Titre : Le Semeur algérien : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1918-12-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32867269g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 décembre 1918 08 décembre 1918
Description : 1918/12/08 (A8,N391). 1918/12/08 (A8,N391).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6376882b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N 991 ^«iltlèm» Année 10 CENTIMES
1 - - le-0
8 Décembre 1919 - A
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Amiris'trois provinces) 6 mois 8 fr.50
d id. un an 6
RAMOE Tunisie, *4 <1)0 »
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menti d'adresse
Les abonnement* partent dv le#
et du 16 de chaque mois
et sont payables d*a>anc
Semeur Algérien
PARAISSANT LE DIMANCHE
ANNONCES N v.
(
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AnnODees. » Ofr. 1Q
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A
La cite des
Hohenzollera
La chute des Hohenzollern mar-
que une date dans l'histoire de la
civilisation. Quelle est au juste l'ori-
gine de cette race de proie qui s'est
fait une gloire de professer, à tra-
vers les siècles, le mépris le plus
absolu pour le droit et de ne croire
qu'à la torce ? Ils prétendaient des-
cendre d'un certain Tassillon, fameux
du temps ile Charleiiiagne, mais dont
certains historiens contestent l'exis-
tence. La vérité est que, dans la
nombreuse famille des souverains
allemands dont la filiation se per-
drait dans les ténèbres des âges pré-
historiques, les Hohenzollern étaient
des parvenus. Leurs parchemins
étaient si mal en règle qu ils n'ont ja-
mais pu fournir une preuve certaine
de la parenté qui devait exister entre
la branche denuremberg, aujourd'hui
représentée par l'ex-empereur Guil-
laume 11, et la branche de Sigmarin-
gen régnant en Roumanie. Depuis
quelques années, Tassillon lui-même
a paru en ancêtre tellement problé-
matique qu'il ne figure plus dans les
dernières éditions de VAlmanach
Gotha.
Les burgraves de Nuremberg qui,
suivant l'opinion ou plutôt la con-
joncture la plus accréditée, représen-
tant la branche cadette, se distinguè-
rfcflt par une insatiable rapacité.
Grâce & des supplices raffinés mis au
d'une fiscalité sans scrupu-
HHffiRNxtorauèrent tant d'argent Jt
flBfflrriiffl hètireux sujets, Il-ns pu-
pSnrftcheter à l'empereur Sigismond,
à bout de ressources, le margraviat
de Brandebourg el la dignité élec-
torale, moyennant le prix de 400
mille ducats. Voilà ce que la fameu-
se « Vierge de Fer » c est-à-dire la
caisse hérissée à l'intérieur de la-
mas de couteaux, de harpons, de
ctoohels et de toutes sortes de poin-
tu bien aiguisées avait rapporté aux
héritiers du burgrave. inventeur du
plus épouvantable des supplices pour
réduire à l'obéissance ses sujets ré-
caloitrantR. Ces exécutions étaient
entourées d'un mystère qui les ren-
dait plus effroyables encore. Chaque
fo1 qu'un malheureux habitant de
----- Nuremberg, suspect de manquer de
zèle pour son burgrave, venait a
disparaître sans laisser de traces, on
savait qu'il avait été englouti par
la « Vierge de Fet ».
C'était par une série de prêts éche-
lonnés et en abusant de la détresse
financière d'un empereur prodigue
et incapable que les Hohenzollern
étaient devenus électeurs de Bran-
debourg ; ce lut par un abus de con-
fiance qu'ils devinrent ducs de Prus-
se. Albert de Brandebourg, grand
maître de l'Ordre Teutonique, se fit
luthérien afin de conserver à titre
héréditaire des Etats qu'il n'admi-
nistrait qu'à titre électif et viager.
- Il serait trop long de raconter
l'histoire de ces princes sans cons-
, cience, cupides, cruels et presque
tous très médiocres. Frédéric Ier qui
obtint en 1701 de l'empereur d'Alle-
magne l autorisation de prendre le
titré de roi de Prusse, était un sot et
Frédéric Guillaume Ier Une brute
qui aurait fait couper la tête de son
fils si l'empereur Charles VI n'était
intervenu à temps pour le sau-
ver. Ce fils, plus tard le Grand Fré-
déric, récompensa la maison d'Au-
triche de ce service en enlevant la
Silésie à la fille de celui qui l'avait
arraché à l'échafaud.
Frédéric Il est le seul homme re-
marquable qu'ait produit la maison
des -Ilohenzoller,, %, C'est lui qui a réu.
ni en corps de doctrines les princi-
pes abominables qui ont fait la gran-
eur et la ruine de la Prusse. Le
principe fondamental de toute cette
politique c'est que le droit n'existe
pas, les affaires mnnaines ne connais-
sent d'autre arbitre que la Force.
Les traités les plus solennels ne sont
obligatoires que pour ceux qui ne
disposent pas des moyens nécessaires
pour se dispenser de les exécuter,
tans les engagements internatio-
naux, la bonne foi est use duperie.
Les setifls arguments qui puissent
itr& iufoquéa avec succès dans une
controverse entre deux gouverne-
----------------
ments sont les baïonnettes et les ca-
nons. Tout le reste n'est que phra-
séologie.
Le souverain qui a envahi la Silé.
sie sans déclaration de guerre, après
avoir signé le traité garantissant à
Marie-Thérèse la possession de cet-
te province, qui a cyniquement rom-
pu le traité d alliance conclu avec le
cabinet de Versailles, le criminel
qui a préparé, organisé de longue
main le partage de la Pologne, en
un mot le malfaiteur couronné qui,
par les philosophes du XVIIIe siècle,
a excité une admiration injustifiée,
servit de modèle à Bismarck.
Bismarck ministre tout puissant
du vieux Guillaume le fondateur
du nouvel empire allemand, et dont
Guillaume II, lut l'élève, mais un
élève n'ayant pas répondu aux espé-
rances de son maître, personnifiait
tout ce lu )il y a de plus mauvais
dans le caractere allemand ; Guillau-
me Ier .ne lui cédait en rien. C'est
toujours la môme mauvaise foi,' le
même mépris absolu de la parole
donnée, le mOme parti-pris de s'a-
grandir aux dépens du voisin, le
même dédain pour le droit, le même
culte pour la Force. Guillaume Ier
portera devant l'histoire la responsa-
bilité d'avoir fait revivre eu plein
XIX* siècle, le système de dévas-
tation et de pillage en honneur en
Alle-nagne au temps de la guerre de
trente ans.
