Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1939-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 21 mars 1939 21 mars 1939
Description : 1939/03/21 (Numéro 27820). 1939/03/21 (Numéro 27820).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k636822h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
21-3-1939 V1IC
Après le vote des pouvoirs "illimités
dernières nouvelles
P. J. peç« S
rs-iois
ARRÊTÉS HIER EN CONSEIL DIS MINISTRES
SONT PROMULGUÉS CE M AT I
Les mesures de sécurité
et de défense nationale
La majeure partie du Conseil des
ministres d'hier soir a été consacrée
à l'examen des. mesures d'ordre mi
litaire ainsi que de celles destinées
à intensifier la production natio
nale.
Ces premières mesures font l'ob
jet de 16 décrets se répartissent en
trois groupes :
1" Mesures militaires proprement
2» Mesures intéressant la produc
tion.
3* Mesures diverses, dont l'une
vise à l'établissement du contrôle
des informations de presse écrite ou
parlée.
Voici l'énumération de ces dispo
sitions : ■
A. — Mesures r; 'Htaires
t — Décret'loi accordant eu
gouvernement le droit de rappeler
sous les drapeaux les militaires de
la disponibilité et des réserves.
3. — Décret-loi portant augmen
tation. des cadres de l'armée {offi
ciers, sous-officiers) et création
d'un gouwn
3. — Décret-loi portant dédouble•
ment de la sixième région.
B. — Mesures d'intensification
de k production
4. — Décret-loi accordant um
priorité aux commandes intéressant
la défense nationale.
5. — Décret-loi concernant l'aug
mentation de la durée du travail et
les tarifs des heures supplémentai
res (Ministère du Travail).
6. — Décret-lai relatif à la con
vention collective des industries de
l'aéronautique (Ministère du Tra
vail),
7. — Décret-loi concernant les
offices publics départementaux de
placement.
8- — Décret-loi concernant le ré
gime des avances,
9. — Décret-loi concernant le
renforcement des corps des ingé
nieurs militaires des fabrication»
d'armements.
10. — Décret-loi portant création
d'une direotion de la production et
le rattachement au secrétariat gé
néral du ministère de ta Défense
nationale de la direction du eon-
trôle des matériels de guerre.
• 11. — Décret-loi concernant le
rappel des personnels techniques et
administratifs ayant appartenu, au
service des fabrications d'arme
ments.
12. — Décret-loi concernant Vaug,
mentation des effectifs du person
nel administratif de l'Air.
C. — Mesures diverses
13. ■« Déçret-loi relatif aux in
formations militaires.
14. — Décret-loi relatif (t l'orga
nisation d'un service central d'ac
tion et d'information, à la présiden
ce du Consetl.
15. — Déoret-loi concernant les
facilités d'expropriation pour les
travaux de la défense passive.
16. — Déoret-loi concernant la
réorganisation du service des forges.
AU CONSEIL DES MINISTRES
et la réorganisation
administrative
15 offices sur 65 sont supprimés
le recrutement des fonctionnaires est interrompu
(SUITE PB LA PREMIERE PAGE)
En dehors des mesures destinées
à renforcer les moyens et la sécu
rité de la Défense nationale dont
nous parlons d'autre, part, le Conseil
des ministres, sur la proposition de
M. Paul Reynaud, a adopté plu
sieurs décréta pris sur la proposi
tion du Comité de la hache. . -
Quinae offices sont supprimé» En
voici i» liste :
Office national des combustibles
liquides ; Office national de la pro
priété industrielle; Port autonome
du Havre ; Port autonome de Bor
deaux; Ecole Nationale des'Ponts
et Chaussées ; Ecole nationale su
périeure dea mines de Paris ; Ecole
nationale supérieure des mines de
Saint-Etienne ; Ecole technique des
mines de Douai; Ecole technique
des mines d'Alès : Conservatoire
national de musique et d'art dra
matique : Ecole nationale supé
rieure des Beaux-Arts ; Ecole na
tionale supérieure des arts décora
tifs ; Ecole nationale de la France
d'outre-mer ; Institut de médecine
vétérinaire exotique ; Institut na
tional d'agronomie ooloniala et Mu
sée de la France d'outre-mer.
Bien entendu, ce ne sont pas ces
administrations elles - mêmes qui
sont supprimées, mais uniquement
leur autonomie financière.
Où est l'économie? Dans ce fait
que ces organismes seront désor
mais rattadhés aux ministères dont
ils dépendent. Parce que ces offices
s'administraient eux - mêmes, des
fonctionnaires étaient détachés au
près de chacun d'eux et devaient
être suppléés dans leur poste véri
table. De plus, l'autonomie ooncé-
e à chacune de ees administra
tions avait pour résultat que cel
les-ci recevaient chaque année de
l'Etat des crédits gérés par le Con
seil de l'office et que la règle était
que ©es crédits fussent toujours dé
pensés, ooûte que coûte. Le système
de l'office interdisait toute possibi
lité d'économie^ dans 1» marche
dea services,
Des économies
doivent faire face aux
dépenses nouvelles pour la
défense nationale ?
Le communiqué affirme encore
« qu'il sera fait face à la majora
tion dea dépenses de défense na
tionale par des économies résultant
d'une réorganisation administrative,
par une réduction des dépenses oi-
viles et par des dispositions ayant
pour effet d'accroître la production,
conformément aux principes géné
raux ment, telle qu'elle « été définie au
mois de novembre dernier ».
Marseille aura, comme
Paris, son président
du Conseil municipal
Voici un décret réorganisant l'ad
ministration municipale de Mar
seille, Un administrateur municipal,
nommé pour six ans. sera chargé
d'exercer les pouvoirs de gestion et
d'eécutionx.
■Ces pouvoirs s'étendront notam
ment à la revision des conventions
qui lient actuellement la ville de
Marseille avec ses concessionnaires
et se$ entrepreneurs et au réamé
nagement du statut des employés
municipaux.
Pour l'avenir, les contrats inté
ressant la ville de Marseille seront
passés par l'administrateur. Le çon>
seil municipal sera présidé par un
de ses membres qui prendra le titre
de président du conseil municipal,
Le rapport au Président de 1*
République stipule qu'une enquête
du Comité de réorganisation admi
nistrative « a montré que les abus
existante depuis de longues années
dans l'administration municipale de
Marseille nécessitaient, pour qu'il y
soit mis fin, des mesures d'ordre
exceptionnel sans précédent »,
La première tâche de l'admlnls
trateur sera de mettre fin aux abus
existants, et pour cela de poursuivre
la révision des convention» qui lient
actuellement la ville de Marseille
à ses concessionnaires et entrepre
neurs et de réaménager les statuts
du personnel municipal.
Une fois cette tâche accomplie,
il appartiendra à l'administrateur
extraordinaire d'implanter et de
consolider, par des méthodes ap
propriées, dea habitudes de gestion
économe.
Limitation du recrutement
des fonctionnaires
•Un dernier décret fixe, pour la
fin de l'année 1939, des limitations
au recrutement des fonctionnaires
nouveaux. Ces limitations sont près
oritea pour les administrations cen
trales de l'Etat et pour les corn
munes en mauvaise situation flnan
oière. Elles consistent en l'arrêt
total du recrutement,
Au contraire, pour les autres ser
vices de l'Etat et les autres collec
tivités locales, elles sont plus nuan
cées et limitent le recrutement &
un pourcentage des vacances varia
ble suivant les services,
Un décret interdit déjà les créa
tlons d'emplois nouveaux.
Un second s'oppose à ce que
soient comblées les vacances ex&
tant députe plus de six mois,
Voici les données essentielles du
décret d'aujourd'hui i
le recrutement est suspendu de
façon complète pendant un an dans
de l'Btat, Il a semblé, en effet,
qu'un meilleur aménagement 4* la
répartition du travail, un contrôle
plus strict des heures de présence,
devaient suffire à compenser les in•
suffisances apparentes de personnel
qui résulteront d'un arrêt total du
recrutement.
En ce qui concerne les collecti
vités publiques et particvlièremet
les communes, il était nécessaire de
distinguer suivant que les situations
financières étaient ou non défavo-
TQblQS,
Pour les communes en mauvaise
situation, le recrutement a été li
mité à 60 % des vacances. Four
d'autres enfin, dont la situation fi
nancière est particulièrement diffi
cile, le recrutement a ité totale
ment arrêté, comme dans les admi
nistrations centrales de l'Etat.
Marins ALIX.
La réforme
de l'administration
de Marseille
Us rapport de la commission de
réorganisation administrative sur
l'administration de la villa de Mar»
setile évoque d'abord les circonstan
ces particulières provoquées par le
rapide accroissement de la popula
tion de la ville de Marseille.
« Mais, au surplus, est-il écrit
ensuite, les rapports de la Cour des
Compte» et des Inspections généra
les, et l'enquête que noua venons
d'effectuer sur place, ont démontré
que depuis de longuet années, les
municipalités qui se sont succédé ft
l'hôtel de ville 4e Marseille n'ont
pas eu clairement conscience des
responsabilités qui• pesaient /sur
elies. »
Le rapport dégage alors les traita
esseijtels des abus constatés.
