Titre : Le Nouvelliste d'Indochine. - Hebd. pol. économ. littéraire
Éditeur : [s.n.?] (Saïgon)
Date d'édition : 1936-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328269847
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2122 Nombre total de vues : 2122
Description : 03 octobre 1936 03 octobre 1936
Description : 1936/10/03 (A1,N6). 1936/10/03 (A1,N6).
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63561186
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1399
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2012
PREMIERE ANNEE N° 6
SAMEDI 3 OCTOBRE 1936
LE NUMERO DIX CENTS
TARIF D ABOMMtMtNTt
4
A
iNDOeNINI
Un An 5100
Sis raois3|00
UNION NCTÀLI
Un An 6$00
Sis moi* 3f50
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LE NOUVELLISTE
RÉDACTION
et
ADMINISTRATION
12, Boulevard Norodom
SAIGON
= D'INDOCHINE= -
---" Jlf,ol. ":J" J.'D -"
-". °. HEBDOMADAIRE:
Politique, Économique &t Littéraire
.- ;: "o' , .,'
Téléphè>n^N?20.8Q5
Directeur;
-M -
A. Breton i
%0
i RADIO
Reçoit le monde entier
Eu BOY-lANDRY
Botte postale n° 295 o.
SAIGON 0 -
M. Paul Reynaud
nous parle politique
française et américaine.,
A bord de « Normandie»,
19 septembre. L'annonce
du retour précipité de M. Paul
Reynaud des Etats-Unis, où il
devait participer aux fêtes de
l'université d'Harvard, a sus-
cité en France de nombreux
commentaires. Certains, no-
tamment, ont voulu mettre en
doute les respectables motifs
invoqués par le député de
Paris, et ont avancé que ce
n'était là qu'un. prétexte des-
tiné à dissimuler les raisons po-
litiques profondes qui étaient
la cause essentielle de:son dé-
part. On est même allé jusqu'à
M. Paul REYNAUD
supposer que M. Paul Rey-
avait avancé la
son retour en France pour ré-
pondre au désir qu'aurait ex-
primé M. Léon Blum de le
consulter à l'occasion d'un
remaniement éventuel du mi-
nistère.
Le mieux était encore de
demander au principal inté-
ressé ce qu'il pensait de toutes
les rumeurs qui accompagnent
son voyage. Sa présence a
bord de Normandie, qui vo-
gue rapidement vers Sout-
hampton avant de gagner Le
Havre, nous en a fourni l' oc-
casion.
Dans l'immense salon du
grand paquebot, M. Paul Rey-
naud nous a accordé la plus
aimable et la plus libre des
interviews. Notre question
l'amuse beaucoup.
Avant tout, nous dit-il,
je tiens à vous déclarer que
toutes les hypothèses échafau-
dées sur mon départ de New-
Yorlt sont le fruit de la plus
aimable fantaisie. j'ignorais
qu'il fût question, à Paris, d'un
remaniement éventuel de cabi-
net. Si cette information est
exacte, je pense que les amis
du gouvernement devraient
lui déconseiller une opération
dont l'expérience nous prouve
qu'elle a été rarement couron-
née de sucéès.
En tout cas, pour ce qui
me concerne et le rôle que
l'on veut bien me prêter par
anticipation, je crois avoir dit
assez souvent au gouverne-
ment de M. Léon Blum ce que
je pense de sa politique et je
crois avoir assez clairement
formulé, notamment dans les
colonnes du Journal, la politi-
que que je préconise, pour que
l'idée de m'associer à une
opération de ce genre n'ait pu
germer dans l'esprit du prési-
dent du Conseil et dans le
mien. Vous pouvez donc dé-
mentir formellement tout ce
qui a été dit ou écrit à ce su-
jet. Mon retour n'a rien à
voir avec un remaniement mi-
nistériel.
Après ce démenti catégori-
que, M. Paul Reynaud nous
parle de son voyage, des im-
pressions qu'il a recueillies
outre-Atlantique.
Le fait capital, nous dii-
il, c'est la reprise économi-
^fqùe^n^îie la cam-
n évbqùcensuïte la cam
pagne électorale, les efforts
des adversaires du président
Roosevelt.
