Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-11-29
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 novembre 1921 29 novembre 1921
Description : 1921/11/29 (A22,N143). 1921/11/29 (A22,N143).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6358106m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
a
VINGT-DEUXIEME ANNEE. &-- N° 14S
LE NUMERO : 15 CENTIMES
--- .-.-.
MARDI SOIR, 20 NOVEMBFTF, IV-1 Id
- - - - - - - -'Í
Les
1, d d
- --.
.r--,,-..J1ft¡#"-------- - -
Annales A Coloniales
- £ imiRNAL QUOTIDIEN - - ,- --"- l
I LES articles PUWJis PAI ̃ Il l'ïl 'V LA PROPRIÉTÉ 1
;::::
1\ Exciusiva DU journal
&MI poffl crubweau dujan-l«i luagmm dePuUfflé
Directeurs : MARCEL RUEDEL et L.-G. THÉBAUL T
OA ne à du Mont-Thabop, rAKia r
Umm lu
n.oam sl!IEMF&qys Franm et c*aHim : : : S : 2 : » ̃
t.BfrMpr.
0.boeM lu. B«mm de peme .11111- | ||
- - - -
la « sur les noroMnes
- ,
DEUXIEME ARTICLE 1
La Société Française des Nouvelles-
Hébrides de 1094 à nos Jours.
Dans les Annotes Coloniales du ven-
dredi 2.5 novemhre, j'aJ. expooSét les ori-
gines de l'affaire dts Nouveaips-Ilébri-
Rte vùte rempli par la. Compagnie
Calédonien ne., sous l'active im\pusion
d'Higginwn, l. usqu au moment où elle a
été .reroplaoOO par la Société française
des No,uveJ.le.s-Hébrides. Scc
l,e,s des.tin6es d'e cette seconcie, Sodété
tarent yonflots à mj;™eau pmonna-
L'X.,, "¡,, ('J'noQ,(\¡ll d'administra-
ge, t-resiueiib uu uvu. ---
tion rC(>mUo r H«t6. M. Mer-
qui a présidé le Conseil d'admtas-
talion de la Société française- des Nau-
veHes-Hhrides jusqu'à sa mort en 1908. I
Des parlementaires, d1 une compétence
discutable en furent administrat.e,u'fS. et
mal'-'rô la situation précaire de la. Sooi-
16 à sa naissanoo, comme je vais le faire
connaître, son ad^^hw» 1 er^
irea sur une voie ou elle no devait pas
_i .V “nnmiHT*a.r> ,vait Pas
1Æ\;rar 'Ü ::>U'lUUJ1 \1
a IwniSW la Société française
des Nouvelles-Hébrides, dfeimeo et
r an nue par ses initiales S. de
ét,é c.onstituée., à Paris, au 'lpH.al de
200.(00 'f,IalllC:'", av ,¡:e: iconcQlwrs. d-u
Gonvernem-ent.
°°TUe%n la veille du jour où 1
cette Société a été constituée, une
convention a été signée par M. Bou-
langer, ministre des <^!%2 £ Kon
au nom du Gouvernement et Higgrnson,
mandataire de la Compagnie Cateto-
nienne que. la S. F. N. H. allaH. rf-m-
rsJtiSJJL
l'Etat intervenait dans la nouvelle *
_:.u.t II lui allouait une subve
\;:!'\::: LoO. Jo 1 - - - - -
annuel de 360.000 francs pourqtiinie
ans «piiSt le 31 décembre 1W et il
lui imposait deux sortes de charges :
les unes prenant lln anec l'alloca lion
de 1,% subvention, les autres (lu-
rer jusqu'à la réalisation d'événeimentts
diplomatiques qui y sont prévusCest
parmi ces dernières que se trouve celle
qui interdit à la S. l. N. H. d'aliéner
lout ou partie des WITains lui apparte-
1 row.hinPl ni de les louer pour
liditt uctiln 1 U'U,ur.- ---
-pllns dêïâ ans sans a-utol"isa.tion form«-
le du fioiwie-rnemenl français.
Cette convention a. été comprise dans
les apports faits par I1*®mson a la
nouvelle Société qui s'est ws®s £ ?, 4 s'y
/>nnfwnw Ces apports, tous faits par
Higginsoin, sont de deux sortes : les uns
aunom (te la Compagnie.
dont il était le mandataire, les autres
o.r» en.ri nomi personnel..
Le prix des apports do la t;ompilglH
Calédonienne fait l'objet de deux -
talions dans les tomes suivants à
rarli-\e, 6 des statuts :
Il Il est m à kt Compagnie CaUdo-
( nienne des Nouvelles-Hébrides lot-
( tribution alternative suivante
j jus au" au jour 011 la situation
internationale, qui a donné lieu à la
convention diplomatique du 16 no
« verni» re 1887, aut-a été définitivement
« réalée :
W l^rîïèiLT cents actions de cinq cents
« francs chacune, entièrement libérées,
Iltl T/i ̃nréSPlltC Société
Il U" ,U -_.---
2° llnit nlÏ.U parts de jondlHeur 1
« dont les droits sont déterminés sous }
« l'article 42 ciprs • 1
H Et à partir du jour d. e ,la rea
« lisaiion de f/vénement ci-dessus
« prpvu :
(( Huit mille dcui cenls aclioris de
« cinq cents [rafleS chacune, de la pré-
« sente Société, compofées :
Des deux cenls actions ci-dessus
« indiquées ; '11 --'i"I"., "rÓPpc:
« Et des hvM mute
« éventuellement sous la condition sus-
« pensive de Vévènement cir-dessus pre-
« vu.
« Ces huit miUe actions seront échan.
« aèes contre les huit mMepar s de
« fondateur qui seront annulées et dont
« les droits sewni éteints par la créa-
fin définitive desdites actions.
« Llt réalisation de Vévénement irn.
« w p" révu sera constatée et justifiée, mê-
- » _.! - .J n ft"-'" «/ir ilup simple
« m.0 ms-a-vis uo w-i ,n.,. - -
« déclaration faite en un acte a la swite 1
(t des présentes par le C°tisciI d acfrni I
« nistration ou son délégué a
Quanit aux apports faits par Hi |in-
son en son nom personnel, ils étaient
gratuits. Touteiois. ils ne comprenaient-
Sel créances qu'il pouvait avoir à
eccea-cer personneillemflnt contre la
Compagnie Calédonienne dont. il faisait
m',,,a.P\TA pvnresse.
1\.1v\oI.l. -..-¡- - - - - -
Enfin, les statuts portent ce qui suit:
« Pour la perception des droits d.'en-
« registre ment seulement, M. lliggtn-
/( son, es-nom, évalue :
« Les biens immeubles apportes à la
« somme de deux millions cent mille
« trancs ; -
« Et le passif de la Compagnie Calé-
CI donienne à la somme de a eux mil-
« lions d* trancs. »
Le îojids social fixé à deux went imlle
-.. francs a été divisé en quatre rente ac-
tions de cinq cent francs sur lesquel-
«0-
les deux cents ont été attribues => a 1n
|Compagnie Gf Ani viens de l'indiquer et deux cents ont
été souscrites en numéraire.
La S. F. N. H. devait payer, en lac
quit de lu Compagnie Calédonienne des
Nouvellœ-HÓbridoo, le passif de cette
Société existant au 31 décembre 1893,
tel qu'il avait été arrêté avant la cons-
titution de la nouvelle Société et elle n de.
- -- &. ,- - '1"1"
vait exécuter toutes les 001 gauon puu-
vant résulter des conventions a.PP'o,r
tées.
Te.lles sont les conditions dans les-
quelles la, S. F. N. IL a été constituée.
E'lle, avait à son actif:
ET. Cent mille francs espaces prove-
nant de la souscription des 200 actions
moins les frais ; 2° la somme de 360.000
francs fournie par le Gouvernement
nnur la subvention annueille : 3 le's im-
t. - -j -
mouibles et étahlissements QS l'l)IU \';t;U-1
les-Hébrides qui se suffisaient à eux
mêmes sans donner aucim
Quant à la somme de cent ^cM SUT
provenant L de l'excédent de
le pasef de. la Compagnie Calédonien-
1,1 n'y a pas à en tenir compte Cette
somme n'existait pas ; le passif étant
do beaucoup supérieur aux deux mil
lions annoncés dans les statuts. »
La nouvelle Société> avait W»r le
- - ---_! - 0 , Árll"1"\ ; 01"111
passif de la Uompapue -
d,ont ie-viens de faire mention et à as-
surer les services qui lui étaient impo-
sées par la convention du' 30 mars 1894 :
le service des transports entre la Nou-
velle Calédionie et les Nooiveilles-Hébri-
des, avec le service de la poste un hô-
pital aux Nouvelles-Héibndes, etc.
La situation d'lligginson étant deve-
-.. - M.it.i.nl1A ftt. reilui-ci avant be
nue Lies v. r, --
soin des fonds qu'il avait à la
Co-mipagnie Calédonienne, la S. F. N. H.
fut dans l'oibligation de les lui rem
bo-u-rser. Mais comment rembourser^
plusieurs millions avec une somlme
1 aussi minime que celle quily avait
1""1 - ,, -
dans la caisse - de. la Société, '-f1*®"
ci eut alors recours aux moyens qu em-
i ploient les fils de famille beognenx. qui
escomptent rhéritaKe qu ilsL auront à
recevoir de leurs parents. Elle
compter la subvention annuelle qu elle
rivait recevoir du Gouvernement :
-- - -
dant quinze ans, s'êlevant à la somrn
dp. n /.no.rioo froncs. n"'r un Etablisse-
ment financier de Paris, et Higginson
reçut tout ou par-lie de ce qui lui était
I dû. Ses héritiers prétendent au il na
reçu qu'une partie de sa
Après cette- opération qui était une
profende bkssure au flanc de, la S. F.