Traitant de la direction des ser
vices municipaux, la commission
estime que « chacun des services
municipaux tend, peu à peu, A se
constituer en une sorte d'adminis
tration autonome sous la direction
d'un adjoint ou d'un conseiller dé'
légué f sans que le maire.puisse ef<
fictivement exercer sur eux eatte
surveillance dont la loi a fait la
condition même de sa responsabi
lité. »
Il n'apparaît pas à la commis»
sion — qui cite des chiffres — que
les recrutements massifs de fonc-
tlonnaires municipaux . « aient tou,
jours correspondu A , des besoins
réels des services ». (Le doux eu.
phémisme !) . :
La commission note, en passant,
que l'administration semble 'avoir
toujours montré une « répugnance
marquée » au procédé de recrute
ment par concours. « Ces "-recrute
ments' paraissent avoir constitué
entre les mains des délégués, un
moyen- d'aotion. ou de pression ex-
tra-admlnlatratiw ».-
Quand les repris de justice
se font administrateurs
Evoquant la qualité morale et
professionnelle du personnel, la
commission écrit. :
« Or, il est constant, notamment,
que parmi les 2.312 agents titulari
sé» en 1938, le# repris de justice ne
sont pas rares. Bien que, pour 700
d'entre eux, seul l'extrait numéro 3
du casier judiciaire ait pu être re
présenté, nous «t>on? pu relever 77
prononcées U.I'encontre d'agents re
crutés antérieurement au 15 mai
1938, date d'installation de l'ac
tuelle municipalité, »
Suit une énumération extraordi
naire de délits commis par ces très
singuliers employés municipaux
Us vont du vol simple ou qualifié
& la tenue illicite de malsons de
Jeux...
Le rapport note, en passant
< l'étonnante inflation des fonc
tions dites « d'autorité » : qu'il suf
fise d'indiquer ici que, d'après les
états fournis par les services, le
nombre des emplois de directeur,
sous-direçteurs et assimilés est pas
sé successivement de 19 en 1925 à
37 en 1929 et à 63 en 1933, pour re
tomber à 58 en 1938, par suite de
l'arrêt de l'avancement »,
les eonventions conclues
par la ville
Les commissions . abordent alors
la question des conventions con
clues ; par la ville de Marseille
celle de l'assainissement, celle des
tramways, celle des habitations à
loyer modéré, etc »•»
« la menace que ces diverses
conventions font peser sur l'équili
bre des finances communales est
particulièrement lourde. • »
Un exemple '■ « Dans l'affaire du
marché aux porcs, non seulement
la vitte a renoncé aux garantie; et
aux avantage» de l'adjudication pu
blique, mais encore l'ensemble des
çlauses financières de la concession
primitive et de la convention de
rachat peut se synthétiser ainsi
pour payer des travaux évalués A
'.600.000 francs, la ville abandonne
pendant deux années et demi des
recettes d'un ,montant annuel de
280 ,000 francs environ ; après quoi
sa dette est arrêtée à 3-400,000 fr. »
La situation financière
La commission a constaté que les
budgets de recettes comportaient,
en général, des évaluations-de re
cettes exagérées, tandis que les pro-
,ets de dépenses sont fixés 6, des
niveâux trop bas. Elle estime que
l'exécution du budget de 1939
laissera un déficit d'une quarantai
ne de millions au minimum, cor
respondant à environ deux cent
soixante-dix centimes supplémçn
taires ». -, -, ..
En résumé — est-il écrit en
conclusion dans le rapport —, le 44-
fioit est Constant, la dette a' dou
blé en quatre ans, la trésorerie est
aux abois, les ■ impôts déjà lourds
sont, cependant, insuffisants. Seule
une polttique énergique et persévé
rante d'économies peut sauver le
finances de la ville,. Ainsi que l'é
crivait, en décembre 1937, une pré<
eédente mission d'enuquête : « l'as
sainissement des finances munici
pales de .Marseille est subordonné i
une réforme de l'organisation ad
ministrative »..
toutes les administrations central^ condamnations dont plus de 4Q
LONDRES
Londres est prêt h recevoir
le Président de la République
française.
En souvenir, sans doute, des
faste$ parisiens de la réception
«Jes souverains britanniques, la
grande capitale anglaise' a
voulu donner aux cérémonies
solennelles, et d'une si haute
signification, qui vont s'accom
plir, up cadre d'une extraor
dinaire somptuosité.
La décoration vient de s'a
chever. Elle est admirable.
Quel que soit l'état des événe-
jnents, et en dépit des graves
soucis de l'heure, la ville bri
tannique a revêtu un air de
fête-
Dans toutes les principales
voies, ce qe sont que guirlan
des tricolores drapeaux anglais
et français, entremêlés. J)e
lourdes et riches draperies
écarlates à larges franges d'or
gç suspendent aux balqons des
maisons privées et des plus im
portants édifices publics.
Dans les plus larges artères,
on a planté des mâts très hauts
et d'un bleu çlair sur quoi
tranchent heureusement des
couronnes et des écussons qui
portent le? initiales R, F, En
haut de ces mâts flottent de
longues oriflammes aux cou.
leurs des deux pays amis,
Mais la décoration la pins
grandiose et la plus noble est
celle de la grande avenue qui
conduit au palais de Buckjnç»
hajn- Là, les mâts sont blancs
et revêtu? d'ornemepts dorés
qui représentent les armes de
la France et de l'Angleterre,
|,e programme
de la réception
Le programme de la récep.
tion de M. le Président de la
République; et de Mme Mbert
Lebrun a été minutieusement
réglé depuis leur départ de
l'Elysée jusqu'à leur retour.
Pendant le voyage de M. Le
brun à Londres, le transport
du courrier personnel du Pré»
sident de la République et de
la valise diplomatie sera as
suré par les avions Zi, 22 et
RÉSERVE A M, ET Mme ALBERT LEBRUN
UNE RÉCEPTION GRANDIOSE
23, grâce ans bons soins de la
compagnie Air France.
Sauf modifications impré
vues, voici quels sont les ho*
rairei détaillés du double
voyage et des cérémonies»
M, et Mme Albert Lebrun
quittent Paris ce matin à
3 b. 5 et arriveront à GalaU à
11 h. 35,
Là, ils embarqueront aussi
tôt sur le paquebot Câte-cPAsur,
Le Côte-d'Azur arrivera à
Douvres à 12 h. 55. 1} sera, à
son entrée dans le port, salué
par le cuirassé Roàney et lea
croiseur» de la % escadre et
si* escadrilles. S. A. R. le duc
de Gioucester se rendra h bord
pour y saluer, au nom du roi
et de la reine, Je Président de
la République et Mme Albert
Lebrun.
A 13 b. 20, le train quittera
Douvres et arrivera à Londres*
Victoria, où les souverains re
cevront leurs bâtes français à
leur descente du train, kg»
Scotch Guards rendront jçs
honneurs, L'arrivée dv» cortège
à Buckingbam est prévue pour
15 h. 30.
A 16 b. 45, visite du Prési
dent et de Mme Albert Lebrun
En précédant M. lEBRON
sur le chemin de Londres
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
M. Lebrun ne subira pas les len
teurs de la douane et 1& formalités
dés passeports. U y perdra de vpir
l'envers du décor et d'assister à sa
propre réception, dea coulisses. Il
passera sous les drapeaux désor
mais tendus dans la gare de Dou
vres, mais il xj'aura pas connu cette
animation de veille de fête, échel
les dressées, ouvriers perchés sif
flant, blaguant, achevant de tracer
entre les piliers et la, charpente le
décor qui l'accueillera demain. Il
n'aura 'pas non plus sans doute
pour le conduire & Victoria un de
ces pullman jaunâtre au prénom
de femme, Ethel ou Gloria, qui
nous attendait bas sur quai dans
la pénombre de la gare. Moins en
core voyagera-t-ii dans un de ces
étonnants lauteuUs k oreillettes re
couverts de drap brun à fleura qui
sont les sièges des wagons anglais.
Mal* entre les tunnels successifs
la même mer grise aux grèves
étroites de sable rouge tendra sous
ses yeux le même miroir d'étain
avant que, quittant la côte, son
train s'enfonce daps la eampagne
anglaise.
Là' encore, il verra comme noua
les moutons long vêtus de laine
floche, paitre les prairies au vert
inattendu et les agneaux qui se
déclenchent en bonds désordonnés
comme un jouet mécanique.,
Il pourra voir aussi partout,
innombrables, incessants presque,
des terrain? de PPOTt 94 grouillent
tout up petit peuple de gesseg jnyi-
tiçoîores
fenêtre; çlaires comme des yeux
ouverts, toutes semblables dans
leurs identiques jardinets, moins
pittoresques peut-être que le tphu-
toohu d?s villages français, ne spnt
pourtant pas sans prâcè et donnent
une indéniable impression de santé
paisible.
Puis, ce sera Ja gare de Victoria,
la réception, le cortège...
