Titre : Le Progrès : organe hebdomadaire, républicain-socialiste indépendant, paraissant le jeudi
Éditeur : [s.n.] (Mostaganem)
Date d'édition : 1937-01-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32843773q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 776 Nombre total de vues : 776
Description : 21 janvier 1937 21 janvier 1937
Description : 1937/01/21 (A2,N67). 1937/01/21 (A2,N67).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6352622k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-2215
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
)
Deuxième Année, n° 67
Jeudi 21 Janvier 1937..
Rédaction et Administration
Avenue Gustave Jobert Mostaganem
LE PROGRES:
, 0.25 T^enthttes
-
Annonces légales. 1.80 la ligne
- diverses. 2.00
- réclames. 1.00
ABOWlEHEITS
Un an. le fre
Six mois * ft*
Journal hebdomadaire, Républicain, d'Action Economique, paraissant le Jeudi
- Conformément aux Décrets des 17 Février 1852 28 et ji Décembre 1870. Le Progrès de Mostaganem reçoit les annonces légales et judiciaires
CHOSES D'ESPAGNE
Tout à l'heure, en écoutant la
T.S.F. l'on était éberlué d'enten-
dre un général espagnol affirmer
avec assurance, que dans six
mois la victoire serait certaine
pour son parti. Et dire qu'il y a
plus de six mois que la guerre a
commence.
C'est donc pendant toute une
année que les Espagnols se seront
entretués, sous l'œil calme et
placide de l'Europe et même du
Monde.
Et tout cela pourquoi, parce
que certains ambitieux veulent
à tout prix du pouvoir ?
On nous dira sans doute qu'on
ne fait pas d'omelette sans casser
d'œufs. Evidemment, la révolu-
tion de 1789 ne s'est pas faite en
un jour ? Le sang a coulé. On a
exécuté un roi et une reine. La
guillotine a même été inventée
pour permettre de faire disparaît
tre les gêneurs, le plus rapide-
ment possible. j
En Russie, les soviets ne se
sont pas installés au Kremlin du
jour au lendemain. Il leur a fallu
lutter des mois et des mois contre
l'autocratie des tzars. Hitler est
entré en lutte contre la Républi-
que allemande depuis 1923. Que
de fois n'a-t-il pas échoué dans
ses tentatives. Il a même fait de
la prison.
Et puis, quand il a réussi il lui
a fallu se défendre contre ses
propres amis. Pour s'en débaras-
ser il en a tué même un certain
nombre à coups de révolver.
Mussolini, a eu la partie beau-
coup plus belle. Les socialistes
et anarchistes italiens se sont
moins défendus. Est-ce à dire que
tout a marché comme sur des
roulettes, pas précisément. Peut-
être y a-t-il eu moins de sang
versé que par ailleurs, mais on a
utilisé surtout la déportation. Il y
a de nombreuses iles qui encore,
à l'heure actuelle, ne sont peuplées
que de gens déclarés indésirables
par la volonté du Duce.
La Turquie a connu elle aussi
les affres de la révolution. Elle y a
perdu son sultan, qui était en
même temps le chef spirituel des
musulmans. Constantinople, si
chantée par les poètes a été relé-
guée au second plan et le dictateur
pour être à l'abri, est allé se réfu-
gier en Asie.
Est - ce à dire que toutes ces
révolutions, encore toutes récentes
doivent nous inciteF à laisser ces
malheureux espagnols s'entre-
déchirer encore pendant six mois?
Avons-nous le droit de rester
insensibles devant ces dévasta-
tions de villes et de monuments
qui, depuis des siècles font la
gloire du noble peuple espagnol ?
Considérons que si les pays dont
nous venons de parler ont changé
de régime, les conséqences ont été
beaucoup moins graves. Les chefs
battus, sont rentrés dans le rang,
ou sont partis vers d'autres cieux.
Et puis tout est rentré dans l'or-
dre. Ils attendent des jours meil-
leurs pour pouvoir prendre leur
revanche.
Pourquoi n en a-t-il pas été de
même en Espagne et pourquoi cet-
te lutte haineuse et implaccable, et
qui menace de durer encore long-
temps ! C'est bien simple, trop de
gens sont intéressés à l'affaire.
