Titre : Le Semeur algérien : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1919-05-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32867269g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 mai 1919 25 mai 1919
Description : 1919/05/25 (A8,N413). 1919/05/25 (A8,N413).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6376905w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N 413
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( Le 1. Semeur Algérien
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Chronique locale Il 0 Ir. 30
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PARAISSANT LE DIMANCHE
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1 3 l'tai HH n
ALGER, le 23 Mai 1919
-
DANS LA FAMILLE
~n*- 4
Un propriétaire des environs d'Al
ger, en venant ces jours derniers pa-
yer son abonnement au Senteur, nie
disait les soucis que lui cause son
fils un grand arçon de 19 ans.
Comme nous causions amicalement
sur ce cas trop fréquent hélas dans
les familles, il m'avoua que l'enfant
s'était élevé à peu près seul, sans
autre direction que celui du lycée
de France où il l'avait mis pension-
naire dès l'âge de 9 ans, « absorbés
par l'exploitation de notre domaine,
sa mère et moi nous n'avions pas L
temps de nous enoccuper; nous cru
mes bien faire de l'envoyer dans la
ville habitée par ses grands parents.»
vais aucun droit me rappela cette
parole de Mgr Dupanloup que je
consignai sur un de mes carnets
quand elle pouvait me servir rie gui
e: , .1 .., ̃
« Parmi les tristes spectacles d'ici-
« bas on rencontre encore un objet
« où peuvent se reposer les regards
« fatigués des scènes douloureuses et
« scandaleuses de la vie pr, sente :
« c'est un père, c'est une Inère gou-
« vernanl avec sagesse leur famille,
« élevant de concert leurs enfants
« dans la vertu. »
Cette parole cet encore vraie au
jourd'hui. Sanctuaire invioluble. la
tamille chrétienne est en clrelle pre-
mier bcrccau et le dernier refuge
des convictions et de la morulc, C'cst
là surtout q e les Ames prennent
leur empreinte détinitive. CTest par
laque l'ordre social lui-même se lient
debout et subsiste. Les gouverne-
ments peuvent être l'aibles et vio-
lents, si la famille est forte, si les
mœurs domestiques résistent, i\ la
longue tout renaît et se relève.
La longue et terrible guerre ne
parait pas avoir beaucoup modifié
l'état des esprits. On pouvait croi-
re à un réveil religieux, à un relève-
ment des mœurs publiques et pri-
vées. Aucun changement notable
ne s'est produit.
Aujourd'hni comme hier c'est vers
la lamine que sont dirigéestoutis nos
espérances ; c'est la famille qui en-
dosse les plus grandes responsabili-
tés car elle, ne peut échapper
sans danger à son rôle d'éducation.
Il lui appartient donc de faire passer
le soin de l'enfant avant toutes preo
cupalionsmatérielles. Ce faisant elle
donnera à Dieu, à la société, àla pa-
trie une jeunesse forte et vertueuse,
prête à la lutte, à tous les dévoue-
ments, à tous à les sacrifices.
L'éducation commence au berceau
Dès les premiers mois de sou exis-
tence, tandis que ses parents tout
heureux le couvrent de caresses l'en-
fant qui semble inconscient est dé-
jà capable de ressentir des percep-
tions, de prendre certaines habitn-
- & , 1
des'. La mère ne s'y trompe pas, elle
surprend peu à peu l'intelligence
qui s'éveille les premiers sentiments
la curiosité tout d'abord extérieure ;
puis lorsque la parole est venue,
cherchant le pourquoi de tout. Bé-
bé est toujours là. Hien ne lui
échappe. C'est déjà sa petite per-
sonnalité qui s'affirlne, personnalité
qui a parfois ses qualités naturelles,
mais aussi - ses défauts - nombreux ;
l'égoïsme qui prétend tout obtenir et
de suite, la colère qui va jusqu'à de
véritables accès de rage, la jalousie,
la désobéissance et l'entêtement ;
tout un arsenal où, avec l'âge, s'ac-
cumulent des munitions terribles: et
plus les années viendront, plus il
sera difficile de faire le siège de ce
caractère. Il faut donc commencer
l'œuvre d'éducation dans la famille
dès la première heuro pour ne pas
avoir à dire plus tard comme ce père
désolé dont la confidence me sugge-
ra ces quelques lignes « sa mère et
moi nous ne pouvions nous en occu-
per, Les travaux de la ferme sont si
absorbants. »
J'ai dit à M. X. que son aveu me
fournissait la matière d'un article.
« Puisse mon erreur, m'a-t-il répon-
du, servir d'avertissement. Notre pe-
tit chéri était certainement cajolé
au-dessus de toute expression, nous
le laissions faire toutes ses volontés.
Aujourd'hui nous subissons les tris.
tes résultats. »
Aimer ses enfants, est-ce les gâter
es aduler, les traiter en idoles, al-
ler jusqu'à leur obéir? C'est malheu-
reusement ainsi que beaucoup de
parents comprennent l'amour; d'une
tendresse trop indulgente, ils ne ré-
priment pas les caprices de leurs
enfants de crainte d'êtres cruels
D'autres parce que ce serait une oc-
cupation de tous les instants, et que
le temps leur manque pour s'allclcr
à cette besogne.
Sans paraître s'en douter ils se
préparent pour l'avenir de doulou-
reux regrets. Les années se passent;
bébé a grandi ; c'est déjà un jeune
homme, llélasl ses défauts ont gran-
di.avec lui. Ce sont maintenant des
vices quasiincurables qui le rendent
le désespoir de sa iamille.
Aimer ses enfants c'est avant tout
leur vouloir et leur faire tout le bien
possible. Et pour atteindre ce but il
faut une surveillance continuelle, de
la fermeté jointe à là douceur, par-
fois de justes corrections. Il faut, oh
n'oublions pas cela, leur donner «!c
bon exemple. »
L'enfant. par sa nature même,
est porté à l'imitation. Il copie traits
pour traits ses parents, surtout leurs
défauts qu'il exagère bienlùl. El
c'est ainsi que se forment les (t gen-
tils petits monstres » dont les parents
rient parfois lorsqu'ils sont jeunes,
mais dont ils pleurent plus tard.
Comment voulez-vous qu'il en soit]
autrement. En cela l'entant est logi-
que et il se dira facilement : « pour-
quoi lerai-je ceci, puisque mes pa-
rents ne le tout pas, pour quoi faire
ma prière, pourquoi aller à la messe
pourquoi toujours obéir, si les com-
mandements de Dieu n'obligent que
les petits enfants? »
Tout au contraire dans les lantillcs
vraiment chrétiennes c'est dans
l'exemple revu dans les traditions
respectées que se trouve toute l'édu-
cation et pour conclure cette courte
étude: « La mère qui fait son devoir
dans la famille ne ueut pas et ne doit
pas seulement être une mère, elle
peut et elle doit être « une sainte»;
c'ept par là qu'elle lormera et sau-
vera t'amc de ses enfants. »
V. de TuoRAMir
Les négociations de Paix
b-,
Bientôt on ne comptera plus les
notes de détail préparées et remises
à la Conférence de la paix par les
plénipotentiaires allemands. Ce n'est
du reste qu'une préface du vaste
contre-projet qu'ils vont soumettre.
A ce contre-projet il sera répondu
comme M. Clemenceau répond aux
notes de détail : « Toutes les ques-
tions ont été étudiées et rédigées se-
lon le droit et la justiée. »
Foch est de retour de son inspec-]
lion sur la frontière rhénane. Avec
les chefs alliés il a préparé des mesu-
res rigoureuses dans le cas oit les al-
lemands refuseraient de signer.