Mais laissons là la répétition gê*
nérajç. Demain, première.
Pour ce eoir, pialgré les ondêea
qui çjnglent un peu le viaage, fl&-
nona dans Londres. La cité se vide
comme une éponge. Tout le monde
suit 'la mime direction, Tout à
l'heure, sur le pont de Westminster,
le carillon couvrira quelques ips-
tants ce tumulte. Prenons garde 4
traverser les rues, Les voitures, }e$
autobus roulent, viennent de droite
et, avea eux, le danger pour le
Français inhabitué à voir rouler à
gauche et tout surpris de ren->
çontrer çà et là un vieil homme
en haut de forme galonné qui ré*
gle la circulation.
Plus tard encore, revenu devant
Buclfingham Palace, les sentinelles
aux papotes presque lilas, aux bon
nets à poil immenses, tendront le
jarret et frapperont du talon eonv
me des automate». Devant eux,
Saint-James pars s 'assombrit. Les
pelouses deviennent noires. Qn volt
encore des mâts grêles et blanc?
Plantés en demi-cercle, de? écus-
sons doré? timbrés RJF.
sur le Palais, un pavillon jaune
et rouge flotte dans 1# vent. Le Roi
est là..'.
à Sa Majesté la reine Mary, à
Marlborpugh House,
A 17 h. 30, au Palais ' de
Saint-James, réception du mai
re et de la corpôratipn de la
Cité de Westminster,
A 17 b. 55, le Président inaur
gurera les nouveaux bâtiments
de l'Institut français et rece
vra les membres de Ja colp-,
nie française. .
A 20 h. 10, un grand banquet
officiel sera, servi, au Palais de
PuçJûngham,.
Deroain, mercredi
Detpain, mercredi 22 mars, le
Président recevra dans la mati
née, a« consulat de France,
les chefs de mission du cqrps
diplomatique et fera une visite
à l'hôpital français.
A midi,-déjeuner au GuHdV
Hall, offert par le lord-maire
de Londres. A 16 h. 30, thé-ré
ception du hçtidon Countff
Cotmctl,
A 20 heures, le Président de
la pépublique et Madame, offri*
ront un dîner aux souverains
britanniques.
A g2 heures, représentation
de gala à l'Opéra Royal de Go»
vent Garden.
Jendi
Après.demain, 2? mars, 4 11
heures, réception par la Cham
bre des Lords et la Chambre
des Communes.
Déieuner à midi au châteaij
de Windspr, - ;
A 17 heures, à la National
Gardy, réception donnée par
les United Associations of
Gregt Britain and France.
À 20 h. 15, le vicomte Hali
fax offrira un dîner au Foreign
Office. .......
Vendredi
Enfln, le vendredi 34 mars,
les souverains accompagneront
à la çare de LondresA'ictoria
M- et Mme Albert Lebrun au
train spécial qui partira k
R h, 55,
Le qui aura et.
tendu en rade de Douvres le
retour du chef de l'Etat, quit
tera le port h 11 h. 45 et arrive
ra & Çaîais à 13 heures.
LE PERE
six fois assassin
se fait justice...
EN SE PENDANT
dam SA CELLULE
Autun. 20 Mars. — DevUIechatae,
e monstrueux a&ssssln de six de ses
enfants, s'est fait justice. Le pêje
dénaturé, qui, on le sait, avait-été
arrêté hier soir, devait être conduit
a la maison d'arrêt régionale, de
Chalon-sur-Saône. En attendant
* jii transfert, U aVait été enfermé
dans une cellule de la prison d'Au-
um, proche du palais dé Justice, la
quelle est fermée et sans gardien
ieputs plusieurs années. Elle neat
atilifée, rarement, en effet, que
pour le dépôt des prisonniers de
-jassage.
A 14 heures, quand les gendar
mes qui avaient quitté Oevlllechalse
un peu avant midi pour aller pren
dre leur déjeuner à leur caserne,
revinrent le chercher, ils le trouvè
rent pendu. Il avait utilisé un fil dp
fer accroché à la lucarne d'aéra
tion de Ja cellule.
Son suicide éteint désormais l'ac
Won de la justice.
Un «ynisme révoltant
Oavfllechalse avait été interrogé
jusqu'à deux heures du matin par,
MM. Volseret, juge d'instruction, et:
Gory, procureur de la République.
Faisant preuve d'un cynisme ré
voltant, il avait prétendu avoir tué
parce qu'on ne lui procurait pas de
travail et qull était dans la misère.
Ses allégations étalent complète
ment fausses, sa famille touchant
des sprours de toutes sortes.
Devillechaise n'avait d'ailleurs
pas nié la - préméditation. Il avait
reconnu également qu'il n'était pas
ivre samedi, .
Il était demeuré complètement
indifférent quand on lui avait parlé
de le mettre en présence du corps
de ses malheureux enfants et n'a
vait manifesté aucun regret,
Grâce eux chiens
d'un chasseur...
C'est grâce à un chasseur et & ses
chiens «ue Devillechaise avait pu
être arrêté, n s'était réfugié dans
la forêt de Planoise -r que les gen
darmes avalent' vainement fouillée
dans la journée s- et il serait peut-
être parvenu à s'y terrer pendant
quelques jours encore si, pour son
malheur, un chasseur n'était venu
y guetter le renard,
Les chiens flairèrent la présence
un être vivant et aboyèrent fu
rieusement, Devillechaise, alors,
prit la fuite. Mais U laissa, dans
l'humus d'un sentier, les emprein
tes profondes des bottes de caout
chouc dont 11 était chaussé.
Lee gendarmes, prévenus, n'eu
rent plus qu'à suivre la piste. Elle
les conduisit dans le petit village
de Mestre, à 17 kilomètres du lieu
des six assassinats.
Evolution
Il y a 40 an?, la première
lame Gillette faisait sensation»
Quelle évolution depuis...»
Aujourd'hui ?...
l'inégalable Gillette Bleue.
La logique voua lo conseiller
Votre Intérêt voua l'imposé*
Exiges la lame Gillette Bleye*
7150
LES CINQ
fniuutni
EiB
A FENTE ET DOUBLE TREMPE ÉLECTRIQUE
S'ADAPTC SUR . TOUS LES RASOIRS GIUEITE
La liberté !
(Ile <( qu'il* » la pratiquant.:;
Dimanche soir, le parti' S.F.I.O.
organisait une réunion publique et
contradictoire à Saint-Christophe
(Indre), sous la présidence de MM.
Malroux et Chasseigne, députés so
cialistes. ' •'
Notre camarade Henri Le Ferme
'avait pas craint d'apporter la
contradiction aux représentants de
la 8.F.I.O. '
Le réquisitoire — essentiellement
courtois ™ de notre ami, n'eut pas
l'heur de platee à nos fascistes rw
ges :
Le Ferme fut assailli, .à la tri
bune, par M. Chasseigne, député
de Loudun, qui se jeta sur lui, sou<
tenu par quelques farouches parti'
sans de cette très singulière con
ception de la liberté de réunion...
,.,Une fois de plus les marxistes
ont donné la mesure de leur secta
riame et de leur Intolérance.
F, S.
m
de sa femme,
de aa ans plus
Cinq aps de réclusion
à Lucien Vigneron #
qui tHA le mari de son amie
Le U septembre 1938, dans la
soirée, l'ouvrier d'usine, Lucien Vt
gperon, causait avenue Jean-Jau
rès-avec son amie, Mme Burton,
dont il avait fait la connaissance
peu de temps auparavant, lorsque
M, Burton survint. Ce dernier n'a
vait aucun doute sur son infortune
qonjugale, aussi apostrophft-t-il vi.
vement son rival.
TJpe bousculade eut lieu et Vi
gneron prit la fuite, poursuivi par
Burton qui se montrait menaçant.
Arrivé à la hauteur du pont de
Chemin de fer de ceinture, Vigne
ron se retourna, et déchargea sur
son adversaire, les balles de son re
volver. Le malheureux Sur-ton fut
tué- sur le coup.
Le meurtrier a comparu hier
après-midi devant les assises de la
Seine, où il a prétendu contre toute
vraisemblance, que § a victime l'a
vait menacé d'un couteau. U a été
eondamné à cinq ans de réclusion
Une mère de cinq enfants
tue son mari endormi de
deux balles dans la tête
Clermont-de-l'Olse, 20 Mars. We
notre correspondant particulier, par
téléphone.) — Un drame s'est pro
duit cette» nui t. dans 1$ petite com
mune du ;jOroeg,; ça-ntoiî >~de Crève»
cœur-le-Grand. « ,• "
Depuis longtemps déjà, des Que
relles éclataient dans le ménage
Hennon-Villette. Le mari. Adolphe
Hennon. ftgé de 58 ans, ouvrier à
l'usine de tissage, se montrait extrê
mement jaloux
Odette VUlett»,
jeune que lui.
Ces querelles répétées donnèrent
à la femme Hennon l'idée de se
débarrasser de son époux, à tel
point qu'il y a une quinzaine de
. ours, elle fit l'acquisition d'un re
vpiver et de dousse cartouches.
