce n'est pas lui qui le proclamera du
haut de liaul de la tribune comme uu
défi aux calholique.
Aussi est-ce avec sympathie que
nous avons vu se produire sa candi-
dature, tout en gardant à M/ Clemen-
ceau le reconnaissance que lui doit
le pays tout entier et qui doit auréoler
de gloire sa retraite.
Jean GUIRAUD.
Au Congrès de Versailles
A l'allocution de M. Nail ministre
de U Justice vice-president du Conseil
de* ministres M. Paul Deschanel a ré-
pondu en ces termes :
« L'A»semblért Nationale en appelant
à la plé..irltnc de la République le
prénident de la Chambre des députés a
voulu marquer d'abor'1 son attache-
ment profond à ses inaiLutiom parle-
mentaires qui dans le plus grand dra-
me de l'hi toire, ont montré encore
un* fois leur souplesse et leur fjrce.
Gardien fidèle de la loi jem't florce-
rai d'appliquer la Constitution dans
sa lettre et dans bon tsprif, d'aftermlr
tt de perfectionner en étro i accord
a v. c la représentation nationale uos
insÜtutiolH libres.
Nos espérances de 1918 ne sont pas
entièrement réalisées. Il Vagit aujour-
d'hui de vaincre les difficultés qui nous
pressent par une stricte exécution da
traité de Versaille., par le développe.
ment de nos alliances et de nos ami-
tiés, par l'unioa de toas les hançai"
Ce peuple incomparable dont l'héroie-
et les eacriflces ont sauvé le monde,
surmontera tous les ;obslaclea à
condition qu'on la tienne au courant
de ses affaires et qu'on lui dise la vé-
rité.
Je salue mes illustres prédécesseurs
et, parmi eux, M. Rtymond Pjincaré.
qui dans la formidable guerre a repré
sentéla France avec tant de digl é et
de noblesse. v
t Je salue également le grand fran-
çais qui a tant contribué à la victoire
en rassemblant par ou magnifique ef-
fort toutes le* énergies nationales. J'ex.
prime la voso que les Chambres con-
sacrent par un solennel heainaga, en
même t jnaps que la plus glorieuse date
de nos annales, les services immortels
qu'il a rendus à la patrie.
« J'adresse aux membres de l'As-
semblée Nationale i*exprevsioH d'une
indicible reconnaissance. J'ateate à la'
Franc. et à !a République tout mon de
vouement et tout mon cœur. u
*
Ministère Milleranc
Le ministère Clemenceau ayaut
remis sa démission à M. Poincaré.
M. Millerand a été chargé de hir
mer le nouveau cabinet qui est ainsi
constitué :
Présidence du Conseil et Affaires
Etrangères: M. MILLERAND.
Intérieur : M. 8TEEG.
Justice ; M. LHOPITEAU.
Finances : M. FRANÇOIS M A R-
SAL, Administrateur de la Banque
de l'Union Parisienne.
Guerre: M. ANDH: LEFEVIU.
Marine : M LANDHY,
Colonies: M. A tUEHT SARRAUT
Commerce : M. ISAAC.
Instruction publique : M. IIO.
NORAT.
Agriculture : M. HENRI RICARD,
Ingénieur agronome.
Travail: M. JOURDAIN.
Hygiène, Prévoyance sociale et
Mutualité - J.-L. nHETON,
Travaux Publics et Transports; M.
LETROCQUER
Régions libérées : M. OOIER,
Pensions : M. MAGINOT.
Sous-Secrétariats d'Etot :
Présidence du Conseil: M REIBEL
Finances : M. EMMANUEL
BNOUSSE.
Agriculture : M. QlJEOILLR,
Ravitaillement : M. TIIOUMYHE.
Ports, Transports et Marine Mar-
chande : M. BIGNON.
POiles, Télégraphes et Télépho-
nes : M. LOUIS DESOflAMI'S.
Transports aéronautiques : M.
PIERRE F LAN D IN.
Forcew hydrauliques : M. BOREL.
Enseignement technique au Mi-
nistère de l'Instruction Ptihti jnc :
M. COUTAT. e\ Secrétaire non rai
de la Fédération des Ouvriers Mé-
caniciens.
M. ROBERT DAVID, ex-dépnté
de la Dordogne, cI-directeur du
cabinet do Gouverneur général de
l'Algérie, est nommé sons secrétaire
d'Etat au Ministère de l' Intérieur.