On a la conviction que les signa-
tures seront échangées dans la pre-
mière semaine de juin.,
Ne pas prendre au sérieux les ren-
seignements des agences au sujet
des résolutions du gouvernement de
Berlin. Les feuilles dites à informa-
tions ilS peuvent paraitre en blanc ;
il iaut bien les alimenter.
La commission internalliéa procé-
dé à l'échange officiel des pouvoirs
avec la délégation autrichienne. On
croit que -les choses marcheront plus
vite de ce côté.
Mais bien entendu l'Autriche doit
subir elle austi les conséquences du
grand crime qu'elle a commis en re-
fusant de traiter avec la Serbie et en
déclanchant la terrible guerre.
La question des revendications ita-
liennes sur Fiume et la côte Dalmate
sont en bonne voie.
Exemple à suivre
Le directeur de l'institution « Ora
et Labora », séminaire Pontifical de
Séville (Espagne) demande à toutes
les feuilles catholiques de reprodui-
re la note suivante :
Catholique' ! le 29 Juin 1918, fête t'e St.
Pierre et St. Panl, on a célébré pour la troi-
sième fois dans toutes ICi villeJ d'Espagne
avec l'aide de l'Episcopat en entier, et de
plus de 500 publications catholiques la. fête
journalistiqueannuelle Intitulée : Jour de la
Presse Catholique fondée par l'institution
Ora et Labora, du Séminaire pontifical de
Sévillo pour favoriser les publications cutho-I
liques au moyen de prières, messes, commu-
nions, scrmom, propagande, conférences,
meetings, ?olrées ut collectes dans les Kg ises,
les rues et à domicile.
Du résultat de cette quête (300.000) envi-
ron on retranche le 10 V. qu'on envoie com
me obole de la presse au denier de St Pierre
et on distribue les 9 0/0 restant entre les pu-
blications catholiques.
Sa Sainteté Henoit XV, par bref Apostoli-
que donné le 26 Avril 191S et valable pour
dix ans a accordé à cette œuvre sa suprême
approbation en lui concédant l'indulgence
pl nière pou' tous les fidèles d'Espagne qui
célébreront le Jour de la Presse Catholique,
le 20 Juin en unissant la prière et l'au mont).
Catholiques de tous les pays, commençons
dés aujourd'hui même à préparer un Jour
de la Presse Universelle, qui, avec la héné-
diction de S. S. Benoit XV. soit célébrée en
mémo temps dans tous les pays du monde le
29 Juin 1919
ILDEFONSO MONTERO DIAZ
Prêlrc, Docteur en Théologie, Proles-
seur du Séminaire Ponliflcal de Séville
(EpaKlac) et-Directeur de l'institution
- Ora et Labora ».
7
t
- - r
EXEMPLE
qu'il ue faut pas smivre
L'Echo d'Alger du 1 - - mai et api es
lui Y Evolution Nord-Africaine ont
signalé le fait d'un gros colon des
environs de Blida qui vient de ven-
dre pour la somme de cinq cent mil.
le Irancs son domaine à un proprié-
taire terrien indigène-musulman.
Dans son n* précédent Y Evolution
qci ne connaissait pas encore la dite
vente mettait nos colons en garde
contre les efforts des indigène* pour
s'emparer de la propriété et devenir
ainsi les mt. il res de la colonie: « co-
lons leur disait-il en vous dépossé-
dant au profit des indigènes des do-
maines que vos pères1 ont pénihle.
ment acquis et que vous même avez
mis en valeur nar votre intelligence
et votre travail vous commcLtrcxnnc
mauvaise action. »
Nous nous joigaous à notre Con-
frère pour jeter le cri d'alarme : ren-
dre la terre aux indigènes c'est dé-
franciser l'Algérie.
PENSÉES
A cinquante ans, l'homme de Dieu
désanchanté enfin de ce qui n'esl pa.*
éternel, ne jouit plus que des n mes.
Il y a des juslt's qui meurent non
de maladie mais de maturité.
Telle défunte s"en va if uand elle al
fourni au ciel sa dot et son trous-
seau.
Toute douleur qui nous atteint a
passé par le cœur endolori et com-
patissant du Maître.
Dieu est charité et l'homme esi
êgoïsme.
1. J).
m
Les Fêtes de Jeanne dire
à Orléans et à Paris
La 490' anniversaire de la délivrance
l'Orléans par Jeanne d'Arc a été célé-
bré le dimanche 11 mai aussi uiagni-
liqneme )t qne possible à la Cathédrale
Ste Croix d'Orléans. Une foule immen-
se, le général commandant d'armée el
de nombreux otliders lrançais et amé.
ricains assistaient à la cérémonie,
Pourquoi faut-il que la municipalité
ail continué à s'abstenir.
Le remarquable discours de Mrl
Cholltt archevêques Cambrai a pro-
duit une vive impression. Il a déve-
(oppé ce texte : « Après tout ce qui nous
est advenu à cause de notre œuvre dé-
testable et de notre grand délit, vous,
Seigneur, vous nous avez délivrés des
suites de nos iniquités et vous avez ap
poric le salut. -
» Nos œuvres détestables s'appellent
égoïsme anarchie et socialisme. Notre
grand délit à été IR guerre religieuse et
le divorce de l'Etat avec l'Eglise.
» Pourtant Diea qui aime les « francs
nous a saovées comme il nous avait
sauvés aux temps de la vierge lorl'ai-
ae. 1
Alors en parallèle saisissant Mgr
Chollc-t prouve que l'épopée de Jeanne
ressemble à l'épopée récente de nos ar
mes.
En terminant l'archevêque de Cam-
brai à dénoncé les nouveaux périls qui
vont se dresser devant nous. Il a dit :
« Nous nous en défendrons. » « Dieu
surtout nous en détendra. Il le teralpar
sainte Jeanne d'Arc eulin rlacée sur
les autels et dont les exemples radieux
nous inspireront. »
L'après-midi, la même foule est ve-
nue entendre Mr l'évqne d'Orléans.
Citons ce beau passage visan tla resti-
tution de nos drapvaux livrés à l'Alle-
magne en 1870:
ec Je len ai vu, nos drapeaux tricolo-
r es à Berlin. De la voûte d'une chapel-
le ils pendaient accrochés comme des
suppliciés à un gibier. » Ils vont reve-
nir.
Quand ils reviendront a ce jour-là,
se fera un silence poignant, les cœurs
cesseront de battre, les bras se tendront
et an cri immense acclamera la France
victorieuse. »
En terminant Mgr Touchet a adressé
Tne vibrante prière à la bienheureuse
qui sera demain Sainte Jeanne d'Arc.
La présence et l'attilide des Améri-
cains étaient très remarquées. De mê
me que l'Angleterre, depuis la guerre,
.Yiultiplie ses hommages a la «libératri
ced'O léans. de même, les Etats-Unis
'e plaisent à s'unir à nous ponr la glo-
nfler.
*
t *
A Paris grandiose manifestation le 18
mai; les statues de Jeanne d'Arc dans
les divers quartiers de la capitale fu-
rent dès le matin couvertes de fleurs et
de couronnes. De la place de l'opéra
où se dressait un obélisque décoré de
lauriers, de drapeaux et de bannières
aux couleurs de Jeanne d'Arc partit un
cortège sn tête duqoel s'avançait une
s aine de la viérge lorraine on peut éva-
luer le nombre des manifestants à
200,000.