Une violente dispute qui éclata
hier, vers 17 heures, la décida à
commettre l'horrible crime qu'elle
projetait.
Vers 23 heures, alors qu'Adolphe
Hennon dormait profondément, elle
se saisit de son revolver, caché sous
son oreiller, et par deux fols le
déchargea dans la tête de son
époux.
Les deux balles pénétrèrent dans
la tempe gauche et traversèrent le
crftne, tuant Instantanément l'In
fortuné mari.
A six heures, ce matin, la meur
trière alla se constituer prisonnière
chez le maire du village, qui la re
mit aux gendarmes de Crèvecceur-
le -arand.
Le parquet da Clermont s'est
transporté sur les lieux, Il » déli
vré un mandat de dépOt contre l'é
pouse criminelle, et a confié les
}mùm
A LA POUPÉE...
ffae exposition de poupées vient
de. s'ouvrir rue Saint-Honoré, Voir
çi un jofi modèle habillé & la mode
dl XYÏH" siècle
COMPTOIR GÉNÉRAI DE KASQI8S PE SÛRETÉ VA. 45,47. Av. Molhurln Moreau. PARIS (XtX-|
0 Vous n'ayez pas lait bâtir
«vont la hausse, mots vous pou
vez rattraper cette perte, l'aide 1
de l'Etat et nos conditions spé
- «foies présentent pour vous une'
occasion unique
Ne la manque? pas
61, RUE '
fKJUÉTONNC
f- paris
, ItttUUtt
LA "PERLE" EMPORTAIT
BIJOUX ET FOURRURES
En »ix moia, elle vola, che%
tes multiples patrons, plut
d'un demi-million d'objets
divers
Depuis le mois de septembre, une
jeune femme de chambre ee pla
çait chez ; des particuliers après
avoir présenté une lettre de recom
mandation délivrée par une grande
œuvre sociale. Deux ou trois jours
plus tard, elle disparaissait en em
portant bijoux «t fourrures.
Dix plaintes avaient été dépo
sa contre elle lorsqu'elle fut arrê
tée, hier.
Il s'agit d'Anne Stelhlne, 26 ans,
ul a déjà subi une condamnation
, six mois de prison pour vol et
escroquerie.
Une perquisition opérée à son
domicile, à Issy-les-Moulineaux, 7,
rue Claude-Matrat, a permis de
découvrir de nombreux objets vo
lés représentant une valeur d'un
demi-million,
L'association nationale des Mit»
tilés des Yeux rappelle aux por
teurs de dixièmes Mutilés . tte$
Yeux que tous les lots gagnés k
la 4* tranche seront payés, quelle
que soit leur Importance, de 9 h.
à 12 h. et de 14 h. à 17 h., dès 1«
jeudi 23 mars, au siège du Servie®
Loterie, 138, Champs-Elysées (8*).
«- -M'" ' • - i ■ H I
— A CJiagny (Sa6ne-et-Lolre), aux
Tuileries bourguignonne*, le jeune
ouvrier Bottin. qui surveillait un
monte-charges, a été violemment
frappé à la tête. XI a été transporté
à fhôpi' ' ■'
du trépi
lital
ôpan.
our
on i
subir l'opération
,t *«t très grave.
CHEMISIER P. S. F.
Oravates > Lingerie ûe Dames - Bai-
MAURICE, Bit, rue itocheettouart (g 1 ).
10 % aux P.S.F. sur tous nos prix.
LES
MUTILES DES YEUX
« LA LOTERIE*NATIONALE »
cinq enfants du ménage, dont l'aîné
est âgé de 18 aPSi à l'Assistanee
publiaue,
Le congre* 4es directeurs des
centres autieançéreax de France
Toulouse, 20 Mars. — Sous la
présidence de M. Puculng, direc
teur du Centre aptloancérau* de la
région, a eu lieu, à l'hospice de la
Orave, le congrès annuel des direc
teurs des centres anticancéreux de
France.
A cette réunion, qui s'est tenue
en présence du préfet de la Haute-
Garonne et de diverses personna
lités du eentre, assistaient les di
recteurs des centres de Lyon, Vil-
lejuif, Nantes. Caen, Montpellier,
Strasbourg, LUle, Rennes, Bordeaux
et Reims.
Les congressistes prit longuement
visité les Installations du centré de
Toulouse et la réunion a pris fin
LA CURIOSITÉ
ltion de Mme Georges Caln com
portait une intéressante série d'ob
jets d'art d'Extrême-Orient que
M« Etienne Ader a dispersés hier,
assisté de M. André Partier, expert.
Dans les céramiques de Chine,
mentionnons en particulier deux
statuettes de Poutaï, en biscuit
émaillé bleu turquoise et deux chi
mères en porcelaine émaillée bleu
turquoise et aubergine, d'époque
Kanghi, adjugées respectivement
1.150 et 800 francs ; une jardinière
et une bouteille, l'une et l'autre en
porcelaine émaillée bleu turquoise,
d'époque Kienlong, 1.530 et 1.400
francs. Enfin, dans les pierres, on
a payé 1.000 francs un enorier en
jade céladonné sculpté du 17* siècle.
Dans une autre salle, H* Henri
Baudoin dirigeait une vente com-
ssée de beaux meubles eit d'objets
art. Nous avons retenu notam
ment l'enchère de 25.000 francs
pour une chaise ' longue Louis XV
garnie de soierie ; d'autre part, un
service à thé en argent a fait
$.900 francs tendis qu'une belle
horloge-gaine ornée de brorme réa
lisait 3.150 francs.
Fierre-A. GUILLAUMERON.
Aujourd'hui à l'Hôtel Drouet .
après un banquet au cours duquel
MM. Bérard, du centre de Lyon, et
puoulng, ont exposé les résultats
obtenus
cancer,
dans la lutte contre le
Dernière Heure Financière
ecorch
disparaissent comme par enchante
ment le jour où vous vous rasez à la»
Rasoîine
MOLINARD
Incomparable crème à raser à
l 'huile d'amandes doucesj
En vente partout et chez
Molinard, 21, Rue Royale • Parie
Galerie Charpentier. — Vente
Succession de Miss Pearl White.
Très Importants bijoux. (M* Phi
lippe Couturier. MM. Reinacb et
Pharraud).
M ... |Q|| |l.l.|llliu m ! LU ■ P.U^
Marché de New-York
New-York, 3û Mare. — L'oùvçrture
été plutôt faible. Pujs, les pours
■ gont raffermis progressivement,
enregistrant des gains de un dollar.
L«s sidérurgiques étaient en t$te du
mouvement.
La tsndanoe a été Indécise pen
dant l 'àprès -mJdl, avec prédomi
nance d« bénéfices généralement
f f astionn aITOQ ,
I a reprisa ç'«st quelque peu gis-
slpée vers la fin et la clôture a été
irréguliére, plutôt lourde,
&&0.000 titres ont changé de
mains.
OCCASIONS
SOIERIES — LAINAGES
Coupon; de Grande; Maisons
Mocfcrn' Chiffons
64, rue d'Orsel, Paris XVIII»
Métro : AbbeBses, Montmartre 37.25
Ouvert tous les jours sauf le dlman,
■BBBHR 6 % aux p. S, T.. IWWPÎ
MASTIC IHQMME-LEFORT
indispensable pour greffer et cica
triser les plaies dea arbre® *t «rbus-
tes. Est employé onctueux ou liquide.
La arbros eoatre tous les inaeëtes.
Stu« 4«s Alouette* 9%, ftuia,
TAILLEUR
DES DEUX
HONOES
2tMd#
L'élection sénatoriale
de la Charente-Inférieure
aura lieu le 7 mai
Les électeurs sénatoriaux du dé
partement de. la Charente-talé»
rieure sont convoqués pour le dU
manche T mai, à l'effet d'élire uq
sénateur en remplacement de ^
Chapsal, décédé.
Les Yeux derrière la tete
RETRO-MIROIR
Miroir rétroviseur pliant
HOMMES et DAMES
COUPE PARFAITE
BEAUX TISSUS
TRIJt MODÉRÉS
a. MM o® «mu Mémo : agîmes*
MMtPI ... «m t mm
R«
S 'accroche autour du cou, idiwe
les deux mains libres pour arran
ger les boucles et ondulations,
pour épiler les sourcils, ainsi que
pour le maquillage,
Permet de voir derrière chaque dé
tail de la eolffure et du décolleté
c'est le miroir idéal
pour MADAME et MONSIEUR,
pour le VOYAUC.
le CANHNW,
la'i'ABMS.
45 fr.-65 fr.-90 fr.-125 fr,
EN VENTE : dans tous les magtflns.
chu let eoifleurs
A DEFAUT
« KETRO-MIROIR »
92, Champs-Elysées, PARIS
!*
V
Après le vote des pouvoirs "illimités
dernières nouvelles
P. J. peç« S
rs-iois
ARRÊTÉS HIER EN CONSEIL DIS MINISTRES
SONT PROMULGUÉS CE M AT I
Les mesures de sécurité
et de défense nationale
La majeure partie du Conseil des
ministres d'hier soir a été consacrée
à l'examen des. mesures d'ordre mi
litaire ainsi que de celles destinées
à intensifier la production natio
nale.
