Presse et revues
34 pages
Titre : Le Vétéran : bulletin de la Société nationale de retraites Les vétérans des armées de terre et de mer 1870-1871, fondée à Paris le 1er janvier 1893...
Auteur : Société nationale de retraites des vétérans des armées de terre et de mer (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328883771
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14633 Nombre total de vues : 14633
Description : 01 septembre 1935 01 septembre 1935
Description : 1935/09/01 (A38,N5)-1935/10/31. 1935/09/01 (A38,N5)-1935/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6360000k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65004
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
N° 5. SEPTEMBRE-OCTOBRE 1935.
LE VETBRAN
1
13
A LA 1537* SECTION DE VESOUL
(Haute-Saône)
Au Congrès de Nancy, la médaille
d'argent de la Société avait été décer-
née à notre camarade, M. Eugène
Liautey, président de la Commission
de contrôle de la 1537" Section de Ve-
sol, notamment pour le grand nom-
bre
soul, d'adhésions à la Caisse autonome
provoquées par son activité et son
exemple.
M. Etjenne Durahd, président de la
Section, avait invité M. Xavier de Bors-
sat, vice-président général, à venir
présider une réunion où serait fêtée
cette distinction. M. de Borssat avait
accepté avec plaisir.
C'est le 8 septembre qu'a eu lieu
cette amicale réception dans les sa-
lons de l'Hôtel du Nord, à Vesoul. Aux
côtés de M. Durand, président et en-
tourant M. Eugène Liautey, se trou-
vaient MM. Margelin, trésorier ; Car-
mautralld. secrétaire ; Jennnouttot,
Guillaume, membres du Conseil ; Pa-
ge, Masson, Oudot, Bautz, membres, de
la Commission de contrôle.
En recevant M. de Borssàt, qu'ac-
compagnait son gendre, notre cama-
rade, le comte de la Brûlerie, de la
600* Section de Saint-Florentin (Yon-
ne), M. Durand s'exprima ainsi :
Monsieur le Président,
C'est un grand honneur et en même temps
un très grand plaisir que vous nous faites, en
suspendant pendant quelques heures votre
villégiature a Bourbonne-les-Bains, pour ve-
nir, selon votre promesse, arroser la médaille
d'argent qui a été décernée par le Conseil
général de notre Société, à notre camarade
Liautey, pour son grand nombre d'adhésions
à la Caisse Autonome de la Société des Vé-
térans..
Nous sommes tous extrêmement sensibles à
cette nouvelle marque de bienveillant intérêt
que vous portez à notre Section.
Laissez-moi vous dire, Monsieur le Prési-
dent, au nom de tous mes camarades, com-
bien nous vous en sommes reconnaissants.
C'est pour nous une heureuse occasion d'as-
socier à nos remerciements notre cher et vé-
néré Président, Monsieur Sansbœuf,. en qui
nous offrons en toute sincérité, avec nos sou-
haits de longue vie, l'hommage de notre pro-
fond respect.
Je lève mon verre, Monsieur le Président,
à votre bonne santé, à celle de votre famille
ainsi qu'à celle de notre vénéré Président gé-
néral, M. Sansbœuf, et à là prospérité de là
Société des Vétérans.
Après ces aimables vœux, coupe en
main, il l'adresse de notre Président
général et. de son représentant, M. Eu-
gène Liautey fit ainsi son remercie-
ment :
Mon cher camarade, -
Le Congrès de Nancy vaut aujourd'hui aux
membres du Conseil de la 1537e Section des
Vétérans des Armées de Terre, de Mer et de
l'Air, à Vesoul, -le très grand honneur de
vous recevoir. -
Je puis vous dire que mes camarades du
Conseil apprécient à sa haute valeur votre
visite, qui est celle du principal collaborateur
du distingué Président général de la Société,
M. J. Sansbœuf, dont celle-ci est si fière à
juste titre.
Comment apprécier la bonne direction
qu'avec lui vous avez si bien soutenue, sa
Caisse autonome dont' les résultats sont si
probants, etc. Et c'est grâce aux renseigne-
ments puisés rue J.-J.-Rousseau et aux Con-
gres que notre Section à recueilli 50 adhé-
rents à la C. A., dont 4 sont déjà pensionnés.
Pourquoi ai-ie reçu une médaille d'argent
de la Société à Nancy ? Je l'ignore. L'effet
n'en est que plus sensible pour vous remercier
davantage, car je n'oublierai jamais l'accueil
qui accompagna cette remise.