Aux feniVres on agite des mouchoirs
et on jette des lleurs. Double haie de
curieux applaudit et acclame. Les con-
seillers municipaax et les députés de
la Seiue ouvrent la marche;; vient en-
suite une nombreuse délégation dAl-
sace et de L jrraine où figurent ks mai-
res, les députés des deux provinces au
Reichstag et des jeunes filles vêtues de
gractt-ui costumes locaux ; les sociétés
d'alsaciens lorrains et autres qui por-
tent les costumes du pays ; lej femmes
de la région de la Sarre, les associa-
tions de combattants et celles des pri.1
sonniers de la grande guerre ; les dé-,
légations étrangères, l'association de1
anciens combattantsr l'Union des pères
et mères dont los fils sont tombés pour
la path?, les Associations départemen-
tales des sinistrés.
Après les alsaciens-lorrains mar
client les délégués de l'armée polonaise
et les combattants de la grande guerre
pnis toutes les associations patrioti-
ques parmi lesquelles de nombreuses
délégations de province.
La dislocation a en lien place de t Ilo-
tel de Ville.
*
La fête religieuse prescrite par l'ar-
c.hevèque de Paris et le pavoisement au-
ront lieu le 1 - * Juin.
X V*--
le ouvel Emprunt il lots
de la Ville de Paris
Le 8 mal a marqué le commencement des
opéi allons relatives à la consolidation de la
dette Honan e contractée pendant la "uerre
par la Ville de Paris. Depuis porteurs fle
lions municipaux et d'obligations quinque-
nnales 1917 se pansunt aux guichets de la
Caisse municipale pour échanger leurs titres
contre des obligations 5 0/0 du nouvel em-
prunt de 1.500 millioni à lots qu'émet la
Ville de Poris.
L'eiercica de ce droit de souscription pri-
vilégléli sera clos le juidi 22 mai 11)19 au
sotr Chaque déposant reçoit actuellement
un r¿cippil'sé de la valeur nominale de son
dépôt. La remise des nouvelles obllgatious
intégralement libérées, jouissance au 15 juin
1919, auia lieu du 15 au 25 juin prochain.
L'échange se fera dans les conditions sui-
vantes : les Bons municipaux seront repris
pour leur capital nominal, les obligations
quinquennales pour leur prix d'émission,
wlt 495 frs pour les obligations entières et
')9 frs. pour les cinquièmes.
Contre chaque bon de 5UO 1rs. tout dépo-
ant recevra une obligation nouvelle pour
on prix d'émission soit 480 frs. plus une
lommp do 20 frs. qui lui sera remise en es-
pèces, ainsi que le* intérêts calculés depuis
la date de création des Bons jusqu'au 14 in-
clus s'il s>'agit d'un boude 100 frs. il aura
droit à un cinquième d'obligation, à une
somme de 1 francs et aux intérêts.
S'il dépose unb obliga ion quinquennale.
il recevra une obligalion nouvelle plus une
omme de 17 tr. représentant la diflérence
entre le prix d'émission do l'obligation 1917
et le prix de l'obligation nouvelle, ainsi que
la portion acquise de la prime de rembour-
sement.
Pour un cinquième 1917, il aura un nou-
veau cinquième à lots plus une somme de
3 fr. 40.
Dès le mois d'octobre, les souscripteurs des
nouvelles obligations jouiront des avantages
très intéressants qui y sont attachés. Le 1"
octobre ils toucheront te prcmter coupon se-
mestriel, comprenant les Intérêts courus de-
puis le 15 juin. Ce coupon sera de 7 fr. 40
pour les unités et de 1 fr. 48 pour les cin-
quièmes. Et le 22 octobre, ils courront la
chnnce d* gagner le gros lot de 1 million,
celui cie lut) 000 frades ou celui de 50 (MK) frs.
Pour ce soil tiragr, il n'y aura pas moins de
418 lots montant ensemble à l.(j25,O00 1rs.
Une Bonne Œuvre
C'e- t une bonne «uvro d'enseigner à
un malade la guérison certaine. Aussi pour
ton ceux qui souffrent des maladies causées
parla bile el les glaires (foit,, coetir, rhuma
tismes. asthme) fautillr.commftndr «ans hési
ter, l'Eliixr antiglaireux du Dr Guillié 5 fr.
net toutes pharmacies.
SoriNé tic St Vincent de Paul
La dernière assemblée de la Société de St
Vincent de Paul a rénni le dimanche 4 mai
un grand nombre de confrères dans la pa-
roisse de Ste Croix. Rarement la petite église
de la Casbah ou l'on prie mieux que dans les
somptueuses cathédrales avait vu une mani-
festation aussi édifiante qui a dédommagé
les fidèles de leur ascension matinale,
La messe de 7 heurcs a été célébré» par
M. le chanoine Teissier ; après l'Evangile,
M. l'abbé Carrd, ( uré de la paroisse malgré
se fatigue a pria la paiole pour remercier les
membres des Coiifértncos d'être venus fci
nombreux donner un exemple de pilté à ses
psroisbiens, et surtout aux jeunes gens du
Patronage et aux enfants qui &e préparent à
la Première Gommuuioa. Il s'est félicité d'a-
voir devant lui des hommes de cosur se li-
vrant à l'exercice de la charité ; enfin il a dé-
veloppé le caractère du vrai chrétiui qui
sui »ant l'expression de l'Apôtre des Nations
doit être Htnitateur de Notre Seigneur Jé-
sus Christ et qui, pour réaliser lo divin mo-
dèle, doit se nourrir de son Corps Sacré.
Alors le vrai chrétien pourra redire : l' Ce
n'est pas moi qui vis. c'est Jésus-Christ qui
vis on iiiol. e Presque toute l'assistance
s'est approchée de la Ste Table pour mettre
en pratique cet enseignement de Saint-Paul.
Le Sacrifice terminé, une légère collation a
été offerte aux conlrère. dans une salle atte-
nante à j Eglise, cependant que la « Joyeus-e
Harmonie » du patronage Ste Croix executait
pvec brio divers morceaux de musique qui
ont oulevé les applaudissements de tous. -
Après cet agréable intermède la réunion a
eu lieu duna un local voisin, »orta la prési-
dence de M. le chanoine Teissler, représen-
tant Mgr l'Archevêqua aux côtés duquel
avalent pris place M. l'abbé Carrel et M.
Louis Folssin, président du Conseil Particu-
lier. Tour à tour. M. Foissin et M. la curé
remercient en qualques mots M. le chanoine
Teissler d'avoir bien voulu honorer de FI
présence celte asiemblée et ils le chargent
d'exprimer à Mgr l'Atchevèque leur respec-
tueux attachement.
La lecture du Saint Evangile est écoutée
debout et la vision majestueuse du jugement
dernier loin de paialtre redoithble est, au
contraire, douce etont ré toi u de accourir le Christ dans la per-
sonne des pauvres.
La parole est dounée à M. Jonveau vice-
président qui dans une magnifique exhoita-
lion sur la patience montie comment cttte
simple vertu, faite d'humilité et da cons-
tance, est la source des plus grandi dévoue-
ments tt des pins sublimes abnégations.
Ensuite un Confrère donne lecture d'une
adresse de remerciements qu'un groupe de
catholiques d'Alger a tau parvenir au H. P.
Vuilltrmot prédicateur du Carême qui pen-
dant la sainte Quarantaine a semé la parole
de Dieu avec une éloquence digne de ceux
qui ont illustré la chaire chlélitmnc. Cene
kclure émail'ce des souvenirs de St DomInI-
que et de Lacordaiie a élt h;\chée d'applau-
dis ements.