Mais les vols et les exécutions som-
maires de 1870 ne furent que des
jeux d'enfants auprès des assassinats,
des destructions systématiques, des
incendies et des colossales entrepri-
ses de confiscations et de déménage-
ments organisées sous les auspices
et par les ordres de 1 empereur
Guillaume II. L'homme qui a violé
la neutralité belge en 1914, ordonné
le torpillage du Lusitania et les abo-
minables simulacres judiciaires qui
ont entouré l'assassinat du capi-
taine Fryatt et de miss Cavell devait
fatalement être le dernier souverain
dè sa race, frétait Impossible à un
Hohenzollern d'aller plus loin dans
la voie que lui avaient montrés ses
ancêtres. Par l^g|daoe de ses atten-
tats, l'ex-empereur avait de beau-
coup dépassé tous ses devanciers,
avec cette différence que les crimes
commis par seb prédécesseurs leur
avaient rapporté des bénéfices, tan-
dis que ses crimes à lui étaient en
même temps des fautes politiques
énormes. Ils ont attiré sur l'Allema-
gne les déclarations de guerre de la
Grande Bretagne et des Etats-Unis.
Vaincu, ce ion d'orgueil qui s'était
dit invincible, a vu son peuple se
tourner contre lui.
Le voici donc tombé sans avoir su
donner à su Qhftte le caractère de
grandeur qui eût répondu à l'impor-
tance du rôle qu'il avait joué dans
le moiride. -
Sachant que l'armée d'Hindenburg
était à deux doigts de sa perte et que
l'émeute grondait à Berlin, Guillau-
me II s'est enfui comme un vulgaire
malfaiteur par crainte des gendar-
mes. Il entraine dans sa chûte les
derniers rejetons des féroces burgra-
ves de Nuremberg. Avec lui dispa-
rait également l'Empire allemand
dont ce César de pacotille rêvait d'é-
tendre la domination sur l'univers.
Mais, comme nous le disions la
semaine dernière, Allemagne impé-
riale, Allemagne démocratique, c'est
toujours rAllemagnCj, nation ivre de
conquêtes, - formée dans le moule
prussien. Aux alliés victorieux da-
chever son effondrement et de la
réduire à l'impuissance absolue de
nuire.
V. de Thouamb
Ln laltfo do la Victuiro
La Correspondance hebdomadaire
catholique aime à dire et à répéter,
comme nous, qu'il faut le saluer et
le louer hautement, le véritable et
seul Maître de la victoire. Citons la
fin de son dernier article :
L'Allemagne t Elle était préparée depuis
quarante ans à cette guerre. Elle était unie,
alors que nous étions divisés. Longtemps,
les effectifs de ses armées ont été supérieurs
& ceux que nous pouvions lui opposer. Qui
l'a arrêtée ? Qui l'a entêtée dans cette guerre
sous-marine qui devait jeter Icb Etats-Unis à
nos c6tés.
L'Allemagne était Dèru de son organisation
et la présentait au monde comme un stade
supérieur de l'humanité, Qu'est devenne
cette organisation ?
Alors que, l'enmmd aux porta de Paris, la
France s'était redressée toul entière debout
pour la défense, la torce da résistance de
l'Allemagne est tombée avant mêmé qu'un
seul morceau de son sol ne soit envahi.
Rien de tout cela ne peut réellement s'ex-
pliquer. Le sens des événements reste obscur,
si l'on ne voU pas la main qui dirige les
événements, si l'on ne voit pas l'action de la
Providence. Les Allemands avaient menti :
Dieu était avec nous.
a C'est Dieu qui a soutenu le moral de la
France., qui lui a donné au moment voulu
les hommes nécessaires ; c'est Dieu qui a
fait tomber dans la honte l'orgueu llklle
magne.
« Ce n'est pas moi qu'il faut remercier. di-
sait, il y a peu de temps le maréchal Foch.
Je n'ai pas fait ces grandes cboles, C'est Dieu
qui les a faites par moi. »
Le grand homme de guerre n'a jamais été
plus grand que lorsqu'il rapporte ainsi mo-
destement à Dieu la gloire de la victoire.
C'est Dieu qui est le Maître de la Victoire,
c'est à Lui, avant tous les autres et au-des-
sus de tous, que doivent aller notre recon-
naissance, nos actions de grâces, nos accla-
mations « Te Deum laudaraus 1
L'acte do Foi
d'un iréclal do Franco
« A Notre-Dame de Paris, bondée de
fidèles qui aimaient à chanter le « Te
Deum » d'action de grâce9. le cardinal
Amette a prononcé une belle allocu
lion ao coure de laquelle il a exprimé
ses regrets de ne pas voir, dans la Ba-
silique, ceux qui dirigent les destinées
do pays, « prisonniers volontaires d'un
contrat d'une légalité douteuse », puis
contrat
il a ajouté éloquemment :
« Remeroier Dieu de notre triomphe
ce n'est point rabaisser le génie de nos
chefs, l'héroïsme de nos soldats, puis-
que c'est célébrer la coopération de
l'homme à l'œuvre de Dieu.
* Il l'a bien compris, ce maréchal,
qui, en trois mois, a assuré la victoire
de nos armes et qui m'écriyait, il y a
trois jours :
« Je voudrais chanter avec vou.;, à
« Notre-Dame, le « Te Deum » de la
« délivrance.
a Mais mes fonctions me retiennent
« au grand quartier général : c'psl dans
« l'église de re lien que je le chanterai
« remplissant ainsi mes devoirs envers
« Dieu et la Patrie. »
4f
« #
L'autre jour, dans la Cathédrale de
Strasbourg, nous l'avons noté, le ma
récgat Foch, ayant derrière lui plu-
sieurs généraux, chantait de tout son
ceeur de goldat chrétien le « Te Deum
de la délivrance.
-- _----4.-- --
L'Emprunt de
la Libération
Le ministre des Finanoes a fait
connaître au Parlement les résultats
du quatrième Emprunt qui a produit
IÀ4 milliards. En 1915 le chiffre max-
imum atteint était de 15 milliards.
Les deux derniers emprunts avaient
donné 11 et 18 milliards.
De vifs et chaleureux applaudisse-
ments ont éclaté de toutes part tant
au Sénat qu'à la Chambre.
L'Algérie a donné plus de 400
millions contre 230 millions en 1917.
Le Maroc 56 millions contre 7 mil-
lions et demi l'an dernier.
.- - ._, l
Notre courrier
Réponse. Les clases 1887. 1888, et
1889 sont définitivement libérées ; celle de
1890 l'est aujourd'hui, celle de 1891 le sera
sous quelques jours ; les pères de famille et
les engagés volontaires bénéficient, au point
de vue de la libéiation, de certains avantages
nouveaux. Quant à la démobilisation, le pro-
blème est essentiellement dominé par la né-
cessité de la sécurité nationale et l'exécution
des clauses de l'armistice, à certaines desquel-
les l'Allemagne refuse de se plier ou sur les-
quelles elle ergote avec sa traditionnelle mau-
vaise foi. Mais la démobilisation se fera aussi.
tôt qu'il sera possible, à raison de 450 000 à
550 000 hommes par mois d'après ie princi-
pes : classe par classe. les pères de famille bé-
néficiant d'une avance proportlonelle au
nombre de leurs entants. Les démobisés
avant de rentrér chez eux. recevront un vête-
ment, un pécule: Un organisme spécial va
étudier les moyens de leur faciliter la reprise
du travail.