Cette médaille qui, au Congrès, honora
aussi notre Section, donna ensuite à de nom-
breux camarades l'occasion de me manifester
une sympathie douce et précieuse. Aujour-
d'hui encore je partage, avec mes collègues
du Conseil, la joie ineffable de l'aimable vi-
site que vous avez bien voulu nous faire,
accompagné de votre famille.
« Médaille qui aura fait plaisir, soit main-
tenant génératrice. »
Pour arriver au but fixé, il. faut croire au
succès, le vouloir, le préparer par le travail
et le réaliser dans l'action.
Tels sont, à votre égard, les sentiments que
m'inspire la reconnaissance.
Très touché de cet affectueux ac-
cueil, très heureux de cette charmante
réunion en l'honneur d'un de nos plus
dévoués et actifs camarades, M. Xavier
de Borssat prit à son tour la parole.
En termes de la plus grande cordia-
lité, il remercia les Président et
membres de la 1537" Section de leur
bonne pensée et de leur attachement
pour notre Président général à qui il
ne manquera pas de les rapporter et
qui y sera très sensible.
Il est ravi de se trouver au milieu
des camarades si dévoués de cette
Section de Vesoul qui est une des plus
prospères et nombreuses de la Société.
Il en félicite les dirigeants.
La médaille d'argent de la Société
a été bien placée sur la poitrine du
fidèle M. Liautey qui ne manque ja-
mais un de nos Congrès où l'accom-
pagne toujours Mme Eugène Liautey
qui a droit, ainsi à partager l'honneur
fait à son mari.
M. Liautey est un fervent propa-
gandiste de la- Caisse autonome. Par
l'exemple, il en prouve les avantages
dont il bénéficie très heureusement
ainsi que Madame Liautey.
M. de Borssat profite de la circons-
tance pour faire un appel en faveur
de la propagande ; mais il prêche des
convertis et il souhaite.que toutes les
Sections de France et des colonies
aient le même succès que la 1537" qui,
il est vrai, est toujours à la recherche
d'améliorations. Ainsi, elle vient de
composer pour 1936 un Annuaire, fort
bien établi, rappelant les bienfaits de
la Société et donnant la liste des com-
merçants accordant des remises aux
camarades.
Ce sera un très utile organe de pro-
pagande. M. de Borssat félicite les ca-
marades de leur initiative et les re-
merciant encore de leur accueil, porte
leurs santés, celles de leurs familles
et donne, eh terminant, l'accolade a
M. et à Mme Liautey.
Cette charmante réunion, empreinte
de la plus franche cordialité, servira
certainement la cause de la Société et
a laissé*à tous les assistants le meil-
leur souvenir.
> +. (
Un buste au Bénirai Berdoulat
Le buste élevé à Piirsaguel, pet i l o
localité de la banlieue toulousaine. o'"»
il naquit, à la mémoire du général Ber-
doulat, ancien gouverneur militaire do
Paris, a été inauguré le 9 septembre
dans la matinée.
La cérémonie a été présidée par le
général Guittaumat, membre de not"o
Comité d'honneur,. qui appartint au
Conseil Supérieur de la Guerre après
avoir été le commandant de l'armée
Française du Rhin. Le général Guil-
laumat représentait le Ministre de la
Guerre à cette inauguration.
Le général Berdoulat qui apparte- ,
nait, lui aussi, à notre Comité d'hon-
neur, présida deux fois le banquet an-
nuel de notre" Société, étant gouver-
neur militaire de Paris, d'abord le di-
manche 13 Juin 1920, au « Salon des
1 amilles », où le Maréchal Foch fit son
apparition au milieu du repas ; ensuite
le dimanche 19 Novembre 1922 au mô-
me endroit.
Rappelons aussi qu'avant ce second
banquet, le général Berdoulat avait
passé la revue des Vétérans dans l'Al-
lée centrale du Jardin des Tuileries, et -
leur avait remis leur nouveau dra-
peau, pour se retrouver ensuite avec
eux devant la tombe du « Soldat In-
connu ».
> -.- (
"Grains de Sagesse"
par M. René LE GENTIL, Secrétaire général
de Meurthe-et-Moselle (Editions J'Snell, 14,
• rue de Lancry, Paris).