N. H., celle-ci nt tous ses elfforts pour
tenir ses engagements, mais sa situa-
tion no tarda pas à devenir si dmiciie
qu'elle fut mise en liquidation judiciaire
en 1 902.
Il -- 1 -.-..
De nouvelles négociations lureni -
S «•affées avec le Ministère des Colonies et
la suite de nouveaux arrangements |
qui n'ont pas été publiés, la S. F. N. h
a obtenu le concordat en 1904. Le. Gou-
vernement a. accordé à la. Société de
nouveaux subsides, sinon directement
du moins en assurant lui-nième les s£,r-
vices qu'elle ne pouvait plus exécuter-
(;'4)c:.t. ainsi oue. le service des commun
'-A "-. - .--.
cations, des transports, de la poste a eie
fait par les Messageries Maritimes de-
nuis i90
Depuis cette époque, Higgmson &s\ ,
.morti, une convention a établi en tOO6
un nouveau condominium aux Nûuvel-
les-Hébrides, et la S. F. N. H. a admi-
nistré son domaine foncier et ses cta
blissemmts des Nouvelles-Hébridets par
des méthodes plus sages et plus lucrati
ves. Finft est arrivée ainsi au ai
bre 1909, date à partir de laquelle elle
n'a plus reçu de subsides de l'Etat.
Cependant en 1910, le Mimstre des
Colonies a envoyé aux Nouvclle.s-Hétbri-
des une mission militaire foiméed oTr.
ficiers de l'armée coloniale pour procé-
der à la délimitation des terrains appar-
tnant à la, Sociét6.
C'est pendant que cette nlission pro.
- -- - .1 .,. ",nmi.
cédait à ces opérations que uwa QJUu.u.
nisUuteurs de la Société se sont rendus 1
à Hamboitro' en 1911 pour proposer a
une Société a®e™et n^Sa^ùÏÏômmeenn^fâ
domaine foncier et ds EtablissomenùS
de la Si. F, N, H. Leur igno,rwlc-eet leur
inco^éLïe ne leur ont pas permis
d'entrer en négociations,
Nous av{)US. fait connaitre dans les
-- - - -.. - - rot - 4 A 4
Annales Coloniales aes 1 VL, JLJ.
bre courant, les offres qui ont été faites
au Gouvernement australlioo par un in-
termédiaire oui a en Australie toutes
lS ramiiications nécessaires au succès
1 de cette opération, etauquel la Société a
.- - _;.n ciiim ()n dom'aine e.t
donne Un" ttiybl,k»ll zy-,. -- --.
500 établissements. c't une nOUlvlle
tentative d'aliénation qui "e peut pas
avoir plus de succès que la preceuen^
enraison des engagements 80'"
* pris, qu'elle me parait ignorer,
et que j'exposerai dans un prochain et
dernier article. Edouard Niron,
Député de la Haute-Loire.
< OH i LES FEMMES l,
6..-0
A bord de l' « Asie », novembre 1921
» An Wicf/I.ïî.»
A douze ans tze "-1
ce, je me suis rappel^ te
voyage accompli en 1908
- ça ne me r alunit pas
sur le paquebot qui
m'amenait à l'époque
vers Daliar ou M. Wil-
s liam Ponlu venait de
prendre le commande-
ment de l'A. O. F.
__A- _':.I"\N\.v.n.;-
- lurb(;bluibfb.,
N(nis étions bien cirtq antique, bon vieux
res et alliciers sur tliew:
ratiot des « Messageries Maritimes », qui
marchait rudement bien à L'époque.
Et comme n»us étions, poUf la PluPart,
de jeunes gars, irais émoulus du régiment,
ar(ents et amOI u,retix comme des tigres,
l'absence du môindre bout de jupon n'é-
tait pas sans nous chagriner quelque peu.
"ISs ie n'ai plus les mmes rai-
sons de me plaindre. i
A d li,je péniblement
ses dix nœuds à l'heure et vl'emPO*rte
vers L'A. O. F., en haletant toute la jour-
née, les daines et «es en,«.s s». f nom
- - ,,---. IYYrnnlp.nnll.e. auoti
bre, et trouottmr. 'HL',) ,,,,,,,w..--n
diennes sur le pont du Irou-irou des jupons 1
ou des cris gutturaux de joyeux ébats. 1
mvîZ HUSSSSu Tafpris I
la lemme en lJreur ? Ceux qui me con-
naissent ne me crÓ'¡raien Pas. '- '"-
Alais j'ai voulu - III circonstance au
dant - poser la question aux pe) sonna
lités coloniales qui m'accompagnaient, -
pour la plupart mariécs - et savoir de
leur bouche autorisée si réellement la pré-
(do la le*intne était néoosscttirc ou
nuisible aux colonies.
Que les charmantes dames dant j'ai eu
le plaisir de faire la connaissance à bord
ne m'en veulent 1J(l.
Toutes, elles auraient mieux lait de res-
ter chez eHM, en France que de risquer
l'aventure, avec leurs s- ^,ir; lona
et tufrilleux séjour sous les trÛ'piquJS.
Que d'Ms&s ébôuriifanles et. péni-
l bles ne m'a-t-on pas racontées à leur sujet.
Ecoutez celle-ci.
Uii jour, aU Cameroun ou ameurs - ie
,. ,\ ., inspecteur des colonies
ne sais - "',.l-- _.- -ste où se
tombe à rimp-roviste da-ns un pÓste où se
trouvait le commandant de cerele - un
capitaine et un icune, docteur à deux
galons, llanqvé de son épouse qui lavait
accompagné. jdes jrogris de
s'i?lqu Ides 1Jfogrès d.e
i la variole qui sévit dans la côlonie.
r ".n t Drrnnp. !- ..,. --
.tCl .r.u.-¡t- -
Docteur, vous êtes ici depuis ib mois,
combien de tournées de vaccination avez-
,ooits faites depuis lors P
VTe StbîSe la tète, r6ugit, balbutie :
- Aucune MalisiP,"r l'in,sPectell-r-
- _!'"MunnYl' il n11f1Ha ne pou-
.,,-- ., - -
vait se dépkl.r.er, car, 11ssant, smcl, son
apouse alb poste, i,l craignait que les int-ri-
ques du capitaine ne produisissent une.
catastrophe.
Calmt^rià'poumoi la plupart des fonc-
tiomlllires et officiers vioriés qui emmè-
- , --. - ""YI" 0 InI. rnlonies. se
'W,/ t[. tU,4"
octroyer les postes les où ils ne-
fichent pas grand chose au Mnneniaes^
Célibataires qu'on envoie à mille kilmnè-
tres dans la brousse, pour s y éreinter les
I tnmnr et les méninaes, sans aUCun avan-
tage pécuniaire ou d'avancement quelcon-
que.
ncore une fois, ie ne suis pas de parti
pris, mais il est temps de mettre un frein
à r.es plaisanteries-là.
, -- - Georgew Barthélemy,
Député du Pas-de-Calais, 1
DéléOllé dv Soudan Français
et de la flante-Vôlta
au Conseil Supérieur des COWnies
_-– i- –-–
A MADAGASCAR
Un important courrier de Tananarive
nous apporte des renseignements sur
l'inauguration du chemin de fer de Tana-
i A rv iy-\l ri t*f\ 1"\Tf (R' U 1 ATÏlè tl £ S^ « Dl C"
nnrlVC a !\U\;ut\\,\ll(U"F.Y .----- - ,. A
mior i rançon de la ligne Tananarive-Antsi-
ralie (153 kilom.), qui a eu lieu le 25 sep-
tembre dernier. Nous en rendrons compte
dans notre prochain numéro.
1 - Le général Voiron
Le général Voiron, qui vient (le mounr
à la Voulte-sur-Rhône, à 1 âge de 83 ans
était né à Dieulefit (Drôme). Sarti de Saint-
Cyr en 1860, il choisit l'infanterie de ma
rine où il fit toute sa carrière. En 186-i,
il TKirticiua aux opératioais de nombreuses
colonne-s au Camtoosde. Nommé rapitame
en 186C pour faits do guerre en Exh'me-
Orient, il rentra en France en 1870, fut
blessé à Bazeill^. Fait prisonnier de
guerre, il fut interné à Leipzig jusqu'en
1 ., -,..-
1871 A son retour de captivIte, u ami sé -
vir en Nouvelle-Calédonie, comme chef de
bataillon, tpuis au, Sénégal, où il se distin-
gua dans la mission Borgnis-Desbordes en
enlevant le tata de Goubanko. Après un
court séjour en France, il repartit comme
iieutenant-colonel au Sénégal, où il reçut
le commandement de la colonne dans le
1 Cayor - il dirigea aussi une colonne ex-
péditionnaire dans le Fouta. Brigadier en
i 18HJ, il alla au Tonkin et prit par intim
--. -- -'-- t jao *i./Mmpfl de
le commandement, en lvl --'r---
nrclochine. En 1895, il partit puw Mada-f
aâscar en qualité de commandant de la
20 brigade du; corps expéditionnaire. Au
départ du général Duchesne il dirigea les
opérations contre rinsuirrection.
Nommé grand-officier de la Légion dhon-
neur en 1.895, général de division en 1&98,
Voyron fut choisi, en 1900, pour comman
der 10 corps expéditionnaire de Chine. A
a - --.r.,.n.LI'.rn;,r P.'
Son rftmur il lut nouuu ( --
membre du Conseil supérieur de ta guerre.
l En illoe la médaille militaire lui fut con-
férée TI avait Ml: maintenu en activité sans
-limite d'âge et placé hors cadre, - -
«i
Les délégations 'financières 1
à Madagascar
On se rftDDPllc qu'en novembre 1920, 1.