Ces premières mesures font l'ob
jet de 16 décrets se répartissent en
trois groupes :
1" Mesures militaires proprement
2» Mesures intéressant la produc
tion.
3* Mesures diverses, dont l'une
vise à l'établissement du contrôle
des informations de presse écrite ou
parlée.
Voici l'énumération de ces dispo
sitions : ■
A. — Mesures r; 'Htaires
t — Décret'loi accordant eu
gouvernement le droit de rappeler
sous les drapeaux les militaires de
la disponibilité et des réserves.
3. — Décret-loi portant augmen
tation. des cadres de l'armée {offi
ciers, sous-officiers) et création
d'un gouwn
3. — Décret-loi portant dédouble•
ment de la sixième région.
B. — Mesures d'intensification
de k production
4. — Décret-loi accordant um
priorité aux commandes intéressant
la défense nationale.
5. — Décret-loi concernant l'aug
mentation de la durée du travail et
les tarifs des heures supplémentai
res (Ministère du Travail).
6. — Décret-lai relatif à la con
vention collective des industries de
l'aéronautique (Ministère du Tra
vail),
7. — Décret-loi concernant les
offices publics départementaux de
placement.
8- — Décret-loi concernant le ré
gime des avances,
9. — Décret-loi concernant le
renforcement des corps des ingé
nieurs militaires des fabrication»
d'armements.
10. — Décret-loi portant création
d'une direotion de la production et
le rattachement au secrétariat gé
néral du ministère de ta Défense
nationale de la direction du eon-
trôle des matériels de guerre.
• 11. — Décret-loi concernant le
rappel des personnels techniques et
administratifs ayant appartenu, au
service des fabrications d'arme
ments.
12. — Décret-loi concernant Vaug,
mentation des effectifs du person
nel administratif de l'Air.
C. — Mesures diverses
13. ■« Déçret-loi relatif aux in
formations militaires.
14. — Décret-loi relatif (t l'orga
nisation d'un service central d'ac
tion et d'information, à la présiden
ce du Consetl.
15. — Déoret-loi concernant les
facilités d'expropriation pour les
travaux de la défense passive.
16. — Déoret-loi concernant la
réorganisation du service des forges.
AU CONSEIL DES MINISTRES
et la réorganisation
administrative
15 offices sur 65 sont supprimés
le recrutement des fonctionnaires est interrompu
(SUITE PB LA PREMIERE PAGE)
En dehors des mesures destinées
à renforcer les moyens et la sécu
rité de la Défense nationale dont
nous parlons d'autre, part, le Conseil
des ministres, sur la proposition de
M. Paul Reynaud, a adopté plu
sieurs décréta pris sur la proposi
tion du Comité de la hache. . -
Quinae offices sont supprimé» En
voici i» liste :
Office national des combustibles
liquides ; Office national de la pro
priété industrielle; Port autonome
du Havre ; Port autonome de Bor
deaux; Ecole Nationale des'Ponts
et Chaussées ; Ecole nationale su
périeure dea mines de Paris ; Ecole
nationale supérieure des mines de
Saint-Etienne ; Ecole technique des
mines de Douai; Ecole technique
des mines d'Alès : Conservatoire
national de musique et d'art dra
matique : Ecole nationale supé
rieure des Beaux-Arts ; Ecole na
tionale supérieure des arts décora
tifs ; Ecole nationale de la France
d'outre-mer ; Institut de médecine
vétérinaire exotique ; Institut na
tional d'agronomie ooloniala et Mu
sée de la France d'outre-mer.
Bien entendu, ce ne sont pas ces
administrations elles - mêmes qui
sont supprimées, mais uniquement
leur autonomie financière.
Où est l'économie? Dans ce fait
que ces organismes seront désor
mais rattadhés aux ministères dont
ils dépendent. Parce que ces offices
s'administraient eux - mêmes, des
fonctionnaires étaient détachés au
près de chacun d'eux et devaient
être suppléés dans leur poste véri
table. De plus, l'autonomie ooncé-
e à chacune de ees administra
tions avait pour résultat que cel
les-ci recevaient chaque année de
l'Etat des crédits gérés par le Con
seil de l'office et que la règle était
que ©es crédits fussent toujours dé
pensés, ooûte que coûte. Le système
de l'office interdisait toute possibi
lité d'économie^ dans 1» marche
dea services,
Des économies
doivent faire face aux
dépenses nouvelles pour la
défense nationale ?
Le communiqué affirme encore
« qu'il sera fait face à la majora
tion dea dépenses de défense na
tionale par des économies résultant
d'une réorganisation administrative,
par une réduction des dépenses oi-
viles et par des dispositions ayant
pour effet d'accroître la production,
conformément aux principes géné
raux
mois de novembre dernier ».
Marseille aura, comme
Paris, son président
du Conseil municipal
Voici un décret réorganisant l'ad
ministration municipale de Mar
seille, Un administrateur municipal,
nommé pour six ans. sera chargé
d'exercer les pouvoirs de gestion et
d'eécutionx.
■Ces pouvoirs s'étendront notam
ment à la revision des conventions
qui lient actuellement la ville de
Marseille avec ses concessionnaires
et se$ entrepreneurs et au réamé
nagement du statut des employés
municipaux.
Pour l'avenir, les contrats inté
ressant la ville de Marseille seront
passés par l'administrateur. Le çon>
seil municipal sera présidé par un
de ses membres qui prendra le titre
de président du conseil municipal,
Le rapport au Président de 1*
République stipule qu'une enquête
du Comité de réorganisation admi
nistrative « a montré que les abus
existante depuis de longues années
dans l'administration municipale de
Marseille nécessitaient, pour qu'il y
soit mis fin, des mesures d'ordre
exceptionnel sans précédent »,
La première tâche de l'admlnls
trateur sera de mettre fin aux abus
existants, et pour cela de poursuivre
la révision des convention» qui lient
actuellement la ville de Marseille
à ses concessionnaires et entrepre
neurs et de réaménager les statuts
du personnel municipal.
Une fois cette tâche accomplie,
il appartiendra à l'administrateur
extraordinaire d'implanter et de
consolider, par des méthodes ap
propriées, dea habitudes de gestion
économe.
Limitation du recrutement
des fonctionnaires
•Un dernier décret fixe, pour la
fin de l'année 1939, des limitations
au recrutement des fonctionnaires
nouveaux. Ces limitations sont près
oritea pour les administrations cen
trales de l'Etat et pour les corn
munes en mauvaise situation flnan
oière. Elles consistent en l'arrêt
total du recrutement,
Au contraire, pour les autres ser
vices de l'Etat et les autres collec
tivités locales, elles sont plus nuan
cées et limitent le recrutement &
un pourcentage des vacances varia
ble suivant les services,
Un décret interdit déjà les créa
tlons d'emplois nouveaux.
Un second s'oppose à ce que
soient comblées les vacances ex&
tant députe plus de six mois,
Voici les données essentielles du
décret d'aujourd'hui i
le recrutement est suspendu de
façon complète pendant un an dans
de l'Btat, Il a semblé, en effet,
qu'un meilleur aménagement 4* la
répartition du travail, un contrôle
plus strict des heures de présence,
devaient suffire à compenser les in•
suffisances apparentes de personnel
qui résulteront d'un arrêt total du
recrutement.
En ce qui concerne les collecti
vités publiques et particvlièremet
les communes, il était nécessaire de
distinguer suivant que les situations
financières étaient ou non défavo-
TQblQS,
Pour les communes en mauvaise
situation, le recrutement a été li
mité à 60 % des vacances. Four
d'autres enfin, dont la situation fi
nancière est particulièrement diffi
cile, le recrutement a ité totale
ment arrêté, comme dans les admi
nistrations centrales de l'Etat.
Marins ALIX.
La réforme
de l'administration
de Marseille
Us rapport de la commission de
réorganisation administrative sur
l'administration de la villa de Mar»
setile évoque d'abord les circonstan
ces particulières provoquées par le
rapide accroissement de la popula
tion de la ville de Marseille.
« Mais, au surplus, est-il écrit
ensuite, les rapports de la Cour des
Compte» et des Inspections généra
les, et l'enquête que noua venons
d'effectuer sur place, ont démontré
que depuis de longuet années, les
municipalités qui se sont succédé ft
l'hôtel de ville 4e Marseille n'ont
pas eu clairement conscience des
responsabilités qui• pesaient /sur
elies. »
Le rapport dégage alors les traita
esseijtels des abus constatés.