Enlln les secrétaires des diverses Conféren-
ces dans des rapports particuliers relatent les
faits les plus édifiants survenus depuis la
dernière assemblé e.
Lss nouveaux membres font présentés et
complimenlés. Les conférences de Blida et
d'Aumale lont ovationnées four les bIil,
lants résultats qu'elle. ont icspectivement
obtenus.
Mais il revenait au Patronage de Sic Croix
d'exposer son bilan et de faire connaîtrefon
œuvre capiiale de jeunesse, d'éducation et
d'apcatolat, Rien n'a rebuté son zè'é prési-
dent ni les dilîlcultés pécuniaires, ni la guerre
Le patronage a tenu et il tiendra si la Socié-
té de St Vincent de Paul qui l'a adopté de-
puis près de h\\it années lui continue ses
encouragements et ses faveurs.
M le curé se plaît à lui iappeler son titrel
do « Patronage des Conférence b, Il énumère
le bien moral accompli bons exemples, com-
munions fréquentes et nombreuses, voca-
tions sacerdotales surcitées ; et un Il la jo-
yeme Harmonie » de crdaiion récente qui
est un élément de succès chaque fois grandis-
sant.
Au moment de se séparer M. le chanoine
Teissur, ré: ume le sens de cette réconfortan-
te manifestation, il dit aux membres de l'as-
ecmb'éc l'atteclton paternelle que nourrit
pour eux Monseigneur l'Archevêque et II lait -
se à chacun en souvenir de cette journée cette
parole h méditer : * La où eet la charité,
t l le Christ 1 «
Alger le 14 mai 1919
Alexandre d'OLMIS
-
Ui ultimatum de M, Wilu
Le New- York journal du président
Wilson, imprime le commentaire
suivant :
« Les déclarations du président
Wilson sur Fiumc sont unult matum
(sic). Si l'Europe désire la paix à 11-
taHcnne. qu'cllü la lasse seule : les
Etals-Unis ne souscriront pas au
nouveau programme impérialiste. »
L'impérialisme en l'espèce, c'est
M. Wilson.
César ne parlerait pas. mieux,
si l'on veut admettre que ce soit
bien.
̃ - ̃*•♦–– ̃
ALGER
Sté de St Vinccut de Paul.
Pendant l'année 1915 la Sté de St Vincent
de Paul a dépensé en secours :
Secours en nature (pain, vlandt,
lait, légumes, véhémente, médica-
ments, chaussures, couvertures tr. 17 :ml
Secours ellpèce'l.,.,. 921
Œuvres de patronage 2 552
Dépenses diverses .841
Total,.,. 21.615
Ces secours ou, été répartis entre 183 fa-
milles par les soins de 179 membres visi-
teurs. Le nombre des membres honoraires
est de 117.
Délégations financières. Les
transports maritimes. Les sections des co-
lons des non colons et des kabyle* des Délé-
gations financières ont approuvé séparément
l'envoi au gouvernement métropolitain d'ua
télégramme pour appeler son attention sur
la nécessité impérieuse de donner sans re-
tard une iiolulion à la question des trans-
ports maritimes entre la Franco et l'Algérie.
Voici les moyens proposés :
1 Affectation aux lignes d'Algérie en nom
bre suflliant, de paquebot* provenant de pri-
ses ou dont l'Etat dispose à quelque titre que
ce Foit ;
2 Obtention de paquebots provenant du
tonnage ennemi ;
3' Acquisition de paquebots ;
4' Restitution par le département de la
marine des paquebot, affeotés par lui aux li-
gnes d'Orient et prélevé sur l'armement mé-
diterranéen ;
5' Maintien de la liberté de pavillon, pen-
dant la pcr oda de transition, jusqu'à la réa-
lisation du régime orioané par le Parlement
et adnpté par les assemblées algériennes.
Ces moyens ne doivent avoir qu'un carac-
tère temporaire l'achet de paquebota ne de-
vant pas entraîner forcément la constitution
d'une Hotte d Etat.
SAOULA. I,n Confédération des
Ag-rioulteiirs. Lea agricultenrs du
département d'Alger se ont réllnl. & Saoula
dimanc he 18 mal. tu appel a été adressé par
M. TtatTuu en faveur de la Champagne dont
la guerre a délruii les magnifique. VIIlCO.
bles. Il demande à tous les colons de l'Algé-
rie de venir en aida aux vignerona champe-
nois.
Sont adoptés A l'nuanlmité :
1 - La motion consistant è refuser le paie-
ment du la taxe de cinq centimes par hecto,
réclamée par la Confédérations des Vigne-
rons
2' La motion que les fonda de réserve du
Syndicat phylioxéilque soient, lors de la li-
qui lation de ce dernier, répartis entre les
groupements ng; Icolt" locanx.
BIRM ANDREIS. Tentative de
meurtre. Le docteur Chaillou médecin
ic colonisation en retraite cherchait A se
lèbarrasser de son garçon de ferme le
uégro Soudani, dont Il était mécontent. Ce
qu'ayant apprit le négro voyant sora maitra
tans l'écurie s'approcha de lui par derrière
et lui asséna lIur la tète un terrible coup de
'marteau.
Le meut trier a été arrêté à Alger rue de
Châtres
Lo docteur Chaillou transporté d'urgence
à l'hôpital de Mustapha a dû subir l'opéra-
tion de la trépanation.
DKLLYS. Attaque d'une ferlue.
Dans l'après-midi du 5 mal. alors que
qon - mari SA trouvait à Rcbeval, au marché,
Mme Munier seule à la ferme, était entourée
soudain par huit Indigènes qui. le visage à
demi-voilé et le couteau FOUS la gorge lui
ordonnèrent de verser l'argent qu'elle pou-
vait posséder. Mme Munier remit aux brt-
gands une somme de J) 000 francs. Le coup
fait, ils s'éloignèrent.
La bande a été arrêtée.
M. Ni voix. - Comme suite au suicide
in M. Nlvoix. Inspecteur général des P. T .T
pour toute l'Algérie pendant qu'un inspec-
teur des Finances contrôlait sa gestion. on
croit avoir que cet important service sera
rattaché à l'administration métropolitaine et
ne fera plus qn'un avec elle comme vient de
le demaudar tout le personnel. Il n'y aura
plus à Alger un vice-roi des Poste*.
LAGBOlrAT. - I/Aroliev^qued'AI-
iren- à Laffhouat. - Mr Laynaud a
prononcé dans l'église de Laghouat une
émouvante allocution dans laquelle il a glo-
rifié les héros tombés pour la défense de la
Patrie. Le discours de Sa Grandeur a pro-
duit dans la nombreuse assistance une im-
pression profonde
Denx aviateurs hlt.
En voulant essayer un hydravion défectueux
deux seconth-mallres âgés de 21 et 23 ans
originaires de France turent mercredi matin
victimes de leur courage
A trois kilomètres en mer, dans la rade,
l'appareil volant à 200 mètres de hauteur prit
teu et tomba dans tes flots.
Les corps ont été retrouvés par des Sca-
phandriers.
li'impôt sur les revenus. M.
Audureau, délégué financier de Sétif, deman.
de aux délégations financières une modifica-
tion du barème algérien modification qui élè-
verait le minimum imposable en raison du
coût exorbitant de la vie.
10 En ce qui concerne les salaires l'augmen.
tation du minimum exonéré,
2* Unrt progressivité plus rapide au dessus
de 1 n.Ooo francs de revenu.