Garbit, réalisMlt une pensée qu'il avait dé-
Jà exprimée avant la guerre, réunit à 10.-
11.a.nal'ive un Congrè.s Economique groupant,
pour l'examen des questions, générales que
pose notre. établissement à Madagascar,
des e notre établissement indigènes, repré-
sentants qualifiés de la colonisation.
Ce Congrès, dont nos lecteurs, 'Ïd-même
rmt nu suivre les travaux, était officieux.
- uJ.. &.111'1r1. ,.,'6
tempol'aire - l'expérienoe lm t.dtC '-1'1.&'<>,
dès cette époque, M. Garbit pensa à créer
aï organe permanent; les délégations li-
nancières. Celles-ci ont tenu leurs assises b.
Tananarive suivant une forrnu le transitoire;
un projet de décret soumis à l'.app,roba-
lion au Ministre, leur donnera une ,physi(}o
nomie définitive. Les réunions durèrent du
o2- o seplemLre aau u o 6 octobre, les 39 Eu-
roneens et 20 indigène» délégués Ë se divisè-
rent en 3 Commissions : la première avait a
50n avis sur le projet de budget
«r laî.examLa l £
1920 ; la 3" étudia le projet de Décret por-
1820 Aon de délégations fina.ncières.
La nrôsidonce et les vices-pre».u«.«».- ,
l'ept l'il SP ect-i veine,, réservées à,
WjSuSTwbSS président: de la
Cllambre de Commerce de Fianarantsoa :
Krarrt. de l'ananarive.
(.,OLLrs de la séance d'ouverture M. le
Gouvènicur général Garbit, en un discoug
haute tenue rappela lloeuvre du Corirès
prÚcédent, fit un exposé général de la sÍlua.
Hon fiLnncière de la Colonie, montra la né-
cessité de nrévoir des compressions bud-
oi" peut-tre la création de taxes nou-
velles, et «prima é le vœu que, sur approba.
tion ministérielle, l'expérience d'aujour.
tion. fiv et que ios délégations enco
re emhryonnaires s'affermissent, jouan
aUDrès de l'autorité locale le I-Ôle fécond d
,-r.nseiller..
- - -
t rvc travaux commencèrent le même jour
après constitution des diverses commis-
sions. Ce fut la première commission, celle
du budget qui eut à, examiner les questions
les plus importantes. Elle formula trente- |
huit v'tpux la plupart à l'unanimite, Ils
sMnspirSit tous de 'la nécessite ^Xu
de limiter les dépenses d'intérêt général aU
.profit des productives des techniques:
Il moin5 d'administration, plus de travaux
pS est la formule qui parait devoir
synt hétiser le désirs de la colonisation
française. De la ledure des Voeux, il res-
ri'ce'yWJo^ insPirés,
et sur cc point en harmonie totale avec
M. Garbit souliaitent voir libérer le com
merce, réduire le train de maison n de
lo r»rnr\rie-Ile : hostiles au pnncipe -
emprunts multipliés qui donnent au P Y-
émetteur une apparence de vitalité, ils pré.
fèrent ne pas emgager 1 avenir ^ae rvIiaaduati^Scu5)-
car notre Colonie, ménagère de ses de-
niers. consciente de ses possibilités écono-
miauèa doit dans le cadre de ses propres
moyens, triompher de la crise actuelle.
l Les délérrués appelés à examiner les
Pxe5?ices cl^ ne pïrent qu'en approuver
les termes se bornant à exprimer à l'una-
o t Afin
nimité le yœu « ^l in XAl VV .--
« de faciliter les trtlv&,Lc de la délégation
« fuiancièl.p-' il soit insûlué une commis-
Il sion composée des de droit,
r, (memhrCB du Conseil
Ii formant deux sous-conirnissions : une
,, pour les recettes, une pour les dépenses,
« qui auront pour attributions d'éxaminer
1 « les comptes définitifs. »
A î rv c i anrn facilité un --- examen - détaillé
des exercices clos.
La 3e commission dont la besogne rut
d'oâre surtout juridique approuva les dm.
11n* rniets de décret établis par l'administrna
tinn bnd[\nl il créer d'abord des a.ssem-
h\ées région¡:¡les, ensuite des délégations
fUlo.ncif\rls stahles, le Ministre avant seul
S pour ràaliser cles suggestions loca-
les et li.Ke.r définitivement les camtéristi-
nues de l'organisation a venir.
Ce nouvel essai de collaboration active
entre le GOllyernem' gBnÓra.l et les plUS;
- _1 La an.J'I1T\ rl(l,.
mmlitir^ des colons ne. aeincmu -
espoirs d'entente réaii^triee qu avait auto-
riés lo premier congrès de 1920 , lapoliti-
d'6eonon-lies par compression des
sSîSSsSSI
que par le développement de l'outillage, de
Sess et d'efficace contrôle, par la
ffinlliplicatlon des tis-sernbléos éteetives, de
I décentralisation par la création , de régions
1 déterminées suivant les aftinités économi..
--- h Tinm- i an t. verser dans un fédéra-
uc ::;UJ,t 1" ..--- --
usme anémiant toute cette politique GE
souple réalisme à iaqueHe M. Garbit s'at-
tacbe a trouvé aUlX délégations un écho
leI que le Gouvellneur général désormais
est assuré dans son oeuvre à venir de tra-
(luire toujours le sentiment public.
Cette harmonie s'est manifestée en cio-
ture de session par l'envoi au Ministre d'un
télégramme que signa le Président du Con-
grè au nom de tous tes corps constitU\é$,
- ..- _I."n.n{..nfQ ouradèens ut-
de tous les represtriuiuns "u '-'J:'--- --
indigènes-
Rappelant l'œuvre réalisée en un an par 1
M Garbit qui réglementa l'emploi de la
main-d'œuvre, institua les conseils d'ar-
hitrocrp réalisa en partie le grand pro-
gramme de travaux publics et ne manqua
pas de faire a-ppe1 aux colons, s'éclairant.
_n- ç {"oHM Y.nrirna, h M.
de leurs corlsttilbi lU. 'Vu. "r- ----- -
s ,;arrai,-t la satisfaction de tous de voir la
situation dn chef de la Colonie consolidée
grâce an décret fixant le statut des Gou-
verneurs généramt ; il fait appel à l'expê-
rience lo\onia1e du Ministre pour obtf-Inir
I la réalisation rapide des vpeux émis.
AU MINISTERE DES OOI;Ol'Ur.iD 1
Toutes les propositions concernant l'avan.
cement des administrateurs des colonies
font wtwllement parvenues au Départe..
ment oit elles tant être incessamment t'ob-
jet d'un .trauail de revision.
Vu aralawWifiûe (narw
La Revue Indigène, sous la phtme de son
directeur M. Paul Boord.aric, a,rabophi'l'e-
impénitent, publie UM lettre ouverte à M.
Steeg, 'gouverneur gnéra de t'Algérie.
Dans cette lettre, dont an devine le sens
avant sa lectwre, M. Bourdaric a ia préten-
^jsxz'à nrnn/ sa M- «g?.jK&srgae
être ses dvoirs envers les Musulmans de
L'Algérie.
il lui trace même un programme Soi-
ministration algérienne - tel que M. Bour-
daric le conçoit - pour donner aux indu
1 aènes une autorité symbolique sur nos na-
fionaitx -
Si M. Paut Bourdaric ne perd pas son 1
argent, il perd bien son temps.
M. Steeg qui connaît mieux les questions
aglériennes que lui et qui de plus a la plei-
ne responsabilité d'une gestion lourde quil
remplit pour le mfeux des intérêts géné-
raux, aussi bien indigènes que français,
n'a pas besoin des conseils de M. Bourda
M. Paul Bourdaric qui a la prétention
de parler au nom de la population indigène,
\1 alors qu'il n'est que le porLe-parole d'une
infime minorité intellectuelle arabe des
plus agissantes et dont le but est connu:
Rendre l'Algérie aux Arabes
n'arrivera iamais à convaincre que tes
ignorants à ses idées des pl-us danqer£>u-
ses pour notre sécurité et notre intégrité
territoriale.
(t Et pus plus nous ne prétendons tlffl
apprendre .sussuTre-t-U à M. Steeg, que-
lorsque now réclamons pour L'élite l'ac-
eïsion aux (koits politiques dans le statut
notre thèse est couverte et consacrée pa
,-,-- ,InA .:.¡""I\'rIlIJtp.. éminents que
1 oplinwit uua -
la Revue Indigène consulta jadis. )
Il en a des bonnes AI. Paul Boordaric !
Mais si cette élite réclame son accessicrr
aux droits politiques, il lui est facue a
; Vobtenir en réclamant la naturalisatio,
I française @@ qui lui accordera les même
,jwv;fo nii'miv fra.nr.ais.
'! lN UI" A. -
Mais de cette naturalisation les Araoes
n'en veulent pas. On sait combien le « ROu-
mi » est détesté par eux. mnUHn“e*
S'ils veulent obtenir droits politiques,
c'est tout simplement parce qu'ils Leur per-
mettront de devenir au moyen du bulletin
de vote, les véritables maîtres de VAIgérie.
Si cette éventualité se produisait - eUe
ne se produira pas, M. Bourdaric peut tre
tranquille Une resterait plus à nÓs na-
tionaux qu'à plier bagages.
Les intellectuels dont M. Pa^d Bnonuurrddoœnric
détend les idées amc acharnement, sont
nés matins.