Le ministère Millerand comprend,
parmi ses minisires, trois membres
ne faisant pas partie du Parlement et
parmi ses sous-secrétaires, un non
parlementaire. Les trots ministres
sont: aux finances, M. François
Marsal, administrateur de la banque
de l'Union Parisienne, écrivain éco-
nomiste , à l'agriculture, M. Henri
Ricard, ingénieur agronome, spécia-
liste très connu, et aux régions libé-
rées M. Ogier, ex-directeur général
au ministère de l'intérieur, puis
préfet de la Meuse, et enfin secré-
taire général du ministère dont il
prend le portefeuille.
Le sous-secrétaire (l'Ilal ne faisant
pas partie du Parlement est M.
Coupât, ex-seurétaire général de la
Fédération des Ouvriers Mécaniciens
et membre du Conseil supérieur
du Travail.
Ce ministère dans la composition
duquel M. Deschanel n'est pour rien
n'aura, dit-on, qu'une durée éphé.
mère, le nouveau Président de la
République étant dans l'intenlion de
confier la direction de la politique à
M. Poincaré qui choisirait ses colla-
borateurs parmi les hommes les plus
en vue. Dans la nouvelle combinai-
son un portefeuille serait destiné à
M Millerand, un autre à M. Jonart
qui aurait déjà accepté.
Le ministère Millerand ne repré-
sente pas dans son ensemble la nou-
velle majorité parlementaire Il ne
comprend en effet qu'un progressiste
M. Isaac député de Lyon qui appar-
tient à une vieille famille catholique
de la ville; les autres portefeuilles
sont tenus par des radicaux sociatia.
tes, et deux membres de la gauche
démocratique, les sénateurs Steer et
Llaepiteaa.
Déclaration Ministérielle
M Millerand ne doit pus être sa-
tisfait de la réponse faite par la Cham-
bre son programme de gouverne-
ment. L ordre du jour de confiance a
été voté par 272 voix contre 2'.] ; on
a compté 300 abstenions. CcUc dé-
cluriilioii peut se résumer en quel-
ques mots: stricte exécution par l'Al.
lemagne des clauses du traité de
pai x. Mcesssilé pour rétablir
nos Finances de travailler sans re-
IAcc,e et de produire sans interrup-
tion; économiser, réduire la contoin-
mati m, frapper les profils dont la
guerre fut lasource. Fondée sur lu li-
berlélaRépublique a dit M.Milleiand
ne reconnaît que des citoyens é;{HllX
sous le règne de la loi sans exce p-
tion de croyances et de conditions.
Comprenant le jeu des élections lé-
gislatives le gouvernemeht continue-
ra l'œuvl'e de prix intérieure main-
tenue pendant la guerre.
- 0-
0
Si 110U eu croyons l'impression
des couloirs le ministère n» survivra
pas à l'entrée à l'Elysée de M. Des-
chanel.
Poignée de Nouvelles
M Francis Laur, ingénieur de* m aes,
directeur dA UBi nea de la Tareratalie, ancien
député, a comparu devant la 100 Chambre du
tribunal de la Saine.
Il était ioculpé de hausse illicite et de trom-
perie "ur la marchandise.
Il avait eiitfTat vendu de* char bons (hl.a-
g*ant 4 ,00 caloiias pour de l' t. amhracita
de Savoie M, qui doit en produire au moins
WOQ, Il a été condamné.
4 MAltl, déclare le IUlement, attendu son
grand Age et les letyicel rendu". l'incu p4 a
droit à de larges circonstanaes atténuantes »
Et M Francis Laur ,'elt vu Infliger seule-
ment 100, 200 et !OOO kanca d'amende.
Pendant l'occupation allemands un
habitant de Valenciennes. la lioiçori boucher
Marcel Ureumoflt. et U femme Bsrthc L.,
ecetivsp, détalent mis au -ervice du l'ennemi
et avalent drainé l'or an p olît des AI/e-
tnandi. Pu ce trafic, Ils avalent riallaé une
grosse fortune ; ure somme dp * 200 000 fr.
en or, leur appartenant, oull même éll sal-
»1# ch z eut lors de la 1 bératlon.
Le pr-mifr Contell df giterre tlt: Lille les a
wondamn** : Drumont à 10 ans dr travaux
fore". et Barthe Lccamvrt. à a an* da prhon
l'oua a\oir dénoncé plusieurs de ses con-
citoyens qui cachaient dci solduts français
blessé* et occasionné leur empr «onnement
on lanr déportation par les ML-marni*. la
dem.- Gultle , de I.ailny (Aisn.), a été con.
damnée h cinq ans de prtaon par e Conseil
dr guerre d'Amiens
La grand eordsa de l'ordre d* la cou-
ionne a été conféré à Mgr de Calirtère*, évê-
que de Montpellier, pour reconnaître le dé-
vouement dont il a fait pnuva à l'égard des
l'étuilé. belges peudant la guerre.