Il est toujours délicat, en
pareille matière, de risquer un
pronostic. Toutefois, je crois,
sauf événement imprévu, à la
réélection du président Roos-
velt. Mais la bataille sera sé-
vère, car les Américains ne
veulent plus de « plans ». Ils
veulent qu'on les laisse de nou-
veau s'enrichir librement.
Vous avez été reçu par
le président des Etats-Unis ?.
Oui, et je l'ai trouvé plus
souriant et plus rayonnant que
jamais, malgré l'écrasant la-
beur que lui imposent et sa
charge et la gigantesque cam-
pagne qu'il mène actuellement
à travers le continent.
- Quelle opinion a-t-on,
là-bas, de la France ?
(Lire la suite en 2* page).
LES FÊTES DU TRANSINOOCHINOIS
*
La journée du Dimanche 4 Octobre
5 heures.: Départ course cycliste Saigon-La Lagna S
retour 200 kilomètres.
7 h. 30 : Matchs au Golf Club.
8 heures Concours de tir (St..d Virgile).
10 h. 15 : Natation au Cercle Sportif '; Saigonnais.
10 h. 30 : Musique Militaire (Boulevard Charner).
Il heures Arrivée de la course cycliste Saigon-La Laina
;- et retour.
16 h. 30 : * La France d'Asie au Théâtre Municipal.
16 h. 30 : Rugby au Jardin de la Ville. '-
16 h. 30 : Tecnis au Cercle Sportif Saigonnais. c.'
21 heures Pinl-POIII au Crocodile Club. o',' 0
21 heures : Escrime au Cercle Sportif Saigonnais.
11 heures : « La France d'Atie au Théâtre Municipal. 1
-. - -
1 Le Sénat et la Chambre
ont voté la loi monétaire
Aujourdhui grève générate .,.
des Hotels, Cafés, Restaurants
La situation en Espagne
-
La loi monétaire
Paria, 2 Octobre.
La Chambre et le Sénat ont
terminé l'examen du projet mo
nétaire hier à minuit. Les deux
Assemblées ont adopté le texte
transactionnel connu pour le titre
1 - dispositions techniqu"s5de là
loi et mesures contre les spécula
teurs aucun chang-ment n' a
été apporté dans les dispositions
spéciales concernant la répression
de la hausse injustifiée des prix
et l'arbitrage des salaires.
La Chambre et le Sénat ont
adopté les -lois spéciales tendant
à :
1° l'abrogation des décrets-
lois instituant des prélèvements
ou des réductions sur les pen-
sions de guerre, retraite du com-
battant, traitements de la Légion
d'Honneur et Médaille Militaire ;
2° - une - convention avec le Cré-
dit Foncier de France compor-
tant une a ance de 3 milliards
permettant de réduire le taux des
-prêt. notamment ceux consentis
sur les produits, temprunte à taux
élevâ) ;
3° mesures en faveur des petit.
rentiers porteurs de Bons du Tré-
sor du dernier emprunt.
Le Sénat examinera ultérieu.
rement un projet relatif à la revi-
sion des pensions et des retraites
ils Itoi par
la Chambre.
A noter que la Chambre ne
s'est livrée hier à aucun débat
public important sur la loi moné-
taire, les discussions ayant été
constituées par les interpella-
tions sur la politique intérieure
1 émanant de la minorité et par
M. Galimand, ra d ical-socialiste
qui a insisté sur le respect des
droite de propriété.
r 0
De multiples incidents de aéan-
ce se sont Pieduite tandis que
MM. Léon B&ra et Vincent-Au-
riot pressaient la Chambre de
terminer le débat de façon à
pouvoir promulguer la loi sans
tarder et permettre au Président
du Conseil d'aller à Gsnève.
M. Léon Blum est parti hier à
23 h. 30, il est arrivé à Genève
à 8 h. 10. 1
La liberté d'association
et de réunion
Le parti social français organi-
sait hier au soir un meeting de
propagande au Vélodrome d'Hi-
ver. Le comité de coordination
des organisations socialistes et
communistes de la région pari-
s ienne avait convoqué ses mem-
bres à une eontre-manifeatatton.
Afin d'éviter les incident, le
Ministre de l'intérieur avait in-
terdit la réunion et la contre-
manifestation, ainsi que les at-
troupements.