Ce n'est pas un simple droit qu'ils dési-
rent obtenir, mais bien un double, parc
"I'I1"DJ8 r. ciLdème. ils pourront se récla-
w wu..,v If---'- ,
mer de leurs droits natu.rels w-rsqu'Us ath-
ront intérêt à le faire ou à réclamer le
second - celui que veut leur taire accora
der M. Bourdaric - lorsqu'ils auront A
combattre l'influence française.
Ces intellectuels connaissent très bien la
morale de la fable de La Fontaine, et quand
il le faudra, ils seront souris ou oiseau..
Cette malice est trop grossière pour
qu'on tombe dans le piège.
Voilà pourquoi M. Paul Bourdaric s'épui-
sera en efforts vains.
--- La -- masse arabe n'a jamais été aussi
--.- ,-- t;'Nt"-M"'n1 1»1:
heureuse que depuis que m L" L&''tUl.oJ oJ",., 1
tenus sur le sol africain.
De ce jour, ils ont été affranchis de tou-
tes sortes de jougs tyranniques, à com-
mencer par ceLui des Turcs.
- - - fi- - ft.JD'I'I' "1" ln.
Cette experence, us "tu w»15"" -
recommencer.
Eugène Masson
Le tourisme en Algérie 1
̃ M. ï'f MtW £ e\inp^MMi , Dai
Piaz fait le récit, dans le Paris-Midi, du
voyage qu'il accomplit actuellement dans
î'X?ueqdu Nord avec la caravane organi-
sée par la Compagnie Transatlantique.
il le fait Dlutôt mal, si nous en jugeons
par son article d'hier sur la protection des
==» t;.
trouve qu'Oran n'a aucune couleur .0- 1
cale; qu'Alger ressemble à Nice, et que
Constantine a été ablrnée par toutes aortes
de travaux construtts dans 1 intérêt eco
niique de la cité.
Si M. Maurice de Waleffe ayait été un
appréciateur subtil des beautés de la nature
nIgérienne, il se serait au contraire rendu
compte que la plupart des travaux entre-
1 pris l'ot été PO Ur reliausser l'éclat de cette
-- --_"-"'c"r\nnntA nllp. constitue le fa-
V115luil uup. '-u.---- -
meux ravin de Rhumel, aux gorges escar-1
pées, qu'il était impossible jadis, de pou..
voir contempler, parce qu'elles étaient
inaccessibles aux hommes.
l'intelligent et actif député, maire de
i Qonstantine, M. Emile
l f Ane* frovflnr ri art n'a eu qu'une pen-
elumili, Ur,.--, -- - 1 --.. - -- --dantfflue,
sée : mettre en relief ce décor dantesque, 1
certainement unique au monde.
M. Maurice de Walefîe trouve que M. Mo-
rimind a Séché l'aspect de Consatntme, et
pourtant il n'est pas un visiteur de marque
ul n'ait félicité chaudement le maire de
,&.nsta,ntine de sa grande oeuvlre, qul con-
tribue à amener làtous les ans un oontina
tribue, à alne. an i%liiu imnor-
gent de touristes ae pma v-Li ---.- |
tant. ,
A riart ca M. Maurice de Waleffe, qui
.voit des ponts partout où il n'y en a pas
peut bien formuler des critiques. il n
vera t as à modifier le sentiment des hôtes
1SSS nl^s que Constantine a connus et qui
x, Stea une autre façon d'exprimer les
ressfntis à la vue d'un panora-
ma aussi grandiose.
Ce n'étaient pas eux des invités de M.
Dai Piaz, mais ils servaient cependant
l mieux les intérêts du Tourisme. E. M.
H. M.
L'exemption de l'indigènat ̃
à Madagascar 3 M
o
Par arrêté en date du 4 mars 1921, M. le M
G^feSur général GarWt eiemptait du ̃
Code de l'Indigéna.l les membres des con- ̃
seils municipaux, des chambres de commw- ̃
KSseKeuA près le6 bibunaux inffi- ̃
aènes les lonctiomnawes homorau-es ou en ̃
activité de service, les titulaires de diplôme I
HAiwrréa par les Facultés de la Métropole, ̃I
les titulures de décorations françaises ou j
les titulares de décorations franÇf^l!a 8mé II
coloniales, de l'ordre du mérite, de la mé-
daille du travail de 1re classe, du brevet. de t
12 honneurs, les anciens militaires titulai- I
res de pension de réforme ou de la croix l
de guerre, les commerçants patentés de
ire et de 2* classes.--A.- lttWL
-.. - - - -&- Ao. 1i}}A-
Allant plus loin Cians (Mbbu vulx-, U'IJ -
ration progressive, M. Garbit avait Pré"
parmi les délégués financiers, récemment
réunis à Tananarive, 16 indigènes dont le8
avis turent toujours retenus.
Le décret du 22 mai 1321, pris sur ses ins-
tances, a admis 4 indigènes au Conseil d'ad-
ministration de la coknie-
, tmaSnces, T" £ uC? £ fait réducabon poli-
tique de nos sujets qui réproorvant les dan-
gers d'une assimilation - et les agi-
tations d'une minorité sans mandat, eléw
•vent insensiblement vers nos conceptiOO8
du droit. •
rm 1RRIF.R
Vw W »
de l'Afrique du Nord
ALGÉRIE
La vie économique
La Chambre Syndicale du Commerce
et de l'Industrie d'Oran, réunie sous la
«.nAcidenoe de M. Hernandez, a examiné. au
cours de sa. dernière réunion, les questions
suivantes
Piripmpiit. de la contribution de guerre
.& .-. -- -
Le bénéfice de - la décision des Delegauon
financières relative au paienimt de la con-
tribution de guerre, moitié en titres d'em-
prunt et moitié en espèces, r n'étant pas
étendu aux contribuables qui ont payé en
deniers la totalité de la preunèfe moitié de
i leurs contributions avant la promulgauoo
de cette décision. l'assemblée aemande que
ces contribuables soient autorisés à se ubé-
rer de la deuxième partie entièrement en ti-
tres des emprunts nationaux de guetTe.
Fntrevôts algériens (misielles et vins de
liqueur). L'assemblée adopte un vœu de-
mandant que le service des contributions
directes autorise en Algérie, comme il est
fait en France, l'entrepôt dans le môme
l'Al avec accès commun sur la voie publi-
-. --.- .I_
que, aussi bien des vins ordinaires que ae»
vins de liqueur, mistelles, etc.
Bourse de Commerce. - Rassemblée esti-
mant aue la création d'une Boores de Com-
merce 8'irr,pœe. désigne une Commission
chargée de poursuivre l'étude de cette ques-
tion et fixe sa prochaine assemblée générale
au mardi 29 novembre. 1
TUNISIE
éà vie économique
La Dépêche Tunisienne puMie les ren-
seignements intéressants suivants sur le
oamimeroe afaxien -- : -- -- _,.ft8I\.f
u Le commerce sudu en ue Ul\nm:;n
nouvel arrêt Qui a été provoqué W l'em-
nonce d'une réduction de la taxe de softie
des huiles d'olives
Comme cetie réduction ne doit prendre
effet qu'à eartir du lu vier, les déteD-
teure d'huile ont immédiatement refujé
toute vente dans l'espoir, problématique du
reste, d'une baume.
Les blés sont en baisse et eurtout en
mévente cOEnpaète; leur cours est noenina-
- -- - -- ..nA 1r: 1 - 1 Q
lement iranus 1 UV au"," - --c---
sont au contraire iï £ s?-'
terre, la Belgique et le Nord de la France;
elles valent 34 francs les 100 Moe,
Les premiers arrivages de dattes du Djft-
n• d sont composes fîp fruits sams et bien
mûrs. Le cours est de 280 à donW n trancs les
100 kilos wagon Sfax.
- -.. '-11.!_---- - ,.,.¡-
-- La fabrication des buiiœ couves »
mencé, mais la plupart des môine
tantes ne sont pas ouvertes. Il même
probable que bon nombre d'entre enes ne
travailleronl, pas, car la récrite de la
.,,4 tah'P 'R1lt œrt le
gl.,XL ¡:'lo.Al'-' - _.--- 1
transport d'olives du Sabel &mit trop con-
teux pour que les usiniers ^«xiens se pro-
curent dons le centre la matière première
qui fait défaut dans le Sud.
Les maisons aidheteusee de
1. n'ont encore rien décida en vue de la pro-
cJuakie campagne. Une réunion doit avoir
promainement lieu à en vue de
prendre une détermination conforme ClQI
- -.1.,-.11'.Al"I
circonstances al.ï;.
Si l'on compare le prix des f art- rm «
de la semoule au cours actud du blé, on
se demwide pmrquoi les neufdixièmffl dm
capitalistes ne se font pas miDotiers. le
blé vtiut aujoard hui à Sfax 66 francs 1eS
100 kilos sans acheteur
1 La farine vaut de 112 à 114 francs, lua
I semoule de 115 à 118 franm il existe un
» m ! J<-iVv1^v ivilA OMTMMATH ne ffl W
ecan ioruiMimiYxc a-- - -
paiquer les freàs de fabrlcatign, rà lmtram-
po.rts, III les déchets. Cette ttuestioD des
farines et des semouks est intéremmte,
parce qu'elle touche directement les. mté-
rêts d% classes paawæ.
jours le Sud-Tunisien pennée les labours
i et les seront atnaI faits daDs
.- - _& -IL ,. umalue-
de honnes coimmmkis et. a à ''l'U't- ",,-_.
u plix du cafis a monté en une seaume
de 85 à 140 francs. Cette bausse prowient
* -WSSKf dee olives.
-- AI] bkinquet du Comité républicain du
Commerce, de l'Industrie et de r Agricul-
ture qui fut offert à Tunis, à M. MàsCuraud"
M. Lucien Saint a-prononcé un, magistral
discours, dont nous extmyons oe-beau pas-
di8cowa.
sage sur les destmées de la TuDiIie :
u Songez que la'Tunisie na nm coût.