Traitant de la direction des ser
vices municipaux, la commission
estime que « chacun des services
municipaux tend, peu à peu, A se
constituer en une sorte d'adminis
tration autonome sous la direction
d'un adjoint ou d'un conseiller dé'
légué f sans que le maire.puisse ef<
fictivement exercer sur eux eatte
surveillance dont la loi a fait la
condition même de sa responsabi
lité. »
Il n'apparaît pas à la commis»
sion — qui cite des chiffres — que
les recrutements massifs de fonc-
tlonnaires municipaux . « aient tou,
jours correspondu A , des besoins
réels des services ». (Le doux eu.
phémisme !) . :
La commission note, en passant,
que l'administration semble 'avoir
toujours montré une « répugnance
marquée » au procédé de recrute
ment par concours. « Ces "-recrute
ments' paraissent avoir constitué
entre les mains des délégués, un
moyen- d'aotion. ou de pression ex-
tra-admlnlatratiw ».-
Quand les repris de justice
se font administrateurs
Evoquant la qualité morale et
professionnelle du personnel, la
commission écrit. :
« Or, il est constant, notamment,
que parmi les 2.312 agents titulari
sé» en 1938, le# repris de justice ne
sont pas rares. Bien que, pour 700
d'entre eux, seul l'extrait numéro 3
du casier judiciaire ait pu être re
présenté, nous «t>on? pu relever 77
prononcées U.I'encontre d'agents re
crutés antérieurement au 15 mai
1938, date d'installation de l'ac
tuelle municipalité, »
Suit une énumération extraordi
naire de délits commis par ces très
singuliers employés municipaux
Us vont du vol simple ou qualifié
& la tenue illicite de malsons de
Jeux...
Le rapport note, en passant
< l'étonnante inflation des fonc
tions dites « d'autorité » : qu'il suf
fise d'indiquer ici que, d'après les
états fournis par les services, le
nombre des emplois de directeur,
sous-direçteurs et assimilés est pas
sé successivement de 19 en 1925 à
37 en 1929 et à 63 en 1933, pour re
tomber à 58 en 1938, par suite de
l'arrêt de l'avancement »,
les eonventions conclues
par la ville
Les commissions . abordent alors
la question des conventions con
clues ; par la ville de Marseille
celle de l'assainissement, celle des
tramways, celle des habitations à
loyer modéré, etc »•»
« la menace que ces diverses
conventions font peser sur l'équili
bre des finances communales est
particulièrement lourde. • »
Un exemple '■ « Dans l'affaire du
marché aux porcs, non seulement
la vitte a renoncé aux garantie; et
aux avantage» de l'adjudication pu
blique, mais encore l'ensemble des
çlauses financières de la concession
primitive et de la convention de
rachat peut se synthétiser ainsi
pour payer des travaux évalués A
'.600.000 francs, la ville abandonne
pendant deux années et demi des
recettes d'un ,montant annuel de
280 ,000 francs environ ; après quoi
sa dette est arrêtée à 3-400,000 fr. »
La situation financière
La commission a constaté que les
budgets de recettes comportaient,
en général, des évaluations-de re
cettes exagérées, tandis que les pro-
,ets de dépenses sont fixés 6, des
niveâux trop bas. Elle estime que
l'exécution du budget de 1939
laissera un déficit d'une quarantai
ne de millions au minimum, cor
respondant à environ deux cent
soixante-dix centimes supplémçn
taires ». -, -, ..
En résumé — est-il écrit en
conclusion dans le rapport —, le 44-
fioit est Constant, la dette a' dou
blé en quatre ans, la trésorerie est
aux abois, les ■ impôts déjà lourds
sont, cependant, insuffisants. Seule
une polttique énergique et persévé
rante d'économies peut sauver le
finances de la ville,. Ainsi que l'é
crivait, en décembre 1937, une pré<
eédente mission d'enuquête : « l'as
sainissement des finances munici
pales de .Marseille est subordonné i
une réforme de l'organisation ad
ministrative »..
toutes les administrations central^ condamnations dont plus de 4Q
LONDRES
Londres est prêt h recevoir
le Président de la République
française.
En souvenir, sans doute, des
faste$ parisiens de la réception
«Jes souverains britanniques, la
grande capitale anglaise' a
voulu donner aux cérémonies
solennelles, et d'une si haute
signification, qui vont s'accom
plir, up cadre d'une extraor
dinaire somptuosité.
La décoration vient de s'a
chever. Elle est admirable.
Quel que soit l'état des événe-
jnents, et en dépit des graves
soucis de l'heure, la ville bri
tannique a revêtu un air de
fête-
Dans toutes les principales
voies, ce qe sont que guirlan
des tricolores drapeaux anglais
et français, entremêlés. J)e
lourdes et riches draperies
écarlates à larges franges d'or
gç suspendent aux balqons des
maisons privées et des plus im
portants édifices publics.
Dans les plus larges artères,
on a planté des mâts très hauts
et d'un bleu çlair sur quoi
tranchent heureusement des
couronnes et des écussons qui
portent le? initiales R, F, En
haut de ces mâts flottent de
longues oriflammes aux cou.
leurs des deux pays amis,
Mais la décoration la pins
grandiose et la plus noble est
celle de la grande avenue qui
conduit au palais de Buckjnç»
hajn- Là, les mâts sont blancs
et revêtu? d'ornemepts dorés
qui représentent les armes de
la France et de l'Angleterre,
|,e programme
de la réception
Le programme de la récep.
tion de M. le Président de la
République; et de Mme Mbert
Lebrun a été minutieusement
réglé depuis leur départ de
l'Elysée jusqu'à leur retour.
Pendant le voyage de M. Le
brun à Londres, le transport
du courrier personnel du Pré»
sident de la République et de
la valise diplomatie sera as
suré par les avions Zi, 22 et
RÉSERVE A M, ET Mme ALBERT LEBRUN
UNE RÉCEPTION GRANDIOSE
23, grâce ans bons soins de la
compagnie Air France.
Sauf modifications impré
vues, voici quels sont les ho*
rairei détaillés du double
voyage et des cérémonies»
M, et Mme Albert Lebrun
quittent Paris ce matin à
3 b. 5 et arriveront à GalaU à
11 h. 35,
Là, ils embarqueront aussi
tôt sur le paquebot Câte-cPAsur,
Le Côte-d'Azur arrivera à
Douvres à 12 h. 55. 1} sera, à
son entrée dans le port, salué
par le cuirassé Roàney et lea
croiseur» de la % escadre et
si* escadrilles. S. A. R. le duc
de Gioucester se rendra h bord
pour y saluer, au nom du roi
et de la reine, Je Président de
la République et Mme Albert
Lebrun.
A 13 b. 20, le train quittera
Douvres et arrivera à Londres*
Victoria, où les souverains re
cevront leurs bâtes français à
leur descente du train, kg»
Scotch Guards rendront jçs
honneurs, L'arrivée dv» cortège
à Buckingbam est prévue pour
15 h. 30.
A 16 b. 45, visite du Prési
dent et de Mme Albert Lebrun
En précédant M. lEBRON
sur le chemin de Londres
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
M. Lebrun ne subira pas les len
teurs de la douane et 1& formalités
dés passeports. U y perdra de vpir
l'envers du décor et d'assister à sa
propre réception, dea coulisses. Il
passera sous les drapeaux désor
mais tendus dans la gare de Dou
vres, mais il xj'aura pas connu cette
animation de veille de fête, échel
les dressées, ouvriers perchés sif
flant, blaguant, achevant de tracer
entre les piliers et la, charpente le
décor qui l'accueillera demain. Il
n'aura 'pas non plus sans doute
pour le conduire & Victoria un de
ces pullman jaunâtre au prénom
de femme, Ethel ou Gloria, qui
nous attendait bas sur quai dans
la pénombre de la gare. Moins en
core voyagera-t-ii dans un de ces
étonnants lauteuUs k oreillettes re
couverts de drap brun à fleura qui
sont les sièges des wagons anglais.
Mal* entre les tunnels successifs
la même mer grise aux grèves
étroites de sable rouge tendra sous
ses yeux le même miroir d'étain
avant que, quittant la côte, son
train s'enfonce daps la eampagne
anglaise.
Là' encore, il verra comme noua
les moutons long vêtus de laine
floche, paitre les prairies au vert
inattendu et les agneaux qui se
déclenchent en bonds désordonnés
comme un jouet mécanique.,
Il pourra voir aussi partout,
innombrables, incessants presque,
des terrain? de PPOTt 94 grouillent
tout up petit peuple de gesseg jnyi-
tiçoîores
fenêtre; çlaires comme des yeux
ouverts, toutes semblables dans
leurs identiques jardinets, moins
pittoresques peut-être que le tphu-
toohu d?s villages français, ne spnt
pourtant pas sans prâcè et donnent
une indéniable impression de santé
paisible.
Puis, ce sera Ja gare de Victoria,
la réception, le cortège...
Mais laissons là la répétition gê*
nérajç. Demain, première.
Pour ce eoir, pialgré les ondêea
qui çjnglent un peu le viaage, fl&-
nona dans Londres. La cité se vide
comme une éponge. Tout le monde
suit 'la mime direction, Tout à
l'heure, sur le pont de Westminster,
le carillon couvrira quelques ips-
tants ce tumulte. Prenons garde 4
traverser les rues, Les voitures, }e$
autobus roulent, viennent de droite
et, avea eux, le danger pour le
Français inhabitué à voir rouler à
gauche et tout surpris de ren->
çontrer çà et là un vieil homme
en haut de forme galonné qui ré*
gle la circulation.