11 a interdit d'autre part une
réunion que payait tenir dans la
salle rexis e
e.;" - -" une information contre le parti
social français pour reconstitu-
tion d'une ligue dissoute. Pour
protester contre l'interdiction de
la réunion du parti social fran-
çais, le Colonel de La Rocque a
invité ses amis à renoncer à la
réunion du Vélodrome d'Hiver
et les sections du parti à faire
des réunions de protestation dans
tout le territoire,
La répression des hausses
Le Comité National de sur-
veillance des prix, au cours de la
séance d'hier, a constaté l'urgen-
ce et l'importance de la question
en rapport avec les opérations
monétairea. Il tiendra une nou-
velle réunion samedi afin de
prendre connaissance des mesu-
res arrêtées par le Parlement eh
vue de réprimer les h usses in-
justifiées et envisager les dispo-
sitions utiles pour assurer immé-
diatement l'application dop ces
mesures.
Les zones franches maritimes
Le rapport établi par M. Henri
Tasso au nom de la Commission
de la Marine Marchande sur la
proposition de loi déposée au
cours de la précédente législature.
par M. Candace, tendant à la
création des zones franches ma-
ritimes et fluviales a été déposé
sur le Bureau de la Chambre.
Ce rapport conclut à cette mesure
dans les villes pourvues d'un
port maritime ou fluvial.
, "t"
Paris, 2 Octobre.
La grève générale des hôtels,
cafés et restaurants sera déclarée
demain.
(Lire la suite en 8' page)
Jeu. filles Thaï de la Rivière Soiré (Frontière Haut«Tonkin et Chine)
- ", ';\ -
M. Jules Brévié
Gouverneur Général de l'Indochine
Né le 12 Janvier 1880 à Bagnères de-Luchon (Haute Garonne),
élève breveté de l'Ecole Coloniale, débute comme administrateur
stagiaire des Colonies le 3 Décembre 1902. Administrateur en
Chef le 1er Janvier 1918, est nommé Gouverneur des Colonies le 26
Décembre 1922, alors qu'il était Directeur des Affaires Politiques au
M. le Gouverneur Général BREVIE
Gouvernement Général de l'A. 0. F. à Dakar. Part en Mai 1922
comme Haut Commissaire au* Tliger qui, de Territoire militaire
devient Territoire civil.. M. Brévié passe ensuite à la Côte d'Ivoire
puis remplace en Octobre 1930 comme Gouverneur Général de
l'Afrique Occidentale Française M. Carde, nommé en Algérie. Il
y a donc six ans que M. Brévié est à la tête du Gouvernemeat Gé-
néral de l'A. 0. Fi
Le Conseil des Ministres a décidé, le 8 Août 1936, de le nom-
ner au poste de Gouverneur Généraïdellodochmeen remplace..
menl de M. Robin dont la mission vient à expiration. Issu de cette
pépinière soudanaise où il s'est formé de bonne heure, Administra-
teur remarquable et colonisateur qui a si fortemeLt marqué son
passage ai Afrique, M. Brévié incarne bien le type du grand Chef
Colou&l? Nul ne connaît mieux que lui l'âme indigène, et c'est
pourqupi son œuvre en A. O. F. a été si riche en résultats dans
la période la plus critique qu'un Gouverneur Général ait jamais
connu. SODâm de Chef appartient au;si à ua homme bon, juste et
bienveillant. Psychologue, il a écrit un livre plein d'idées « Islamis.
me contre naturisme », livre dans lequel il précise la position de
deux systèmes religieux en cette partie de l'Afrique. 0'
En 1930, dès sa prise de service, il eût à redresser une situation
extrêmement difficile. La crise économique compromettait alors les
ressources normales du budget. M. Brévié accepta courageusement
toutes les responsabilités et entreprit de surmonter ces graves obs-
tacles par un vigoureux effort de compression et de déflation bud-
gétaire et la mise en œuvre d'un plan méthodique et revalorisation
des produits. C'est dans ce but qu'il donna une forte impulsion aux
sociétés de prévoyance indigène, afin de normaliser toutes les opéra-
tions qui, jusque là, donnaient lieu à des frais parasitaires, préju-
diciables aux prix de revient.
Dès 1934, l'équilibre financier est acquis. Les exportations, ont
dépassé de 70.000 tonnes celtès de 1^période la plus prospère. Les
années suivantes n'ont fait qu'accuser ces progrès.