« En souvenir du dernier pèlerinage des
Vétérans dans la Capitale inviolée de la Lor-
raine, bien sincère hommage. »
C'est sous cette aimable dédicace que notre
camarade oui, notre camarade, puisque à
Nancy, au banquet de clôture, d'enthousiasme
avec le général Frère et le docteur Pèlerin, il
a tenu à s'inscrire dans notre Société --
notre camarade, M. René Le Gentil, Secré-
taire général de la Préfecture de Meurthe-et-
Moselle, m'a fait le grand plaisir de m'offrir
un joli
Moselle, livre, artistiquement présenté, et qui
est devenu pour moi un livre de chevet.
« Grains de Sagesse ! » c'est, pour tout
de suite tout dire, une véritable suite des
« Maximes » de La Rochefoucauld.
Vous voyez d'ici le plaisir de le lire, ou plu- ,
tôt de le penser, de le méditer.
Eeaucoup de ces Grains de Sagesse portent
les signatures classiques des philosophes de
leur siècle. Les noms de Montaigne, Pascal,
Platon, Socrate, Fontenelle, Ûiderot, Maeter-
linck, voisinent avec ceux d'Ernest Legouvé,
Georges Clemenceau, La Bruyère, Confucius,
Horace, etc. Je les prends au hasard. Et des
extraits de l'Imitation de Jésus-Christ font
ressortir les beautés de la morale chrétienne.
Mais les « Grains de Sagesse » qui -mont
plu particulièrement sont ceux signés René
Le Gentil, parce que de morale actuelle, -
pensés contemporainement, si j'ose dire, et
écrits clair et droit.
Que M. René Le Gentil trouve ici l'expres-
sion de mes félicitations bien sincères. Je fais
le vœu que nos camarades prennent le plai-
sir que je me donne à voir et détailler, et
je dirais : déguster un bréviaire de vie cou-
rante, profond et spirituel, bien pensé et bien
écrit, qui fait à l'auteur si apprécié déjà de
« Par-dessus les Tombeaux » (Librairie Valois,
7, place du Panthéon, Paris), le plus grand
honneur. -
Xavier DE BORSSAT.
), -.- - ( ;
Congrès de Nancy
Congrès de Nancy
Nos camarades qui prirent part au pèle-
rinage du 3 juin dernier aux champs de ba-
taille de Lorraine, se rappellent qu'à la pre-
mière étape de ce pèlerinage, M. le Général
Rémond, vice-président général, leur fit
un exposé de la bataille de la trouée de
Charmes du 25 août 1914. Nous reprodui-
sons ci-contre avec une carte cet émouvant
récit aui n'a pas pu parattre dans notre
précédent numéro.
LE VETBRAN
1
13
A LA 1537* SECTION DE VESOUL
(Haute-Saône)
Au Congrès de Nancy, la médaille
d'argent de la Société avait été décer-
née à notre camarade, M. Eugène
Liautey, président de la Commission
de contrôle de la 1537" Section de Ve-
sol, notamment pour le grand nom-
bre
soul, d'adhésions à la Caisse autonome
provoquées par son activité et son
exemple.
M. Etjenne Durahd, président de la
Section, avait invité M. Xavier de Bors-
sat, vice-président général, à venir
présider une réunion où serait fêtée
cette distinction. M. de Borssat avait
accepté avec plaisir.
C'est le 8 septembre qu'a eu lieu
cette amicale réception dans les sa-
lons de l'Hôtel du Nord, à Vesoul. Aux
côtés de M. Durand, président et en-
tourant M. Eugène Liautey, se trou-
vaient MM. Margelin, trésorier ; Car-
mautralld. secrétaire ; Jennnouttot,
Guillaume, membres du Conseil ; Pa-
ge, Masson, Oudot, Bautz, membres, de
la Commission de contrôle.
En recevant M. de Borssàt, qu'ac-
compagnait son gendre, notre cama-
rade, le comte de la Brûlerie, de la
600* Section de Saint-Florentin (Yon-
ne), M. Durand s'exprima ainsi :
Monsieur le Président,
C'est un grand honneur et en même temps
un très grand plaisir que vous nous faites, en
suspendant pendant quelques heures votre
villégiature a Bourbonne-les-Bains, pour ve-
nir, selon votre promesse, arroser la médaille
d'argent qui a été décernée par le Conseil
général de notre Société, à notre camarade
Liautey, pour son grand nombre d'adhésions
à la Caisse Autonome de la Société des Vé-
térans..