3' L'élévation de l'impôt complémentaire
1
MultiéMe -Ar)r)ét,
10 ®EMMTIME>®
o c\
2« MàMttl®
ABONNEMENTS (
1
ALQERIB (3 provinces) 0 mois 3 fr. :,0
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'RANCR, TUNISIF.. MAROC » 7 frs
ETRANGER. » 8 frs
Envoyer 50 centimes pour les change
merits d'adresse k
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Les abonnements pavient du te. et du
15 de chaque mois et sont payables
d'avance.
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tJ 9 &
( Le 1. Semeur Algérien
:.,.. , n
f
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ANNONhaS:, .(
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Annonces (la ligne)'" 0 fr. 10
Réclames » QJr. 2Q
Chronique locale Il 0 Ir. 30
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1 3 l'tai HH n
ALGER, le 23 Mai 1919
-
DANS LA FAMILLE
~n*- 4
Un propriétaire des environs d'Al
ger, en venant ces jours derniers pa-
yer son abonnement au Senteur, nie
disait les soucis que lui cause son
fils un grand arçon de 19 ans.
Comme nous causions amicalement
sur ce cas trop fréquent hélas dans
les familles, il m'avoua que l'enfant
s'était élevé à peu près seul, sans
autre direction que celui du lycée
de France où il l'avait mis pension-
naire dès l'âge de 9 ans, « absorbés
par l'exploitation de notre domaine,
sa mère et moi nous n'avions pas L
temps de nous enoccuper; nous cru
mes bien faire de l'envoyer dans la
ville habitée par ses grands parents.»
parole de Mgr Dupanloup que je
consignai sur un de mes carnets
quand elle pouvait me servir rie gui
e: , .1 .., ̃
« Parmi les tristes spectacles d'ici-
« bas on rencontre encore un objet
« où peuvent se reposer les regards
« fatigués des scènes douloureuses et
« scandaleuses de la vie pr, sente :
« c'est un père, c'est une Inère gou-
« vernanl avec sagesse leur famille,
« élevant de concert leurs enfants
« dans la vertu. »
Cette parole cet encore vraie au
jourd'hui. Sanctuaire invioluble. la
tamille chrétienne est en clrelle pre-
mier bcrccau et le dernier refuge
des convictions et de la morulc, C'cst
là surtout q e les Ames prennent
leur empreinte détinitive. CTest par
laque l'ordre social lui-même se lient
debout et subsiste. Les gouverne-
ments peuvent être l'aibles et vio-
lents, si la famille est forte, si les
mœurs domestiques résistent, i\ la
longue tout renaît et se relève.
La longue et terrible guerre ne
parait pas avoir beaucoup modifié
l'état des esprits. On pouvait croi-
re à un réveil religieux, à un relève-
ment des mœurs publiques et pri-
vées. Aucun changement notable
ne s'est produit.
Aujourd'hni comme hier c'est vers
la lamine que sont dirigéestoutis nos
espérances ; c'est la famille qui en-
dosse les plus grandes responsabili-
tés car elle, ne peut échapper
sans danger à son rôle d'éducation.
Il lui appartient donc de faire passer
le soin de l'enfant avant toutes preo
cupalionsmatérielles. Ce faisant elle
donnera à Dieu, à la société, àla pa-
trie une jeunesse forte et vertueuse,
prête à la lutte, à tous les dévoue-
ments, à tous à les sacrifices.
L'éducation commence au berceau
Dès les premiers mois de sou exis-
tence, tandis que ses parents tout
heureux le couvrent de caresses l'en-
fant qui semble inconscient est dé-
jà capable de ressentir des percep-
tions, de prendre certaines habitn-
- & , 1
des'. La mère ne s'y trompe pas, elle
surprend peu à peu l'intelligence
qui s'éveille les premiers sentiments
la curiosité tout d'abord extérieure ;
puis lorsque la parole est venue,
cherchant le pourquoi de tout. Bé-
bé est toujours là. Hien ne lui
échappe. C'est déjà sa petite per-
sonnalité qui s'affirlne, personnalité
qui a parfois ses qualités naturelles,
mais aussi - ses défauts - nombreux ;
l'égoïsme qui prétend tout obtenir et
de suite, la colère qui va jusqu'à de
véritables accès de rage, la jalousie,
la désobéissance et l'entêtement ;
tout un arsenal où, avec l'âge, s'ac-
cumulent des munitions terribles: et
plus les années viendront, plus il
sera difficile de faire le siège de ce
caractère. Il faut donc commencer
l'œuvre d'éducation dans la famille
dès la première heuro pour ne pas
avoir à dire plus tard comme ce père
désolé dont la confidence me sugge-
ra ces quelques lignes « sa mère et
moi nous ne pouvions nous en occu-
per, Les travaux de la ferme sont si
absorbants. »
J'ai dit à M. X. que son aveu me
fournissait la matière d'un article.
« Puisse mon erreur, m'a-t-il répon-
du, servir d'avertissement. Notre pe-
tit chéri était certainement cajolé
au-dessus de toute expression, nous
le laissions faire toutes ses volontés.
Aujourd'hui nous subissons les tris.
tes résultats. »
Aimer ses enfants, est-ce les gâter
es aduler, les traiter en idoles, al-
ler jusqu'à leur obéir? C'est malheu-
reusement ainsi que beaucoup de
parents comprennent l'amour; d'une
tendresse trop indulgente, ils ne ré-
priment pas les caprices de leurs
enfants de crainte d'êtres cruels
D'autres parce que ce serait une oc-
cupation de tous les instants, et que
le temps leur manque pour s'allclcr
à cette besogne.
Sans paraître s'en douter ils se
préparent pour l'avenir de doulou-
reux regrets. Les années se passent;
bébé a grandi ; c'est déjà un jeune
homme, llélasl ses défauts ont gran-
di.avec lui. Ce sont maintenant des
vices quasiincurables qui le rendent
le désespoir de sa iamille.
Aimer ses enfants c'est avant tout
leur vouloir et leur faire tout le bien
possible. Et pour atteindre ce but il
faut une surveillance continuelle, de
la fermeté jointe à là douceur, par-
fois de justes corrections. Il faut, oh
n'oublions pas cela, leur donner «!c
bon exemple. »
L'enfant. par sa nature même,
est porté à l'imitation. Il copie traits
pour traits ses parents, surtout leurs
défauts qu'il exagère bienlùl. El
c'est ainsi que se forment les (t gen-
tils petits monstres » dont les parents
rient parfois lorsqu'ils sont jeunes,
mais dont ils pleurent plus tard.
Comment voulez-vous qu'il en soit]
autrement. En cela l'entant est logi-
que et il se dira facilement : « pour-
quoi lerai-je ceci, puisque mes pa-
rents ne le tout pas, pour quoi faire
ma prière, pourquoi aller à la messe
pourquoi toujours obéir, si les com-
mandements de Dieu n'obligent que
les petits enfants? »
Tout au contraire dans les lantillcs
vraiment chrétiennes c'est dans
l'exemple revu dans les traditions
respectées que se trouve toute l'édu-
cation et pour conclure cette courte
étude: « La mère qui fait son devoir
dans la famille ne ueut pas et ne doit
pas seulement être une mère, elle
peut et elle doit être « une sainte»;
c'ept par là qu'elle lormera et sau-
vera t'amc de ses enfants. »
V. de TuoRAMir
Les négociations de Paix
b-,
Bientôt on ne comptera plus les
notes de détail préparées et remises
à la Conférence de la paix par les
plénipotentiaires allemands. Ce n'est
du reste qu'une préface du vaste
contre-projet qu'ils vont soumettre.