Plus tard encore, revenu devant
Buclfingham Palace, les sentinelles
aux papotes presque lilas, aux bon
nets à poil immenses, tendront le
jarret et frapperont du talon eonv
me des automate». Devant eux,
Saint-James pars s 'assombrit. Les
pelouses deviennent noires. Qn volt
encore des mâts grêles et blanc?
Plantés en demi-cercle, de? écus-
sons doré? timbrés RJF.
sur le Palais, un pavillon jaune
et rouge flotte dans 1# vent. Le Roi
est là..'.
à Sa Majesté la reine Mary, à
Marlborpugh House,
A 17 h. 30, au Palais ' de
Saint-James, réception du mai
re et de la corpôratipn de la
Cité de Westminster,
A 17 b. 55, le Président inaur
gurera les nouveaux bâtiments
de l'Institut français et rece
vra les membres de Ja colp-,
nie française. .
A 20 h. 10, un grand banquet
officiel sera, servi, au Palais de
PuçJûngham,.
Deroain, mercredi
Detpain, mercredi 22 mars, le
Président recevra dans la mati
née, a« consulat de France,
les chefs de mission du cqrps
diplomatique et fera une visite
à l'hôpital français.
A midi,-déjeuner au GuHdV
Hall, offert par le lord-maire
de Londres. A 16 h. 30, thé-ré
ception du hçtidon Countff
Cotmctl,
A 20 heures, le Président de
la pépublique et Madame, offri*
ront un dîner aux souverains
britanniques.
A g2 heures, représentation
de gala à l'Opéra Royal de Go»
vent Garden.
Jendi
Après.demain, 2? mars, 4 11
heures, réception par la Cham
bre des Lords et la Chambre
des Communes.
Déieuner à midi au châteaij
de Windspr, - ;
A 17 heures, à la National
Gardy, réception donnée par
les United Associations of
Gregt Britain and France.
À 20 h. 15, le vicomte Hali
fax offrira un dîner au Foreign
Office. .......
Vendredi
Enfln, le vendredi 34 mars,
les souverains accompagneront
à la çare de LondresA'ictoria
M- et Mme Albert Lebrun au
train spécial qui partira k
R h, 55,
Le qui aura et.
tendu en rade de Douvres le
retour du chef de l'Etat, quit
tera le port h 11 h. 45 et arrive
ra & Çaîais à 13 heures.
LE PERE
six fois assassin
se fait justice...
EN SE PENDANT
dam SA CELLULE
Autun. 20 Mars. — DevUIechatae,
e monstrueux a&ssssln de six de ses
enfants, s'est fait justice. Le pêje
dénaturé, qui, on le sait, avait-été
arrêté hier soir, devait être conduit
a la maison d'arrêt régionale, de
Chalon-sur-Saône. En attendant
* jii transfert, U aVait été enfermé
dans une cellule de la prison d'Au-
um, proche du palais dé Justice, la
quelle est fermée et sans gardien
ieputs plusieurs années. Elle neat
atilifée, rarement, en effet, que
pour le dépôt des prisonniers de
-jassage.
A 14 heures, quand les gendar
mes qui avaient quitté Oevlllechalse
un peu avant midi pour aller pren
dre leur déjeuner à leur caserne,
revinrent le chercher, ils le trouvè
rent pendu. Il avait utilisé un fil dp
fer accroché à la lucarne d'aéra
tion de Ja cellule.
Son suicide éteint désormais l'ac
Won de la justice.
Un «ynisme révoltant
Oavfllechalse avait été interrogé
jusqu'à deux heures du matin par,
MM. Volseret, juge d'instruction, et:
Gory, procureur de la République.
Faisant preuve d'un cynisme ré
voltant, il avait prétendu avoir tué
parce qu'on ne lui procurait pas de
travail et qull était dans la misère.
Ses allégations étalent complète
ment fausses, sa famille touchant
des sprours de toutes sortes.
Devillechaise n'avait d'ailleurs
pas nié la - préméditation. Il avait
reconnu également qu'il n'était pas
ivre samedi, .
Il était demeuré complètement
indifférent quand on lui avait parlé
de le mettre en présence du corps
de ses malheureux enfants et n'a
vait manifesté aucun regret,
Grâce eux chiens
d'un chasseur...
C'est grâce à un chasseur et & ses
chiens «ue Devillechaise avait pu
être arrêté, n s'était réfugié dans
la forêt de Planoise -r que les gen
darmes avalent' vainement fouillée
dans la journée s- et il serait peut-
être parvenu à s'y terrer pendant
quelques jours encore si, pour son
malheur, un chasseur n'était venu
y guetter le renard,
Les chiens flairèrent la présence
un être vivant et aboyèrent fu
rieusement, Devillechaise, alors,
prit la fuite. Mais U laissa, dans
l'humus d'un sentier, les emprein
tes profondes des bottes de caout
chouc dont 11 était chaussé.
Lee gendarmes, prévenus, n'eu
rent plus qu'à suivre la piste. Elle
les conduisit dans le petit village
de Mestre, à 17 kilomètres du lieu
des six assassinats.
Evolution
Il y a 40 an?, la première
lame Gillette faisait sensation»
Quelle évolution depuis...»
Aujourd'hui ?...
l'inégalable Gillette Bleue.
La logique voua lo conseiller
Votre Intérêt voua l'imposé*
Exiges la lame Gillette Bleye*
7150
LES CINQ
fniuutni
EiB
A FENTE ET DOUBLE TREMPE ÉLECTRIQUE
S'ADAPTC SUR . TOUS LES RASOIRS GIUEITE
La liberté !
(Ile <( qu'il* » la pratiquant.:;
Dimanche soir, le parti' S.F.I.O.
organisait une réunion publique et
contradictoire à Saint-Christophe
(Indre), sous la présidence de MM.
Malroux et Chasseigne, députés so
cialistes. ' •'
Notre camarade Henri Le Ferme
'avait pas craint d'apporter la
contradiction aux représentants de
la 8.F.I.O. '
Le réquisitoire — essentiellement
courtois ™ de notre ami, n'eut pas
l'heur de platee à nos fascistes rw
ges :
Le Ferme fut assailli, .à la tri
bune, par M. Chasseigne, député
de Loudun, qui se jeta sur lui, sou<
tenu par quelques farouches parti'
sans de cette très singulière con
ception de la liberté de réunion...
,.,Une fois de plus les marxistes
ont donné la mesure de leur secta
riame et de leur Intolérance.
F, S.
m
de sa femme,
de aa ans plus
Cinq aps de réclusion
à Lucien Vigneron #
qui tHA le mari de son amie
Le U septembre 1938, dans la
soirée, l'ouvrier d'usine, Lucien Vt
gperon, causait avenue Jean-Jau
rès-avec son amie, Mme Burton,
dont il avait fait la connaissance
peu de temps auparavant, lorsque
M, Burton survint. Ce dernier n'a
vait aucun doute sur son infortune
qonjugale, aussi apostrophft-t-il vi.
vement son rival.
TJpe bousculade eut lieu et Vi
gneron prit la fuite, poursuivi par
Burton qui se montrait menaçant.
Arrivé à la hauteur du pont de
Chemin de fer de ceinture, Vigne
ron se retourna, et déchargea sur
son adversaire, les balles de son re
volver. Le malheureux Sur-ton fut
tué- sur le coup.
Le meurtrier a comparu hier
après-midi devant les assises de la
Seine, où il a prétendu contre toute
vraisemblance, que § a victime l'a
vait menacé d'un couteau. U a été
eondamné à cinq ans de réclusion
Une mère de cinq enfants
tue son mari endormi de
deux balles dans la tête
Clermont-de-l'Olse, 20 Mars. We
notre correspondant particulier, par
téléphone.) — Un drame s'est pro
duit cette» nui t. dans 1$ petite com
mune du ;jOroeg,; ça-ntoiî >~de Crève»
cœur-le-Grand. « ,• "
Depuis longtemps déjà, des Que
relles éclataient dans le ménage
Hennon-Villette. Le mari. Adolphe
Hennon. ftgé de 58 ans, ouvrier à
l'usine de tissage, se montrait extrê
mement jaloux
Odette VUlett»,
jeune que lui.
Ces querelles répétées donnèrent
à la femme Hennon l'idée de se
débarrasser de son époux, à tel
point qu'il y a une quinzaine de
. ours, elle fit l'acquisition d'un re
vpiver et de dousse cartouches.
Une violente dispute qui éclata
hier, vers 17 heures, la décida à
commettre l'horrible crime qu'elle
projetait.
Vers 23 heures, alors qu'Adolphe
Hennon dormait profondément, elle
se saisit de son revolver, caché sous
son oreiller, et par deux fols le
déchargea dans la tête de son
époux.
Les deux balles pénétrèrent dans
la tempe gauche et traversèrent le
crftne, tuant Instantanément l'In
fortuné mari.