Pendant l'Armistice
Le roi d'Angleterre a quitté
Paris salué, comme Vjon wnvée,
par de longues acclama wons. lia re-
mis au maréchal Foch les insignes
de l'Ordre du Mérite, récompense
suprême que nos alliés n'ont donnée
jusqu'ici qu'à leurs cinq plus grands
hommes de guerre.
M. Clemenceau est à Londres
depuis dimanche soir avec le maré-
chal Foch. Ils vont représenter le
gouvernement français à une confé-
rence interalliée où seront échangées
les vues de l'Entente sur les négo-
ciations de paix. L'enthousiasme est
indescriptible.
Les souverains belges avec le
jeune duc de Brabant ont passé à
Paris les journées de Jeudi et
Vendredi. Ovations enthousiastes
à l'Elysée M. Poincaré a dit que la
Belgique reconquise recevrait les sa-
tisfactions auxquelles lui donne droit
son martyre prolongé.
On attend à Paris le roi d'Italie,
et le président Wilson.
Les protestations allemandes à
la commission mixte de l'armistice
restant sans effet, force est de s'in-
cliner. Les vaisseaux de guerre ont
été remis aux Anglais; on commence
à nous livrer locomotives et wagons.
Plus de soldats boches en France ni
en Belgique.
Un important convoi de soldats
français internés en Suisse est arrivé
à Lyon.
- A Metz M. Mirman, commis-
saire de la République, est allé dé-
poser une couronne sur la tombe de
Mgr Dupont des Loges, le dernier
évêque français.
Guillaume Il peut-il être extra"
dé ? Les jurisconsultes anglais et
français chargés d'étudier la ques-
tion se prononcent pour l'affirmati-
ve Le gouvernement hollandais ne
semble pas disposé à livrer son hôte
A FEn tente. Il le renverrait plutôt en
Allemagne où le criminel espère
d'ailleurs pouvoir rentrer prochaine-
ment et reprendre sa couronne appe-
lé par la contre révolution triom-
phante du mouvement bolchevik,
qui, çivec Liebnecht et Spartacus,
menttce de lenverler le nouveau ré-
gitnei. u
Le gouvernement do Berlin
publie l'acte d'abdication de l'ex-kai-
ser signé seulement le 28 novembre.
On peut constater qu'il n'a abdiqué
qu'en son nom personnel. Les jour-
naux ajoutent que cet acte n'a pas
plus d'importance que d'autres actes
et traités reniés par le gouverne-
ment Impérial au début de la guer-
re.
Les troupes françaises, anglai-
ses et américaines ont franchi la
frontière allemande. L'occupation
de la rive gauche du Rhin et des
trois tètes de pont de Maycnce,
Coblentz et Cologne sera achevée
avant le 17 décembre date fixée.
Des postes militaires sont laissés
dans les principales localités traver-
sées. Le mai échal Foch a fait affi-
cher en Prusse rhénane une pro-
clamation avertissant les habitants
que tout individu convaincu d'un
crime ou d'un délit à l'égard des au-
torités alliées sera traduit devant un
conseil de guerre. Les Américains
30nt à Trêves.
- Le Conseil municipal de Paris
a adopté un projet de résolution rap-
pelant que Paris a dû payer en 1871
une somme de 200 millions aux Alle-
mands et demandant au Bureau de
faire des démarches pour obtenir de
l'Allemagne le remboursement de
cette somme avec les intérêts.
Le Pape invite les évèques et
le clergé du monde entier à organi-
ser des prières à l'occasiou de la con-
férence de la Paix.
- --. --. ,-
M raiifl Rostand
Notre grand poëte, Edmond Rostand, de l'a-
cadémie Française, a s jccorr bé à une attaque
de grippe
Edmond Rostand est né à Marseille lel"
-:Avril 1868. Il fit ses étudeg au Lycée de Mar-
seille et au collège S ta ni slas de P,¡rts. Il fut
élu membre de l'Académie Française en 1901,
âgé seulement de 33 ans Son père Eugène
Rostand était membre de l'Inslitut.
,- .---- --.
Par qùatre années de guerre et
de sacrifices surhumains, la Franoe
a gagné l'Alsace-Lorraine.
En deux années de paix, par le
simple excédent de ses naissances
sur ses décès, l'Allemagne en ga-
gnait naguère autant : un million
huit-cent mille âmes.
Si nous ne sommes pas résolus à
faire du relèvement de la natalité
française la base de toute notre po-
litique nationale, que sera notre
avenir ?
Craignons que la Paix ne nous
reprenne ce que la Victoire nous
aura dont.
« POUR LA "VIE «
Section de rAMque du Nord.
2, rue Portails, ALGER,
Le Sépté Loupt
tacite paF les Mes
L'agence Wolff communique le tex-
te d'un télégramme que la ligae « Neaes
Vateriand » vient d'adresser à Parisau
député Longuel, peut fils de l'allemand
Karl Max. La ligue qui déclare s'être
réorganisée récemment sur one. large
base « salue avec joie et reconnaissan-
ce la campagne courageuse des socia-
listes français contre une paix imposée
par la force. Elle les admire d'autant
plus que les socialistes ont à lutter
coutre le chauvinisme qui s'est empa-
ré de la bourgeoisie après les derniers
succès militaires. C'est un phénomène
que les Allemands connaissant bien.
Rien ne peut davantage empêcher la
libération des peuples.
« Il faut que -les nations. dans cette
lutte contre la bourgeoisie chauvine,
se soutiennent fraternellement. La seu-
le garantie contre la réaction, qui me-
nace tous les peuples libres, résidedans
une Ligue des peuples libres »
Ce télégramme est signé : Tepper,
Laski, Ed juard Bernltein et E'lsabeth
H-ilteu.
4
Grippe el mode
On écrit à la Croix de Paris.
«Ne pourriez vous pas insérer dans
vos « choses et autres » que la mode
féminine, indécente par son décolle-
tage, ne contribue pas peu à l'exten
sion et au développement de la
grippe, par suite des reiroidissements
que prennent les femmes dans cette
saison? Cette réflexion, tout le monde
la tait, et beaucoup se" demandent
si ce développement calamiteux de
la pneumonie n'est pas un châtiment
des modes indécentes contre les-
quelles l'Eglise n'a cessé de protes-
ter sans parvenir à les déraciner. »
D'autre part, on lit dans la Li-
berté, à propos de la « grippe et de
la mode.
Craignez le froid aux pieds et aux
jambes. On nous signale les résul-
tats d'une observation intelligente
faite dans une de nos maisons de
nouveautés. La grippe a frappé sur-
tout les jeunes filles qui avaient des
souliers bas, des jupes courtes et des
bas transparents. Mais quoi 1 C'est
la mode. La grippe fera-t-elle dis-
paraître cette mode 1 non sans dou-
te. Il n'y a rien de plus tenace que
la mode ! C'est triste à dire ».