Ce relèvement économique s'accompagne par ailleurs de pro-
fondes évolutions internes %dans le domaine social, dans l'équipe.
ment sanitaire, l'enseignement, l'école rurale notamment qui a déjà
donné des résultats certains que nos voisins belges et anglais n'ont
pas hésité à venir étudier sur place.
- Ainsi l'oeuvre en A; O. F. de M. Brévié apparaît sous un as.
pect de labeur, de réflexion et de* volonté.
(Communiqué du Gouvernement Général).
SAMEDI 3 OCTOBRE 1936
LE NUMERO DIX CENTS
TARIF D ABOMMtMtNTt
4
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iNDOeNINI
Un An 5100
Sis raois3|00
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LE NOUVELLISTE
RÉDACTION
et
ADMINISTRATION
12, Boulevard Norodom
SAIGON
= D'INDOCHINE= -
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-". °. HEBDOMADAIRE:
Politique, Économique &t Littéraire
.- ;: "o' , .,'
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-M -
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SAIGON 0 -
M. Paul Reynaud
nous parle politique
française et américaine.,
A bord de « Normandie»,
19 septembre. L'annonce
du retour précipité de M. Paul
Reynaud des Etats-Unis, où il
devait participer aux fêtes de
l'université d'Harvard, a sus-
cité en France de nombreux
commentaires. Certains, no-
tamment, ont voulu mettre en
doute les respectables motifs
invoqués par le député de
Paris, et ont avancé que ce
n'était là qu'un. prétexte des-
tiné à dissimuler les raisons po-
litiques profondes qui étaient
la cause essentielle de:son dé-
part. On est même allé jusqu'à
M. Paul REYNAUD
supposer que M. Paul Rey-
avait avancé la
son retour en France pour ré-
pondre au désir qu'aurait ex-
primé M. Léon Blum de le
consulter à l'occasion d'un
remaniement éventuel du mi-
nistère.
Le mieux était encore de
demander au principal inté-
ressé ce qu'il pensait de toutes
les rumeurs qui accompagnent
son voyage. Sa présence a
bord de Normandie, qui vo-
gue rapidement vers Sout-
hampton avant de gagner Le
Havre, nous en a fourni l' oc-
casion.
Dans l'immense salon du
grand paquebot, M. Paul Rey-
naud nous a accordé la plus
aimable et la plus libre des
interviews. Notre question
l'amuse beaucoup.
Avant tout, nous dit-il,
je tiens à vous déclarer que
toutes les hypothèses échafau-
dées sur mon départ de New-
Yorlt sont le fruit de la plus
aimable fantaisie. j'ignorais
qu'il fût question, à Paris, d'un
remaniement éventuel de cabi-
net. Si cette information est
exacte, je pense que les amis
du gouvernement devraient
lui déconseiller une opération
dont l'expérience nous prouve
qu'elle a été rarement couron-
née de sucéès.
En tout cas, pour ce qui
me concerne et le rôle que
l'on veut bien me prêter par
anticipation, je crois avoir dit
assez souvent au gouverne-
ment de M. Léon Blum ce que
je pense de sa politique et je
crois avoir assez clairement
formulé, notamment dans les
colonnes du Journal, la politi-
que que je préconise, pour que
l'idée de m'associer à une
opération de ce genre n'ait pu
germer dans l'esprit du prési-
dent du Conseil et dans le
mien. Vous pouvez donc dé-
mentir formellement tout ce
qui a été dit ou écrit à ce su-
jet. Mon retour n'a rien à
voir avec un remaniement mi-
nistériel.
Après ce démenti catégori-
que, M. Paul Reynaud nous
parle de son voyage, des im-
pressions qu'il a recueillies
outre-Atlantique.
Le fait capital, nous dii-
il, c'est la reprise économi-
^fqùe^n^îie la cam-
n évbqùcensuïte la cam
pagne électorale, les efforts
des adversaires du président
Roosevelt.
Il est toujours délicat, en
pareille matière, de risquer un
pronostic. Toutefois, je crois,
sauf événement imprévu, à la
réélection du président Roos-
velt. Mais la bataille sera sé-
vère, car les Américains ne
veulent plus de « plans ». Ils
veulent qu'on les laisse de nou-
veau s'enrichir librement.
Vous avez été reçu par
le président des Etats-Unis ?.
Oui, et je l'ai trouvé plus
souriant et plus rayonnant que
jamais, malgré l'écrasant la-
beur que lui imposent et sa
charge et la gigantesque cam-
pagne qu'il mène actuellement
à travers le continent.