Nous sommes tous extrêmement sensibles à
cette nouvelle marque de bienveillant intérêt
que vous portez à notre Section.
Laissez-moi vous dire, Monsieur le Prési-
dent, au nom de tous mes camarades, com-
bien nous vous en sommes reconnaissants.
C'est pour nous une heureuse occasion d'as-
socier à nos remerciements notre cher et vé-
néré Président, Monsieur Sansbœuf,. en qui
nous offrons en toute sincérité, avec nos sou-
haits de longue vie, l'hommage de notre pro-
fond respect.
Je lève mon verre, Monsieur le Président,
à votre bonne santé, à celle de votre famille
ainsi qu'à celle de notre vénéré Président gé-
néral, M. Sansbœuf, et à là prospérité de là
Société des Vétérans.
Après ces aimables vœux, coupe en
main, il l'adresse de notre Président
général et. de son représentant, M. Eu-
gène Liautey fit ainsi son remercie-
ment :
Mon cher camarade, -
Le Congrès de Nancy vaut aujourd'hui aux
membres du Conseil de la 1537e Section des
Vétérans des Armées de Terre, de Mer et de
l'Air, à Vesoul, -le très grand honneur de
vous recevoir. -
Je puis vous dire que mes camarades du
Conseil apprécient à sa haute valeur votre
visite, qui est celle du principal collaborateur
du distingué Président général de la Société,
M. J. Sansbœuf, dont celle-ci est si fière à
juste titre.
Comment apprécier la bonne direction
qu'avec lui vous avez si bien soutenue, sa
Caisse autonome dont' les résultats sont si
probants, etc. Et c'est grâce aux renseigne-
ments puisés rue J.-J.-Rousseau et aux Con-
gres que notre Section à recueilli 50 adhé-
rents à la C. A., dont 4 sont déjà pensionnés.
Pourquoi ai-ie reçu une médaille d'argent
de la Société à Nancy ? Je l'ignore. L'effet
n'en est que plus sensible pour vous remercier
davantage, car je n'oublierai jamais l'accueil
qui accompagna cette remise.
Cette médaille qui, au Congrès, honora
aussi notre Section, donna ensuite à de nom-
breux camarades l'occasion de me manifester
une sympathie douce et précieuse. Aujour-
d'hui encore je partage, avec mes collègues
du Conseil, la joie ineffable de l'aimable vi-
site que vous avez bien voulu nous faire,
accompagné de votre famille.
« Médaille qui aura fait plaisir, soit main-
tenant génératrice. »
Pour arriver au but fixé, il. faut croire au
succès, le vouloir, le préparer par le travail
et le réaliser dans l'action.
Tels sont, à votre égard, les sentiments que
m'inspire la reconnaissance.
Très touché de cet affectueux ac-
cueil, très heureux de cette charmante
réunion en l'honneur d'un de nos plus
dévoués et actifs camarades, M. Xavier
de Borssat prit à son tour la parole.
En termes de la plus grande cordia-
lité, il remercia les Président et
membres de la 1537" Section de leur
bonne pensée et de leur attachement
pour notre Président général à qui il
ne manquera pas de les rapporter et
qui y sera très sensible.
Il est ravi de se trouver au milieu
des camarades si dévoués de cette
Section de Vesoul qui est une des plus
prospères et nombreuses de la Société.
Il en félicite les dirigeants.
La médaille d'argent de la Société
a été bien placée sur la poitrine du
fidèle M. Liautey qui ne manque ja-
mais un de nos Congrès où l'accom-
pagne toujours Mme Eugène Liautey
qui a droit, ainsi à partager l'honneur
fait à son mari.
M. Liautey est un fervent propa-
gandiste de la- Caisse autonome. Par
l'exemple, il en prouve les avantages
dont il bénéficie très heureusement
ainsi que Madame Liautey.
M. de Borssat profite de la circons-
tance pour faire un appel en faveur
de la propagande ; mais il prêche des
convertis et il souhaite.que toutes les
Sections de France et des colonies
aient le même succès que la 1537" qui,
il est vrai, est toujours à la recherche
d'améliorations. Ainsi, elle vient de
composer pour 1936 un Annuaire, fort
bien établi, rappelant les bienfaits de
la Société et donnant la liste des com-
merçants accordant des remises aux
camarades.