A ce contre-projet il sera répondu
comme M. Clemenceau répond aux
notes de détail : « Toutes les ques-
tions ont été étudiées et rédigées se-
lon le droit et la justiée. »
Foch est de retour de son inspec-]
lion sur la frontière rhénane. Avec
les chefs alliés il a préparé des mesu-
res rigoureuses dans le cas oit les al-
lemands refuseraient de signer.
On a la conviction que les signa-
tures seront échangées dans la pre-
mière semaine de juin.,
Ne pas prendre au sérieux les ren-
seignements des agences au sujet
des résolutions du gouvernement de
Berlin. Les feuilles dites à informa-
tions ilS peuvent paraitre en blanc ;
il iaut bien les alimenter.
La commission internalliéa procé-
dé à l'échange officiel des pouvoirs
avec la délégation autrichienne. On
croit que -les choses marcheront plus
vite de ce côté.
Mais bien entendu l'Autriche doit
subir elle austi les conséquences du
grand crime qu'elle a commis en re-
fusant de traiter avec la Serbie et en
déclanchant la terrible guerre.
La question des revendications ita-
liennes sur Fiume et la côte Dalmate
sont en bonne voie.
Exemple à suivre
Le directeur de l'institution « Ora
et Labora », séminaire Pontifical de
Séville (Espagne) demande à toutes
les feuilles catholiques de reprodui-
re la note suivante :
Catholique' ! le 29 Juin 1918, fête t'e St.
Pierre et St. Panl, on a célébré pour la troi-
sième fois dans toutes ICi villeJ d'Espagne
avec l'aide de l'Episcopat en entier, et de
plus de 500 publications catholiques la. fête
journalistiqueannuelle Intitulée : Jour de la
Presse Catholique fondée par l'institution
Ora et Labora, du Séminaire pontifical de
Sévillo pour favoriser les publications cutho-I
liques au moyen de prières, messes, commu-
nions, scrmom, propagande, conférences,
meetings, ?olrées ut collectes dans les Kg ises,
les rues et à domicile.
Du résultat de cette quête (300.000) envi-
ron on retranche le 10 V. qu'on envoie com
me obole de la presse au denier de St Pierre
et on distribue les 9 0/0 restant entre les pu-
blications catholiques.
Sa Sainteté Henoit XV, par bref Apostoli-
que donné le 26 Avril 191S et valable pour
dix ans a accordé à cette œuvre sa suprême
approbation en lui concédant l'indulgence
pl nière pou' tous les fidèles d'Espagne qui
célébreront le Jour de la Presse Catholique,
le 20 Juin en unissant la prière et l'au mont).
Catholiques de tous les pays, commençons
dés aujourd'hui même à préparer un Jour
de la Presse Universelle, qui, avec la héné-
diction de S. S. Benoit XV. soit célébrée en
mémo temps dans tous les pays du monde le
29 Juin 1919
ILDEFONSO MONTERO DIAZ
Prêlrc, Docteur en Théologie, Proles-
seur du Séminaire Ponliflcal de Séville
(EpaKlac) et-Directeur de l'institution
- Ora et Labora ».
7
t
- - r
EXEMPLE
qu'il ue faut pas smivre
L'Echo d'Alger du 1 - - mai et api es
lui Y Evolution Nord-Africaine ont
signalé le fait d'un gros colon des
environs de Blida qui vient de ven-
dre pour la somme de cinq cent mil.
le Irancs son domaine à un proprié-
taire terrien indigène-musulman.
Dans son n* précédent Y Evolution
qci ne connaissait pas encore la dite
vente mettait nos colons en garde
contre les efforts des indigène* pour
s'emparer de la propriété et devenir
ainsi les mt. il res de la colonie: « co-
lons leur disait-il en vous dépossé-
dant au profit des indigènes des do-
maines que vos pères1 ont pénihle.
ment acquis et que vous même avez
mis en valeur nar votre intelligence
et votre travail vous commcLtrcxnnc
mauvaise action. »
Nous nous joigaous à notre Con-
frère pour jeter le cri d'alarme : ren-
dre la terre aux indigènes c'est dé-
franciser l'Algérie.
PENSÉES
A cinquante ans, l'homme de Dieu
désanchanté enfin de ce qui n'esl pa.*
éternel, ne jouit plus que des n mes.
Il y a des juslt's qui meurent non
de maladie mais de maturité.
Telle défunte s"en va if uand elle al
fourni au ciel sa dot et son trous-
seau.
Toute douleur qui nous atteint a
passé par le cœur endolori et com-
patissant du Maître.
Dieu est charité et l'homme esi
êgoïsme.
1. J).
m
Les Fêtes de Jeanne dire
à Orléans et à Paris
La 490' anniversaire de la délivrance
l'Orléans par Jeanne d'Arc a été célé-
bré le dimanche 11 mai aussi uiagni-
liqneme )t qne possible à la Cathédrale
Ste Croix d'Orléans. Une foule immen-
se, le général commandant d'armée el
de nombreux otliders lrançais et amé.
ricains assistaient à la cérémonie,
Pourquoi faut-il que la municipalité
ail continué à s'abstenir.
Le remarquable discours de Mrl
Cholltt archevêques Cambrai a pro-
duit une vive impression. Il a déve-
(oppé ce texte : « Après tout ce qui nous
est advenu à cause de notre œuvre dé-
testable et de notre grand délit, vous,
Seigneur, vous nous avez délivrés des
suites de nos iniquités et vous avez ap
poric le salut. -
» Nos œuvres détestables s'appellent
égoïsme anarchie et socialisme. Notre
grand délit à été IR guerre religieuse et
le divorce de l'Etat avec l'Eglise.
» Pourtant Diea qui aime les « francs
nous a saovées comme il nous avait
sauvés aux temps de la vierge lorl'ai-
ae. 1
Alors en parallèle saisissant Mgr
Chollc-t prouve que l'épopée de Jeanne
ressemble à l'épopée récente de nos ar
mes.
En terminant l'archevêque de Cam-
brai à dénoncé les nouveaux périls qui
vont se dresser devant nous. Il a dit :
« Nous nous en défendrons. » « Dieu
surtout nous en détendra. Il le teralpar
sainte Jeanne d'Arc eulin rlacée sur
les autels et dont les exemples radieux
nous inspireront. »
L'après-midi, la même foule est ve-
nue entendre Mr l'évqne d'Orléans.
Citons ce beau passage visan tla resti-
tution de nos drapvaux livrés à l'Alle-
magne en 1870:
ec Je len ai vu, nos drapeaux tricolo-
r es à Berlin. De la voûte d'une chapel-
le ils pendaient accrochés comme des
suppliciés à un gibier. » Ils vont reve-
nir.
Quand ils reviendront a ce jour-là,
se fera un silence poignant, les cœurs
cesseront de battre, les bras se tendront
et an cri immense acclamera la France
victorieuse. »
En terminant Mgr Touchet a adressé
Tne vibrante prière à la bienheureuse
qui sera demain Sainte Jeanne d'Arc.
La présence et l'attilide des Améri-
cains étaient très remarquées. De mê
me que l'Angleterre, depuis la guerre,
.Yiultiplie ses hommages a la «libératri
ced'O léans. de même, les Etats-Unis
'e plaisent à s'unir à nous ponr la glo-
nfler.
*
t *
A Paris grandiose manifestation le 18
mai; les statues de Jeanne d'Arc dans
les divers quartiers de la capitale fu-
rent dès le matin couvertes de fleurs et
de couronnes. De la place de l'opéra
où se dressait un obélisque décoré de
lauriers, de drapeaux et de bannières
aux couleurs de Jeanne d'Arc partit un
cortège sn tête duqoel s'avançait une
s aine de la viérge lorraine on peut éva-
luer le nombre des manifestants à
200,000.