- Quelle opinion a-t-on,
là-bas, de la France ?
(Lire la suite en 2* page).
LES FÊTES DU TRANSINOOCHINOIS
*
La journée du Dimanche 4 Octobre
5 heures.: Départ course cycliste Saigon-La Lagna S
retour 200 kilomètres.
7 h. 30 : Matchs au Golf Club.
8 heures Concours de tir (St..d Virgile).
10 h. 15 : Natation au Cercle Sportif '; Saigonnais.
10 h. 30 : Musique Militaire (Boulevard Charner).
Il heures Arrivée de la course cycliste Saigon-La Laina
;- et retour.
16 h. 30 : * La France d'Asie au Théâtre Municipal.
16 h. 30 : Rugby au Jardin de la Ville. '-
16 h. 30 : Tecnis au Cercle Sportif Saigonnais. c.'
21 heures Pinl-POIII au Crocodile Club. o',' 0
21 heures : Escrime au Cercle Sportif Saigonnais.
11 heures : « La France d'Atie au Théâtre Municipal. 1
-. - -
1 Le Sénat et la Chambre
ont voté la loi monétaire
Aujourdhui grève générate .,.
des Hotels, Cafés, Restaurants
La situation en Espagne
-
La loi monétaire
Paria, 2 Octobre.
La Chambre et le Sénat ont
terminé l'examen du projet mo
nétaire hier à minuit. Les deux
Assemblées ont adopté le texte
transactionnel connu pour le titre
1 - dispositions techniqu"s5de là
loi et mesures contre les spécula
teurs aucun chang-ment n' a
été apporté dans les dispositions
spéciales concernant la répression
de la hausse injustifiée des prix
et l'arbitrage des salaires.
La Chambre et le Sénat ont
adopté les -lois spéciales tendant
à :
1° l'abrogation des décrets-
lois instituant des prélèvements
ou des réductions sur les pen-
sions de guerre, retraite du com-
battant, traitements de la Légion
d'Honneur et Médaille Militaire ;
2° - une - convention avec le Cré-
dit Foncier de France compor-
tant une a ance de 3 milliards
permettant de réduire le taux des
-prêt. notamment ceux consentis
sur les produits, temprunte à taux
élevâ) ;
3° mesures en faveur des petit.
rentiers porteurs de Bons du Tré-
sor du dernier emprunt.
Le Sénat examinera ultérieu.
rement un projet relatif à la revi-
sion des pensions et des retraites
ils Itoi par
la Chambre.
A noter que la Chambre ne
s'est livrée hier à aucun débat
public important sur la loi moné-
taire, les discussions ayant été
constituées par les interpella-
tions sur la politique intérieure
1 émanant de la minorité et par
M. Galimand, ra d ical-socialiste
qui a insisté sur le respect des
droite de propriété.
r 0
De multiples incidents de aéan-
ce se sont Pieduite tandis que
MM. Léon B&ra et Vincent-Au-
riot pressaient la Chambre de
terminer le débat de façon à
pouvoir promulguer la loi sans
tarder et permettre au Président
du Conseil d'aller à Gsnève.
M. Léon Blum est parti hier à
23 h. 30, il est arrivé à Genève
à 8 h. 10. 1
La liberté d'association
et de réunion
Le parti social français organi-
sait hier au soir un meeting de
propagande au Vélodrome d'Hi-
ver. Le comité de coordination
des organisations socialistes et
communistes de la région pari-
s ienne avait convoqué ses mem-
bres à une eontre-manifeatatton.
Afin d'éviter les incident, le
Ministre de l'intérieur avait in-
terdit la réunion et la contre-
manifestation, ainsi que les at-
troupements.
11 a interdit d'autre part une
réunion que payait tenir dans la
salle rexis e
e.;" - -"
social français pour reconstitu-
tion d'une ligue dissoute. Pour
protester contre l'interdiction de
la réunion du parti social fran-
çais, le Colonel de La Rocque a
invité ses amis à renoncer à la
réunion du Vélodrome d'Hiver
et les sections du parti à faire
des réunions de protestation dans
tout le territoire,
La répression des hausses
Le Comité National de sur-
veillance des prix, au cours de la
séance d'hier, a constaté l'urgen-
ce et l'importance de la question
en rapport avec les opérations
monétairea. Il tiendra une nou-
velle réunion samedi afin de
prendre connaissance des mesu-
res arrêtées par le Parlement eh
vue de réprimer les h usses in-
justifiées et envisager les dispo-
sitions utiles pour assurer immé-
diatement l'application dop ces
mesures.
