Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1939-03-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 19 mars 1939 19 mars 1939
Description : 1939/03/19 (Numéro 27818). 1939/03/19 (Numéro 27818).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k636820r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
Amis du P.J.!
pour défendre
son indépendance le "P. J. M
a besoin de ses amis
MANDATS i 59, RUE LAFAYETTE
Chèque postal : ANXIONNAT .1134-47 Paria
#
ADRESSE TELECRAPH. PETIIOUREP PARIS. CH. POST. 3Z-S9
TEL TRUD. 02-63. — INTER TRUO. 44
ÉDITION DE- PARIS
A
O „
-.r-3
r i
t" - jf - "i w
D irecteur : la ROCQUE
v: . ir i
*
*
!*
K
TEMPS PROBABLE
DIMANCHE
19
MARS. 1939
REGION PARISIENNE : Pluies
et neige, suivies d'éclaircies, d'a
verses et giboulées. Tempéra
ture maxima : +-5°.
AUTRES REGIONS : N. d'une
ligne Nantes-Metz, pluies, neige,
éclairoies, averses. Méditerranée:
ciel clair ou peu nuageux. Ail
leurs : nuageux, bellés éclairoies
suivies pluies, chutes de neige.
SOLEIL : L. 6 h. 59. C. 17 ». 59.
LUNE : Nouvelle lune le 21.
L4ETARE
50 e en#.
76* ANNEE. — N» 27.818
59 ET 61, RUE LAFAYETTE, PARIS IX
La résistance s'organise dans l'Euro p e an g oissée
contre C O N S E I L
IL A. (DIHIABflIBIIKIE A.NI MIIIIS "IllIIITir A LONDRES
an §€)M¥erini®Hmeiaf
LE SÉNAT LES VOTERA
A SON TOUR AUJOURD'H UI
UN CONSEIL DE CABINET, CE SOIR
UN CONSEIL DES MINISTRES, DEMAIN
arrêteront lies premiers décrets
Aune majorité de 53 voix, la
Chambre a pourvu le. chef du
Gouvernement de pouvoirs
[« illimités », selon l'expression mê
me du postulant.
M. Daladier serait vraiment exi
geant s'il n'était pas satisfait. Ja
mais Parlement ne fut plus géné
reux ni plus docile que celui-ci à
son égard. Il est vrai que cette
Chambre, Issue d'une, consultation
fÉÈ|M
■PB
Changement symbolique à Brno,
la . « place de la Liberté », débaptisée,
devient la «place Adolf Hitler»
équivoque, est manifestement inca
pable d'accomplir sa t&che.
Voilà donc, une fois de plus, M.
Daladier doté de l'instrument qu'il
a voulu. L'outil vaut ce que. vaut
l'ouvrier. Mais que vaut l'ouvrier ?
Si l'on fait un examen objectif de
ses travaux passés, on ne peut se
défendre d'un certain scepti
cisme.
Mais, sous la poussée des événe
ments, ne sera-t-11 pas contraint
d'évoluer dans le sens du bien- et
du constructif ? C'est là une autre
forme de la même question. < Force
nous est, parce que nous sommes
eystématiquement objectifs, de lais
ser la question sans réponse.
Retenons, cependant, — sans
pour cela nourrir des espoirs qui
risquent d'être déçus, — que M. Da
ladier a été, hier, très... éloquent
pour affirmer son horreur, — nou
velle, — du verbalisme. Pour re
prendre une formule drôle, il a, en
substance; laissé entendre qu'il
passait désormais « la parole aux
actes ». Ceux-là seuls comptent à
ses yeux ouverts sur des horizons
nouveaux.
Puisse-t-il tenir ces alléchantes
promesses !
Mais, même sur ce plan, gardons-
nous d'un optimisme excessif. Car
parmi ces réalisations en puissance
U en existe de troubles. Précisant
parfaitement, au cours d'une inter
vention ramassée et dense, la posi
tion „du P.SJF., Vallln a stigmatisé
avec vigueur et probité la plus in
quiétante d'entre-elles : la proro
gation de la Chambre. ;
— Nos mandata m nous appar
tiennent pas, a déclaré le député
du 9V Ils n'appartiennent pas au
gouvernement. La prorogation, ac
ceptée, Indirectement décidée par
ceux qui en seraient les bénéficiai
res, serait un intolérable scandale.
*&
Pour finir, posons une question
dont l'intérêt dépasse largement le
cadre des spécialistes du droit cons
titutionnel : M. Daladier. a deman-
déles pleins pouvoirs Jusqu'au 30
novembre. Or, le 10 mai, date. de
l'installation du nouveau Président
de la République, son gouvernement
"Le P.S.F. s'élève
contre
la prorogation
de la Chambre"
déclare VALLIN
dans le débat sur les
pleins pouvoirs
(Voir en 5* page.)