VINGT-DEUXIEME ANNEE. &-- N° 14S
LE NUMERO : 15 CENTIMES
--- .-.-.
MARDI SOIR, 20 NOVEMBFTF, IV-1 Id
- - - - - - - -'Í
Les
1, d d
- --.
.r--,,-..J1ft¡#"-------- - -
Annales A Coloniales
- £ imiRNAL QUOTIDIEN - - ,- --"- l
I LES articles PUWJis PAI ̃ Il l'ïl 'V LA PROPRIÉTÉ 1
;::::
1\ Exciusiva DU journal
&MI poffl crubweau dujan-l«i luagmm dePuUfflé
Directeurs : MARCEL RUEDEL et L.-G. THÉBAUL T
OA ne à du Mont-Thabop, rAKia r
Umm lu
n.oam sl!IEMF&qys Franm et c*aHim : : : S : 2 : » ̃
t.BfrMpr.
0.boeM lu. B«mm de peme .11111- | ||
- - - -
la « sur les noroMnes
- ,
DEUXIEME ARTICLE 1
La Société Française des Nouvelles-
Hébrides de 1094 à nos Jours.
Dans les Annotes Coloniales du ven-
dredi 2.5 novemhre, j'aJ. expooSét les ori-
gines de l'affaire dts Nouveaips-Ilébri-
Rte vùte rempli par la. Compagnie
Calédonien ne., sous l'active im\pusion
d'Higginwn, l. usqu au moment où elle a
été .reroplaoOO par la Société française
des No,uveJ.le.s-Hébrides. Scc
l,e,s des.tin6es d'e cette seconcie, Sodété
tarent yonflots à mj;™eau pmonna-
L'X.,, "¡,, ('J'noQ,(\¡ll d'administra-
ge, t-resiueiib uu uvu. ---
tion rC(>mUo r H«t6. M. Mer-
qui a présidé le Conseil d'admtas-
talion de la Société française- des Nau-
veHes-Hhrides jusqu'à sa mort en 1908. I
Des parlementaires, d1 une compétence
discutable en furent administrat.e,u'fS. et
mal'-'rô la situation précaire de la. Sooi-
16 à sa naissanoo, comme je vais le faire
connaître, son ad^^hw» 1 er^
irea sur une voie ou elle no devait pas
_i .V “nnmiHT*a.r> ,vait Pas
1Æ\;rar 'Ü ::>U'lUUJ1 \1
a IwniSW la Société française
des Nouvelles-Hébrides, dfeimeo et
r an nue par ses initiales S. de
ét,é c.onstituée., à Paris, au 'lpH.al de
200.(00 'f,IalllC:'", av ,¡:e: iconcQlwrs. d-u
Gonvernem-ent.
°°TUe%n la veille du jour où 1
cette Société a été constituée, une
convention a été signée par M. Bou-
langer, ministre des <^!%2 £ Kon
au nom du Gouvernement et Higgrnson,
mandataire de la Compagnie Cateto-
nienne que. la S. F. N. H. allaH. rf-m-
rsJtiSJJL
l'Etat intervenait dans la nouvelle *
_:.u.t II lui allouait une subve
\;:!'\::: LoO. Jo 1 - - - - -
annuel de 360.000 francs pourqtiinie
ans «piiSt le 31 décembre 1W et il
lui imposait deux sortes de charges :
les unes prenant lln anec l'alloca lion
de 1,% subvention, les autres (lu-
rer jusqu'à la réalisation d'événeimentts
diplomatiques qui y sont prévusCest
parmi ces dernières que se trouve celle
qui interdit à la S. l. N. H. d'aliéner
lout ou partie des WITains lui apparte-
1 row.hinPl ni de les louer pour
liditt uctiln 1 U'U,ur.- ---
-pllns dêïâ ans sans a-utol"isa.tion form«-
le du fioiwie-rnemenl français.
Cette convention a. été comprise dans
les apports faits par I1*®mson a la
nouvelle Société qui s'est ws®s £ ?, 4 s'y
/>nnfwnw Ces apports, tous faits par
Higginsoin, sont de deux sortes : les uns
aunom (te la Compagnie.
dont il était le mandataire, les autres
o.r» en.ri nomi personnel..
Le prix des apports do la t;ompilglH
Calédonienne fait l'objet de deux -
talions dans les tomes suivants à
rarli-\e, 6 des statuts :
Il Il est m à kt Compagnie CaUdo-
( nienne des Nouvelles-Hébrides lot-
( tribution alternative suivante
j jus au" au jour 011 la situation
internationale, qui a donné lieu à la
convention diplomatique du 16 no
« verni» re 1887, aut-a été définitivement
« réalée :
W l^rîïèiLT cents actions de cinq cents
« francs chacune, entièrement libérées,
Iltl T/i ̃nréSPlltC Société
Il U" ,U -_.---
2° llnit nlÏ.U parts de jondlHeur 1
« dont les droits sont déterminés sous }
« l'article 42 ciprs • 1
H Et à partir du jour d. e ,la rea
« lisaiion de f/vénement ci-dessus
« prpvu :
(( Huit mille dcui cenls aclioris de
« cinq cents [rafleS chacune, de la pré-
« sente Société, compofées :
Des deux cenls actions ci-dessus
« indiquées ; '11 --'i"I"., "rÓPpc:
« Et des hvM mute
« éventuellement sous la condition sus-
« pensive de Vévènement cir-dessus pre-
« vu.
« Ces huit miUe actions seront échan.
« aèes contre les huit mMepar s de
« fondateur qui seront annulées et dont
« les droits sewni éteints par la créa-
fin définitive desdites actions.
« Llt réalisation de Vévénement irn.
« w p" révu sera constatée et justifiée, mê-
- » _.! - .J n ft"-'" «/ir ilup simple
« m.0 ms-a-vis uo w-i ,n.,. - -
« déclaration faite en un acte a la swite 1
(t des présentes par le C°tisciI d acfrni I
« nistration ou son délégué a
Quanit aux apports faits par Hi |in-
son en son nom personnel, ils étaient
gratuits. Touteiois. ils ne comprenaient-
Sel créances qu'il pouvait avoir à
eccea-cer personneillemflnt contre la
Compagnie Calédonienne dont. il faisait
m',,,a.P\TA pvnresse.
1\.1v\oI.l. -..-¡- - - - - -
Enfin, les statuts portent ce qui suit:
« Pour la perception des droits d.'en-
« registre ment seulement, M. lliggtn-
/( son, es-nom, évalue :
« Les biens immeubles apportes à la
« somme de deux millions cent mille
« trancs ; -
« Et le passif de la Compagnie Calé-
CI donienne à la somme de a eux mil-
« lions d* trancs. »
Le îojids social fixé à deux went imlle
-.. francs a été divisé en quatre rente ac-
tions de cinq cent francs sur lesquel-
«0-
les deux cents ont été attribues => a 1n
|Compagnie Gf Ani
été souscrites en numéraire.
La S. F. N. H. devait payer, en lac
quit de lu Compagnie Calédonienne des
Nouvellœ-HÓbridoo, le passif de cette
Société existant au 31 décembre 1893,
tel qu'il avait été arrêté avant la cons-
titution de la nouvelle Société et elle n de.
- -- &. ,- - '1"1"
vait exécuter toutes les 001 gauon puu-
vant résulter des conventions a.PP'o,r
tées.
Te.lles sont les conditions dans les-
quelles la, S. F. N. IL a été constituée.
E'lle, avait à son actif:
ET. Cent mille francs espaces prove-
nant de la souscription des 200 actions
moins les frais ; 2° la somme de 360.000
francs fournie par le Gouvernement
nnur la subvention annueille : 3 le's im-
t. - -j -
mouibles et étahlissements QS l'l)IU \';t;U-1
les-Hébrides qui se suffisaient à eux
mêmes sans donner aucim
Quant à la somme de cent ^cM SUT
provenant L de l'excédent de
le pasef de. la Compagnie Calédonien-
1,1 n'y a pas à en tenir compte Cette
somme n'existait pas ; le passif étant
do beaucoup supérieur aux deux mil
lions annoncés dans les statuts. »
La nouvelle Société> avait W»r le
- - ---_! - 0 , Árll"1"\ ; 01"111
passif de la Uompapue -
d,ont ie-viens de faire mention et à as-
surer les services qui lui étaient impo-
sées par la convention du' 30 mars 1894 :
le service des transports entre la Nou-
velle Calédionie et les Nooiveilles-Hébri-
des, avec le service de la poste un hô-
pital aux Nouvelles-Héibndes, etc.
La situation d'lligginson étant deve-
-.. - M.it.i.nl1A ftt. reilui-ci avant be
nue Lies v. r, --
soin des fonds qu'il avait à la
Co-mipagnie Calédonienne, la S. F. N. H.
fut dans l'oibligation de les lui rem
bo-u-rser. Mais comment rembourser^
plusieurs millions avec une somlme
1 aussi minime que celle quily avait
1""1 - ,, -
dans la caisse - de. la Société, '-f1*®"
ci eut alors recours aux moyens qu em-
i ploient les fils de famille beognenx. qui
escomptent rhéritaKe qu ilsL auront à
recevoir de leurs parents. Elle
compter la subvention annuelle qu elle
rivait recevoir du Gouvernement :
-- - -
dant quinze ans, s'êlevant à la somrn
dp. n /.no.rioo froncs. n"'r un Etablisse-
ment financier de Paris, et Higginson
reçut tout ou par-lie de ce qui lui était
I dû. Ses héritiers prétendent au il na
reçu qu'une partie de sa
Après cette- opération qui était une
profende bkssure au flanc de, la S. F.