Aux feniVres on agite des mouchoirs
et on jette des lleurs. Double haie de
curieux applaudit et acclame. Les con-
seillers municipaax et les députés de
la Seiue ouvrent la marche;; vient en-
suite une nombreuse délégation dAl-
sace et de L jrraine où figurent ks mai-
res, les députés des deux provinces au
Reichstag et des jeunes filles vêtues de
gractt-ui costumes locaux ; les sociétés
d'alsaciens lorrains et autres qui por-
tent les costumes du pays ; lej femmes
de la région de la Sarre, les associa-
tions de combattants et celles des pri.1
sonniers de la grande guerre ; les dé-,
légations étrangères, l'association de1
anciens combattantsr l'Union des pères
et mères dont los fils sont tombés pour
la path?, les Associations départemen-
tales des sinistrés.
Après les alsaciens-lorrains mar
client les délégués de l'armée polonaise
et les combattants de la grande guerre
pnis toutes les associations patrioti-
ques parmi lesquelles de nombreuses
délégations de province.
La dislocation a en lien place de t Ilo-
tel de Ville.
*
La fête religieuse prescrite par l'ar-
c.hevèque de Paris et le pavoisement au-
ront lieu le 1 - * Juin.
X V*--
le ouvel Emprunt il lots
de la Ville de Paris
Le 8 mal a marqué le commencement des
opéi allons relatives à la consolidation de la
dette Honan e contractée pendant la "uerre
par la Ville de Paris. Depuis porteurs fle
lions municipaux et d'obligations quinque-
nnales 1917 se pansunt aux guichets de la
Caisse municipale pour échanger leurs titres
contre des obligations 5 0/0 du nouvel em-
prunt de 1.500 millioni à lots qu'émet la
Ville de Poris.
L'eiercica de ce droit de souscription pri-
vilégléli sera clos le juidi 22 mai 11)19 au
sotr Chaque déposant reçoit actuellement
un r¿cippil'sé de la valeur nominale de son
dépôt. La remise des nouvelles obllgatious
intégralement libérées, jouissance au 15 juin
1919, auia lieu du 15 au 25 juin prochain.
L'échange se fera dans les conditions sui-
vantes : les Bons municipaux seront repris
pour leur capital nominal, les obligations
quinquennales pour leur prix d'émission,
wlt 495 frs pour les obligations entières et
')9 frs. pour les cinquièmes.
Contre chaque bon de 5UO 1rs. tout dépo-
ant recevra une obligation nouvelle pour
on prix d'émission soit 480 frs. plus une
lommp do 20 frs. qui lui sera remise en es-
pèces, ainsi que le* intérêts calculés depuis
la date de création des Bons jusqu'au 14 in-
clus s'il s>'agit d'un boude 100 frs. il aura
droit à un cinquième d'obligation, à une
somme de 1 francs et aux intérêts.
S'il dépose unb obliga ion quinquennale.
il recevra une obligalion nouvelle plus une
omme de 17 tr. représentant la diflérence
entre le prix d'émission do l'obligation 1917
et le prix de l'obligation nouvelle, ainsi que
la portion acquise de la prime de rembour-
sement.
Pour un cinquième 1917, il aura un nou-
veau cinquième à lots plus une somme de
3 fr. 40.
Dès le mois d'octobre, les souscripteurs des
nouvelles obligations jouiront des avantages
très intéressants qui y sont attachés. Le 1"
octobre ils toucheront te prcmter coupon se-
mestriel, comprenant les Intérêts courus de-
puis le 15 juin. Ce coupon sera de 7 fr. 40
pour les unités et de 1 fr. 48 pour les cin-
quièmes. Et le 22 octobre, ils courront la
chnnce d* gagner le gros lot de 1 million,
celui cie lut) 000 frades ou celui de 50 (MK) frs.
Pour ce soil tiragr, il n'y aura pas moins de
418 lots montant ensemble à l.(j25,O00 1rs.
Une Bonne Œuvre
C'e- t une bonne «uvro d'enseigner à
un malade la guérison certaine. Aussi pour
ton ceux qui souffrent des maladies causées
parla bile el les glaires (foit,, coetir, rhuma
tismes. asthme) fautillr.commftndr «ans hési
ter, l'Eliixr antiglaireux du Dr Guillié 5 fr.
net toutes pharmacies.
SoriNé tic St Vincent de Paul
La dernière assemblée de la Société de St
Vincent de Paul a rénni le dimanche 4 mai
un grand nombre de confrères dans la pa-
roisse de Ste Croix. Rarement la petite église
de la Casbah ou l'on prie mieux que dans les
somptueuses cathédrales avait vu une mani-
festation aussi édifiante qui a dédommagé
les fidèles de leur ascension matinale,
La messe de 7 heurcs a été célébré» par
M. le chanoine Teissier ; après l'Evangile,
M. l'abbé Carrd, ( uré de la paroisse malgré
se fatigue a pria la paiole pour remercier les
membres des Coiifértncos d'être venus fci
nombreux donner un exemple de pilté à ses
psroisbiens, et surtout aux jeunes gens du
Patronage et aux enfants qui &e préparent à
la Première Gommuuioa. Il s'est félicité d'a-
voir devant lui des hommes de cosur se li-
vrant à l'exercice de la charité ; enfin il a dé-
veloppé le caractère du vrai chrétiui qui
sui »ant l'expression de l'Apôtre des Nations
doit être Htnitateur de Notre Seigneur Jé-
sus Christ et qui, pour réaliser lo divin mo-
dèle, doit se nourrir de son Corps Sacré.
Alors le vrai chrétien pourra redire : l' Ce
n'est pas moi qui vis. c'est Jésus-Christ qui
vis on iiiol. e Presque toute l'assistance
s'est approchée de la Ste Table pour mettre
en pratique cet enseignement de Saint-Paul.
Le Sacrifice terminé, une légère collation a
été offerte aux conlrère. dans une salle atte-
nante à j Eglise, cependant que la « Joyeus-e
Harmonie » du patronage Ste Croix executait
pvec brio divers morceaux de musique qui
ont oulevé les applaudissements de tous. -
Après cet agréable intermède la réunion a
eu lieu duna un local voisin, »orta la prési-
dence de M. le chanoine Teissler, représen-
tant Mgr l'Archevêqua aux côtés duquel
avalent pris place M. l'abbé Carrel et M.
Louis Folssin, président du Conseil Particu-
lier. Tour à tour. M. Foissin et M. la curé
remercient en qualques mots M. le chanoine
Teissler d'avoir bien voulu honorer de FI
présence celte asiemblée et ils le chargent
d'exprimer à Mgr l'Atchevèque leur respec-
tueux attachement.
La lecture du Saint Evangile est écoutée
debout et la vision majestueuse du jugement
dernier loin de paialtre redoithble est, au
contraire, douce et
sonne des pauvres.
La parole est dounée à M. Jonveau vice-
président qui dans une magnifique exhoita-
lion sur la patience montie comment cttte
simple vertu, faite d'humilité et da cons-
tance, est la source des plus grandi dévoue-
ments tt des pins sublimes abnégations.
Ensuite un Confrère donne lecture d'une
adresse de remerciements qu'un groupe de
catholiques d'Alger a tau parvenir au H. P.
Vuilltrmot prédicateur du Carême qui pen-
dant la sainte Quarantaine a semé la parole
de Dieu avec une éloquence digne de ceux
qui ont illustré la chaire chlélitmnc. Cene
kclure émail'ce des souvenirs de St DomInI-
que et de Lacordaiie a élt h;\chée d'applau-
dis ements.