La réception du maréchal Foch à l'A-
cadémie française aura lieu le premier jeudi
de février On sait que le maréchal doit être
acauallli tous la coupole par M. Poincaré.
8i-lon l'usage, les deux dlscoura seront an-
tendus en CommlsdoB avaat le i lévrier.
La cardinal Dnboix, arehevêque de
Rouen vis tant len environs de Jérusalem a
été partout a.cue lll aux" erie de «• Vive la
France I » Les cher. des vlllsges ont, dans
leurs discours de bienvenue, appelé M. Cle-
menceau « baume à blessurés >? et (t manne
du désert. 1.
"-- --
Nos Elr(gntS
Merci et reconnaissance aux per-
80nnos inconnues qui ont envoyé
JAn Semeur desétrennes destinées à
développersa propagande en alimcn-
tant son pauvre budget. Celles qui
nous ont donné leur noms ont reçu
de notre Directeur l'expression de
toute sa gratitude.
Nous aimons à espérer qu'il nous
en arrivera encore Qui donne au bon
journa donne à la Patrie et à Dieu.
Mais il y a aussi un autre moyen
de lui donner et il est à la portée de
tous : des abonnements beaucoup
d abonne ents. Un de nos amis
qui nous en a envoyé dix la semaine
dernière nous écrivait : « Je ne sa-
vais pas que c était si facile. »
L. M.
Choses el antres
DIS MOI, BONNE GRANDME1Œ..
« Dis-moi. boane grandmère' une
hi%toire aticit nne :
Ois-moi lu m:as rromis ! »
D, ta trtii-pblante voix la grand'
m îre coin m» nce :
« Il hit Urw toi, dam un paysebar-
« tuant des côtes syrienLes
« Un piophète no JVC,iu qui condam-
nait la haine.
CI So j coojr ai'uablee! bon glérissa t
à h fois
« Le-i à ne» (t 1rs corps ; Il mourut
sur a cro x,
« Sur la croix, mon enfant, dans une
gronde peine, »
El le pt.t t ièveuf, iépond à ce ré.
cit :
a
« Je le connais grand'mère, il se,
nomme le Christ ;
Mai» pourouoi l'a t-on fait périr
boniiH gi'and'mèie ?
- Il i l'ont crucifié, répi nd elle à
poil tour,
Parce qu'il avait dit aux peuples de
la terre ;
Venez, venrz, à Moi, je suis le D:eu
d*amoar s
Pierre PONTIES,
us am:u qUE vous
- NE CONNA.SSOXS PAS
Le* E qu maux i o-.sCdent un Journal
'•ur jr^aii otfi' -e- «-n itue (ju^ suite.
Il .'avi' cil. Kaloriktnir qui s'imprime à
lioli H,ab, » i pai dL ui.e fois J,.1\" n.o s.
Le tarif des abonnemanlH < at k su i-
vant : un *n, une l,ttlU de phoque :
six moi% deux e d ers ; t oit mois,
nne douzsice d œufs ; un numéro un
mut.
Mai" si le prix lie- esof* ait int Ifc-
ba, celui que nous r.onnai,."o. a en
F.ance, ie Kaionkmir est un Jo'irnnl
ponr nouveaux riches.
SITUATION l)li LA IIAiVQlE
DE L'ALGËRIE
Au SI Décembre Int)
ACTIF
Nurnt'nlre en ca¡!o. ",., ï). 8O I)H2 17
Meutes sur l'Etat li».7i>7.;tl)0 B
Purtefeutiie. 3 lo.400.UIU, 30
Avances sur titres lôîl.SOl .5tirt (Mi
Correspondants d'Algérie.. 11 114.^7 ft'.l
Correspondants de France .:-:< ,').
et de l'étranger -loi .412 47 !
Â.cq ureu fS d' ¡ m men bi"( sol
de des prix de ventes). 40. 000 «
Dépense» d'administration 7 £ ?.1(J7. 54
Chargescxtrnordinaires.. 1.072. lOï »
Succursales (Icur comptes
nec ln Banque) , , , ,. 1 167.7!)7 97
Effets remis par la Banque y.(>41.057 27
ElTets remis am caissier-».. 4.1S2 60
Bureaux aulllla¡re!!. ,., 50.675 347 27
Titres appartenant à la Cais
se des retraile,.,.,..,.. 8.125.717 30
Avance à l'Etat lloh des fi
juillet 1900 el 2W décem-
bre WU) IS 000.000
Vvance à t'Slat tunisien.
(décret du 7 mai 1004). 4.000.000 »
Avance à tEtat (Lois des 5
Août l'J14 et 30 Nov. 1915).
M Juillet W18 ci 8 Octob. 230.575.000 »
Avances à l'Algérie (lois des
30 décembre 1915 et 50 dé-
cembre [;U6). '12,575..:! 22
Avance À l'Algérie pour achat
de cargos (lot du 15 juin
U 1 ti) , , , , 7.•'02.777 85
Trésor public 5.000.000 00
Hôtel-, de la Ltanque y.(>70.fi21 »
-
2 ti51 705 n.}.) 61
PASSIF
G~pt~t. 25.000.000 .!
Billets au porteur en cirlu-
lation 1.141.991.235 •
Camptes couranU sur puce 58 522.752 SW
Trésor oublie 01.4)8 347 44
Dividendes k payer (soldes
.d" précédents semestres) 2.709.856 7f«
AtriOI et commissions tf.095 758 40
Profits et pertes (report du
dernier semestre) 4 §7)0.213 9*
Escompte du dernier se-
mestre 1.384 947 5i
Bordereaux à p.yer. 78 §72 78
ftffntl envoyés en recouvre-
me it 101.627.820 80
Banque de l'Algérie (son
compte avec les succursa-
les) .: 1 131.440.428 41
Haïsse d"l& Heurtes. fi. 176.994 28
T é«or Tunisien 34.469.359 24
Dl Vf'!rI. , ,.., 11 *''17.301 §5
i statut sire 8.3M3.3:t3 33
Réserves. 1 Immobl! 9. '170.021 »
{ e\traord 14 447.323 40
2.051.795.0»9 M
Certifié conforme a it écri-ures
Le Directeur général d *, la Ba.iqu? le l'Algérie
Signé : t. MOUE AU.
HHiLio(;H\i*îiy:
^KKK'/Ui V,KMK (:OVVI VN-
DFMlST A} ,1 tiumônier avec
DUl/i |\ 1J 1 J
Ce petit livre écrit parle |,i^ct ur Prierai
des œ YrS du 'Hocé-e d • U sariçon reproduit
en | Its complé anl, qu.-lqties aiticies p; ros
pen Jant la gue.re dans la revue , K.crrs
d Armes • Les lettres qtie l'auteur a rn-ie»
d« bo.iucoup de; jeunes «eus il les !i)':icit.\-
t O'l dont Il a élé l'e,hj"t ia Ii.! p;,, i d, !(I
lUi.. l'unt dlfÏlII à pt¡blil l' cfl'I' ôtud-,
O 1 peut déjà retenir c- iivm à la lillr;,;,ie
a/ne ;>7 ,u > \Iiche'cl qui en
"Ur! t"" dépôt :nce)mru'ul.
L'émission du rrédit Foiicicr
Quelques jours encore no 1.1 s., ir.,tit do la
date du 22 janvi. r à laquelle h; C.édl- Foncier
a nxn 1 emisfiou dt! sc.« no.ivivlt*s o t >: i a :oos
cennnuriates 5 lj2 0|O .le 500 fr avec ''It:'\,
et l'on peut dé^ h présent se n-Lt» cm «te du
succès (pi'obtWn Ira c t'o émi^.iou pur le
nombre très important dei S'JUtcripti.T.s dé-
jà refiles.
Ces nouvelles obMgatioiu ronv| nnent iti-
disliiict',mt nt ù tous le> capîi'iiis'.e» : eu pim
d'une parfaite s-'-eurloi el l'attrait d.« lot* im-
portants ft nombreux «)tct seront encoio
recherchas par tous a.-ui qui desirent m<»t-
ire en portefeuille d»-s valeurs à l'cnd tuent
élevé : pn etret letir Intérêt rei-ort à plus do
¡,;,II o
En arrêtant les ino.iall.es de Cljtl Imi:li, n
le Crédn Foncier ,'e,t surtout ( coupé do sa
fidèle clie, teld de pftiîg épargnants c'est
pourquoi deux mode- d.. sousi ription sont
oflerts l'un en litres libérés esl' u ra en ti-
tre* non Itbèié* eus dtVnlers p 'yaldes en ÎO
veiSHinents échelonues sur MII»période de a
IlInétII,
Les lIollcript"ur4 lUI obligations non li-
bMlé. peuvent d'ail 1-11 ri » i;» mit df 9 coinp es
au C édit Foncier ou dons ni\ autre ttablis-c-
m"m d 1 crédit opérer s» ru de ; aa/eur' -ni u-
enn ces verse mlssi.cee si,'» eu les his.Mil
ell< ctuer en (preique ?or e au om;0i(ju ment
par p é'èvcmeiil «ur leur compte court nt.
L"s oblif»,liions tioii liWrîri * "a ire.'SO'i'» tout
parlicu I^Miti'iil à répsr^'nc en formnnci,
car ces ;'1 prcn't,¡. - ri
llvr.l ilrrni'*»" nu t*»:t sao- • ,'," - >
den! de 5 50 0/0 HL "Olt n - li. ut 1 :!:\ (¡¡11H11'
des cIHIICM d,» i-.m rep.^er.t.'-n. an-jj-,;,-
nieut p»r »>o0.0t)0 fr. de lots lôpanis Itidis-
tlnc erneut entre tî'fi ohlij» »l:•»:!« libé ra ou
non Ul»«r;'es : i. y MUTA oof*iii nent 1 lot do
1.0' 0 000 1 vie 50(1 000 fr 4 <1 « 200.000 {r. 6
de IMOO'M) ir.. 6 il" riO.OoO fr. s^'m compter
les multiples lots il.; 10 000 5M.OOO et 1 IJ'H)
fl rf:\i s.
U.i coinpren 1 dè«. lors l'inc-nt. «!i.blo et l.«-
Kliim:- snerfiMj.ii ,v a».«un* ti l,t gran le opû-
rati MI du 22 jau\iei prix h .i»i.
ALGER
domination eeelé^iiistlque
Pa; décÎNion de M^r r\u-ha\*quc, .11 dale
du 1"* janvier 19^0 :
M. l'AOhè Yial. curé de St IMerre du lLun-
ma, est nommé procuré de St- Philiiipa
(ég is* Culhédrnle).
fupHha
sons duns a Semaine iiflujiruse : Nos lec-
teurs apprendront aussi avec pUtsir que Mgr
1 Archevéqu-j a l'té é.u uiruibre de l'Otlice
départemriral des PupIlle,. de la '\ati()Il.
Aucun cho.x rit pouvo t être meilleur ni plus
utile pour les Oipheiins de la lîuoira aux-
quels Monseigneur porte uu si vif intérêt.
U, noit
XV a nommé caméiLr srcret M. le vicairo
général Teisslvr. C'ast, écrit l'organe ollleiel
de l'archavèché, dans sou numéro du 16
janvier que nous avons rtu trop lard pour
insérer la semaine drmièie cette heureuse
nouv.lie, la con.-écratiou -Je s .mportaiits ser-
vices rendus *'j di.icè-»i> ptr M. le ical re
généra! Teissler avec un zèle et un grand
dévouement qui no sautaient être égalés que
par «a modestie. Meu connu* et soa cou plet
oubli de ïol-inéme.
Le Semeu. Alijtnen prie Mgr Teissier de
vouloir bien fgrft. r tes liés respectunees lé-
Jicilatiom,
Au g«Miv«»riieiii^it( 't¡a{, l'a 1 - M
M. Bordas secret aire géuoi-.tl du Kowerae-
ment est iiomm > tre. one.r général h Nancy.
M. Bordes e.ft remp'acé par M. Dubiof,
co 'seilit-r du gouvernement
.\é
enJred soir lo janvier doec>l:til subiteinont
Mme V va Spiicri inéie de nos jeunes amis
Je,", Marcd I. Kmile S4ù i, memliies de
la Société d>-
lous nos lecteur- vouilionl b en avoir une
pensée pieuse pour le repos de "OR h,m,.
Nous prions en même temps la famille- si
douloureusement éprouvée de vouloir bien
agréer nos condoléances attristées.
Notrs tuni Henry Su.cktcr a perdu l'an-
Re chéri que la mèie A son lit de m. rt. lui
la'ssait Comme ontiemcr souvent.-. Deux
deuils, deux giandes dou'eurs. 11 ,puise dans
pa loi chlé ienne. la force Je les .uppuilcr.
1 sait que ses aimés prient pour lui a qu'il
les letrouvrra.
l ue affairt- - Lit
vie ni > 1 M n Fa ieli c ii 1 1 ")lni"IIiIc
fil
1 e deua;,t d'e.tai majo. .;1\,,:. ,"", p\\(" "'Ig'
d' Ui urant S' i ; so eiipaut 1 aree
de icprés. ut. lion», commereiat Cc! In 1 •
\i parvin* t\ <-a:.-.. !. Cd n.IIIC\! pleine et
eutièie de Mme Faucher Brin. Celle ci ayant
vendu un immeuble, lui remit, à sa demandti
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