DANS SA MAISON, A AUTUN
UN PERE MASSACRE
A COUPS DE HACHE
QUATRE DE SES ENFANTS
âgés de 8, 6. 5> et 2 ans
PUIS DANS UNE FORÊT VOISINE
IL ABAT AU REVOLVER
ses deux fillettes de II et 7 ans
Autun, 18 Mars. — Un père,
certainement pris de folie furieuse,
a -tué à coups de hache et à coups
de revolver, six dé ses enfants.
Ce drame atroce s'est déroulé: en
partie à Autun, faubourg de Breuii
et à on kilomètre de la ville, dans
un lieu dit la ferme de Rivault. -
Le drame a été découvert cet
après-midi à 16 heures par le pe
tit Justin Devillechaise qui, ren
trant de l'école, ^pénétra dans le
logis paternel ruisselant de sang.
Le pauvre enfant aperçut sa. pe
tite sœur, Rolande, 8 ans, et ses
frères,' Bernard, .6 ans ; Georges,
5 ans et Marcel, 2 ans, massacrés
6 coups de hache. Tout l'apparte
ment était éclaboussé : de sang.
L 'auteur de ce carnage abominable
était le propre père des petites vic
times, Paul Devillechaise, 41 ans,'
ouvrier en chômage, qui avait mis
à profit une absence de sa.femme
jour commettre son épouvantable
forfait» '.
Le ménage était en désaccord de
puis quelque temps, mais il est
impossible de croire que c'est ' la
vengeance qui est à l'origine de
cette tragédie, comme des voisins
le prétendent.
. Toutefois, la tragique série de
meurtres n'était pas close. Le mi
sérable s'est rendu à la sortie de
l'école de filles. Là, il prit la main
de ses deux fillettes, Lucienne,
7 ans, et Marie, 11 ans et s'enfuit
avec elles dans la forêt de . Pla-
noise.
Cependant, le petit Justin, affolé,
avait jeté l'alarme et des battues
avaient été aussitôt organisées pour
découvrir le père assassin et ten->
ter de sauver les deux petites filies.-
Hélas ! il était trop tard.'On ne
trouva, à la ferme de Rivault, que
deux petits cadavres. Les fillette^
avaient toutes deux été abattues à
coups de revolver par le forcené
3ui avait disparu ; •
Les recherches ont continué toii;
te la nuit. On suppose que le ml-.
scrabU est allé se tuer.
sera démissionnaire. Il est à présu
mer que le nouveau chef de l'Etat
chargera M. Daladier de se succéder
à lui-même. C'est donc, en droit,
un nouveau gouvernement qui uti
lisera des pouvoirs attribués au
précédent. Est-ce légal ?
™ A moins que le chef de l'Etat
se. soit également succédé à lui-
même... Ce qui rendrait inutile la
démission du cabinet. ■ , •
M. Daladier aurait-il cette assu
rance ?
PIERRAT.
VARSOVIE ET BUCAREST
se tournent vers la France, et la
Grande-Bretagne
INQUIÉTUDE A BUDAPEST
L
(VOIR EN CINQUIEME PAGE)
Aux? portes de Brno,, Hitler croise et salue ses troupes
ES gouvernements' de , Lon
dres, de Paris et de Was
hington se .refusent à ac
cepter le fait accompli, à avali
ser un crime inexcusable, un rapt
sordide.
M. 'Coulondre, ambassadeur de
France et Sir Nevile Henderson,
ambassadeur d'Angleterre, . se
sont rendus à la Wilhelmstrasse
pour y déclarer, au nom des . gou
vernements qu'ils représentent - à
Berlin, que ceux-ci protestent
contre la situation créée en Tché
coslovaquie en violation des pro
messes de Munich et des termes
de la déclaration franco-alleman
de, situation dont Londres et Pa
ris se refusent à reconnaître la
■- légitimité.
Pour Jes Anglais, pour les Frcra-
Arrivés par fATHOSIl", les
CINQ ESPIONS ITALIENS
arrêtés à DJIBOUTI sont
INCARCERES A MARSEILLE
au fort SAINT-NICOLAS
\k-r?
T" scellée sur toutes ses.faces.par.des
* bandes de toile et des cachets rou-
ges, et enfin un paquet oblong soi
gneusemenf cacheté. Deux gendar-
mes emportèrent le tout jusqu'à une
ffgS camionnette qui attendait: devant -le
^ hangar et que gardaient des ins
pecteurs de la police spéciale et des
gendarmes.
Le capitaine Pardou ; retourna à
bord et se rendit au local discipli
naire où, à Djibouti, fut enfermé
au secret le principal inculpé, nom
mé Merlin.
Une demi-heure plus tard, les
quatre autres inculpés, complices tie
Merlin, les nommés Crescioli, Mus-
chietti, Commoti et Youssouf .Ha
bib, étaient incarcérés, au fort
Saint-Nicolas.
RERI IN
AVEC
[REJETTE
DÉDAIN ~
LA m@Yi$YATfl@KI
FRANCO - BRITANNIQUE
M. Georges - Bonnet, ministre au 18 mars, entre le Ftihrer-Chan
des Affaires étrangères, a chargé
M. Coulondre, ambassadeur dè
France à Berlin, u'eflectuer une
démarche auprès de la Wilhelm
strasse.
Voici • le texte de < la note re
mise par M. Coulondre à M.
Weisacker, secrétaire d'Etat
Par lettre en date' du x5 . mars
1939, S.E. M. l'Ambassadeur • d'Al
lemagne a communiqué, d'ordre de
son. gouvernement, à M. le Minis
tre des'Affaires étrangères de la
République française le texte d'un
accord conclu, dans - la' nuit du 15
celier et le ministre des Affaires
étrangères du. Reich, d'une part, 'et
le Président et le -ministre des Af
faires étrangères de. la République
tchéco-slovaque, d'autre part. .
Il . était. précisé dans la même
communication que les troupes , al
lemandes avalent franchi, à 6 heu
res, du matin, la frontière tchèque
et que les ' mesures nécessaires
étaient prises pour prévenir » toute
résistance et toute effusion-,de sang
et pour- permettre que l'occupation
et la. pacification du territoire s'ef
fectuassent avec ordre et tranquil
lité.
C SUITE EN TROISIEME PAGE)
■s
LE GOUVERNEMENT DE MADRID
offre à Burgos d'ouvrir une
no © gj < d > © fl a tt fi im
POUR UNE "PAIX HONORABLE
Merlin, chef de la'bande
débarque menottes aux mains
Marseille, 18 Mars. — Le paque
bot Athos-II, courrier d'Extrême-
Orient, s'est amarré au môle de la
Pinède, ce matin, à 7 h. 30.
Des gendarmes attendaient, ils
étaient là pour prendre livraison
des cinq Italiens prévenus d'espion
nage et arrêtés a Djibouti.
A bord, le capitaine de gendar
merie Pardou se fit remettre le dos
sier de l'affaire: quatre grandes en
veloppes scellées de larges cachets
rouges, une caissette également
lillilllllUUilIlIlllillllIilllllUllllIlIlUIlllIllllliliilIlIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIllllItlttlUlllUtlIIiillllllUIIIIUlillllllllllllIIIIIIIIIIIIIIIIIUIlIllillllllllllilIlllllinHIIIIlIlllllllllIllIIIIIIIIII
s. o. s.
WOUS n'avons rien à cacher. C'est un temps sont durs. Mais je demande à tons d'y
S. O. S. que je vous adressé. Je vous l'ai aller d'un effort plus que jamais indispen-
écrit ici même, je vous l'ai expliqué au sable,
cours de nos rencontres : l'exploitation du Manqueriez-vous de combustible au mo-
PETIT JOURNAL doit entrer, au début du ment d'atteindre le port ? _
mois d'avril, dans sa phase définitive dejréta- Je demandée à chacun de faire son examen
blissement. Mais j'ai ajouté que, afin d'y de consciencte. Certains adhérents, neuf fois
parvenir, l'effort de chacun devait être lar- sur dix des «' humbles », certaines fédéra-
gement intensifié. Et, s'il faut de' nouvelles tions, pas toujours les plus riches, ont apporté
précisions, s'il faut plus de détails, je précise des contributions magnifiques, précieusement
que cette fin de mois comporte l'une des plus enregistrées dans nos archives. Nous pour-
lourdes échéances des obligations souscrites' rions nous adresser d'abord à ceux-là, à
par la « Société anonyme du Petit Journal », celles-ci, sûrs à l'avance de leur générosité
au temps où le contrôle n'en était pas encore prodigieuse : nous leur demandons de faire
assuré par le P. S. F. tout leur possible, sachant que ce possible
vifr^Vardemandé^pïr chaudes ^MAKITME TOCRNE AUSSI VERS LES
Imis du pT de nous adresser - af?n de AUTRES, VERS CEUX QUI SONT EN MEIL-
n^met^reiin'nrem^^ trîmestre d'aménagé! I^URE MESURE DE NOUS AIDER. LEUR
me^f de pr^vi^ions^^^ sorte dlTforlsrit S'ACCOMMODERAIT-ELLE D'UNE
tATTÏTUDE DE PARASITES ?
de lOO fràncs. Il eût étë ltrop oirereîix: d'en£ :a Y't""" î"" *
wciy'er .céS' lettres sous v pli "fermé/ Elîëfe ont"été IJ ^ 5 e -- n ^ n a heure/ menje v ou ,1e
expédiées cômme des; imprimés. " S. ï. alwrde sa dprniere eiape vers le ^uc-
La Plupart de ces ^h'dnt iaTété .lus. ce ?« ^^.veulent qiie-ia Francè>ut entiere
ou reçus par leurs 4festinataires. i " soit ou iton;^auvee. -s ■ . -,
Je sais; personnellemçnt' et'commë. résponr* .^oute pas de leur ( ;répon|e,
sable dè l'œuvre Croix dé 'JFeuy comliien-.les»- •--&
t - TV-. ' • I t<
A
la-ROCQUE.
99
Madrid, 18 Mars. — M. Jullan
Besteiro, conseiller des Affaires
étrangères, a pris la parole ce soir
devant le micro de Eadio-Madrid.
XI déclaré *
La nécessité d'étouffer le sou
lèvement communiste et d'éviter
la répétition de cas semblables
ne doit pas faire perdre de vue
au Conseil national de la dé
fense ce qui est sa mission et la
véritable raison de son exis
tence.
La tranquillité étant aujour
d'hui rétablie, le Conseil natio
nal de la défense vient de ren
forcer son autorité et il est
convaincu qu'il interprète le sen
timent général en s'acheminant
vers l'obtention, le plus rapide
ment possible, d'une paix hono
rable. C'est, d'autre part, notre
plus grand désir de tenir l'opi
nion au courant de ce que nous
faisons pour obtenir cette fin. •
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
15 REUNIONS
DANS LA COTE-D'OR
' AVEC '
la ROCQUE
-(VtilB PAUJB 4)-
M. von Neurath a été nommé
« protecteur au jaom du Reich »
à Prague
çals, pour les Américain*, il exl»-
te un peuple tchèque, un paupl»
slovaque, et ces peuples razxiéi,,
pillés, asservis ont le droit d'âtre
représentés, comme avant le coup
de force, auprès des trois grandes '
démocraties.
Tel est le sens-de la note'de
protestation adressée à Berlin par
la France ; et l'Angleterre, et, le
sens des décisions prises par le
président Roosevelt.
De cette protestation on rira :i
naturellement à Berlin,: mais -rira,
bien qui rira le dernier.
A Londres,
à Washington...
Les yeux se sont dessillés.
On ne peut même plus parle»
d'apaisement et de conciliation; -
Le Premier Ministre de Sa Ma* '
{esté George VI précise sans plus '
attendre i
« Nous allons tout d'abord nous
tourner vers la communauté dm
France, a laquelle nous sommes
étroitement liés.<.
* Je ne pense pas que.peK
sonne mette- en doute ma sincé*
rité lorsque J'affirme. qu'il' n'y et
presque rien que je ne sacrifié-
rais pour, la paix. Mais il est .une
chose qui fait exception r/tfest
la liberté dont nous avons' ioiit
pendant des siècles et que nouS
n'abandonnerons pas. - > -
Léon BCUSSARD.
(.SUITE EN TROISIEME- PAGE)
LE QUATUOR CALVET
ET
REYNALDOHAHN
au Grand Concert de
musique de chambre
aujourd'hui, à 21 h.
Salle d'Iéna (10, aver
nue d ' I 6 n a ) <■
■ ' V'.'V
La Chorale du Foyer
« VigéorLebrun » don
nera trois premières
auditions de
CANTELOUBE
■ :
Le concert sera radiodiffusé
par les stations de RadioV
Renne» et Radio-Nice i
Une mégère communiste
avait frappé sauvagement
un orphelin P. S. F.
Elle est condamnée à 25 fr, d'amendé
et 500 fr. de dommages-intérêû
Cest le 49* procès de ce genre
qu'a plaidé hier, devant la 10*
Chambre correctionnelle, présidée
par M. Gibert, M' Jacques Perrée.
En etfet. dans ce pafadis rouge
que constitue la ville de Créteil,
administrée par une municipalité
marxiste, tt ne se passe pas de mois
que les membres du P.S.F. ne soient
victimes de brimades et d'odieuses
violences..
Cest ainsi que, le 8 avril 1938, le
jeune Marc Gaillard, âgé de 15 ans.
orphelin d'un glorieux mutilé de
guerre membre du P.SJ. et décédé
depuis quelques jours, fut frappé
sauvagement, alors qu'il se rendait
aux -commissions pour sa malheu
reuse mère, par une voisine, Lucie
Vaugeois, par haine des opinions
politiques de ses parents. ;■
Le jeune gardon fut frappé.ti
brutalement à la tète et'dans le
dos, qu'il dut garder la chambre
pendant plus d'un mois et demU
L'inculpée alléguait comme excuse
que Marc Gaillard avait menacé son
propre fils. Mais le jeune homme
le nie formellement.
C'est bien par haine politique qui*
l'inculpée s'est montrée d'une
odieuse brutalité. Le substitut Gra
vier trouve néanmoins que la mé
gère a des excuses...
La femme Vaugeois n'en' a pas
moins été condamnée à 25 franc»
d'amende et 500 francs ie domina»
ges-intéréts. — L. T.
AU SECOURS DE LA FRANCE DÉPEUPLÉE
■' . ■' "H- ■ I I . • . II.'
Où nous mène la dénatalité
' 'LÏRB, EN DEUXIEME PAGE, L'ARTICLE DE L, DUPUX
pour défendre
son indépendance le "P. J. M
a besoin de ses amis
MANDATS i 59, RUE LAFAYETTE
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TEL TRUD. 02-63. — INTER TRUO. 44
ÉDITION DE- PARIS
A
O „
-.r-3
r i
t" - jf - "i w
D irecteur : la ROCQUE
v: . ir i
*
*
!*
K
TEMPS PROBABLE
DIMANCHE
19
MARS. 1939
REGION PARISIENNE : Pluies
et neige, suivies d'éclaircies, d'a
verses et giboulées. Tempéra
ture maxima : +-5°.
AUTRES REGIONS : N. d'une
ligne Nantes-Metz, pluies, neige,
éclairoies, averses. Méditerranée:
ciel clair ou peu nuageux. Ail
leurs : nuageux, bellés éclairoies
suivies pluies, chutes de neige.
SOLEIL : L. 6 h. 59. C. 17 ». 59.
LUNE : Nouvelle lune le 21.
L4ETARE
50 e en#.
76* ANNEE. — N» 27.818
59 ET 61, RUE LAFAYETTE, PARIS IX
La résistance s'organise dans l'Euro p e an g oissée
contre C O N S E I L
IL A. (DIHIABflIBIIKIE A.
an §€)M¥erini®Hmeiaf
LE SÉNAT LES VOTERA
A SON TOUR AUJOURD'H UI
UN CONSEIL DE CABINET, CE SOIR
UN CONSEIL DES MINISTRES, DEMAIN
arrêteront lies premiers décrets
Aune majorité de 53 voix, la
Chambre a pourvu le. chef du
Gouvernement de pouvoirs
[« illimités », selon l'expression mê
me du postulant.
M. Daladier serait vraiment exi
geant s'il n'était pas satisfait. Ja
mais Parlement ne fut plus géné
reux ni plus docile que celui-ci à
son égard. Il est vrai que cette
Chambre, Issue d'une, consultation
fÉÈ|M
■PB
Changement symbolique à Brno,
la . « place de la Liberté », débaptisée,
devient la «place Adolf Hitler»
équivoque, est manifestement inca
pable d'accomplir sa t&che.
Voilà donc, une fois de plus, M.
Daladier doté de l'instrument qu'il
a voulu. L'outil vaut ce que. vaut
l'ouvrier. Mais que vaut l'ouvrier ?
Si l'on fait un examen objectif de
ses travaux passés, on ne peut se
défendre d'un certain scepti
cisme.
Mais, sous la poussée des événe
ments, ne sera-t-11 pas contraint
d'évoluer dans le sens du bien- et
du constructif ? C'est là une autre
forme de la même question. < Force
nous est, parce que nous sommes
eystématiquement objectifs, de lais
ser la question sans réponse.
Retenons, cependant, — sans
pour cela nourrir des espoirs qui
risquent d'être déçus, — que M. Da
ladier a été, hier, très... éloquent
pour affirmer son horreur, — nou
velle, — du verbalisme. Pour re
prendre une formule drôle, il a, en
substance; laissé entendre qu'il
passait désormais « la parole aux
actes ». Ceux-là seuls comptent à
ses yeux ouverts sur des horizons
nouveaux.
Puisse-t-il tenir ces alléchantes
promesses !
Mais, même sur ce plan, gardons-
nous d'un optimisme excessif. Car
parmi ces réalisations en puissance
U en existe de troubles. Précisant
parfaitement, au cours d'une inter
vention ramassée et dense, la posi
tion „du P.SJF., Vallln a stigmatisé
avec vigueur et probité la plus in
quiétante d'entre-elles : la proro
gation de la Chambre. ;
— Nos mandata m nous appar
tiennent pas, a déclaré le député
du 9V Ils n'appartiennent pas au
gouvernement. La prorogation, ac
ceptée, Indirectement décidée par
ceux qui en seraient les bénéficiai
res, serait un intolérable scandale.
*&
Pour finir, posons une question
dont l'intérêt dépasse largement le
cadre des spécialistes du droit cons
titutionnel : M. Daladier. a deman-
déles pleins pouvoirs Jusqu'au 30
novembre. Or, le 10 mai, date. de
l'installation du nouveau Président
de la République, son gouvernement
"Le P.S.F. s'élève
contre
la prorogation
de la Chambre"
déclare VALLIN
dans le débat sur les
pleins pouvoirs
(Voir en 5* page.)
DANS SA MAISON, A AUTUN
UN PERE MASSACRE
A COUPS DE HACHE
QUATRE DE SES ENFANTS
âgés de 8, 6. 5> et 2 ans
PUIS DANS UNE FORÊT VOISINE
IL ABAT AU REVOLVER
ses deux fillettes de II et 7 ans
Autun, 18 Mars. — Un père,
certainement pris de folie furieuse,
a -tué à coups de hache et à coups
de revolver, six dé ses enfants.
Ce drame atroce s'est déroulé: en
partie à Autun, faubourg de Breuii
et à on kilomètre de la ville, dans
un lieu dit la ferme de Rivault. -
Le drame a été découvert cet
après-midi à 16 heures par le pe
tit Justin Devillechaise qui, ren
trant de l'école, ^pénétra dans le
logis paternel ruisselant de sang.
Le pauvre enfant aperçut sa. pe
tite sœur, Rolande, 8 ans, et ses
frères,' Bernard, .6 ans ; Georges,
5 ans et Marcel, 2 ans, massacrés
6 coups de hache. Tout l'apparte
ment était éclaboussé : de sang.
L 'auteur de ce carnage abominable
était le propre père des petites vic
times, Paul Devillechaise, 41 ans,'
ouvrier en chômage, qui avait mis
à profit une absence de sa.femme
jour commettre son épouvantable
forfait» '.
Le ménage était en désaccord de
puis quelque temps, mais il est
impossible de croire que c'est ' la
vengeance qui est à l'origine de
cette tragédie, comme des voisins
le prétendent.
. Toutefois, la tragique série de
meurtres n'était pas close. Le mi
sérable s'est rendu à la sortie de
l'école de filles. Là, il prit la main
de ses deux fillettes, Lucienne,
7 ans, et Marie, 11 ans et s'enfuit
avec elles dans la forêt de . Pla-
noise.
Cependant, le petit Justin, affolé,
avait jeté l'alarme et des battues
avaient été aussitôt organisées pour
découvrir le père assassin et ten->
ter de sauver les deux petites filies.-
Hélas ! il était trop tard.'On ne
trouva, à la ferme de Rivault, que
deux petits cadavres. Les fillette^
avaient toutes deux été abattues à
coups de revolver par le forcené
3ui avait disparu ; •
Les recherches ont continué toii;
te la nuit. On suppose que le ml-.
scrabU est allé se tuer.
sera démissionnaire. Il est à présu
mer que le nouveau chef de l'Etat
chargera M. Daladier de se succéder
à lui-même. C'est donc, en droit,
un nouveau gouvernement qui uti
lisera des pouvoirs attribués au
précédent. Est-ce légal ?
™ A moins que le chef de l'Etat
se. soit également succédé à lui-
même... Ce qui rendrait inutile la
démission du cabinet. ■ , •
M. Daladier aurait-il cette assu
rance ?
PIERRAT.
VARSOVIE ET BUCAREST
se tournent vers la France, et la
Grande-Bretagne
INQUIÉTUDE A BUDAPEST
L
(VOIR EN CINQUIEME PAGE)
Aux? portes de Brno,, Hitler croise et salue ses troupes
ES gouvernements' de , Lon
dres, de Paris et de Was
hington se .refusent à ac
cepter le fait accompli, à avali
ser un crime inexcusable, un rapt
sordide.
M. 'Coulondre, ambassadeur de
France et Sir Nevile Henderson,
ambassadeur d'Angleterre, . se
sont rendus à la Wilhelmstrasse
pour y déclarer, au nom des . gou
vernements qu'ils représentent - à
Berlin, que ceux-ci protestent
contre la situation créée en Tché
coslovaquie en violation des pro
messes de Munich et des termes
de la déclaration franco-alleman
de, situation dont Londres et Pa
ris se refusent à reconnaître la
■- légitimité.
Pour Jes Anglais, pour les Frcra-
Arrivés par fATHOSIl", les
CINQ ESPIONS ITALIENS
arrêtés à DJIBOUTI sont
INCARCERES A MARSEILLE
au fort SAINT-NICOLAS
\k-r?
T" scellée sur toutes ses.faces.par.des
* bandes de toile et des cachets rou-
ges, et enfin un paquet oblong soi
gneusemenf cacheté. Deux gendar-
mes emportèrent le tout jusqu'à une
ffgS camionnette qui attendait: devant -le
^ hangar et que gardaient des ins
pecteurs de la police spéciale et des
gendarmes.
Le capitaine Pardou ; retourna à
bord et se rendit au local discipli
naire où, à Djibouti, fut enfermé
au secret le principal inculpé, nom
mé Merlin.
Une demi-heure plus tard, les
quatre autres inculpés, complices tie
Merlin, les nommés Crescioli, Mus-
chietti, Commoti et Youssouf .Ha
bib, étaient incarcérés, au fort
Saint-Nicolas.
RERI IN
AVEC
[REJETTE
DÉDAIN ~
LA m@Yi$YATfl@KI
FRANCO - BRITANNIQUE
M. Georges - Bonnet, ministre au 18 mars, entre le Ftihrer-Chan
des Affaires étrangères, a chargé
M. Coulondre, ambassadeur dè
France à Berlin, u'eflectuer une
démarche auprès de la Wilhelm
strasse.
Voici • le texte de < la note re
mise par M. Coulondre à M.
Weisacker, secrétaire d'Etat
Par lettre en date' du x5 . mars
1939, S.E. M. l'Ambassadeur • d'Al
lemagne a communiqué, d'ordre de
son. gouvernement, à M. le Minis
tre des'Affaires étrangères de la
République française le texte d'un
accord conclu, dans - la' nuit du 15
celier et le ministre des Affaires
étrangères du. Reich, d'une part, 'et
le Président et le -ministre des Af
faires étrangères de. la République
tchéco-slovaque, d'autre part. .
Il . était. précisé dans la même
communication que les troupes , al
lemandes avalent franchi, à 6 heu
res, du matin, la frontière tchèque
et que les ' mesures nécessaires
étaient prises pour prévenir » toute
résistance et toute effusion-,de sang
et pour- permettre que l'occupation
et la. pacification du territoire s'ef
fectuassent avec ordre et tranquil
lité.
C SUITE EN TROISIEME PAGE)
■s
LE GOUVERNEMENT DE MADRID
offre à Burgos d'ouvrir une
no © gj < d > © fl a tt fi
POUR UNE "PAIX HONORABLE
Merlin, chef de la'bande
débarque menottes aux mains
Marseille, 18 Mars. — Le paque
bot Athos-II, courrier d'Extrême-
Orient, s'est amarré au môle de la
Pinède, ce matin, à 7 h. 30.
Des gendarmes attendaient, ils
étaient là pour prendre livraison
des cinq Italiens prévenus d'espion
nage et arrêtés a Djibouti.
A bord, le capitaine de gendar
merie Pardou se fit remettre le dos
sier de l'affaire: quatre grandes en
veloppes scellées de larges cachets
rouges, une caissette également
lillilllllUUilIlIlllillllIilllllUllllIlIlUIlllIllllliliilIlIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIllllItlttlUlllUtlIIiillllllUIIIIUlillllllllllllIIIIIIIIIIIIIIIIIUIlIllillllllllllilIlllllinHIIIIlIlllllllllIllIIIIIIIIII
s. o. s.
WOUS n'avons rien à cacher. C'est un temps sont durs. Mais je demande à tons d'y
S. O. S. que je vous adressé. Je vous l'ai aller d'un effort plus que jamais indispen-
écrit ici même, je vous l'ai expliqué au sable,
cours de nos rencontres : l'exploitation du Manqueriez-vous de combustible au mo-
PETIT JOURNAL doit entrer, au début du ment d'atteindre le port ? _
mois d'avril, dans sa phase définitive dejréta- Je demandée à chacun de faire son examen
blissement. Mais j'ai ajouté que, afin d'y de consciencte. Certains adhérents, neuf fois
parvenir, l'effort de chacun devait être lar- sur dix des «' humbles », certaines fédéra-
gement intensifié. Et, s'il faut de' nouvelles tions, pas toujours les plus riches, ont apporté
précisions, s'il faut plus de détails, je précise des contributions magnifiques, précieusement
que cette fin de mois comporte l'une des plus enregistrées dans nos archives. Nous pour-
lourdes échéances des obligations souscrites' rions nous adresser d'abord à ceux-là, à
par la « Société anonyme du Petit Journal », celles-ci, sûrs à l'avance de leur générosité
au temps où le contrôle n'en était pas encore prodigieuse : nous leur demandons de faire
assuré par le P. S. F. tout leur possible, sachant que ce possible
vifr^Vardemandé^pïr chaudes ^MAKITME TOCRNE AUSSI VERS LES
Imis du pT de nous adresser - af?n de AUTRES, VERS CEUX QUI SONT EN MEIL-
n^met^reiin'nrem^^ trîmestre d'aménagé! I^URE MESURE DE NOUS AIDER. LEUR
me^f de pr^vi^ions^^^ sorte dlTforlsrit S'ACCOMMODERAIT-ELLE D'UNE
tATTÏTUDE DE PARASITES ?
de lOO fràncs. Il eût étë ltrop oirereîix: d'en£ :a Y't""" î"" *
wciy'er .céS' lettres sous v pli "fermé/ Elîëfe ont"été IJ ^ 5 e -- n ^ n a heure/ menje v ou ,1e
expédiées cômme des; imprimés. " S. ï. alwrde sa dprniere eiape vers le ^uc-
La Plupart de ces ^h'dnt iaTété .lus. ce ?« ^^.veulent qiie-ia Francè>ut entiere
ou reçus par leurs 4festinataires. i " soit ou iton;^auvee. -s ■ . -,
Je sais; personnellemçnt' et'commë. résponr* .^oute pas de leur ( ;répon|e,
sable dè l'œuvre Croix dé 'JFeuy comliien-.les»- •--&
t - TV-. ' • I t<
A
la-ROCQUE.
99
Madrid, 18 Mars. — M. Jullan
Besteiro, conseiller des Affaires
étrangères, a pris la parole ce soir
devant le micro de Eadio-Madrid.
XI déclaré *
La nécessité d'étouffer le sou
lèvement communiste et d'éviter
la répétition de cas semblables
ne doit pas faire perdre de vue
au Conseil national de la dé
fense ce qui est sa mission et la
véritable raison de son exis
tence.
La tranquillité étant aujour
d'hui rétablie, le Conseil natio
nal de la défense vient de ren
forcer son autorité et il est
convaincu qu'il interprète le sen
timent général en s'acheminant
vers l'obtention, le plus rapide
ment possible, d'une paix hono
rable. C'est, d'autre part, notre
plus grand désir de tenir l'opi
nion au courant de ce que nous
faisons pour obtenir cette fin. •
(SUITE EN TROISIEME PAGE)
15 REUNIONS
DANS LA COTE-D'OR
' AVEC '
la ROCQUE
-(VtilB PAUJB 4)-
M. von Neurath a été nommé
« protecteur au jaom du Reich »
à Prague
çals, pour les Américain*, il exl»-
te un peuple tchèque, un paupl»
slovaque, et ces peuples razxiéi,,
pillés, asservis ont le droit d'âtre
représentés, comme avant le coup
de force, auprès des trois grandes '
démocraties.
Tel est le sens-de la note'de
protestation adressée à Berlin par
la France ; et l'Angleterre, et, le
sens des décisions prises par le
président Roosevelt.
De cette protestation on rira :i
naturellement à Berlin,: mais -rira,
bien qui rira le dernier.
A Londres,
à Washington...
Les yeux se sont dessillés.
On ne peut même plus parle»
d'apaisement et de conciliation; -
Le Premier Ministre de Sa Ma* '
{esté George VI précise sans plus '
attendre i
« Nous allons tout d'abord nous
tourner vers la communauté dm
France, a laquelle nous sommes
étroitement liés.<.
* Je ne pense pas que.peK
sonne mette- en doute ma sincé*
rité lorsque J'affirme. qu'il' n'y et
presque rien que je ne sacrifié-
rais pour, la paix. Mais il est .une
chose qui fait exception r/tfest
la liberté dont nous avons' ioiit
pendant des siècles et que nouS
n'abandonnerons pas. - > -
Léon BCUSSARD.
(.SUITE EN TROISIEME- PAGE)
LE QUATUOR CALVET
ET
REYNALDOHAHN
au Grand Concert de
musique de chambre
aujourd'hui, à 21 h.
Salle d'Iéna (10, aver
nue d ' I 6 n a ) <■
■ ' V'.'V
La Chorale du Foyer
« VigéorLebrun » don
nera trois premières
auditions de
CANTELOUBE
■ :
Le concert sera radiodiffusé
par les stations de RadioV
Renne» et Radio-Nice i
Une mégère communiste
avait frappé sauvagement
un orphelin P. S. F.
Elle est condamnée à 25 fr, d'amendé
et 500 fr. de dommages-intérêû
Cest le 49* procès de ce genre
qu'a plaidé hier, devant la 10*
Chambre correctionnelle, présidée
par M. Gibert, M' Jacques Perrée.
En etfet. dans ce pafadis rouge
que constitue la ville de Créteil,
administrée par une municipalité
marxiste, tt ne se passe pas de mois
que les membres du P.S.F. ne soient
victimes de brimades et d'odieuses
violences..
Cest ainsi que, le 8 avril 1938, le
jeune Marc Gaillard, âgé de 15 ans.
orphelin d'un glorieux mutilé de
guerre membre du P.SJ. et décédé
depuis quelques jours, fut frappé
sauvagement, alors qu'il se rendait
aux -commissions pour sa malheu
reuse mère, par une voisine, Lucie
Vaugeois, par haine des opinions
politiques de ses parents. ;■
Le jeune gardon fut frappé.ti
brutalement à la tète et'dans le
dos, qu'il dut garder la chambre
pendant plus d'un mois et demU
L'inculpée alléguait comme excuse
que Marc Gaillard avait menacé son
propre fils. Mais le jeune homme
le nie formellement.
C'est bien par haine politique qui*
l'inculpée s'est montrée d'une
odieuse brutalité. Le substitut Gra
vier trouve néanmoins que la mé
gère a des excuses...
La femme Vaugeois n'en' a pas
moins été condamnée à 25 franc»
d'amende et 500 francs ie domina»
ges-intéréts. — L. T.
AU SECOURS DE LA FRANCE DÉPEUPLÉE
■' . ■' "H- ■ I I . • . II.'
Où nous mène la dénatalité
' 'LÏRB, EN DEUXIEME PAGE, L'ARTICLE DE L, DUPUX
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