Les zones franches maritimes
Le rapport établi par M. Henri
Tasso au nom de la Commission
de la Marine Marchande sur la
proposition de loi déposée au
cours de la précédente législature.
par M. Candace, tendant à la
création des zones franches ma-
ritimes et fluviales a été déposé
sur le Bureau de la Chambre.
Ce rapport conclut à cette mesure
dans les villes pourvues d'un
port maritime ou fluvial.
, "t"
Paris, 2 Octobre.
La grève générale des hôtels,
cafés et restaurants sera déclarée
demain.
(Lire la suite en 8' page)
Jeu. filles Thaï de la Rivière Soiré (Frontière Haut«Tonkin et Chine)
- ", ';\ -
M. Jules Brévié
Gouverneur Général de l'Indochine
Né le 12 Janvier 1880 à Bagnères de-Luchon (Haute Garonne),
élève breveté de l'Ecole Coloniale, débute comme administrateur
stagiaire des Colonies le 3 Décembre 1902. Administrateur en
Chef le 1er Janvier 1918, est nommé Gouverneur des Colonies le 26
Décembre 1922, alors qu'il était Directeur des Affaires Politiques au
M. le Gouverneur Général BREVIE
Gouvernement Général de l'A. 0. F. à Dakar. Part en Mai 1922
comme Haut Commissaire au* Tliger qui, de Territoire militaire
devient Territoire civil.. M. Brévié passe ensuite à la Côte d'Ivoire
puis remplace en Octobre 1930 comme Gouverneur Général de
l'Afrique Occidentale Française M. Carde, nommé en Algérie. Il
y a donc six ans que M. Brévié est à la tête du Gouvernemeat Gé-
néral de l'A. 0. Fi
Le Conseil des Ministres a décidé, le 8 Août 1936, de le nom-
ner au poste de Gouverneur Généraïdellodochmeen remplace..
menl de M. Robin dont la mission vient à expiration. Issu de cette
pépinière soudanaise où il s'est formé de bonne heure, Administra-
teur remarquable et colonisateur qui a si fortemeLt marqué son
passage ai Afrique, M. Brévié incarne bien le type du grand Chef
Colou&l? Nul ne connaît mieux que lui l'âme indigène, et c'est
pourqupi son œuvre en A. O. F. a été si riche en résultats dans
la période la plus critique qu'un Gouverneur Général ait jamais
connu. SODâm de Chef appartient au;si à ua homme bon, juste et
bienveillant. Psychologue, il a écrit un livre plein d'idées « Islamis.
me contre naturisme », livre dans lequel il précise la position de
deux systèmes religieux en cette partie de l'Afrique. 0'
En 1930, dès sa prise de service, il eût à redresser une situation
extrêmement difficile. La crise économique compromettait alors les
ressources normales du budget. M. Brévié accepta courageusement
toutes les responsabilités et entreprit de surmonter ces graves obs-
tacles par un vigoureux effort de compression et de déflation bud-
gétaire et la mise en œuvre d'un plan méthodique et revalorisation
des produits. C'est dans ce but qu'il donna une forte impulsion aux
sociétés de prévoyance indigène, afin de normaliser toutes les opéra-
tions qui, jusque là, donnaient lieu à des frais parasitaires, préju-
diciables aux prix de revient.
Dès 1934, l'équilibre financier est acquis. Les exportations, ont
dépassé de 70.000 tonnes celtès de 1^période la plus prospère. Les
années suivantes n'ont fait qu'accuser ces progrès.
Ce relèvement économique s'accompagne par ailleurs de pro-
fondes évolutions internes %dans le domaine social, dans l'équipe.
ment sanitaire, l'enseignement, l'école rurale notamment qui a déjà
donné des résultats certains que nos voisins belges et anglais n'ont
pas hésité à venir étudier sur place.
- Ainsi l'oeuvre en A; O. F. de M. Brévié apparaît sous un as.
pect de labeur, de réflexion et de* volonté.
(Communiqué du Gouvernement Général).
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