A six heures, ce matin, la meur
trière alla se constituer prisonnière
chez le maire du village, qui la re
mit aux gendarmes de Crèvecceur-
le -arand.
Le parquet da Clermont s'est
transporté sur les lieux, Il » déli
vré un mandat de dépOt contre l'é
pouse criminelle, et a confié les
}mùm
A LA POUPÉE...
ffae exposition de poupées vient
de. s'ouvrir rue Saint-Honoré, Voir
çi un jofi modèle habillé & la mode
dl XYÏH" siècle
COMPTOIR GÉNÉRAI DE KASQI8S PE SÛRETÉ VA. 45,47. Av. Molhurln Moreau. PARIS (XtX-|
0 Vous n'ayez pas lait bâtir
«vont la hausse, mots vous pou
vez rattraper cette perte, l'aide 1
de l'Etat et nos conditions spé
- «foies présentent pour vous une'
occasion unique
Ne la manque? pas
61, RUE '
fKJUÉTONNC
f- paris
, ItttUUtt
LA "PERLE" EMPORTAIT
BIJOUX ET FOURRURES
En »ix moia, elle vola, che%
tes multiples patrons, plut
d'un demi-million d'objets
divers
Depuis le mois de septembre, une
jeune femme de chambre ee pla
çait chez ; des particuliers après
avoir présenté une lettre de recom
mandation délivrée par une grande
œuvre sociale. Deux ou trois jours
plus tard, elle disparaissait en em
portant bijoux «t fourrures.
Dix plaintes avaient été dépo
sa contre elle lorsqu'elle fut arrê
tée, hier.
Il s'agit d'Anne Stelhlne, 26 ans,
ul a déjà subi une condamnation
, six mois de prison pour vol et
escroquerie.
Une perquisition opérée à son
domicile, à Issy-les-Moulineaux, 7,
rue Claude-Matrat, a permis de
découvrir de nombreux objets vo
lés représentant une valeur d'un
demi-million,
L'association nationale des Mit»
tilés des Yeux rappelle aux por
teurs de dixièmes Mutilés . tte$
Yeux que tous les lots gagnés k
la 4* tranche seront payés, quelle
que soit leur Importance, de 9 h.
à 12 h. et de 14 h. à 17 h., dès 1«
jeudi 23 mars, au siège du Servie®
Loterie, 138, Champs-Elysées (8*).
«- -M'" ' • - i ■ H I
— A CJiagny (Sa6ne-et-Lolre), aux
Tuileries bourguignonne*, le jeune
ouvrier Bottin. qui surveillait un
monte-charges, a été violemment
frappé à la tête. XI a été transporté
à fhôpi' ' ■'
du trépi
lital
ôpan.
our
on i
subir l'opération
,t *«t très grave.
CHEMISIER P. S. F.
Oravates > Lingerie ûe Dames - Bai-
MAURICE, Bit, rue itocheettouart (g 1 ).
10 % aux P.S.F. sur tous nos prix.
LES
MUTILES DES YEUX
« LA LOTERIE*NATIONALE »
cinq enfants du ménage, dont l'aîné
est âgé de 18 aPSi à l'Assistanee
publiaue,
Le congre* 4es directeurs des
centres autieançéreax de France
Toulouse, 20 Mars. — Sous la
présidence de M. Puculng, direc
teur du Centre aptloancérau* de la
région, a eu lieu, à l'hospice de la
Orave, le congrès annuel des direc
teurs des centres anticancéreux de
France.
A cette réunion, qui s'est tenue
en présence du préfet de la Haute-
Garonne et de diverses personna
lités du eentre, assistaient les di
recteurs des centres de Lyon, Vil-
lejuif, Nantes. Caen, Montpellier,
Strasbourg, LUle, Rennes, Bordeaux
et Reims.
Les congressistes prit longuement
visité les Installations du centré de
Toulouse et la réunion a pris fin
LA CURIOSITÉ
ltion de Mme Georges Caln com
portait une intéressante série d'ob
jets d'art d'Extrême-Orient que
M« Etienne Ader a dispersés hier,
assisté de M. André Partier, expert.
Dans les céramiques de Chine,
mentionnons en particulier deux
statuettes de Poutaï, en biscuit
émaillé bleu turquoise et deux chi
mères en porcelaine émaillée bleu
turquoise et aubergine, d'époque
Kanghi, adjugées respectivement
1.150 et 800 francs ; une jardinière
et une bouteille, l'une et l'autre en
porcelaine émaillée bleu turquoise,
d'époque Kienlong, 1.530 et 1.400
francs. Enfin, dans les pierres, on
a payé 1.000 francs un enorier en
jade céladonné sculpté du 17* siècle.
Dans une autre salle, H* Henri
Baudoin dirigeait une vente com-
ssée de beaux meubles eit d'objets
art. Nous avons retenu notam
ment l'enchère de 25.000 francs
pour une chaise ' longue Louis XV
garnie de soierie ; d'autre part, un
service à thé en argent a fait
$.900 francs tendis qu'une belle
horloge-gaine ornée de brorme réa
lisait 3.150 francs.
Fierre-A. GUILLAUMERON.
Aujourd'hui à l'Hôtel Drouet .
après un banquet au cours duquel
MM. Bérard, du centre de Lyon, et
puoulng, ont exposé les résultats
obtenus
cancer,
dans la lutte contre le
Dernière Heure Financière
ecorch
disparaissent comme par enchante
ment le jour où vous vous rasez à la»
Rasoîine
MOLINARD
Incomparable crème à raser à
l 'huile d'amandes doucesj
En vente partout et chez
Molinard, 21, Rue Royale • Parie
Galerie Charpentier. — Vente
Succession de Miss Pearl White.
Très Importants bijoux. (M* Phi
lippe Couturier. MM. Reinacb et
Pharraud).
M ... |Q|| |l.l.|llliu m ! LU ■ P.U^
Marché de New-York
New-York, 3û Mare. — L'oùvçrture
été plutôt faible. Pujs, les pours
■ gont raffermis progressivement,
enregistrant des gains de un dollar.
L«s sidérurgiques étaient en t$te du
mouvement.
La tsndanoe a été Indécise pen
dant l 'àprès -mJdl, avec prédomi
nance d« bénéfices généralement
f f astionn aITOQ ,
I a reprisa ç'«st quelque peu gis-
slpée vers la fin et la clôture a été
irréguliére, plutôt lourde,
&&0.000 titres ont changé de
mains.
OCCASIONS
SOIERIES — LAINAGES
Coupon; de Grande; Maisons
Mocfcrn' Chiffons
64, rue d'Orsel, Paris XVIII»
Métro : AbbeBses, Montmartre 37.25
Ouvert tous les jours sauf le dlman,
■BBBHR 6 % aux p. S, T.. IWWPÎ
MASTIC IHQMME-LEFORT
indispensable pour greffer et cica
triser les plaies dea arbre® *t «rbus-
tes. Est employé onctueux ou liquide.
La
Stu« 4«s Alouette* 9%, ftuia,
TAILLEUR
DES DEUX
HONOES
2tMd#
L'élection sénatoriale
de la Charente-Inférieure
aura lieu le 7 mai
Les électeurs sénatoriaux du dé
partement de. la Charente-talé»
rieure sont convoqués pour le dU
manche T mai, à l'effet d'élire uq
sénateur en remplacement de ^
Chapsal, décédé.
Les Yeux derrière la tete
RETRO-MIROIR
Miroir rétroviseur pliant
HOMMES et DAMES
COUPE PARFAITE
BEAUX TISSUS
TRIJt MODÉRÉS
a. MM o® «mu Mémo : agîmes*
MMtPI ... «m t mm
R«
S 'accroche autour du cou, idiwe
les deux mains libres pour arran
ger les boucles et ondulations,
pour épiler les sourcils, ainsi que
pour le maquillage,
Permet de voir derrière chaque dé
tail de la eolffure et du décolleté
c'est le miroir idéal
pour MADAME et MONSIEUR,
pour le VOYAUC.
le CANHNW,
la'i'ABMS.
45 fr.-65 fr.-90 fr.-125 fr,
EN VENTE : dans tous les magtflns.
chu let eoifleurs
A DEFAUT
« KETRO-MIROIR »
92, Champs-Elysées, PARIS
!*
V
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.5%.
![](/assets/static/images/gallicapixIcon.png)
×
GallicaPix est une expérimentation d'indexation hybride de différentes collections de Gallica à contenu iconographique. Les illustrations y sont indexées selon les modalités habituelles de Gallica mais aussi selon des critères (type d'illustration, objets détectés dans l'illustration, couleurs, etc.) obtenus par l'application de techniques d'intelligence artificielle. Obtenir plus d'information sur GallicaPix
- Collections numériques similaires Lafitte Pierre Lafitte Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lafitte Pierre" or dc.contributor adj "Lafitte Pierre")
- Auteurs similaires Lafitte Pierre Lafitte Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lafitte Pierre" or dc.contributor adj "Lafitte Pierre")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k636822h/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k636822h/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k636822h/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k636822h/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k636822h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k636822h
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k636822h/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest