Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-12
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 juin 1913 12 juin 1913
Description : 1913/06/12 (A14,N68). 1913/06/12 (A14,N68).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6368153j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2012
QUATORZIEME "ANNEE. <=- S* W LE NUMERO, PRXNCE ET CULONIES T8 CenUmcs, - 1 IF-CDI Ï5 JUIN 1513
Les Annales Coloniales
àt e,
JOURNAL SENIKOTIOTIDIEN
Directeur. Marcel BlIEDEL et L.-fi. ¡DEBAULT
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
34, rue du -,-Ment -Thabor, PARIS (1er)
Idr. Télégr.: Ancolop.- Code François ; A. 2.– Tél. al9 a1
Les Annales Coloniales ne publient que des articles inédits
LEI MANUSCRITS NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDU8
COLLABORATION POLITIQUE
Violer AUtAtNKUlt, député du Rhône, ancien ministre., ancien gouverneur général de Madagascar j
Htnrl AURIOL, député de la Haute-Garonne ; Henry IERfNCER, sénateur de la Guadeloupe ; Aimé BERTHOD, député du Jura ; -
Raoul IRPQUIT. député du Pas-de-Calala ; Henri OSNIER, député de l'Indre ; Lucien CORNET, sénateur de l'Yonne;
Félix CHAUTEMPS, député de la Savoie, délégué de la Guinée au Conseil aupérleur des Colonies ;
t. MMMOUM, député de la Gironde; L. MALAVIALLE, député de l'Aude j François BINET, député de la Creuse a
Albert DALIMIER, député de Seine-at-Otse, délégué du Dahomey au Conseil supérieur des Colonies i
Louis MARIN, député d6 Maurthe-et-Moselle ; Albert METIN, député du Doubs ; Henri MICHEL, sénateur des Basses-Alpes ;
Charles HUMBERT, sénateur de la Meuse, délégué de la Nouvelle-Calédonie au Conseil supérieur des Colonies ;
Albert PEYRONNET, sénateur de l'Ailler ; Joseph PYTHON, député du Puy-de-DOme ; fi. PICARD, député des Vosges j
Maurlœ VIOLLETTE, député d'Eure-et-Loir, rapporteur du Budget des Colonle]. ,
Directeurs : Marcel RrIDEL et L.{i, IBÉBAILT
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Les Boisements
de l'Afrique Occidentale Française 1
w -
Création de réserves domaniales
Après, les judicieux articles de M.
Louis Le Barbier, sur la protection
qu'il convient d'accorder à la forêt co-
loniale, il est intéressant de signaler
un nouvel arrêté qui appuie la thèse de
notre collaborateur.
Le Journal Officiel de l' A. 0. F. du
! ; 4 ¡"r mars 1913, fait connaître que des
mesures de protection et de conserva-
tion viennent d'être édictées par un
arrêté (à la veille de la réunion du
Congrès International, la chose mé-
rite d'être signalée), en vue de sauver
de la ruine qui les menace, les boise-
ments forestiers de l'Afrique Occiden-
tale, notamment ceux qui renferment
le gonakie et qui se trouvent situés
dans deux régions distinctes dont l'Ad-
ministration donne les limites générales
sans aucune indication de contenance.
Or, il serait fort intéressant de sa-
voir, d'une part, quelle est l'importance
de ces réserves forestières, et, de l'au-
tre, d'être fixé sur la valeur des peu-
plements qui renfermeraient des gona-
kie.
Quoi qu'il en soit, la nouvelle régle-
mentation interdit formellement l'usage
du feu en dehors des emplacements des
villages et des terrains de culture.
A ce sujet, la question se pose de
savoir si vraiment l'Administration de.
l'Afrique Occidentale française est ou-
tillée à l'heure actuelle et armée pour
assurer l'exécution utile de pareilles
prescriptions.
Ne sera-ce pas là une de ces clauses
de style qui, trop souvent, foisonnent,
inopérantes, aussi bien dans les règle-
ments que dans les cahiers des charges
imposés aux adjudicataires ?
Qu'il nous soit permis de douter de
la possibilité de s'opposer à l'emploi
du feu lorsqu'il s'agira d'écobuage
exécuté en vue de cultures.
La façon seule dont sont données,
dans l'acte précité, les limites des deux
zones forestières érigées en réserve
avec la désignation de » lignes droites »
allant à travers le pays, de tel point à
tel autre, laisse supposer avec quelque
vraisemblance que les « mesures de
protection et de conservation Il reste-
ront à venir.
Par ailleurs, quel que soit., le désir
que l'on ait de sauver nos richssc; 1,J-
rcstièrcs et aussi parce qu'il faut les
sauver sans attendre, ne scmbl-t-l
pas draconien de vouloir défendre l'em-'
ploi du feu dans les terra:.ts de cultu-
res, à moins d'une distance de n/'; mè-
tres de tout boisement ?
\',
Cette clause va rester, à notre sens,
une pure paraphrase. Comment se pas-
sent les choses dans h pratique ?
Voilà l'important: Quels ont les résul-
tats obtenus jusqu'ici par oe système ?
Mais l'arrêté qui vjent d'être signé
ne s'en tient pas là et nous voyons en-
core que le « Lieutenant-gouverneur
fixera par arrêté les limites des terrains
déboisés qu'il y aura lieu de remettre
à l'état de forêt, dans la région indi-
quée ».
Quel est le rédacteur de pareil pro-
jet ? A coup sûr, ce n'est pas un tech-
nicien au courant des choses coloniales
forestières et agricoles.
Comment prétend-on remettre à l'é-
tat de forêt des terrains déforestés par
le feu et peut-être le parcours, alors,
que l'on paraît être dans la quasi im-
possibilité d'empêcher la marche gran-
dissante de la déforesta';ion.
Voici mieux encore une pure clause
de style, ainsi que l'a montré le chef
des Services forestiers de l'Indochine,
dans divers mémoires et études traitant
« des choses forestières coloniales » et
de l'organisation du domaine boisé
de notre grande colonie d'Extrême-
Orient.
C'est à peu près la seule colonie
(sauf l'Algérie et la Tunisie) qui ait]
dans les douze dernières années, fait
œuvre forestière féconde avec des
moyens d'action médiocres.
L'étude des documents qui se rap-
portent à l'organisation des Services
forestiers indochinois que créait le dé-
cret du 7 février 1901 et que viennent,
dit-on, de détruire de nouveaux actes,
prouve qu'ici l'on a usé de méthodes
pratiques nettes et précises. Les résul-
tats obtenus montrent en effet que l'on
n'a pas fait fond en Indochine sur des
clauses et des phrases de style, mais
bien sur des moyens répondant aux
circonstances. Le rapport de gestion de
l'année 1911, qui contient carte et gra-
phique, nous révèle que l'Indochine
possédait au 31 décembre deux cent
quinze réserves cadastrées d'une sur-
face de 402.068 hectares. Au cours de
1912, cette surface a été portée à
560.000 hectares environ.
Les recettes ont atteint 703.290 pias-
tres contre 479.230 piastres de dépen-
ses, ce qui laisse à l'Etat, outre un do-
maine organisé, un revenu net de
224.060 piastres. Mais l'Indochine a un
personnel forestier spécialisé avec un
bureau de contrôle au Gouvernement
général, ce que n'ont pas les autres
colonies et ce qu'elles devraient avoir:
ce qui reste à leur imposer dans l'in-
térêt et de leur développement, et dans
celui de la France.
,.' ," HENRI COSNIER,
Député de l'Indre.
4,'
L'EXPOSITION COLONIALE
INTERNATIONALE DE PARIS
Nous avons publié la semaine dernière
le projet du résolution dont M. Barthélémy
llobaglia a donné lecture lundi au Conseil
miinieipail de Paris, présidé par M. Le Cor-
beiller. M. Louis Dausset a vivement il p.
puyé l'i iléressanle initiative du conseillei
muniei| ad du quartier de la ttorboune el
mie somme qui ne sera pas intérieure à
deux millions s -ra inscrite au budget de
la ville de Paris pour l'exposilion coloniale
internationale de \II(i, Il est également
certain que le Conseil général de la Seine
apportera aussi 1111 concours linancier à
l'c\posilioii de Paris.
(.est. à, l'unaiiiinilé que le Conseil mu-
nicipal dl- Paris a adopté le projet de M.
1 volta ;lia. v
:–:
LA SITUATION BUDGETAIRE
t DE L'INDOCHINE
Le goi, veri ici il ci 11 général a en blé d'Ha-
no i, en date du :-1 juin, au journal le
r l l'S. le résultat îles cinq premiers mois
de l'exercice financier IHto. pour les qua-
tre premiers articles du budget, général
plïHlllil des djiiiaiies'. Les recettes ef-
t'ccl nées à la fin ,dl. mai sï'lèveut
à ICt.Ci'îO. 1piastres; la plus-value sur
'̃les1 évaluai ions budgétaires est de 2 mil-
lions OX.VJUi piastres, et l'augnienlalion
sur la période coriï'spoiidanle de t'Jl~ est.
de 7W.7âi piastres. <
La, plus-value que les évaluations .uid-
gétaires escomptaient pour l'ensemble de
| l'exercice l'Jl.'i flous les revenus compris)
if éludent que de 'i'.KUiOO piastres. La si-
tuation est donc bonne.
M. Albert. Narrant signale notamment,
qu'en 'dépit des événements du mois d'a-
vril l i plus-value sur les évaluations bud-
gétaiiVs a été en mai do WS. 1X7 piastres.
1 augmentation sur mai rJPi elanl de 1
Pin."ri'.) piastres. Ceci indique que la popu-
lation indigène laborieuse continue à payer
inalgi.é les agilateuis terroristes venus do
Chine.*
Ces 4 résultats, comme l'a si bien dé-
montré notre excellent, collaborateur et
ami Maurice Viollelte, ne sont guère en-
courageants. Ils semblent établir nelte-
utenl ipie les méthodes anciennes sont
encore appliquées et. qu'Annamites et
Cambodgiens sont plus pressurés que ja-
mais : cela fait légitimement craindre des
troubles plus sanglants encore que ceux
qui viennent de se produire. 11 est grand
temps (pie M. Albert Narrant, intervienne
avec ti'iide son, énergie el tonte Isun intel-
ligence pour arrêter le mal.
RÉCOMPENSE ACADEMIQUE
C'est avec plaisir que nous avons vu
l'Académie Française attribuer un prix de
r,()li francs au général Kamin pour son in-
téressant ouvrage. Propos d'un Colonial.
Nubie- distinction n'eût été,' pour .l'é-
crivain, plus flatteuse.
LA FIN D'UNE DICTATURE 1
Si ce n'était pour le vainqueur un
devoir étroit que d'être généreux dans
le triomphe et de ne pas ajouter aux
amertumes de la défaite, il conviendrait
de célébrer, comme un succès signalé
pour la cause de la France et de la civi-
lisation dans le Pacifique, la chute dé-
finitive du P. Bazin, le fameux dicta-
teur des îles Wallis.
Ce qu'était le pouvoir de cet homme,
nous avons essayé de le faire connaî-
tre: il était devenu, depuis vingt ans
qu'il était supérieur de la mission des
Wallis, le maître incontesté des cons-
ciences et des corps. Il s'était arrogé
tous les pouvoirs et en avait exclu tous
les prédécesseurs du Résident actuel,
le distingué Dr Brochard. Les Rési-
1 dents n'étaient rien dans le pays. en
1909; en parlant d'eux et en leur
parlant - on employait le nom de fa-
mille tout court, sans aucune formule
de déférence. Le rôle politique du re-
présentant de la République était réduit
à rien : le roi et ses ministres les igno-
raient totalement, et ne prenaient d'or-
dre que du Père. Quelle adroite dou-
ceur, qule patiente fermeté, il fallut
au Dr Brochard pour arriver, dans ces
conditions, -à se faire le conseiller écou-
té du roi, on le devine: mais enfin il
y était parvenu, lorsqu'en 1910 se pro-
duisit un coup de théâtre: le roi était,
renversé, remplacé par une des créa-
tures les plus dociles du P. Bazin.
Quant au Résident, menacé d'être em-
porté par l'orage, il faillit être désa-
voué; un gouverneur, aveuglé par on
ne sait vraiment quels préjugés, mé-
connut ce que sa conduite avait de
hautement méritoire et le desservit au
point de faire croire aux meilleurs
amis du Dr Brochard que sa carrière
allait être prématurément brisée. Grâ-
ces soient rendues à la destinée, il n'en
fut rien, et c'est le P. Bazin qui, renié
par ses chefs, est contraint d'opérer
une retraite définitive.
On pourrait appliquer justement à ce 1
missionnaire ce que M..P. Deschancl
disait, il y a bientôt vingt ans, d'un de
ses confrères, le P. Laval, qui opérait,
lui, aux îles Gambier: « Depuis 3(1 ans
qu'ils sont dans ce pays et qu'ils le
gouvernent en maîtres, les Pères
l'ont-ils civilisé? Loin de là: ils l'ont
fait rétrograder; ils auraient pu for-
mer des hommes; ils en ont fait des
enfants, moins que cela même. »
Le peuple français est mobile ; il ne
goûte rien tant que le changement ;
de temps en temps, il est de mode de
ne plus ajouter foi aux avertissements
et aux objurgations de ceux qui, con-
naissant le mieux le cléricalisme, le dé-
noncent sans faiblir comme un agent
merveilleux de dégénérescence intel-
lectuelle. 'Mais ceci n'est pas affaire
de mode; qu'on dise alternativement
un mal infini des manches ballon ou
des manches pagode, cela n'a pas d'im-
portance ; mais le cléricalisme est tou-
jours le même, et il n'y a pas lieu de
varier dans le jugement qu'on porte
sur lui.
L'Histoire nous apprend que les 1
peuples de l'Europe occidentale, sou-
mis au joug de l'Eglise, n'ont fait au-
cun progrès de 400 à 1.500, en plus
de mille ans; on ne sait même pas si
le quinzième siècle, avec la guerre des
Deux-Roses en Angleterre, les hor-
reurs de la Praguerie en France, n'est
pas plus barbare que les siècles plus
reculés; au contraire, il suffit qu'au
seizième siècle, un rayon de la pensée
antique pénètre jusqu'à nous pour que
1 tout - prenne son élan et qu'en moins
de 300 ans, nous soyons plus ,avancés
qu'en mille ans de régime catholique.
Si, maintenant, c'est la Géographie
que vous interrogez et non plus l'His-
toire, vous verrez, aux Wallis, un peu-
ple dont le cléricalisme a fait un peu-
ple de mineurs, un peuple d'éternels
enfants, un peuple auquel il faut un
1
maître au dire d'un homme qui le con-
naît bien : « Ils perdent leur guide, dans
le bien comme dans le mal. Ils ne
vont plus savoir à qui s'adresser, ils
ne pourront pas perdre le goût de la
rigoureuse discipline ecclésiastique, qui
fut le leur depuis 60 ans, au point de
ne pas chercher à l'échanger contre
n'importe quelle autre. » Se laissera
tenter qui voudra par un pareil exem-
ple. Il est pour nous sans attrait.
Reste à savoir qui va prendre la
direction de ces malheureux désorien-
tés par le départ de celui qui était leur
conscience vivante. L'exemple des
Gambier nous trace la voie ; là aussi
nous avions eu maille à partir avec la
mission, qui poussa l'indépendance du
cœur jusqu'à prêcher la révolte contre
la France, -. aux -- populations - fanatisées.
« Depuis 1 annexion, écrit M. Descha-
nel, dans son livre si consciencieux sur
le Pacifique, l'esprit de la population
est excellent, et les rapports avec la
mission ont été à souhait; c'est un re-
virement absolu. »
Le Département n'a qu'à dire un
mot. demain ce sera chose faite; l'hom-
me qui a su, par son ascendant per-
sonnel, conquérir un peuple contre les
missionnaires, l'homme qui s'est mon-
tré si adroit diplomate qu'il a tout dou-
cement amené l'évêque des Wallis à
disgracier le P. Bazin, cet homme-là
est tout désigné pour accomplir cette
révolution pacifique ; son prestige per-
sonnel facilitera la transition entre les
deux régimes; il mérite toute confiance,
et ses chefs du ministère encourraient
une grave responsabilité s'ils laissaient
échappor l'occasion qui s'offre à eux
d'assurer définitivement à la France la
possession d'un groupe fort intéres-
sant, dont l'importance ne pourra que
grandir par la suite.
Lucien CORNET
Sénateur de ITonflc.
i DANS LE HAUT PERSONNEL
'j M..Ill,les lîietiard. ( ioiivcl'lieiir des Co-
lonies, qui il. pendant plusieurs années,
nos lecteurs .savent comment, administré
la .Nouvelle-Calédonie, est mis sur sa de-
mande en dispiiiiibitilc. en altendant qu'il
ait les années de servia\ oir droit à sa retrait I! est nommé,
en outre, commissaire du < iuuverneiiieiil
près lit Italique de I' Urique I lecidei 11 a le.
eu remplacement de M. Aymoiuiier, dé-
missionnaire. ]
Avant de quitter l'administration. M.
• Iules liichard a tenu à ce que su politique
soit continuée à Nouméa, et grâce à l'ap-
pui de quelques hautes personnalités par-
lementaires du parii conservateur el aca-
démique, il a obtenu la désignaliuii de
M. Auguste lirunet. Ii 1 s du sénateur décé-
dé de la Héiinion. le jeune et sympathique
secrétaire général de la :\tJll\,,'IlI'-(:ull"-
donie comme gouverneur de celle colonie
avec le litre de haut commissaire daiVs les
Llabiissemenls français du Pacifique)
À
M. A. lirunet a fait savoir au départe-
ment qu'il comptait revenir en congé in-
cessamment.
M. 1 >epiq 11 eI. secrétaire général des co-
lonies. commissaire résident français aux
Noiivelles-1 lébrides. est désigné pour rem-
plir les lonctions de stcrélaire général en
:\IIII\'t'lk-! :a!,"dl '!li('. en remplacement d,>
M. Auguste lirunot, nommé gouverneur.
*»
JUSTE RECOMPENSE
Le Malin reproduit dans sou numéro du
lundi 1) juin les intéressants détails que
nous avons donnés dans notre numéro du
it mai sjir la belle randonnée accomplie
eu automobile par M. Philippe Henry,
lieutenant-gouverneur p. i. du llaut-Néné-
ga.l-Niger dans le !.nbi. Nous sommes
heureux de voir noire confrère donner à
son tour une vaste publicité à l'acte de
vaillance et, d'endurance accompli par ce
distingué fonctionnaire.
Aussi pour récompenser M. Henry, se-
crétaire général des colonies, qui a
•18 ans. compte -l ans M mois de services
(d. 'i blessures. M. J.-B. Morel a-t-il immé-
diatement nommé gouverneur des Colo-
nies M. Auguste Brunei, secrétaire géné-
ral des Colonies, qui a 30 ans et compte
7 ans et 8 mois de services.
“a Désorganisation des P.T Ï. =
===== dans l'Empire Chérifien
Dans une étude récente, j'ai élevé un
certain nombre de critiques au sujet des
organisations existantes et concurren-
tes des Postes françaises et chérifien-
nes au Maroc. Pour remédier à une si-
tuation aussi fâcheuse et qui est plus
particulièrement préjudiciable au mon-
de commercial, j'ai préconisé une or-
ganisation rationnelle donnant au nou-
veau protectorat un service postal télé-
graphique et téléphonique en rapport
avec son développement présent et fu-
tur. C'est dans ce but que j'ai émis
l'idée d' une fusion des services fran-
çais et chérifiens avec une organisation
calquée sur celle de l'Office tunisien
des P. T. T.
Il paraît qu'un pareil projet sug-
, , , t..
géré. je le reconnais VOlOntiers. par ces
professionnels très au courant de ces 1
importantes questions a soulevé de.. 1
critiques dans une certaine presse. Cela j
n'a aucune importance, puisque, en
définitive, notre thèse a été adoptée par
M. Chaumet. Le sous-secrétaire d' E-
tat aux postes et télégraphes avait en
effet élaboré, d'accord avec M. Jon-
nart. lorsqu'il était Ministre des Affai-
res étrangères, un projet appelé à re-
cueillir l'adhésion de tous les intéres-
sés, même et surtout l'adhésion des
fonctionnaires et agents métropolitains,
dont tous les droits se trouvaient sau-
vegardés.
D'après ce projet, et à l'exemple de
l'O'fice tunisien, un Office marocain
des P. T. T. devait être créé, sous la
direction d'un fonctionnaire métropo-
litain et avec le concours d'agents fran-
çais. Cet Office devait avoir son budget
propre et un crédit de 5 millions devait
être prévu en sa faveur dans le ^projet
d'emprunt marocain qui va êtrje très
prochainement soumis à l'approbation
du Parlement. 1
C'est au moment où ce propt allait
être réalisé (mars 1913) qu? survint
un changement de ministère et le dé-
part de M. Chaumet.
Le ministère Barthou a supprimé le
sous-secrétariat des P. T. T. et cette
grande Administration de plus de cent
mille agents., traitée rn errante. se
trouve aujourd'hui rattachée au minis-
tère du commerce et Vie l'industrie.
Dès son arrivée. M. Massé a pris quel-
ques sages décisions et i'\a notamment
décidé de réunir tous lis lundis les
différents directeurs de l'Administration
centrale des P. T. T. pour « causer Il
avec eux des affaires pendantes, con-
naître leurs avis et prendre toutes dé-
cisions utiles.
A la première réunion, qui eut lie.'l le
7 avril dernier, il fut question de l'exa-
men du projet de convention proposé
par les Affaires Etrangères au sujet de
l'organisation du service postal et télé-
graphique au Maroc et de la création
d'un personnel métropolitain mis\à L
disposition du gouvernement chér:\i=n,
L 'étud de ce projet fut reprise à la
réunion du 14 avril et il paraît que c'e[
ce jour-là que le Conseil .enrérjna les
propositions du Quai d 'Or\ay. malgré
les vives critiques qu'elles 'soulevèrent
de la part des directeurs de lai Cen-
trale.
Comme suite a'Jx décisions prises
et par arrêté du Ministre du commerce
en date du 19 avril. M. Walter, ins-
pecteur à la disposition du Ministre
des Affaires étrangères pour le service 1
des P. T. T. de l'Office tunisien, fvî
maintenu, avec son grade actuel, à la
disposition de ce département pour les
fonctions de chef du Service des Pestes
chérifieîines.
Ce que cet arrêté, ou tout autre, ne
dit pas, c'est que le projet « imposé »
par les Affaires Etrangères comporte
une organisation hybride et unique
dans les annales de toute organisation
postale et télégraphique en France.
En effet, d'après ce projet, la Direc-
tion générale. du futur service des
P. T. T. au Maroc serait sous la direc-
tion de M. Gallut, directeur général des
services financiers du Protectorat; M.
Walter serait sinyilement chargé du ser-
vice fostal. Quant à M. Biarnay, di-
recteur des P. T. T. chérifins, il se-
rait placé à la direction du service
télégraphique. En ce qui concerne l'en-
voi d'agents métropolitains au Maroc,
il semble qu'il n'en soit plus question,
car on prétend q- e M. Gallut. tout
disposé à se passer de leur concours,
s'entourerait d'un personnel marocain
recruté IM petit bonheur.
Voilà donc ce qui reste du projet pri-
mitif d * M. Chaumet, projet qui non
seulement était admirablement étudié,
mais qui. surtout, dénotait chez son
auieur la volonté de doter le Maroc
d '¡n organisation postale vraiment ra-
tionnelle.
Un des moindres dangers de notre
instabilité parlementaire, c'est le man-
que d'esprit de suite et de cohésion
dans nos réformes; par l'exemple de
ce qui se produit en ce moment au
sujet de l'organisation kdes P. T. T.
dans l'Empire chérifien, on peut voir
tout le danger que présente un « rou-
lement » trop fréquent dans nos mi-
nistères. Un projet Chaumet est brus-
quement remplacé par un projet Massé,
une réforme revient en question au mo-
, l qu,-sl i oi,. au mo-
ment de son application; c'est vraiment
fâcheux pour tous ceux qui ont à sup-
porter une pareille incohérence, et ce
n' est pas fait pour relever le prestige
de notre pays aux yeux de ceux que
nous essayons de conquérir au nom
de la civilisation et du progrès.
Henri AURIOL
Député de la Haute-Garonne,
Secrétaire de la Chambre.
CIMPLE CONSTATATION
No, 1 s a 1 ur 1 uçoiis. (l'a 111re pail. la dési-
gnation de M. A. Iîruii'd comme gouver-
neur des colonies.
Nous ne discuterons ici ni le charme
personnel de cet aimable fonctionnaire, ni
sou urbanité, ni sa bonne volonté..Nous
publierons siiinplciucut lit liste sur laquelle
puisque M. Morel tenait, à nommer goii-
ver icur un secrétaire général, le Ministre
des colonies ; i ail à choisir.
< >11 verra, que. laul p
service «pie pour l'âge, le candidat, choisi
nar \l. Morel l'a clé an détriment de fonc-
tionnaire--; mieux titrés. ayant accom-
pli. pour i:) plupai d'im M'I.uils el dif-
licites intérims dans ; .•"•'Ions parti-
culièrement pénibles.
! Ani'ii'niK'h' ilf .s<'Ti'ic('S
MM.
I" Castaing ans I mois
N -S
:!" hcville - K -
::" .1' j elllie .",.,'. ~1' 1" -
1" 1." Ill'e Il t ,..,. :! Í T
ô" Henry ;.!:! -
liO) AiilonelU "Jl - 7 -
I; 7" Carde :!I - i
,,,\" Céraud S -
!l'' Porret ..,. -^o - 7
lu" fournier ~o r, -
11° L- Merle de |; ..ufond li» - Il -
l'i" <1OIIjoli I!I - -
Pi" 1 v 'piquet l-l - I -
li" Paul l'aile Pi fi -
b")" hubarry iO - 7
10° I > 1 u 11 e t 7 - ; -
llnitij il'àijr
1° Paul Pal lé 57 ans :'i mois
i' I.e Verle de lîeuufond iJ - '.) -
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Faut-il rappeler enlin que M. Albert Le-
brun, en dépit fie sollicitations plus |tres-
santes encore (pie celles qui ont assiégé
M..Iean-I5aptis!e Morel. s'était toujours
refusé à signer la nomination de M. A.;
Lîi'unel ?
Les Annales Coloniales
àt e,
JOURNAL SENIKOTIOTIDIEN
Directeur. Marcel BlIEDEL et L.-fi. ¡DEBAULT
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
34, rue du -,-Ment -Thabor, PARIS (1er)
Idr. Télégr.: Ancolop.- Code François ; A. 2.– Tél. al9 a1
Les Annales Coloniales ne publient que des articles inédits
LEI MANUSCRITS NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDU8
COLLABORATION POLITIQUE
Violer AUtAtNKUlt, député du Rhône, ancien ministre., ancien gouverneur général de Madagascar j
Htnrl AURIOL, député de la Haute-Garonne ; Henry IERfNCER, sénateur de la Guadeloupe ; Aimé BERTHOD, député du Jura ; -
Raoul IRPQUIT. député du Pas-de-Calala ; Henri OSNIER, député de l'Indre ; Lucien CORNET, sénateur de l'Yonne;
Félix CHAUTEMPS, député de la Savoie, délégué de la Guinée au Conseil aupérleur des Colonies ;
t. MMMOUM, député de la Gironde; L. MALAVIALLE, député de l'Aude j François BINET, député de la Creuse a
Albert DALIMIER, député de Seine-at-Otse, délégué du Dahomey au Conseil supérieur des Colonies i
Louis MARIN, député d6 Maurthe-et-Moselle ; Albert METIN, député du Doubs ; Henri MICHEL, sénateur des Basses-Alpes ;
Charles HUMBERT, sénateur de la Meuse, délégué de la Nouvelle-Calédonie au Conseil supérieur des Colonies ;
Albert PEYRONNET, sénateur de l'Ailler ; Joseph PYTHON, député du Puy-de-DOme ; fi. PICARD, député des Vosges j
Maurlœ VIOLLETTE, député d'Eure-et-Loir, rapporteur du Budget des Colonle]. ,
Directeurs : Marcel RrIDEL et L.{i, IBÉBAILT
,.-.- L' --_:.
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Les Boisements
de l'Afrique Occidentale Française 1
w -
Création de réserves domaniales
Après, les judicieux articles de M.
Louis Le Barbier, sur la protection
qu'il convient d'accorder à la forêt co-
loniale, il est intéressant de signaler
un nouvel arrêté qui appuie la thèse de
notre collaborateur.
Le Journal Officiel de l' A. 0. F. du
! ; 4 ¡"r mars 1913, fait connaître que des
mesures de protection et de conserva-
tion viennent d'être édictées par un
arrêté (à la veille de la réunion du
Congrès International, la chose mé-
rite d'être signalée), en vue de sauver
de la ruine qui les menace, les boise-
ments forestiers de l'Afrique Occiden-
tale, notamment ceux qui renferment
le gonakie et qui se trouvent situés
dans deux régions distinctes dont l'Ad-
ministration donne les limites générales
sans aucune indication de contenance.
Or, il serait fort intéressant de sa-
voir, d'une part, quelle est l'importance
de ces réserves forestières, et, de l'au-
tre, d'être fixé sur la valeur des peu-
plements qui renfermeraient des gona-
kie.
Quoi qu'il en soit, la nouvelle régle-
mentation interdit formellement l'usage
du feu en dehors des emplacements des
villages et des terrains de culture.
A ce sujet, la question se pose de
savoir si vraiment l'Administration de.
l'Afrique Occidentale française est ou-
tillée à l'heure actuelle et armée pour
assurer l'exécution utile de pareilles
prescriptions.
Ne sera-ce pas là une de ces clauses
de style qui, trop souvent, foisonnent,
inopérantes, aussi bien dans les règle-
ments que dans les cahiers des charges
imposés aux adjudicataires ?
Qu'il nous soit permis de douter de
la possibilité de s'opposer à l'emploi
du feu lorsqu'il s'agira d'écobuage
exécuté en vue de cultures.
La façon seule dont sont données,
dans l'acte précité, les limites des deux
zones forestières érigées en réserve
avec la désignation de » lignes droites »
allant à travers le pays, de tel point à
tel autre, laisse supposer avec quelque
vraisemblance que les « mesures de
protection et de conservation Il reste-
ront à venir.
Par ailleurs, quel que soit., le désir
que l'on ait de sauver nos richssc; 1,J-
rcstièrcs et aussi parce qu'il faut les
sauver sans attendre, ne scmbl-t-l
pas draconien de vouloir défendre l'em-'
ploi du feu dans les terra:.ts de cultu-
res, à moins d'une distance de n/'; mè-
tres de tout boisement ?
\',
Cette clause va rester, à notre sens,
une pure paraphrase. Comment se pas-
sent les choses dans h pratique ?
Voilà l'important: Quels ont les résul-
tats obtenus jusqu'ici par oe système ?
Mais l'arrêté qui vjent d'être signé
ne s'en tient pas là et nous voyons en-
core que le « Lieutenant-gouverneur
fixera par arrêté les limites des terrains
déboisés qu'il y aura lieu de remettre
à l'état de forêt, dans la région indi-
quée ».
Quel est le rédacteur de pareil pro-
jet ? A coup sûr, ce n'est pas un tech-
nicien au courant des choses coloniales
forestières et agricoles.
Comment prétend-on remettre à l'é-
tat de forêt des terrains déforestés par
le feu et peut-être le parcours, alors,
que l'on paraît être dans la quasi im-
possibilité d'empêcher la marche gran-
dissante de la déforesta';ion.
Voici mieux encore une pure clause
de style, ainsi que l'a montré le chef
des Services forestiers de l'Indochine,
dans divers mémoires et études traitant
« des choses forestières coloniales » et
de l'organisation du domaine boisé
de notre grande colonie d'Extrême-
Orient.
C'est à peu près la seule colonie
(sauf l'Algérie et la Tunisie) qui ait]
dans les douze dernières années, fait
œuvre forestière féconde avec des
moyens d'action médiocres.
L'étude des documents qui se rap-
portent à l'organisation des Services
forestiers indochinois que créait le dé-
cret du 7 février 1901 et que viennent,
dit-on, de détruire de nouveaux actes,
prouve qu'ici l'on a usé de méthodes
pratiques nettes et précises. Les résul-
tats obtenus montrent en effet que l'on
n'a pas fait fond en Indochine sur des
clauses et des phrases de style, mais
bien sur des moyens répondant aux
circonstances. Le rapport de gestion de
l'année 1911, qui contient carte et gra-
phique, nous révèle que l'Indochine
possédait au 31 décembre deux cent
quinze réserves cadastrées d'une sur-
face de 402.068 hectares. Au cours de
1912, cette surface a été portée à
560.000 hectares environ.
Les recettes ont atteint 703.290 pias-
tres contre 479.230 piastres de dépen-
ses, ce qui laisse à l'Etat, outre un do-
maine organisé, un revenu net de
224.060 piastres. Mais l'Indochine a un
personnel forestier spécialisé avec un
bureau de contrôle au Gouvernement
général, ce que n'ont pas les autres
colonies et ce qu'elles devraient avoir:
ce qui reste à leur imposer dans l'in-
térêt et de leur développement, et dans
celui de la France.
,.' ," HENRI COSNIER,
Député de l'Indre.
4,'
L'EXPOSITION COLONIALE
INTERNATIONALE DE PARIS
Nous avons publié la semaine dernière
le projet du résolution dont M. Barthélémy
llobaglia a donné lecture lundi au Conseil
miinieipail de Paris, présidé par M. Le Cor-
beiller. M. Louis Dausset a vivement il p.
puyé l'i iléressanle initiative du conseillei
muniei| ad du quartier de la ttorboune el
mie somme qui ne sera pas intérieure à
deux millions s -ra inscrite au budget de
la ville de Paris pour l'exposilion coloniale
internationale de \II(i, Il est également
certain que le Conseil général de la Seine
apportera aussi 1111 concours linancier à
l'c\posilioii de Paris.
(.est. à, l'unaiiiinilé que le Conseil mu-
nicipal dl- Paris a adopté le projet de M.
1 volta ;lia. v
:–:
LA SITUATION BUDGETAIRE
t DE L'INDOCHINE
Le goi, veri ici il ci 11 général a en blé d'Ha-
no i, en date du :-1 juin, au journal le
r l l'S. le résultat îles cinq premiers mois
de l'exercice financier IHto. pour les qua-
tre premiers articles du budget, général
plïHlllil des djiiiaiies'. Les recettes ef-
t'ccl nées à la fin ,dl. mai sï'lèveut
à ICt.Ci'îO. 1piastres; la plus-value sur
'̃les1 évaluai ions budgétaires est de 2 mil-
lions OX.VJUi piastres, et l'augnienlalion
sur la période coriï'spoiidanle de t'Jl~ est.
de 7W.7âi piastres. <
La, plus-value que les évaluations .uid-
gétaires escomptaient pour l'ensemble de
| l'exercice l'Jl.'i flous les revenus compris)
if éludent que de 'i'.KUiOO piastres. La si-
tuation est donc bonne.
M. Albert. Narrant signale notamment,
qu'en 'dépit des événements du mois d'a-
vril l i plus-value sur les évaluations bud-
gétaiiVs a été en mai do WS. 1X7 piastres.
1 augmentation sur mai rJPi elanl de 1
Pin."ri'.) piastres. Ceci indique que la popu-
lation indigène laborieuse continue à payer
inalgi.é les agilateuis terroristes venus do
Chine.*
Ces 4 résultats, comme l'a si bien dé-
montré notre excellent, collaborateur et
ami Maurice Viollelte, ne sont guère en-
courageants. Ils semblent établir nelte-
utenl ipie les méthodes anciennes sont
encore appliquées et. qu'Annamites et
Cambodgiens sont plus pressurés que ja-
mais : cela fait légitimement craindre des
troubles plus sanglants encore que ceux
qui viennent de se produire. 11 est grand
temps (pie M. Albert Narrant, intervienne
avec ti'iide son, énergie el tonte Isun intel-
ligence pour arrêter le mal.
RÉCOMPENSE ACADEMIQUE
C'est avec plaisir que nous avons vu
l'Académie Française attribuer un prix de
r,()li francs au général Kamin pour son in-
téressant ouvrage. Propos d'un Colonial.
Nubie- distinction n'eût été,' pour .l'é-
crivain, plus flatteuse.
LA FIN D'UNE DICTATURE 1
Si ce n'était pour le vainqueur un
devoir étroit que d'être généreux dans
le triomphe et de ne pas ajouter aux
amertumes de la défaite, il conviendrait
de célébrer, comme un succès signalé
pour la cause de la France et de la civi-
lisation dans le Pacifique, la chute dé-
finitive du P. Bazin, le fameux dicta-
teur des îles Wallis.
Ce qu'était le pouvoir de cet homme,
nous avons essayé de le faire connaî-
tre: il était devenu, depuis vingt ans
qu'il était supérieur de la mission des
Wallis, le maître incontesté des cons-
ciences et des corps. Il s'était arrogé
tous les pouvoirs et en avait exclu tous
les prédécesseurs du Résident actuel,
le distingué Dr Brochard. Les Rési-
1 dents n'étaient rien dans le pays. en
1909; en parlant d'eux et en leur
parlant - on employait le nom de fa-
mille tout court, sans aucune formule
de déférence. Le rôle politique du re-
présentant de la République était réduit
à rien : le roi et ses ministres les igno-
raient totalement, et ne prenaient d'or-
dre que du Père. Quelle adroite dou-
ceur, qule patiente fermeté, il fallut
au Dr Brochard pour arriver, dans ces
conditions, -à se faire le conseiller écou-
té du roi, on le devine: mais enfin il
y était parvenu, lorsqu'en 1910 se pro-
duisit un coup de théâtre: le roi était,
renversé, remplacé par une des créa-
tures les plus dociles du P. Bazin.
Quant au Résident, menacé d'être em-
porté par l'orage, il faillit être désa-
voué; un gouverneur, aveuglé par on
ne sait vraiment quels préjugés, mé-
connut ce que sa conduite avait de
hautement méritoire et le desservit au
point de faire croire aux meilleurs
amis du Dr Brochard que sa carrière
allait être prématurément brisée. Grâ-
ces soient rendues à la destinée, il n'en
fut rien, et c'est le P. Bazin qui, renié
par ses chefs, est contraint d'opérer
une retraite définitive.
On pourrait appliquer justement à ce 1
missionnaire ce que M..P. Deschancl
disait, il y a bientôt vingt ans, d'un de
ses confrères, le P. Laval, qui opérait,
lui, aux îles Gambier: « Depuis 3(1 ans
qu'ils sont dans ce pays et qu'ils le
gouvernent en maîtres, les Pères
l'ont-ils civilisé? Loin de là: ils l'ont
fait rétrograder; ils auraient pu for-
mer des hommes; ils en ont fait des
enfants, moins que cela même. »
Le peuple français est mobile ; il ne
goûte rien tant que le changement ;
de temps en temps, il est de mode de
ne plus ajouter foi aux avertissements
et aux objurgations de ceux qui, con-
naissant le mieux le cléricalisme, le dé-
noncent sans faiblir comme un agent
merveilleux de dégénérescence intel-
lectuelle. 'Mais ceci n'est pas affaire
de mode; qu'on dise alternativement
un mal infini des manches ballon ou
des manches pagode, cela n'a pas d'im-
portance ; mais le cléricalisme est tou-
jours le même, et il n'y a pas lieu de
varier dans le jugement qu'on porte
sur lui.
L'Histoire nous apprend que les 1
peuples de l'Europe occidentale, sou-
mis au joug de l'Eglise, n'ont fait au-
cun progrès de 400 à 1.500, en plus
de mille ans; on ne sait même pas si
le quinzième siècle, avec la guerre des
Deux-Roses en Angleterre, les hor-
reurs de la Praguerie en France, n'est
pas plus barbare que les siècles plus
reculés; au contraire, il suffit qu'au
seizième siècle, un rayon de la pensée
antique pénètre jusqu'à nous pour que
1 tout - prenne son élan et qu'en moins
de 300 ans, nous soyons plus ,avancés
qu'en mille ans de régime catholique.
Si, maintenant, c'est la Géographie
que vous interrogez et non plus l'His-
toire, vous verrez, aux Wallis, un peu-
ple dont le cléricalisme a fait un peu-
ple de mineurs, un peuple d'éternels
enfants, un peuple auquel il faut un
1
maître au dire d'un homme qui le con-
naît bien : « Ils perdent leur guide, dans
le bien comme dans le mal. Ils ne
vont plus savoir à qui s'adresser, ils
ne pourront pas perdre le goût de la
rigoureuse discipline ecclésiastique, qui
fut le leur depuis 60 ans, au point de
ne pas chercher à l'échanger contre
n'importe quelle autre. » Se laissera
tenter qui voudra par un pareil exem-
ple. Il est pour nous sans attrait.
Reste à savoir qui va prendre la
direction de ces malheureux désorien-
tés par le départ de celui qui était leur
conscience vivante. L'exemple des
Gambier nous trace la voie ; là aussi
nous avions eu maille à partir avec la
mission, qui poussa l'indépendance du
cœur jusqu'à prêcher la révolte contre
la France, -. aux -- populations - fanatisées.
« Depuis 1 annexion, écrit M. Descha-
nel, dans son livre si consciencieux sur
le Pacifique, l'esprit de la population
est excellent, et les rapports avec la
mission ont été à souhait; c'est un re-
virement absolu. »
Le Département n'a qu'à dire un
mot. demain ce sera chose faite; l'hom-
me qui a su, par son ascendant per-
sonnel, conquérir un peuple contre les
missionnaires, l'homme qui s'est mon-
tré si adroit diplomate qu'il a tout dou-
cement amené l'évêque des Wallis à
disgracier le P. Bazin, cet homme-là
est tout désigné pour accomplir cette
révolution pacifique ; son prestige per-
sonnel facilitera la transition entre les
deux régimes; il mérite toute confiance,
et ses chefs du ministère encourraient
une grave responsabilité s'ils laissaient
échappor l'occasion qui s'offre à eux
d'assurer définitivement à la France la
possession d'un groupe fort intéres-
sant, dont l'importance ne pourra que
grandir par la suite.
Lucien CORNET
Sénateur de ITonflc.
i DANS LE HAUT PERSONNEL
'j M..Ill,les lîietiard. ( ioiivcl'lieiir des Co-
lonies, qui il. pendant plusieurs années,
nos lecteurs .savent comment, administré
la .Nouvelle-Calédonie, est mis sur sa de-
mande en dispiiiiibitilc. en altendant qu'il
ait les années de servi
en outre, commissaire du < iuuverneiiieiil
près lit Italique de I' Urique I lecidei 11 a le.
eu remplacement de M. Aymoiuiier, dé-
missionnaire. ]
Avant de quitter l'administration. M.
• Iules liichard a tenu à ce que su politique
soit continuée à Nouméa, et grâce à l'ap-
pui de quelques hautes personnalités par-
lementaires du parii conservateur el aca-
démique, il a obtenu la désignaliuii de
M. Auguste lirunet. Ii 1 s du sénateur décé-
dé de la Héiinion. le jeune et sympathique
secrétaire général de la :\tJll\,,'IlI'-(:ull"-
donie comme gouverneur de celle colonie
avec le litre de haut commissaire daiVs les
Llabiissemenls français du Pacifique)
À
M. A. lirunet a fait savoir au départe-
ment qu'il comptait revenir en congé in-
cessamment.
M. 1 >epiq 11 eI. secrétaire général des co-
lonies. commissaire résident français aux
Noiivelles-1 lébrides. est désigné pour rem-
plir les lonctions de stcrélaire général en
:\IIII\'t'lk-! :a!,"dl '!li('. en remplacement d,>
M. Auguste lirunot, nommé gouverneur.
*»
JUSTE RECOMPENSE
Le Malin reproduit dans sou numéro du
lundi 1) juin les intéressants détails que
nous avons donnés dans notre numéro du
it mai sjir la belle randonnée accomplie
eu automobile par M. Philippe Henry,
lieutenant-gouverneur p. i. du llaut-Néné-
ga.l-Niger dans le !.nbi. Nous sommes
heureux de voir noire confrère donner à
son tour une vaste publicité à l'acte de
vaillance et, d'endurance accompli par ce
distingué fonctionnaire.
Aussi pour récompenser M. Henry, se-
crétaire général des colonies, qui a
•18 ans. compte -l ans M mois de services
(d. 'i blessures. M. J.-B. Morel a-t-il immé-
diatement nommé gouverneur des Colo-
nies M. Auguste Brunei, secrétaire géné-
ral des Colonies, qui a 30 ans et compte
7 ans et 8 mois de services.
“a Désorganisation des P.T Ï. =
===== dans l'Empire Chérifien
Dans une étude récente, j'ai élevé un
certain nombre de critiques au sujet des
organisations existantes et concurren-
tes des Postes françaises et chérifien-
nes au Maroc. Pour remédier à une si-
tuation aussi fâcheuse et qui est plus
particulièrement préjudiciable au mon-
de commercial, j'ai préconisé une or-
ganisation rationnelle donnant au nou-
veau protectorat un service postal télé-
graphique et téléphonique en rapport
avec son développement présent et fu-
tur. C'est dans ce but que j'ai émis
l'idée d' une fusion des services fran-
çais et chérifiens avec une organisation
calquée sur celle de l'Office tunisien
des P. T. T.