- - -.-, -
Primo Un Déilsaliou
Mille francs à tous les militaires
-- Une --- proposition - de -- loi présentée à la
Chambre te.id à accorder une prime de dé-
mobilisation à tous les officiers, sous-officiers-
et soldats des armées de terre et de mer, au
moment de leur libération.
Il est dit dans l'exposé des motits que ces
primes seront préievéel sur les réparations
auxquelles sera tenu l'ennemi. C'est à la bra-
voure des soldats, à leur indomptable héroïs-
me que la France doit les réparations que
nous sommes en droit de demander.
L'article 1 * de cette proposition est ainsi
conçu :
Les officiers, sous-officiers et soldats de
l'armée de terre et de mer recevront au fur
et à mesure de leur démobilisation, une pri-
me de 1.000 trancs qui leur sera versée à rai-
- - -. -.
son de 500 francs au moment de la libération
et de 500 francs le 30' jour qui suivra la libé-
ration.
L'article 2 dit : Les sommes ainsi attribuées
seront avancées par l'Etat et recouvrées par
lui sur les premiers paiements dex réparations
de guerre
Un Insigne cowioralii
ile la grade Guerre
Un proposition de loi tendant à décerner
on insigne commémoratit de la grande guer-
re a été déposée, sur le bureau de la Cham-
bre des députés.
Elle tend à faire remettra le plus tôt pos-
sible à tous les officiers, sous officiers et sol-
dats ayant collaboré à nn titre quelconque à
la victoire, une médaille qui sera le signe ap-
parent et glorieux de leur longue enduran-
ce.
L'urgence a été demandée.
---
1 1 ~a~NMNZ*,~L––
euls WTHIWB -
imwwmgm £SPIC
Clgirnm oa PoqdrB Wrly
T*» w-StonumJ.WTW
Le coloneillu l'zouaves do Marche
Nommé caporal Américain
Le colonel R Sheldon, commandant le
307 régiment d'infanterie américain a nom-
mé le lieutenant- colonel Pompey, caporal de
Bon régiment. Voici le texte de cette nomina-
tion.
» Armée des Etats-Unis d'Amérique
< A tous ceux qui liront ceci, bienvenue,
a Sachez que, ayant mis spécialement fol
et confiance dsns la fidélité et la capacité du
lieutenant-colonel Pompey (Gl\mllle) , com-
mandant le 1* zouaves de marche de l'ar-
mée française, par le présent ordre, jH le
nomme caporal à la compagnie du Q. G. du
307' régiment d'infanterie des Etats-Unis
pour prendre rang le 121 jour de novemhre
1918..
«Donné par ma main en France ce 13'
jour de novembre, dans l'année de Notre
Seigneur 1918.
Raymond SHELDON
« Colonel d'état-major, commandant
le 307 d'infanterie américaine.
Les TE DEUM à m
Tandis que dans la rue la joie générale de
la victoire éclatait en manifestations patrio-
tiques, quelques-unes trop bruyantes peut-
être mais du moins honnêtes dans l'ensem-
ble malheureusement troublées par des
scènes carnavalesques de groupes inquallfta-
les, des excès plus que licencieux de bandes
écerveiées, de débauchés ou d'apaches cos-
mopolites, scènes et excès qu'il vaut mieux
no pas décrire la population catholique
allait remercier Dieu dans les églises, en at-
tendant d'être conviée à rendre en commun
à Celui, vraiment au-dessus de tout et qui
fixe à son heure le sort décisif des batailles,
les actions d.. grâces débordantes des cœurs
chrétiens.
Dans les diverses paroisses et chapelles de
la ville, fervents et majestueux ont retenti
les Il Te Deum Il de la délivrance victorieu-
se venue combler enfin nos coeurs et notre
espoir.
* ft
A la Cathédrale. - Après -celui
chanté dès le 13 octobre à la fête de St Fran-
çois d'Assise (relatée Ici en son temps) et par
lequel Mgr l'Archevêque annonçait ai juste
à point l'aube de la grande victoire. un « Te
Deum Il officiel a été chanté d'abord à la
messe de la Croix Rouge, puis à la troisième
Messe des Hommes de cette année, dimanche
17 novembre.
Disons à cette occasion que Mgr Bollon
avait choisi pour sujet de sa conférence
l'Immortalité de la France.
Débutant par les « Alléluia » exprimant
les nombreux motifs de réjouissance surve-
nus, l'orateur cher aux hommes d'Alger
poursuit en exposant les divers arguments
de sa thèse, nombreux et concluants. Pour
ceux d'ordre théologique, terrain délicat, le
conférencier a soin de déclarer qu'ils ne font
l'objet que de sa conviction personel-
le et qu'ils n'ont par conséquent l'ipn de
l'article de foi. De l'argumentation dévelop-
pée dans cet ordre d'idées, nous uuus bor-
nerons à noter que 'si la France peut otre
considérée comme immortelle, à plus juhte
titre que toute autre Nation ayant revendi-
qué la mémo privilège, c'cst en raison de son
attachement indissoluble, en dépit de tou-
tes les apparences contraires, à l'Eglise catho-
lique dont. elle est restée la Il Fille ainée ».
Cela est acquis, malgré tout ce qui a été dé-
crété, dit ou écrit, et continue à se perpétrer
contre la religion et l'idée même de Dieu, de
la part d'un certain clan politique exerçant
par quelques-uns de,ses pontifes, élus, mais
surtout dans l'ombre propice à ses machi-
nations, sa secrète influence sur les pouvoirs
publics et le monde officiel.
Le conférencier rappelle la famexise lettre
de l'ex-Kaiser à sa pœur convertie au Catho-
licismp, lui exp-imant sa haine féroce con-
tre l'Eglise et lui déclarant que sa destruc-
tion est devenue le but directif de son rè-
gne et de ses efforts \Remarquon. là, ce
qu'une si Impériale collaboration doit faire re
jaillir d'honneur; sur la F. - M. *. trem-
phin du vieux dieu * Thor 1)
Mais les empereurs et leurs orgueilleux
empires, tous les genres de gouvernements
et de sectes passent Seule l'Eglise demeu-
re, immuable sur le roc de Pierre fondé par
Jésus-Christ Eternel et tout Puissant.
Comme celle de la Croix Rouge, cette
Messe des Hommes, faute de place, ne put
être enteBdue que par les premiers arrivants.
Comme à la messe de la Croix Rouge éga-
lement, les applaudissements enthousiastes
de l'auditoire ne purent être réprimés.
#
* *
A. N. - D. des Victoires. A. cette
église, qui fut la première Cathédrale après
la prise d'Aller, (et qui devient aussi trop
étroite) c'est une neuvaine entière de « Te
Deum Il qui a suivi le premier avis de la vic-
toire donné en public dès la veille^de la signa-
ture de l'armistice
De plus, jeudi 21, la paroisse del'Agha s
est Tendue en pèlerinage accompagnée de m
savante chorale et un « Te Deum » lupplé-
1 - - le-0
8 Décembre 1919 - A
AMMMBMs:
Amiris'trois provinces) 6 mois 8 fr.50
d id. un an 6
RAMOE Tunisie, *4 <1)0 »
,.,." * 8
- or 9 otttttmoil pour les en ng
menti d'adresse
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A
La cite des
Hohenzollera
La chute des Hohenzollern mar-
que une date dans l'histoire de la
civilisation. Quelle est au juste l'ori-
gine de cette race de proie qui s'est
fait une gloire de professer, à tra-
vers les siècles, le mépris le plus
absolu pour le droit et de ne croire
qu'à la torce ? Ils prétendaient des-
cendre d'un certain Tassillon, fameux
du temps ile Charleiiiagne, mais dont
certains historiens contestent l'exis-
tence. La vérité est que, dans la
nombreuse famille des souverains
allemands dont la filiation se per-
drait dans les ténèbres des âges pré-
historiques, les Hohenzollern étaient
des parvenus. Leurs parchemins
étaient si mal en règle qu ils n'ont ja-
mais pu fournir une preuve certaine
de la parenté qui devait exister entre
la branche denuremberg, aujourd'hui
représentée par l'ex-empereur Guil-
laume 11, et la branche de Sigmarin-
gen régnant en Roumanie. Depuis
quelques années, Tassillon lui-même
a paru en ancêtre tellement problé-
matique qu'il ne figure plus dans les
dernières éditions de VAlmanach
Gotha.
Les burgraves de Nuremberg qui,
suivant l'opinion ou plutôt la con-
joncture la plus accréditée, représen-
tant la branche cadette, se distinguè-
rfcflt par une insatiable rapacité.
Grâce & des supplices raffinés mis au
d'une fiscalité sans scrupu-
HHffiRNxtorauèrent tant d'argent Jt
flBfflrriiffl hètireux sujets, Il-ns pu-
pSnrftcheter à l'empereur Sigismond,
à bout de ressources, le margraviat
de Brandebourg el la dignité élec-
torale, moyennant le prix de 400
mille ducats. Voilà ce que la fameu-
se « Vierge de Fer » c est-à-dire la
caisse hérissée à l'intérieur de la-
mas de couteaux, de harpons, de
ctoohels et de toutes sortes de poin-
tu bien aiguisées avait rapporté aux
héritiers du burgrave. inventeur du
plus épouvantable des supplices pour
réduire à l'obéissance ses sujets ré-
caloitrantR. Ces exécutions étaient
entourées d'un mystère qui les ren-
dait plus effroyables encore. Chaque
fo1 qu'un malheureux habitant de
----- Nuremberg, suspect de manquer de
zèle pour son burgrave, venait a
disparaître sans laisser de traces, on
savait qu'il avait été englouti par
la « Vierge de Fet ».
C'était par une série de prêts éche-
lonnés et en abusant de la détresse
financière d'un empereur prodigue
et incapable que les Hohenzollern
étaient devenus électeurs de Bran-
debourg ; ce lut par un abus de con-
fiance qu'ils devinrent ducs de Prus-
se. Albert de Brandebourg, grand
maître de l'Ordre Teutonique, se fit
luthérien afin de conserver à titre
héréditaire des Etats qu'il n'admi-
nistrait qu'à titre électif et viager.
- Il serait trop long de raconter
l'histoire de ces princes sans cons-
, cience, cupides, cruels et presque
tous très médiocres. Frédéric Ier qui
obtint en 1701 de l'empereur d'Alle-
magne l autorisation de prendre le
titré de roi de Prusse, était un sot et
Frédéric Guillaume Ier Une brute
qui aurait fait couper la tête de son
fils si l'empereur Charles VI n'était
intervenu à temps pour le sau-
ver. Ce fils, plus tard le Grand Fré-
déric, récompensa la maison d'Au-
triche de ce service en enlevant la
Silésie à la fille de celui qui l'avait
arraché à l'échafaud.
Frédéric Il est le seul homme re-
marquable qu'ait produit la maison
des -Ilohenzoller,, %, C'est lui qui a réu.
ni en corps de doctrines les princi-
pes abominables qui ont fait la gran-
eur et la ruine de la Prusse. Le
principe fondamental de toute cette
politique c'est que le droit n'existe
pas, les affaires mnnaines ne connais-
sent d'autre arbitre que la Force.
Les traités les plus solennels ne sont
obligatoires que pour ceux qui ne
disposent pas des moyens nécessaires
pour se dispenser de les exécuter,
tans les engagements internatio-
naux, la bonne foi est use duperie.
Les setifls arguments qui puissent
itr& iufoquéa avec succès dans une
controverse entre deux gouverne-
----------------
ments sont les baïonnettes et les ca-
nons. Tout le reste n'est que phra-
séologie.
Le souverain qui a envahi la Silé.
sie sans déclaration de guerre, après
avoir signé le traité garantissant à
Marie-Thérèse la possession de cet-
te province, qui a cyniquement rom-
pu le traité d alliance conclu avec le
cabinet de Versailles, le criminel
qui a préparé, organisé de longue
main le partage de la Pologne, en
un mot le malfaiteur couronné qui,
par les philosophes du XVIIIe siècle,
a excité une admiration injustifiée,
servit de modèle à Bismarck.
Bismarck ministre tout puissant
du vieux Guillaume le fondateur
du nouvel empire allemand, et dont
Guillaume II, lut l'élève, mais un
élève n'ayant pas répondu aux espé-
rances de son maître, personnifiait
tout ce lu )il y a de plus mauvais
dans le caractere allemand ; Guillau-
me Ier .ne lui cédait en rien. C'est
toujours la môme mauvaise foi,' le
même mépris absolu de la parole
donnée, le mOme parti-pris de s'a-
grandir aux dépens du voisin, le
même dédain pour le droit, le même
culte pour la Force. Guillaume Ier
portera devant l'histoire la responsa-
bilité d'avoir fait revivre eu plein
XIX* siècle, le système de dévas-
tation et de pillage en honneur en
Alle-nagne au temps de la guerre de
trente ans.
Mais les vols et les exécutions som-
maires de 1870 ne furent que des
jeux d'enfants auprès des assassinats,
des destructions systématiques, des
incendies et des colossales entrepri-
ses de confiscations et de déménage-
ments organisées sous les auspices
et par les ordres de 1 empereur
Guillaume II. L'homme qui a violé
la neutralité belge en 1914, ordonné
le torpillage du Lusitania et les abo-
minables simulacres judiciaires qui
ont entouré l'assassinat du capi-
taine Fryatt et de miss Cavell devait
fatalement être le dernier souverain
dè sa race, frétait Impossible à un
Hohenzollern d'aller plus loin dans
la voie que lui avaient montrés ses
ancêtres. Par l^g|daoe de ses atten-
tats, l'ex-empereur avait de beau-
coup dépassé tous ses devanciers,
avec cette différence que les crimes
commis par seb prédécesseurs leur
avaient rapporté des bénéfices, tan-
dis que ses crimes à lui étaient en
même temps des fautes politiques
énormes. Ils ont attiré sur l'Allema-
gne les déclarations de guerre de la
Grande Bretagne et des Etats-Unis.
Vaincu, ce ion d'orgueil qui s'était
dit invincible, a vu son peuple se
tourner contre lui.
Le voici donc tombé sans avoir su
donner à su Qhftte le caractère de
grandeur qui eût répondu à l'impor-
tance du rôle qu'il avait joué dans
le moiride. -
Sachant que l'armée d'Hindenburg
était à deux doigts de sa perte et que
l'émeute grondait à Berlin, Guillau-
me II s'est enfui comme un vulgaire
malfaiteur par crainte des gendar-
mes. Il entraine dans sa chûte les
derniers rejetons des féroces burgra-
ves de Nuremberg. Avec lui dispa-
rait également l'Empire allemand
dont ce César de pacotille rêvait d'é-
tendre la domination sur l'univers.
Mais, comme nous le disions la
semaine dernière, Allemagne impé-
riale, Allemagne démocratique, c'est
toujours rAllemagnCj, nation ivre de
conquêtes, - formée dans le moule
prussien. Aux alliés victorieux da-
chever son effondrement et de la
réduire à l'impuissance absolue de
nuire.
V. de Thouamb
Ln laltfo do la Victuiro
La Correspondance hebdomadaire
catholique aime à dire et à répéter,
comme nous, qu'il faut le saluer et
le louer hautement, le véritable et
seul Maître de la victoire. Citons la
fin de son dernier article :
L'Allemagne t Elle était préparée depuis
quarante ans à cette guerre. Elle était unie,
alors que nous étions divisés. Longtemps,
les effectifs de ses armées ont été supérieurs
& ceux que nous pouvions lui opposer. Qui
l'a arrêtée ? Qui l'a entêtée dans cette guerre
sous-marine qui devait jeter Icb Etats-Unis à
nos c6tés.
L'Allemagne était Dèru de son organisation
et la présentait au monde comme un stade
supérieur de l'humanité, Qu'est devenne
cette organisation ?
Alors que, l'enmmd aux porta de Paris, la
France s'était redressée toul entière debout
pour la défense, la torce da résistance de
l'Allemagne est tombée avant mêmé qu'un
seul morceau de son sol ne soit envahi.
Rien de tout cela ne peut réellement s'ex-
pliquer. Le sens des événements reste obscur,
si l'on ne voU pas la main qui dirige les
événements, si l'on ne voit pas l'action de la
Providence. Les Allemands avaient menti :
Dieu était avec nous.
a C'est Dieu qui a soutenu le moral de la
France., qui lui a donné au moment voulu
les hommes nécessaires ; c'est Dieu qui a
fait tomber dans la honte l'orgueu llklle
magne.
« Ce n'est pas moi qu'il faut remercier. di-
sait, il y a peu de temps le maréchal Foch.
Je n'ai pas fait ces grandes cboles, C'est Dieu
qui les a faites par moi. »
Le grand homme de guerre n'a jamais été
plus grand que lorsqu'il rapporte ainsi mo-
destement à Dieu la gloire de la victoire.
C'est Dieu qui est le Maître de la Victoire,
c'est à Lui, avant tous les autres et au-des-
sus de tous, que doivent aller notre recon-
naissance, nos actions de grâces, nos accla-
mations « Te Deum laudaraus 1
L'acte do Foi
d'un iréclal do Franco
« A Notre-Dame de Paris, bondée de
fidèles qui aimaient à chanter le « Te
Deum » d'action de grâce9. le cardinal
Amette a prononcé une belle allocu
lion ao coure de laquelle il a exprimé
ses regrets de ne pas voir, dans la Ba-
silique, ceux qui dirigent les destinées
do pays, « prisonniers volontaires d'un
contrat d'une légalité douteuse », puis
contrat
il a ajouté éloquemment :
« Remeroier Dieu de notre triomphe
ce n'est point rabaisser le génie de nos
chefs, l'héroïsme de nos soldats, puis-
que c'est célébrer la coopération de
l'homme à l'œuvre de Dieu.
* Il l'a bien compris, ce maréchal,
qui, en trois mois, a assuré la victoire
de nos armes et qui m'écriyait, il y a
trois jours :
« Je voudrais chanter avec vou.;, à
« Notre-Dame, le « Te Deum » de la
« délivrance.
a Mais mes fonctions me retiennent
« au grand quartier général : c'psl dans
« l'église de re lien que je le chanterai
« remplissant ainsi mes devoirs envers
« Dieu et la Patrie. »
4f
« #
L'autre jour, dans la Cathédrale de
Strasbourg, nous l'avons noté, le ma
récgat Foch, ayant derrière lui plu-
sieurs généraux, chantait de tout son
ceeur de goldat chrétien le « Te Deum
de la délivrance.
-- _----4.-- --
L'Emprunt de
la Libération
Le ministre des Finanoes a fait
connaître au Parlement les résultats
du quatrième Emprunt qui a produit
IÀ4 milliards. En 1915 le chiffre max-
imum atteint était de 15 milliards.
Les deux derniers emprunts avaient
donné 11 et 18 milliards.
De vifs et chaleureux applaudisse-
ments ont éclaté de toutes part tant
au Sénat qu'à la Chambre.
L'Algérie a donné plus de 400
millions contre 230 millions en 1917.
Le Maroc 56 millions contre 7 mil-
lions et demi l'an dernier.
.- - ._, l
Notre courrier
Réponse. Les clases 1887. 1888, et
1889 sont définitivement libérées ; celle de
1890 l'est aujourd'hui, celle de 1891 le sera
sous quelques jours ; les pères de famille et
les engagés volontaires bénéficient, au point
de vue de la libéiation, de certains avantages
nouveaux. Quant à la démobilisation, le pro-
blème est essentiellement dominé par la né-
cessité de la sécurité nationale et l'exécution
des clauses de l'armistice, à certaines desquel-
les l'Allemagne refuse de se plier ou sur les-
quelles elle ergote avec sa traditionnelle mau-
vaise foi. Mais la démobilisation se fera aussi.
tôt qu'il sera possible, à raison de 450 000 à
550 000 hommes par mois d'après ie princi-
pes : classe par classe. les pères de famille bé-
néficiant d'une avance proportlonelle au
nombre de leurs entants. Les démobisés
avant de rentrér chez eux. recevront un vête-
ment, un pécule: Un organisme spécial va
étudier les moyens de leur faciliter la reprise
du travail.