N. H., celle-ci nt tous ses elfforts pour
tenir ses engagements, mais sa situa-
tion no tarda pas à devenir si dmiciie
qu'elle fut mise en liquidation judiciaire
en 1 902.
Il -- 1 -.-..
De nouvelles négociations lureni -
S «•affées avec le Ministère des Colonies et
la suite de nouveaux arrangements |
qui n'ont pas été publiés, la S. F. N. h
a obtenu le concordat en 1904. Le. Gou-
vernement a. accordé à la. Société de
nouveaux subsides, sinon directement
du moins en assurant lui-nième les s£,r-
vices qu'elle ne pouvait plus exécuter-
(;'4)c:.t. ainsi oue. le service des commun
'-A "-. - .--.
cations, des transports, de la poste a eie
fait par les Messageries Maritimes de-
nuis i90
Depuis cette époque, Higgmson &s\ ,
.morti, une convention a établi en tOO6
un nouveau condominium aux Nûuvel-
les-Hébrides, et la S. F. N. H. a admi-
nistré son domaine foncier et ses cta
blissemmts des Nouvelles-Hébridets par
des méthodes plus sages et plus lucrati
ves. Finft est arrivée ainsi au ai
bre 1909, date à partir de laquelle elle
n'a plus reçu de subsides de l'Etat.
Cependant en 1910, le Mimstre des
Colonies a envoyé aux Nouvclle.s-Hétbri-
des une mission militaire foiméed oTr.
ficiers de l'armée coloniale pour procé-
der à la délimitation des terrains appar-
tnant à la, Sociét6.
C'est pendant que cette nlission pro.
- -- - .1 .,. ",nmi.
cédait à ces opérations que uwa QJUu.u.
nisUuteurs de la Société se sont rendus 1
à Hamboitro' en 1911 pour proposer a
une Société a®e™et n^Sa^ùÏÏômmeenn^fâ
domaine foncier et ds EtablissomenùS
de la Si. F, N, H. Leur igno,rwlc-eet leur
inco^éLïe ne leur ont pas permis
d'entrer en négociations,
Nous av{)US. fait connaitre dans les
-- - - -.. - - rot - 4 A 4
Annales Coloniales aes 1 VL, JLJ.
bre courant, les offres qui ont été faites
au Gouvernement australlioo par un in-
termédiaire oui a en Australie toutes
lS ramiiications nécessaires au succès
1 de cette opération, etauquel la Société a
.- - _;.n ciiim ()n dom'aine e.t
donne Un" ttiybl,k»ll zy-,. -- --.
500 établissements. c't une nOUlvlle
tentative d'aliénation qui "e peut pas
avoir plus de succès que la preceuen^
enraison des engagements 80'"
* pris, qu'elle me parait ignorer,
et que j'exposerai dans un prochain et
dernier article. Edouard Niron,
Député de la Haute-Loire.
< OH i LES FEMMES l,
6..-0
A bord de l' « Asie », novembre 1921
» An Wicf/I.ïî.»
A douze ans tze "-1
ce, je me suis rappel^ te
voyage accompli en 1908
- ça ne me r alunit pas
sur le paquebot qui
m'amenait à l'époque
vers Daliar ou M. Wil-
s liam Ponlu venait de
prendre le commande-
ment de l'A. O. F.
__A- _':.I"\N\.v.n.;-
- lurb(;bluibfb.,
N(nis étions bien cirtq antique, bon vieux
res et alliciers sur tliew:
ratiot des « Messageries Maritimes », qui
marchait rudement bien à L'époque.
Et comme n»us étions, poUf la PluPart,
de jeunes gars, irais émoulus du régiment,
ar(ents et amOI u,retix comme des tigres,
l'absence du môindre bout de jupon n'é-
tait pas sans nous chagriner quelque peu.
"ISs ie n'ai plus les mmes rai-
sons de me plaindre. i
A d li,je péniblement
ses dix nœuds à l'heure et vl'emPO*rte
vers L'A. O. F., en haletant toute la jour-
née, les daines et «es en,«.s s». f nom
- - ,,---. IYYrnnlp.nnll.e. auoti
bre, et trouottmr. 'HL',) ,,,,,,,w..--n
diennes sur le pont du Irou-irou des jupons 1
ou des cris gutturaux de joyeux ébats. 1
mvîZ HUSSSSu Tafpris I
la lemme en lJreur ? Ceux qui me con-
naissent ne me crÓ'¡raien Pas. '- '"-
Alais j'ai voulu - III circonstance au
dant - poser la question aux pe) sonna
lités coloniales qui m'accompagnaient, -
pour la plupart mariécs - et savoir de
leur bouche autorisée si réellement la pré-
(do la le*intne était néoosscttirc ou
nuisible aux colonies.
Que les charmantes dames dant j'ai eu
le plaisir de faire la connaissance à bord
ne m'en veulent 1J(l.
Toutes, elles auraient mieux lait de res-
ter chez eHM, en France que de risquer
l'aventure, avec leurs s- ^,ir; lona
et tufrilleux séjour sous les trÛ'piquJS.
Que d'Ms&s ébôuriifanles et. péni-
l bles ne m'a-t-on pas racontées à leur sujet.
Ecoutez celle-ci.
Uii jour, aU Cameroun ou ameurs - ie
,. ,\ ., inspecteur des colonies
ne sais - "',.l-- _.- -ste où se
tombe à rimp-roviste da-ns un pÓste où se
trouvait le commandant de cerele - un
capitaine et un icune, docteur à deux
galons, llanqvé de son épouse qui lavait
accompagné. jdes jrogris de
s'i?lqu Ides 1Jfogrès d.e
i la variole qui sévit dans la côlonie.
r ".n t Drrnnp. !- ..,. --
.tCl .r.u.-¡t- -
Docteur, vous êtes ici depuis ib mois,
combien de tournées de vaccination avez-
,ooits faites depuis lors P
VTe StbîSe la tète, r6ugit, balbutie :
- Aucune MalisiP,"r l'in,sPectell-r-
- _!'"MunnYl' il n11f1Ha ne pou-
.,,-- ., - -
vait se dépkl.r.er, car, 11ssant, smcl, son
apouse alb poste, i,l craignait que les int-ri-
ques du capitaine ne produisissent une.
catastrophe.
Calmt^rià'poumoi la plupart des fonc-
tiomlllires et officiers vioriés qui emmè-
- , --. - ""YI" 0 InI. rnlonies. se
'W,/ t[. tU,4"
octroyer les postes les où ils ne-
fichent pas grand chose au Mnneniaes^
Célibataires qu'on envoie à mille kilmnè-
tres dans la brousse, pour s y éreinter les
I tnmnr et les méninaes, sans aUCun avan-
tage pécuniaire ou d'avancement quelcon-
que.
ncore une fois, ie ne suis pas de parti
pris, mais il est temps de mettre un frein
à r.es plaisanteries-là.
, -- - Georgew Barthélemy,
Député du Pas-de-Calais, 1
DéléOllé dv Soudan Français
et de la flante-Vôlta
au Conseil Supérieur des COWnies
_-– i- –-–
A MADAGASCAR
Un important courrier de Tananarive
nous apporte des renseignements sur
l'inauguration du chemin de fer de Tana-
i A rv iy-\l ri t*f\ 1"\Tf (R' U 1 ATÏlè tl £ S^ « Dl C"
nnrlVC a !\U\;ut\\,\ll(U"F.Y .----- - ,. A
mior i rançon de la ligne Tananarive-Antsi-
ralie (153 kilom.), qui a eu lieu le 25 sep-
tembre dernier. Nous en rendrons compte
dans notre prochain numéro.
1 - Le général Voiron
Le général Voiron, qui vient (le mounr
à la Voulte-sur-Rhône, à 1 âge de 83 ans
était né à Dieulefit (Drôme). Sarti de Saint-
Cyr en 1860, il choisit l'infanterie de ma
rine où il fit toute sa carrière. En 186-i,
il TKirticiua aux opératioais de nombreuses
colonne-s au Camtoosde. Nommé rapitame
en 186C pour faits do guerre en Exh'me-
Orient, il rentra en France en 1870, fut
blessé à Bazeill^. Fait prisonnier de
guerre, il fut interné à Leipzig jusqu'en
1 ., -,..-
1871 A son retour de captivIte, u ami sé -
vir en Nouvelle-Calédonie, comme chef de
bataillon, tpuis au, Sénégal, où il se distin-
gua dans la mission Borgnis-Desbordes en
enlevant le tata de Goubanko. Après un
court séjour en France, il repartit comme
iieutenant-colonel au Sénégal, où il reçut
le commandement de la colonne dans le
1 Cayor - il dirigea aussi une colonne ex-
péditionnaire dans le Fouta. Brigadier en
i 18HJ, il alla au Tonkin et prit par intim
--. -- -'-- t jao *i./Mmpfl de
le commandement, en lvl --'r---
nrclochine. En 1895, il partit puw Mada-f
aâscar en qualité de commandant de la
20 brigade du; corps expéditionnaire. Au
départ du général Duchesne il dirigea les
opérations contre rinsuirrection.
Nommé grand-officier de la Légion dhon-
neur en 1.895, général de division en 1&98,
Voyron fut choisi, en 1900, pour comman
der 10 corps expéditionnaire de Chine. A
a - --.r.,.n.LI'.rn;,r P.'
Son rftmur il lut nouuu ( --
membre du Conseil supérieur de ta guerre.
l En illoe la médaille militaire lui fut con-
férée TI avait Ml: maintenu en activité sans
-limite d'âge et placé hors cadre, - -
«i
Les délégations 'financières 1
à Madagascar
On se rftDDPllc qu'en novembre 1920, 1.