Il paraît qu'un pareil projet sug-
, , , t..
géré. je le reconnais VOlOntiers. par ces
professionnels très au courant de ces 1
importantes questions a soulevé de.. 1
critiques dans une certaine presse. Cela j
n'a aucune importance, puisque, en
définitive, notre thèse a été adoptée par
M. Chaumet. Le sous-secrétaire d' E-
tat aux postes et télégraphes avait en
effet élaboré, d'accord avec M. Jon-
nart. lorsqu'il était Ministre des Affai-
res étrangères, un projet appelé à re-
cueillir l'adhésion de tous les intéres-
sés, même et surtout l'adhésion des
fonctionnaires et agents métropolitains,
dont tous les droits se trouvaient sau-
vegardés.
D'après ce projet, et à l'exemple de
l'O'fice tunisien, un Office marocain
des P. T. T. devait être créé, sous la
direction d'un fonctionnaire métropo-
litain et avec le concours d'agents fran-
çais. Cet Office devait avoir son budget
propre et un crédit de 5 millions devait
être prévu en sa faveur dans le ^projet
d'emprunt marocain qui va êtrje très
prochainement soumis à l'approbation
du Parlement. 1
C'est au moment où ce propt allait
être réalisé (mars 1913) qu? survint
un changement de ministère et le dé-
part de M. Chaumet.
Le ministère Barthou a supprimé le
sous-secrétariat des P. T. T. et cette
grande Administration de plus de cent
mille agents., traitée rn errante. se
trouve aujourd'hui rattachée au minis-
tère du commerce et Vie l'industrie.
Dès son arrivée. M. Massé a pris quel-
ques sages décisions et i'\a notamment
décidé de réunir tous lis lundis les
différents directeurs de l'Administration
centrale des P. T. T. pour « causer Il
avec eux des affaires pendantes, con-
naître leurs avis et prendre toutes dé-
cisions utiles.
A la première réunion, qui eut lie.'l le
7 avril dernier, il fut question de l'exa-
men du projet de convention proposé
par les Affaires Etrangères au sujet de
l'organisation du service postal et télé-
graphique au Maroc et de la création
d'un personnel métropolitain mis\à L
disposition du gouvernement chér:\i=n,
L 'étud de ce projet fut reprise à la
réunion du 14 avril et il paraît que c'e[
ce jour-là que le Conseil .enrérjna les
propositions du Quai d 'Or\ay. malgré
les vives critiques qu'elles 'soulevèrent
de la part des directeurs de lai Cen-
trale.
Comme suite a'Jx décisions prises
et par arrêté du Ministre du commerce
en date du 19 avril. M. Walter, ins-
pecteur à la disposition du Ministre
des Affaires étrangères pour le service 1
des P. T. T. de l'Office tunisien, fvî
maintenu, avec son grade actuel, à la
disposition de ce département pour les
fonctions de chef du Service des Pestes
chérifieîines.
Ce que cet arrêté, ou tout autre, ne
dit pas, c'est que le projet « imposé »
par les Affaires Etrangères comporte
une organisation hybride et unique
dans les annales de toute organisation
postale et télégraphique en France.
En effet, d'après ce projet, la Direc-
tion générale. du futur service des
P. T. T. au Maroc serait sous la direc-
tion de M. Gallut, directeur général des
services financiers du Protectorat; M.
Walter serait sinyilement chargé du ser-
vice fostal. Quant à M. Biarnay, di-
recteur des P. T. T. chérifins, il se-
rait placé à la direction du service
télégraphique. En ce qui concerne l'en-
voi d'agents métropolitains au Maroc,
il semble qu'il n'en soit plus question,
car on prétend q- e M. Gallut. tout
disposé à se passer de leur concours,
s'entourerait d'un personnel marocain
recruté IM petit bonheur.
Voilà donc ce qui reste du projet pri-
mitif d * M. Chaumet, projet qui non
seulement était admirablement étudié,
mais qui. surtout, dénotait chez son
auieur la volonté de doter le Maroc
d '¡n organisation postale vraiment ra-
tionnelle.
Un des moindres dangers de notre
instabilité parlementaire, c'est le man-
que d'esprit de suite et de cohésion
dans nos réformes; par l'exemple de
ce qui se produit en ce moment au
sujet de l'organisation kdes P. T. T.
dans l'Empire chérifien, on peut voir
tout le danger que présente un « rou-
lement » trop fréquent dans nos mi-
nistères. Un projet Chaumet est brus-
quement remplacé par un projet Massé,
une réforme revient en question au mo-
, l qu,-sl i oi,. au mo-
ment de son application; c'est vraiment
fâcheux pour tous ceux qui ont à sup-
porter une pareille incohérence, et ce
n' est pas fait pour relever le prestige
de notre pays aux yeux de ceux que
nous essayons de conquérir au nom
de la civilisation et du progrès.
Henri AURIOL
Député de la Haute-Garonne,
Secrétaire de la Chambre.
CIMPLE CONSTATATION
No, 1 s a 1 ur 1 uçoiis. (l'a 111re pail. la dési-
gnation de M. A. Iîruii'd comme gouver-
neur des colonies.
Nous ne discuterons ici ni le charme
personnel de cet aimable fonctionnaire, ni
sou urbanité, ni sa bonne volonté..Nous
publierons siiinplciucut lit liste sur laquelle
puisque M. Morel tenait, à nommer goii-
ver icur un secrétaire général, le Ministre
des colonies ; i ail à choisir.
< >11 verra, que. laul p
service «pie pour l'âge, le candidat, choisi
nar \l. Morel l'a clé an détriment de fonc-
tionnaire--; mieux titrés. ayant accom-
pli. pour i:) plupai d'im M'I.uils el dif-
licites intérims dans ; .•"•'Ions parti-
culièrement pénibles.
! Ani'ii'niK'h' ilf .s<'Ti'ic('S
MM.
I" Castaing ans I mois
N -S
:!" hcville - K -
::" .1' j elllie .",.,'. ~1' 1" -
1" 1." Ill'e Il t ,..,. :! Í T
ô" Henry ;.!:! -
liO) AiilonelU "Jl - 7 -
I; 7" Carde :!I - i
,,,\" Céraud S -
!l'' Porret ..,. -^o - 7
lu" fournier ~o r, -
11° L- Merle de |; ..ufond li» - Il -
l'i" <1OIIjoli I!I - -
Pi" 1 v 'piquet l-l - I -
li" Paul l'aile Pi fi -
b")" hubarry iO - 7
10° I > 1 u 11 e t 7 - ; -
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1° Paul Pal lé 57 ans :'i mois
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santes encore (pie celles qui ont assiégé
M..Iean-I5aptis!e Morel. s'était toujours
refusé à signer la nomination de M. A.;
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