Enlln les secrétaires des diverses Conféren-
ces dans des rapports particuliers relatent les
faits les plus édifiants survenus depuis la
dernière assemblé e.
Lss nouveaux membres font présentés et
complimenlés. Les conférences de Blida et
d'Aumale lont ovationnées four les bIil,
lants résultats qu'elle. ont icspectivement
obtenus.
Mais il revenait au Patronage de Sic Croix
d'exposer son bilan et de faire connaîtrefon
œuvre capiiale de jeunesse, d'éducation et
d'apcatolat, Rien n'a rebuté son zè'é prési-
dent ni les dilîlcultés pécuniaires, ni la guerre
Le patronage a tenu et il tiendra si la Socié-
té de St Vincent de Paul qui l'a adopté de-
puis près de h\\it années lui continue ses
encouragements et ses faveurs.
M le curé se plaît à lui iappeler son titrel
do « Patronage des Conférence b, Il énumère
le bien moral accompli bons exemples, com-
munions fréquentes et nombreuses, voca-
tions sacerdotales surcitées ; et un Il la jo-
yeme Harmonie » de crdaiion récente qui
est un élément de succès chaque fois grandis-
sant.
Au moment de se séparer M. le chanoine
Teissur, ré: ume le sens de cette réconfortan-
te manifestation, il dit aux membres de l'as-
ecmb'éc l'atteclton paternelle que nourrit
pour eux Monseigneur l'Archevêque et II lait -
se à chacun en souvenir de cette journée cette
parole h méditer : * La où eet la charité,
t l le Christ 1 «
Alger le 14 mai 1919
Alexandre d'OLMIS
-
Ui ultimatum de M, Wilu
Le New- York journal du président
Wilson, imprime le commentaire
suivant :
« Les déclarations du président
Wilson sur Fiumc sont unult matum
(sic). Si l'Europe désire la paix à 11-
taHcnne. qu'cllü la lasse seule : les
Etals-Unis ne souscriront pas au
nouveau programme impérialiste. »
L'impérialisme en l'espèce, c'est
M. Wilson.
César ne parlerait pas. mieux,
si l'on veut admettre que ce soit
bien.
̃ - ̃*•♦–– ̃
ALGER
Sté de St Vinccut de Paul.
Pendant l'année 1915 la Sté de St Vincent
de Paul a dépensé en secours :
Secours en nature (pain, vlandt,
lait, légumes, véhémente, médica-
ments, chaussures, couvertures tr. 17 :ml
Secours ellpèce'l.,.,. 921
Œuvres de patronage 2 552
Dépenses diverses .841
Total,.,. 21.615
Ces secours ou, été répartis entre 183 fa-
milles par les soins de 179 membres visi-
teurs. Le nombre des membres honoraires
est de 117.
Délégations financières. Les
transports maritimes. Les sections des co-
lons des non colons et des kabyle* des Délé-
gations financières ont approuvé séparément
l'envoi au gouvernement métropolitain d'ua
télégramme pour appeler son attention sur
la nécessité impérieuse de donner sans re-
tard une iiolulion à la question des trans-
ports maritimes entre la Franco et l'Algérie.
Voici les moyens proposés :
1 Affectation aux lignes d'Algérie en nom
bre suflliant, de paquebot* provenant de pri-
ses ou dont l'Etat dispose à quelque titre que
ce Foit ;
2 Obtention de paquebots provenant du
tonnage ennemi ;
3' Acquisition de paquebots ;
4' Restitution par le département de la
marine des paquebot, affeotés par lui aux li-
gnes d'Orient et prélevé sur l'armement mé-
diterranéen ;
5' Maintien de la liberté de pavillon, pen-
dant la pcr oda de transition, jusqu'à la réa-
lisation du régime orioané par le Parlement
et adnpté par les assemblées algériennes.
Ces moyens ne doivent avoir qu'un carac-
tère temporaire l'achet de paquebota ne de-
vant pas entraîner forcément la constitution
d'une Hotte d Etat.
SAOULA. I,n Confédération des
Ag-rioulteiirs. Lea agricultenrs du
département d'Alger se ont réllnl. & Saoula
dimanc he 18 mal. tu appel a été adressé par
M. TtatTuu en faveur de la Champagne dont
la guerre a délruii les magnifique. VIIlCO.
bles. Il demande à tous les colons de l'Algé-
rie de venir en aida aux vignerona champe-
nois.
Sont adoptés A l'nuanlmité :
1 - La motion consistant è refuser le paie-
ment du la taxe de cinq centimes par hecto,
réclamée par la Confédérations des Vigne-
rons
2' La motion que les fonda de réserve du
Syndicat phylioxéilque soient, lors de la li-
qui lation de ce dernier, répartis entre les
groupements ng; Icolt" locanx.
BIRM ANDREIS. Tentative de
meurtre. Le docteur Chaillou médecin
ic colonisation en retraite cherchait A se
lèbarrasser de son garçon de ferme le
uégro Soudani, dont Il était mécontent. Ce
qu'ayant apprit le négro voyant sora maitra
tans l'écurie s'approcha de lui par derrière
et lui asséna lIur la tète un terrible coup de
'marteau.
Le meut trier a été arrêté à Alger rue de
Châtres
Lo docteur Chaillou transporté d'urgence
à l'hôpital de Mustapha a dû subir l'opéra-
tion de la trépanation.
DKLLYS. Attaque d'une ferlue.
Dans l'après-midi du 5 mal. alors que
qon - mari SA trouvait à Rcbeval, au marché,
Mme Munier seule à la ferme, était entourée
soudain par huit Indigènes qui. le visage à
demi-voilé et le couteau FOUS la gorge lui
ordonnèrent de verser l'argent qu'elle pou-
vait posséder. Mme Munier remit aux brt-
gands une somme de J) 000 francs. Le coup
fait, ils s'éloignèrent.
La bande a été arrêtée.
M. Ni voix. - Comme suite au suicide
in M. Nlvoix. Inspecteur général des P. T .T
pour toute l'Algérie pendant qu'un inspec-
teur des Finances contrôlait sa gestion. on
croit avoir que cet important service sera
rattaché à l'administration métropolitaine et
ne fera plus qn'un avec elle comme vient de
le demaudar tout le personnel. Il n'y aura
plus à Alger un vice-roi des Poste*.
LAGBOlrAT. - I/Aroliev^qued'AI-
iren- à Laffhouat. - Mr Laynaud a
prononcé dans l'église de Laghouat une
émouvante allocution dans laquelle il a glo-
rifié les héros tombés pour la défense de la
Patrie. Le discours de Sa Grandeur a pro-
duit dans la nombreuse assistance une im-
pression profonde
Denx aviateurs hlt.
En voulant essayer un hydravion défectueux
deux seconth-mallres âgés de 21 et 23 ans
originaires de France turent mercredi matin
victimes de leur courage
A trois kilomètres en mer, dans la rade,
l'appareil volant à 200 mètres de hauteur prit
teu et tomba dans tes flots.
Les corps ont été retrouvés par des Sca-
phandriers.
li'impôt sur les revenus. M.
Audureau, délégué financier de Sétif, deman.
de aux délégations financières une modifica-
tion du barème algérien modification qui élè-
verait le minimum imposable en raison du
coût exorbitant de la vie.
10 En ce qui concerne les salaires l'augmen.
tation du minimum exonéré,
2* Unrt progressivité plus rapide au dessus
de 1 n.Ooo francs de revenu.
3' L'élévation de l'impôt complémentaire
1
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