Pendant l'Armistice
Le roi d'Angleterre a quitté
Paris salué, comme Vjon wnvée,
par de longues acclama wons. lia re-
mis au maréchal Foch les insignes
de l'Ordre du Mérite, récompense
suprême que nos alliés n'ont donnée
jusqu'ici qu'à leurs cinq plus grands
hommes de guerre.
M. Clemenceau est à Londres
depuis dimanche soir avec le maré-
chal Foch. Ils vont représenter le
gouvernement français à une confé-
rence interalliée où seront échangées
les vues de l'Entente sur les négo-
ciations de paix. L'enthousiasme est
indescriptible.
Les souverains belges avec le
jeune duc de Brabant ont passé à
Paris les journées de Jeudi et
Vendredi. Ovations enthousiastes
à l'Elysée M. Poincaré a dit que la
Belgique reconquise recevrait les sa-
tisfactions auxquelles lui donne droit
son martyre prolongé.
On attend à Paris le roi d'Italie,
et le président Wilson.
Les protestations allemandes à
la commission mixte de l'armistice
restant sans effet, force est de s'in-
cliner. Les vaisseaux de guerre ont
été remis aux Anglais; on commence
à nous livrer locomotives et wagons.
Plus de soldats boches en France ni
en Belgique.
Un important convoi de soldats
français internés en Suisse est arrivé
à Lyon.
- A Metz M. Mirman, commis-
saire de la République, est allé dé-
poser une couronne sur la tombe de
Mgr Dupont des Loges, le dernier
évêque français.
Guillaume Il peut-il être extra"
dé ? Les jurisconsultes anglais et
français chargés d'étudier la ques-
tion se prononcent pour l'affirmati-
ve Le gouvernement hollandais ne
semble pas disposé à livrer son hôte
A FEn tente. Il le renverrait plutôt en
Allemagne où le criminel espère
d'ailleurs pouvoir rentrer prochaine-
ment et reprendre sa couronne appe-
lé par la contre révolution triom-
phante du mouvement bolchevik,
qui, çivec Liebnecht et Spartacus,
menttce de lenverler le nouveau ré-
gitnei. u
Le gouvernement do Berlin
publie l'acte d'abdication de l'ex-kai-
ser signé seulement le 28 novembre.
On peut constater qu'il n'a abdiqué
qu'en son nom personnel. Les jour-
naux ajoutent que cet acte n'a pas
plus d'importance que d'autres actes
et traités reniés par le gouverne-
ment Impérial au début de la guer-
re.
Les troupes françaises, anglai-
ses et américaines ont franchi la
frontière allemande. L'occupation
de la rive gauche du Rhin et des
trois tètes de pont de Maycnce,
Coblentz et Cologne sera achevée
avant le 17 décembre date fixée.
Des postes militaires sont laissés
dans les principales localités traver-
sées. Le mai échal Foch a fait affi-
cher en Prusse rhénane une pro-
clamation avertissant les habitants
que tout individu convaincu d'un
crime ou d'un délit à l'égard des au-
torités alliées sera traduit devant un
conseil de guerre. Les Américains
30nt à Trêves.
- Le Conseil municipal de Paris
a adopté un projet de résolution rap-
pelant que Paris a dû payer en 1871
une somme de 200 millions aux Alle-
mands et demandant au Bureau de
faire des démarches pour obtenir de
l'Allemagne le remboursement de
cette somme avec les intérêts.
Le Pape invite les évèques et
le clergé du monde entier à organi-
ser des prières à l'occasiou de la con-
férence de la Paix.
- --. --. ,-
M raiifl Rostand
Notre grand poëte, Edmond Rostand, de l'a-
cadémie Française, a s jccorr bé à une attaque
de grippe
Edmond Rostand est né à Marseille lel"
-:Avril 1868. Il fit ses étudeg au Lycée de Mar-
seille et au collège S ta ni slas de P,¡rts. Il fut
élu membre de l'Académie Française en 1901,
âgé seulement de 33 ans Son père Eugène
Rostand était membre de l'Inslitut.
,- .---- --.
Par qùatre années de guerre et
de sacrifices surhumains, la Franoe
a gagné l'Alsace-Lorraine.
En deux années de paix, par le
simple excédent de ses naissances
sur ses décès, l'Allemagne en ga-
gnait naguère autant : un million
huit-cent mille âmes.
Si nous ne sommes pas résolus à
faire du relèvement de la natalité
française la base de toute notre po-
litique nationale, que sera notre
avenir ?
Craignons que la Paix ne nous
reprenne ce que la Victoire nous
aura dont.
« POUR LA "VIE «
Section de rAMque du Nord.
2, rue Portails, ALGER,
Le Sépté Loupt
tacite paF les Mes
L'agence Wolff communique le tex-
te d'un télégramme que la ligae « Neaes
Vateriand » vient d'adresser à Parisau
député Longuel, peut fils de l'allemand
Karl Max. La ligue qui déclare s'être
réorganisée récemment sur one. large
base « salue avec joie et reconnaissan-
ce la campagne courageuse des socia-
listes français contre une paix imposée
par la force. Elle les admire d'autant
plus que les socialistes ont à lutter
coutre le chauvinisme qui s'est empa-
ré de la bourgeoisie après les derniers
succès militaires. C'est un phénomène
que les Allemands connaissant bien.
Rien ne peut davantage empêcher la
libération des peuples.
« Il faut que -les nations. dans cette
lutte contre la bourgeoisie chauvine,
se soutiennent fraternellement. La seu-
le garantie contre la réaction, qui me-
nace tous les peuples libres, résidedans
une Ligue des peuples libres »
Ce télégramme est signé : Tepper,
Laski, Ed juard Bernltein et E'lsabeth
H-ilteu.
4
Grippe el mode
On écrit à la Croix de Paris.
«Ne pourriez vous pas insérer dans
vos « choses et autres » que la mode
féminine, indécente par son décolle-
tage, ne contribue pas peu à l'exten
sion et au développement de la
grippe, par suite des reiroidissements
que prennent les femmes dans cette
saison? Cette réflexion, tout le monde
la tait, et beaucoup se" demandent
si ce développement calamiteux de
la pneumonie n'est pas un châtiment
des modes indécentes contre les-
quelles l'Eglise n'a cessé de protes-
ter sans parvenir à les déraciner. »
D'autre part, on lit dans la Li-
berté, à propos de la « grippe et de
la mode.
Craignez le froid aux pieds et aux
jambes. On nous signale les résul-
tats d'une observation intelligente
faite dans une de nos maisons de
nouveautés. La grippe a frappé sur-
tout les jeunes filles qui avaient des
souliers bas, des jupes courtes et des
bas transparents. Mais quoi 1 C'est
la mode. La grippe fera-t-elle dis-
paraître cette mode 1 non sans dou-
te. Il n'y a rien de plus tenace que
la mode ! C'est triste à dire ».