Garbit, réalisMlt une pensée qu'il avait dé-
Jà exprimée avant la guerre, réunit à 10.-
11.a.nal'ive un Congrè.s Economique groupant,
pour l'examen des questions, générales que
pose notre. établissement à Madagascar,
des e notre établissement indigènes, repré-
sentants qualifiés de la colonisation.
Ce Congrès, dont nos lecteurs, 'Ïd-même
rmt nu suivre les travaux, était officieux.
- uJ.. &.111'1r1. ,.,'6
tempol'aire - l'expérienoe lm t.dtC '-1'1.&'<>,
dès cette époque, M. Garbit pensa à créer
aï organe permanent; les délégations li-
nancières. Celles-ci ont tenu leurs assises b.
Tananarive suivant une forrnu le transitoire;
un projet de décret soumis à l'.app,roba-
lion au Ministre, leur donnera une ,physi(}o
nomie définitive. Les réunions durèrent du
o2- o seplemLre aau u o 6 octobre, les 39 Eu-
roneens et 20 indigène» délégués Ë se divisè-
rent en 3 Commissions : la première avait a
50n avis sur le projet de budget
«r laî.examLa l £
1920 ; la 3" étudia le projet de Décret por-
1820 Aon de délégations fina.ncières.
La nrôsidonce et les vices-pre».u«.«».- ,
l'ept l'il SP ect-i veine,, réservées à,
WjSuSTwbSS président: de la
Cllambre de Commerce de Fianarantsoa :
Krarrt. de l'ananarive.
(.,OLLrs de la séance d'ouverture M. le
Gouvènicur général Garbit, en un discoug
haute tenue rappela lloeuvre du Corirès
prÚcédent, fit un exposé général de la sÍlua.
Hon fiLnncière de la Colonie, montra la né-
cessité de nrévoir des compressions bud-
oi" peut-tre la création de taxes nou-
velles, et «prima é le vœu que, sur approba.
tion ministérielle, l'expérience d'aujour.
tion. fiv et que ios délégations enco
re emhryonnaires s'affermissent, jouan
aUDrès de l'autorité locale le I-Ôle fécond d
,-r.nseiller..
- - -
t rvc travaux commencèrent le même jour
après constitution des diverses commis-
sions. Ce fut la première commission, celle
du budget qui eut à, examiner les questions
les plus importantes. Elle formula trente- |
huit v'tpux la plupart à l'unanimite, Ils
sMnspirSit tous de 'la nécessite ^Xu
de limiter les dépenses d'intérêt général aU
.profit des productives des techniques:
Il moin5 d'administration, plus de travaux
pS est la formule qui parait devoir
synt hétiser le désirs de la colonisation
française. De la ledure des Voeux, il res-
ri'ce'yWJo^ insPirés,
et sur cc point en harmonie totale avec
M. Garbit souliaitent voir libérer le com
merce, réduire le train de maison n de
lo r»rnr\rie-Ile : hostiles au pnncipe -
emprunts multipliés qui donnent au P Y-
émetteur une apparence de vitalité, ils pré.
fèrent ne pas emgager 1 avenir ^ae rvIiaaduati^Scu5)-
car notre Colonie, ménagère de ses de-
niers. consciente de ses possibilités écono-
miauèa doit dans le cadre de ses propres
moyens, triompher de la crise actuelle.
l Les délérrués appelés à examiner les
Pxe5?ices cl^ ne pïrent qu'en approuver
les termes se bornant à exprimer à l'una-
o t Afin
nimité le yœu « ^l in XAl VV .--
« de faciliter les trtlv&,Lc de la délégation
« fuiancièl.p-' il soit insûlué une commis-
Il sion composée des de droit,
r, (memhrCB du Conseil
Ii formant deux sous-conirnissions : une
,, pour les recettes, une pour les dépenses,
« qui auront pour attributions d'éxaminer
1 « les comptes définitifs. »
A î rv c i anrn facilité un --- examen - détaillé
des exercices clos.
La 3e commission dont la besogne rut
d'oâre surtout juridique approuva les dm.
11n* rniets de décret établis par l'administrna
tinn bnd[\nl il créer d'abord des a.ssem-
h\ées région¡:¡les, ensuite des délégations
fUlo.ncif\rls stahles, le Ministre avant seul
S pour ràaliser cles suggestions loca-
les et li.Ke.r définitivement les camtéristi-
nues de l'organisation a venir.
Ce nouvel essai de collaboration active
entre le GOllyernem' gBnÓra.l et les plUS;
- _1 La an.J'I1T\ rl(l,.
mmlitir^ des colons ne. aeincmu -
espoirs d'entente réaii^triee qu avait auto-
riés lo premier congrès de 1920 , lapoliti-
d'6eonon-lies par compression des
sSîSSsSSI
que par le développement de l'outillage, de
Sess et d'efficace contrôle, par la
ffinlliplicatlon des tis-sernbléos éteetives, de
I décentralisation par la création , de régions
1 déterminées suivant les aftinités économi..
--- h Tinm- i an t. verser dans un fédéra-
uc ::;UJ,t 1" ..--- --
usme anémiant toute cette politique GE
souple réalisme à iaqueHe M. Garbit s'at-
tacbe a trouvé aUlX délégations un écho
leI que le Gouvellneur général désormais
est assuré dans son oeuvre à venir de tra-
(luire toujours le sentiment public.
Cette harmonie s'est manifestée en cio-
ture de session par l'envoi au Ministre d'un
télégramme que signa le Président du Con-
grè au nom de tous tes corps constitU\é$,
- ..- _I."n.n{..nfQ ouradèens ut-
de tous les represtriuiuns "u '-'J:'--- --
indigènes-
Rappelant l'œuvre réalisée en un an par 1
M Garbit qui réglementa l'emploi de la
main-d'œuvre, institua les conseils d'ar-
hitrocrp réalisa en partie le grand pro-
gramme de travaux publics et ne manqua
pas de faire a-ppe1 aux colons, s'éclairant.
_n- ç {"oHM Y.nrirna, h M.
de leurs corlsttilbi lU. 'Vu. "r- ----- -
s ,;arrai,-t la satisfaction de tous de voir la
situation dn chef de la Colonie consolidée
grâce an décret fixant le statut des Gou-
verneurs généramt ; il fait appel à l'expê-
rience lo\onia1e du Ministre pour obtf-Inir
I la réalisation rapide des vpeux émis.
AU MINISTERE DES OOI;Ol'Ur.iD 1
Toutes les propositions concernant l'avan.
cement des administrateurs des colonies
font wtwllement parvenues au Départe..
ment oit elles tant être incessamment t'ob-
jet d'un .trauail de revision.
Vu aralawWifiûe (narw
La Revue Indigène, sous la phtme de son
directeur M. Paul Boord.aric, a,rabophi'l'e-
impénitent, publie UM lettre ouverte à M.
Steeg, 'gouverneur gnéra de t'Algérie.
Dans cette lettre, dont an devine le sens
avant sa lectwre, M. Bourdaric a ia préten-
^jsxz'à nrnn/ sa M- «g?.jK&srgae
être ses dvoirs envers les Musulmans de
L'Algérie.
il lui trace même un programme Soi-
ministration algérienne - tel que M. Bour-
daric le conçoit - pour donner aux indu
1 aènes une autorité symbolique sur nos na-
fionaitx -
Si M. Paut Bourdaric ne perd pas son 1
argent, il perd bien son temps.
M. Steeg qui connaît mieux les questions
aglériennes que lui et qui de plus a la plei-
ne responsabilité d'une gestion lourde quil
remplit pour le mfeux des intérêts géné-
raux, aussi bien indigènes que français,
n'a pas besoin des conseils de M. Bourda
M. Paul Bourdaric qui a la prétention
de parler au nom de la population indigène,
\1 alors qu'il n'est que le porLe-parole d'une
infime minorité intellectuelle arabe des
plus agissantes et dont le but est connu:
Rendre l'Algérie aux Arabes
n'arrivera iamais à convaincre que tes
ignorants à ses idées des pl-us danqer£>u-
ses pour notre sécurité et notre intégrité
territoriale.
(t Et pus plus nous ne prétendons tlffl
apprendre .sussuTre-t-U à M. Steeg, que-
lorsque now réclamons pour L'élite l'ac-
eïsion aux (koits politiques dans le statut
notre thèse est couverte et consacrée pa
,-,-- ,InA .:.¡""I\'rIlIJtp.. éminents que
1 oplinwit uua -
la Revue Indigène consulta jadis. )
Il en a des bonnes AI. Paul Boordaric !
Mais si cette élite réclame son accessicrr
aux droits politiques, il lui est facue a
; Vobtenir en réclamant la naturalisatio,
I française @@ qui lui accordera les même
,jwv;fo nii'miv fra.nr.ais.
'! lN UI" A. -
Mais de cette naturalisation les Araoes
n'en veulent pas. On sait combien le « ROu-
mi » est détesté par eux. mnUHn“e*
S'ils veulent obtenir droits politiques,
c'est tout simplement parce qu'ils Leur per-
mettront de devenir au moyen du bulletin
de vote, les véritables maîtres de VAIgérie.
Si cette éventualité se produisait - eUe
ne se produira pas, M. Bourdaric peut tre
tranquille Une resterait plus à nÓs na-
tionaux qu'à plier bagages.
Les intellectuels dont M. Pa^d Bnonuurrddoœnric
détend les idées amc acharnement, sont
nés matins.
Ce n'est pas un simple droit qu'ils dési-
rent obtenir, mais bien un double, parc
"I'I1"DJ8 r. ciLdème. ils pourront se récla-
w wu..,v If---'- ,
mer de leurs droits natu.rels w-rsqu'Us ath-
ront intérêt à le faire ou à réclamer le
second - celui que veut leur taire accora
der M. Bourdaric - lorsqu'ils auront A
combattre l'influence française.