Ce sera un très utile organe de pro-
pagande. M. de Borssat félicite les ca-
marades de leur initiative et les re-
merciant encore de leur accueil, porte
leurs santés, celles de leurs familles
et donne, eh terminant, l'accolade a
M. et à Mme Liautey.
Cette charmante réunion, empreinte
de la plus franche cordialité, servira
certainement la cause de la Société et
a laissé*à tous les assistants le meil-
leur souvenir.
> +. (
Un buste au Bénirai Berdoulat
Le buste élevé à Piirsaguel, pet i l o
localité de la banlieue toulousaine. o'"»
il naquit, à la mémoire du général Ber-
doulat, ancien gouverneur militaire do
Paris, a été inauguré le 9 septembre
dans la matinée.
La cérémonie a été présidée par le
général Guittaumat, membre de not"o
Comité d'honneur,. qui appartint au
Conseil Supérieur de la Guerre après
avoir été le commandant de l'armée
Française du Rhin. Le général Guil-
laumat représentait le Ministre de la
Guerre à cette inauguration.
Le général Berdoulat qui apparte- ,
nait, lui aussi, à notre Comité d'hon-
neur, présida deux fois le banquet an-
nuel de notre" Société, étant gouver-
neur militaire de Paris, d'abord le di-
manche 13 Juin 1920, au « Salon des
1 amilles », où le Maréchal Foch fit son
apparition au milieu du repas ; ensuite
le dimanche 19 Novembre 1922 au mô-
me endroit.
Rappelons aussi qu'avant ce second
banquet, le général Berdoulat avait
passé la revue des Vétérans dans l'Al-
lée centrale du Jardin des Tuileries, et -
leur avait remis leur nouveau dra-
peau, pour se retrouver ensuite avec
eux devant la tombe du « Soldat In-
connu ».
> -.- (
"Grains de Sagesse"
par M. René LE GENTIL, Secrétaire général
de Meurthe-et-Moselle (Editions J'Snell, 14,
• rue de Lancry, Paris).
« En souvenir du dernier pèlerinage des
Vétérans dans la Capitale inviolée de la Lor-
raine, bien sincère hommage. »
C'est sous cette aimable dédicace que notre
camarade oui, notre camarade, puisque à
Nancy, au banquet de clôture, d'enthousiasme
avec le général Frère et le docteur Pèlerin, il
a tenu à s'inscrire dans notre Société --
notre camarade, M. René Le Gentil, Secré-
taire général de la Préfecture de Meurthe-et-
Moselle, m'a fait le grand plaisir de m'offrir
un joli
Moselle, livre, artistiquement présenté, et qui
est devenu pour moi un livre de chevet.
« Grains de Sagesse ! » c'est, pour tout
de suite tout dire, une véritable suite des
« Maximes » de La Rochefoucauld.
Vous voyez d'ici le plaisir de le lire, ou plu- ,
tôt de le penser, de le méditer.
Eeaucoup de ces Grains de Sagesse portent
les signatures classiques des philosophes de
leur siècle. Les noms de Montaigne, Pascal,
Platon, Socrate, Fontenelle, Ûiderot, Maeter-
linck, voisinent avec ceux d'Ernest Legouvé,
Georges Clemenceau, La Bruyère, Confucius,
Horace, etc. Je les prends au hasard. Et des
extraits de l'Imitation de Jésus-Christ font
ressortir les beautés de la morale chrétienne.
Mais les « Grains de Sagesse » qui -mont
plu particulièrement sont ceux signés René
Le Gentil, parce que de morale actuelle, -
pensés contemporainement, si j'ose dire, et
écrits clair et droit.
Que M. René Le Gentil trouve ici l'expres-
sion de mes félicitations bien sincères. Je fais
le vœu que nos camarades prennent le plai-
sir que je me donne à voir et détailler, et
je dirais : déguster un bréviaire de vie cou-
rante, profond et spirituel, bien pensé et bien
écrit, qui fait à l'auteur si apprécié déjà de
« Par-dessus les Tombeaux » (Librairie Valois,
7, place du Panthéon, Paris), le plus grand
honneur. -
Xavier DE BORSSAT.
), -.- - ( ;
Congrès de Nancy
Congrès de Nancy
Nos camarades qui prirent part au pèle-
rinage du 3 juin dernier aux champs de ba-
taille de Lorraine, se rappellent qu'à la pre-
mière étape de ce pèlerinage, M. le Général
Rémond, vice-président général, leur fit
un exposé de la bataille de la trouée de
Charmes du 25 août 1914. Nous reprodui-
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