- - -.-, -
Primo Un Déilsaliou
Mille francs à tous les militaires
-- Une --- proposition - de -- loi présentée à la
Chambre te.id à accorder une prime de dé-
mobilisation à tous les officiers, sous-officiers-
et soldats des armées de terre et de mer, au
moment de leur libération.
Il est dit dans l'exposé des motits que ces
primes seront préievéel sur les réparations
auxquelles sera tenu l'ennemi. C'est à la bra-
voure des soldats, à leur indomptable héroïs-
me que la France doit les réparations que
nous sommes en droit de demander.
L'article 1 * de cette proposition est ainsi
conçu :
Les officiers, sous-officiers et soldats de
l'armée de terre et de mer recevront au fur
et à mesure de leur démobilisation, une pri-
me de 1.000 trancs qui leur sera versée à rai-
- - -. -.
son de 500 francs au moment de la libération
et de 500 francs le 30' jour qui suivra la libé-
ration.
L'article 2 dit : Les sommes ainsi attribuées
seront avancées par l'Etat et recouvrées par
lui sur les premiers paiements dex réparations
de guerre
Un Insigne cowioralii
ile la grade Guerre
Un proposition de loi tendant à décerner
on insigne commémoratit de la grande guer-
re a été déposée, sur le bureau de la Cham-
bre des députés.
Elle tend à faire remettra le plus tôt pos-
sible à tous les officiers, sous officiers et sol-
dats ayant collaboré à nn titre quelconque à
la victoire, une médaille qui sera le signe ap-
parent et glorieux de leur longue enduran-
ce.
L'urgence a été demandée.
---
1 1 ~a~NMNZ*,~L––
euls WTHIWB -
imwwmgm £SPIC
Clgirnm oa PoqdrB Wrly
T*» w-StonumJ.WTW
Le coloneillu l'zouaves do Marche
Nommé caporal Américain
Le colonel R Sheldon, commandant le
307 régiment d'infanterie américain a nom-
mé le lieutenant- colonel Pompey, caporal de
Bon régiment. Voici le texte de cette nomina-
tion.
» Armée des Etats-Unis d'Amérique
< A tous ceux qui liront ceci, bienvenue,
a Sachez que, ayant mis spécialement fol
et confiance dsns la fidélité et la capacité du
lieutenant-colonel Pompey (Gl\mllle) , com-
mandant le 1* zouaves de marche de l'ar-
mée française, par le présent ordre, jH le
nomme caporal à la compagnie du Q. G. du
307' régiment d'infanterie des Etats-Unis
pour prendre rang le 121 jour de novemhre
1918..
«Donné par ma main en France ce 13'
jour de novembre, dans l'année de Notre
Seigneur 1918.
Raymond SHELDON
« Colonel d'état-major, commandant
le 307 d'infanterie américaine.
Les TE DEUM à m
Tandis que dans la rue la joie générale de
la victoire éclatait en manifestations patrio-
tiques, quelques-unes trop bruyantes peut-
être mais du moins honnêtes dans l'ensem-
ble malheureusement troublées par des
scènes carnavalesques de groupes inquallfta-
les, des excès plus que licencieux de bandes
écerveiées, de débauchés ou d'apaches cos-
mopolites, scènes et excès qu'il vaut mieux
no pas décrire la population catholique
allait remercier Dieu dans les églises, en at-
tendant d'être conviée à rendre en commun
à Celui, vraiment au-dessus de tout et qui
fixe à son heure le sort décisif des batailles,
les actions d.. grâces débordantes des cœurs
chrétiens.
Dans les diverses paroisses et chapelles de
la ville, fervents et majestueux ont retenti
les Il Te Deum Il de la délivrance victorieu-
se venue combler enfin nos coeurs et notre
espoir.
* ft
A la Cathédrale. - Après -celui
chanté dès le 13 octobre à la fête de St Fran-
çois d'Assise (relatée Ici en son temps) et par
lequel Mgr l'Archevêque annonçait ai juste
à point l'aube de la grande victoire. un « Te
Deum Il officiel a été chanté d'abord à la
messe de la Croix Rouge, puis à la troisième
Messe des Hommes de cette année, dimanche
17 novembre.
Disons à cette occasion que Mgr Bollon
avait choisi pour sujet de sa conférence
l'Immortalité de la France.
Débutant par les « Alléluia » exprimant
les nombreux motifs de réjouissance surve-
nus, l'orateur cher aux hommes d'Alger
poursuit en exposant les divers arguments
de sa thèse, nombreux et concluants. Pour
ceux d'ordre théologique, terrain délicat, le
conférencier a soin de déclarer qu'ils ne font
l'objet que de sa conviction personel-
le et qu'ils n'ont par conséquent l'ipn de
l'article de foi. De l'argumentation dévelop-
pée dans cet ordre d'idées, nous uuus bor-
nerons à noter que 'si la France peut otre
considérée comme immortelle, à plus juhte
titre que toute autre Nation ayant revendi-
qué la mémo privilège, c'cst en raison de son
attachement indissoluble, en dépit de tou-
tes les apparences contraires, à l'Eglise catho-
lique dont. elle est restée la Il Fille ainée ».
Cela est acquis, malgré tout ce qui a été dé-
crété, dit ou écrit, et continue à se perpétrer
contre la religion et l'idée même de Dieu, de
la part d'un certain clan politique exerçant
par quelques-uns de,ses pontifes, élus, mais
surtout dans l'ombre propice à ses machi-
nations, sa secrète influence sur les pouvoirs
publics et le monde officiel.
Le conférencier rappelle la famexise lettre
de l'ex-Kaiser à sa pœur convertie au Catho-
licismp, lui exp-imant sa haine féroce con-
tre l'Eglise et lui déclarant que sa destruc-
tion est devenue le but directif de son rè-
gne et de ses efforts \Remarquon. là, ce
qu'une si Impériale collaboration doit faire re
jaillir d'honneur; sur la F. - M. *. trem-
phin du vieux dieu * Thor 1)
Mais les empereurs et leurs orgueilleux
empires, tous les genres de gouvernements
et de sectes passent Seule l'Eglise demeu-
re, immuable sur le roc de Pierre fondé par
Jésus-Christ Eternel et tout Puissant.
Comme celle de la Croix Rouge, cette
Messe des Hommes, faute de place, ne put
être enteBdue que par les premiers arrivants.
Comme à la messe de la Croix Rouge éga-
lement, les applaudissements enthousiastes
de l'auditoire ne purent être réprimés.
#
* *
A. N. - D. des Victoires. A. cette
église, qui fut la première Cathédrale après
la prise d'Aller, (et qui devient aussi trop
étroite) c'est une neuvaine entière de « Te
Deum Il qui a suivi le premier avis de la vic-
toire donné en public dès la veille^de la signa-
ture de l'armistice
De plus, jeudi 21, la paroisse del'Agha s
est Tendue en pèlerinage accompagnée de m
savante chorale et un « Te Deum » lupplé-
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