Ces intellectuels connaissent très bien la
morale de la fable de La Fontaine, et quand
il le faudra, ils seront souris ou oiseau..
Cette malice est trop grossière pour
qu'on tombe dans le piège.
Voilà pourquoi M. Paul Bourdaric s'épui-
sera en efforts vains.
--- La -- masse arabe n'a jamais été aussi
--.- ,-- t;'Nt"-M"'n1 1»1:
heureuse que depuis que m L" L&''tUl.oJ oJ",., 1
tenus sur le sol africain.
De ce jour, ils ont été affranchis de tou-
tes sortes de jougs tyranniques, à com-
mencer par ceLui des Turcs.
- - - fi- - ft.JD'I'I' "1" ln.
Cette experence, us "tu w»15"" -
recommencer.
Eugène Masson
Le tourisme en Algérie 1
̃ M. ï'f MtW £ e\inp^MMi , Dai
Piaz fait le récit, dans le Paris-Midi, du
voyage qu'il accomplit actuellement dans
î'X?ueqdu Nord avec la caravane organi-
sée par la Compagnie Transatlantique.
il le fait Dlutôt mal, si nous en jugeons
par son article d'hier sur la protection des
==» t;.
trouve qu'Oran n'a aucune couleur .0- 1
cale; qu'Alger ressemble à Nice, et que
Constantine a été ablrnée par toutes aortes
de travaux construtts dans 1 intérêt eco
niique de la cité.
Si M. Maurice de Waleffe ayait été un
appréciateur subtil des beautés de la nature
nIgérienne, il se serait au contraire rendu
compte que la plupart des travaux entre-
1 pris l'ot été PO Ur reliausser l'éclat de cette
-- --_"-"'c"r\nnntA nllp. constitue le fa-
V115luil uup. '-u.---- -
meux ravin de Rhumel, aux gorges escar-1
pées, qu'il était impossible jadis, de pou..
voir contempler, parce qu'elles étaient
inaccessibles aux hommes.
l'intelligent et actif député, maire de
i Qonstantine, M. Emile
l f Ane* frovflnr ri art n'a eu qu'une pen-
elumili, Ur,.--, -- - 1 --.. - -- --dantfflue,
sée : mettre en relief ce décor dantesque, 1
certainement unique au monde.
M. Maurice de Walefîe trouve que M. Mo-
rimind a Séché l'aspect de Consatntme, et
pourtant il n'est pas un visiteur de marque
ul n'ait félicité chaudement le maire de
,&.nsta,ntine de sa grande oeuvlre, qul con-
tribue à amener làtous les ans un oontina
tribue, à alne. an i%liiu imnor-
gent de touristes ae pma v-Li ---.- |
tant. ,
A riart ca M. Maurice de Waleffe, qui
.voit des ponts partout où il n'y en a pas
peut bien formuler des critiques. il n
vera t as à modifier le sentiment des hôtes
1SSS nl^s que Constantine a connus et qui
x, Stea une autre façon d'exprimer les
ressfntis à la vue d'un panora-
ma aussi grandiose.
Ce n'étaient pas eux des invités de M.
Dai Piaz, mais ils servaient cependant
l mieux les intérêts du Tourisme. E. M.
H. M.
L'exemption de l'indigènat ̃
à Madagascar 3 M
o
Par arrêté en date du 4 mars 1921, M. le M
G^feSur général GarWt eiemptait du ̃
Code de l'Indigéna.l les membres des con- ̃
seils municipaux, des chambres de commw- ̃
KSseKeuA près le6 bibunaux inffi- ̃
aènes les lonctiomnawes homorau-es ou en ̃
activité de service, les titulaires de diplôme I
HAiwrréa par les Facultés de la Métropole, ̃I
les titulures de décorations françaises ou j
les titulares de décorations franÇf^l!a 8mé II
coloniales, de l'ordre du mérite, de la mé-
daille du travail de 1re classe, du brevet. de t
12 honneurs, les anciens militaires titulai- I
res de pension de réforme ou de la croix l
de guerre, les commerçants patentés de
ire et de 2* classes.--A.- lttWL
-.. - - - -&- Ao. 1i}}A-
Allant plus loin Cians (Mbbu vulx-, U'IJ -
ration progressive, M. Garbit avait Pré"
parmi les délégués financiers, récemment
réunis à Tananarive, 16 indigènes dont le8
avis turent toujours retenus.
Le décret du 22 mai 1321, pris sur ses ins-
tances, a admis 4 indigènes au Conseil d'ad-
ministration de la coknie-
, tmaSnces, T" £ uC? £ fait réducabon poli-
tique de nos sujets qui réproorvant les dan-
gers d'une assimilation - et les agi-
tations d'une minorité sans mandat, eléw
•vent insensiblement vers nos conceptiOO8
du droit. •
rm 1RRIF.R
Vw W »
de l'Afrique du Nord
ALGÉRIE
La vie économique
La Chambre Syndicale du Commerce
et de l'Industrie d'Oran, réunie sous la
«.nAcidenoe de M. Hernandez, a examiné. au
cours de sa. dernière réunion, les questions
suivantes
Piripmpiit. de la contribution de guerre
.& .-. -- -
Le bénéfice de - la décision des Delegauon
financières relative au paienimt de la con-
tribution de guerre, moitié en titres d'em-
prunt et moitié en espèces, r n'étant pas
étendu aux contribuables qui ont payé en
deniers la totalité de la preunèfe moitié de
i leurs contributions avant la promulgauoo
de cette décision. l'assemblée aemande que
ces contribuables soient autorisés à se ubé-
rer de la deuxième partie entièrement en ti-
tres des emprunts nationaux de guetTe.
Fntrevôts algériens (misielles et vins de
liqueur). L'assemblée adopte un vœu de-
mandant que le service des contributions
directes autorise en Algérie, comme il est
fait en France, l'entrepôt dans le môme
l'Al avec accès commun sur la voie publi-
-. --.- .I_
que, aussi bien des vins ordinaires que ae»
vins de liqueur, mistelles, etc.
Bourse de Commerce. - Rassemblée esti-
mant aue la création d'une Boores de Com-
merce 8'irr,pœe. désigne une Commission
chargée de poursuivre l'étude de cette ques-
tion et fixe sa prochaine assemblée générale
au mardi 29 novembre. 1
TUNISIE
éà vie économique
La Dépêche Tunisienne puMie les ren-
seignements intéressants suivants sur le
oamimeroe afaxien -- : -- -- _,.ft8I\.f
u Le commerce sudu en ue Ul\nm:;n
nouvel arrêt Qui a été provoqué W l'em-
nonce d'une réduction de la taxe de softie
des huiles d'olives
Comme cetie réduction ne doit prendre
effet qu'à eartir du lu vier, les déteD-
teure d'huile ont immédiatement refujé
toute vente dans l'espoir, problématique du
reste, d'une baume.
Les blés sont en baisse et eurtout en
mévente cOEnpaète; leur cours est noenina-
- -- - -- ..nA 1r: 1 - 1 Q
lement iranus 1 UV au"," - --c---
sont au contraire iï £ s?-'
terre, la Belgique et le Nord de la France;
elles valent 34 francs les 100 Moe,
Les premiers arrivages de dattes du Djft-
n• d sont composes fîp fruits sams et bien
mûrs. Le cours est de 280 à donW n trancs les
100 kilos wagon Sfax.
- -.. '-11.!_---- - ,.,.¡-
-- La fabrication des buiiœ couves »
mencé, mais la plupart des môine
tantes ne sont pas ouvertes. Il même
probable que bon nombre d'entre enes ne
travailleronl, pas, car la récrite de la
.,,4 tah'P 'R1lt œrt le
gl.,XL ¡:'lo.Al'-' - _.--- 1
transport d'olives du Sabel &mit trop con-
teux pour que les usiniers ^«xiens se pro-
curent dons le centre la matière première
qui fait défaut dans le Sud.
Les maisons aidheteusee de
1. n'ont encore rien décida en vue de la pro-
cJuakie campagne. Une réunion doit avoir
promainement lieu à en vue de
prendre une détermination conforme ClQI
- -.1.,-.11'.Al"I
circonstances al.ï;.
Si l'on compare le prix des f art- rm «
de la semoule au cours actud du blé, on
se demwide pmrquoi les neufdixièmffl dm
capitalistes ne se font pas miDotiers. le
blé vtiut aujoard hui à Sfax 66 francs 1eS
100 kilos sans acheteur
1 La farine vaut de 112 à 114 francs, lua
I semoule de 115 à 118 franm il existe un
» m ! J<-iVv1^v ivilA OMTMMATH ne ffl W
ecan ioruiMimiYxc a-- - -
paiquer les freàs de fabrlcatign, rà lmtram-
po.rts, III les déchets. Cette ttuestioD des
farines et des semouks est intéremmte,
parce qu'elle touche directement les. mté-
rêts d% classes paawæ.
jours le Sud-Tunisien pennée les labours
i et les seront atnaI faits daDs
.- - _& -IL ,. umalue-
de honnes coimmmkis et. a à ''l'U't- ",,-_.
u plix du cafis a monté en une seaume
de 85 à 140 francs. Cette bausse prowient
* -WSSKf dee olives.
-- AI] bkinquet du Comité républicain du
Commerce, de l'Industrie et de r Agricul-
ture qui fut offert à Tunis, à M. MàsCuraud"
M. Lucien Saint a-prononcé un, magistral
discours, dont nous extmyons oe-beau pas-
di8cowa.
sage sur les destmées de la TuDiIie :
u Songez que la'Tunisie na nm coût.
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