Ce duel à mort entre nationalis-
tes et marxistes espagnols nous
rappelle les combats de boxe.
Deux pauvres diables sont dans
l'arène. Ils viennent la pour gagner
leur, ie. Mais autour deux il y a
les spectateurs, ceux qui ont payé
pour s'amuser. Ils en veulent pour
leur argent. En arrivant, ils
avaient déjà leur favori. Il faut
qu'il gagne et cela coûtequecoûte.
Aussi il faut entendre pendant
toute la séance, les cris et les hurle-
ments :« allez,vas-y Totor ! cogne
dessus ! etc »
Et quand J'ârbitre sonne la
fin, ce sont deux malheureux sans
aucune force, n'ayant même plus
rien d'humain qu'on emporte tout
pantelants dans la coulisse, mais
les spectateurs, eux, partent con-
tents. Ils ont assisté à un véritable
pugilat, mais qu'importe, ils ont
gagné leur pari.
Oui, les étrangers ont eu le
très grand tort de s'occuper des
affaires de la péninsule ibérique.
Chaque pays a le droit de se don-
ner le gouvernement qu'il croit
être le meilleur. Si les espagnols
avaient préféré Franco à Azana
qu'est-ce que cela pouvait bien
nous faire?
Mais à quoi bon revenir sur ces
mêmes histoires. Le mal est fait et
il faut le réparer le plus rapide-
ment possible. Il semble que le
gouvernement français ait trouvé
le remède. Il est simple mais ra-
tionnel : empêcher par tous les
moyens possibles, l'enrôlement
des volontaires étrangers dans les
armées espagnoles. Ainsi se trou-
vant seuls, face à face, 4es espa-
h' ACTION DU
Parti Soeial Fpanais
BELLEVUE
Plus de 400 personnes ont tenu à ap-
porter leurs encouragements et leur
enthousiasme aux orateurs du P.S.F.
Dans la cave Boutié, et sous la présiden-
ce de M. Rongeât, maire de Bellevue, la
séance est ouverte à 18 h. 30. Après un
joli préambule de Monsieur le Maire,
les orateurs exposèrent le programme.
M. Zltoul, avec sa fougue habituel-
le, a affirmé que s'il défendait le P.S.F.
ce n'était aucunement par intérêt, mais
en raison de son amour pour la France
et pour le drapeau tricolore. Il a rappellé
l'œuvre désastreuse du Front Populaire,
qu'il qualifie de deux mots saisissants de
vérité : Bon à tout, Bon à rien 1 Bon à tout
lorsqu'il s'agit de détruire, Bon à rien,
dés qu'il est question de construire. Il
oppose habilement le projet Saurin au
projet Blùm-Viollette, quant à la ci-
toyenneté des musulmans. Et il dit
hautement son attachement et son es-
poir au P.S.F., seul capable de refouler
la vermine rouge et d'éviter la guerre
civile, de refaire la France propre, unie
et heureuse. Puis il s'adresse en sa lan-
gue maternelle à ses coréligionnaires
qui manifestent leur enthousiasme, par
des applaudissements très chaleureux
gnols comprendront enfin où se
trouve leur bonheur.
Rendons hommage à nos parle-
mentaires d'avoir voté en quelques
heures, le projet de loi qui leur
était présenté à cet effet, et sur-
tout de l'avoir voté à l'unanimité.
Notre seul désir maintenant serait
de voir toutes les autres puissan-
ces prendre la même décision.
Toute hésitation de leur part se-
rait un crime. Et ce d'autant plus
que notre gouvernement a pris
l'engagement formel de fermer
immédiatement toutes ses frontiè-
res. Il est même allé plus loin. Il
a accepté de donner pleins pou-
voirs à une Commission interna-
tionale qui serait chargée de veil-
ler à l'exécution des dits engage-
ments. Ainsi la France abandon-
nerait ses droits de souveraineté
pour ne pas être soupçonnée un
seul instant.
Que peuvent désirer de plus
l'Allemagne et l'Italie? A l'heure
actuelle elles n'ont pas encore
répondu d'une façon formelle à
notre invité Hitler et Mussolini
réfléchissent. Il est évident que
l'attitude de la France les gêne.
Mais il leur faudra, quand même
s'expliquer s'ils rie veulent pas
être jugés comme ils le mérite-
raient.
Le sort de l'Espagne est entre
les mains du monde entier !
Qu'on lui jette une bouée de
sauvetage !
- > LE PROGRÈS
m
M. Lagab, du haut de sa grandeur,
pouve que le P.S.F. n'est pas, dans le
sens littéral du mot, un parti politique,
mais une union de tous les cœurs bien
français. Il veut que le monde soit
moins mauvais et non le plonger dans
les haines continues. Comme l'a dit
Voltaire « La Politique est le premier des arts
et le dernier des métiers ». Il parle du bril-
lant passé du Chef, 11 fois cité, 3 fois
blessé, Colonel à 42 ans et Comman-
deur de Légion d'Honneur. Ce sont des
litres qui manquent trop à beaucoup de
chefs de partis. -- Et se cantonnant dans
sa tâche, M. Lagab fait J'éloge de la
Femme, de celle qui, dans les hôpitaux,
s'est penchée sur les blessés et les ago-
nisants. Léonie Vanhout, Louise de
Bettignies, Germaine Petit, qui sont al-
lées mourir dans les bagnes de Pomé-
ranie, Louise Thuillier 2 fois condam-
née à mort par les allemands et actuel-
lement membre du P.S.F., cette infir-
mière d'Oran, Chevalier de la Légion
d'honneur et membre également de
hotre organisation, ne sont-elles pas des
figures que la France ne doit jamais
oublier ? Oui ! Il faut protéger la fem-
me, pour ne pas laisser sombrer la fa-
..a.
mille française, comme le fait actuel-
lement le Front Populaire. Le devoir de
chacun de nous ? Comme les scouts :
Obéir, Respecter sa famille, Préparer
les enfants à être des hommes. Et, com-
me l'a dit Confucius, 800 ans avant
Jésus-Christ « Si la paix et l'union ne. rè-
gnent pas parmi les peuples, lajaute est à ceux
qui les gouvernent ». Et l'orateur adresse
un pieux hommage à tous ses frères
musulmans, qui dorment sur la terre
meusienne, sa terre natale. Parlant du
rôle politique de la femme, il ironise
sur les promesses Front Populaire qui
ne se réaliseront jamais, parce que les
marxistes craignent que la femme aille
chercher son mot d'ordre au Confession-
nal. Pourtant celà faisait partie du
I programme !..
M. le Commandant Pnjol, avec ar-
deur et précision, et avec sa franchise
brutale parce qu'il ne veut parler
qu'avec son cœur, dit le dégoût qu'il
éprouve pour tout ce qui touche à la
politique actuelle. Il explique pourquoi
il entend demeurer fidèle au grand Chef
De la Rocque. Et il rappelle que, après
la dissolution des Croix de Feu, l'esprit
des Croix de Feu a refait l'union de
tous les français au 14 Juillet dernier
et que, de cette union, est né le Ras-
semblement National. Mais les Croix de
Feu n'étaient pas morts, ils ne peuvent
pas mourir, car on ne dissous les âmes
et les cœurs, et c'est poruquoi le P. S.F.
est leur continuation logique. En tant
que parti politique, on ne peut plus
l'attaquer. Et cette force réssuscitée a
tellament émerveillée le monde et la
France, qu'aujourd'hui 3 millions
700.000 adhérents la rendent plus ter-
rible que jamais. Le Commandant passe
ensuite, à l'exposé du programme :
Travail, Famille, Patrie.
Il n'admet pas que l'ouvrier français
puisse crever de faim et loger dans des ,.
taudis, quand l'ouvrier étranger vit
dans l'aisance. Le Front Populaire
sous le ouvert de : Paix, Pain et Li-
berté, ose protéger tous ceux qui ne
sont pas français, pour laisser périr
ceux qui ont défendu la Patrie Fran-
çaise ? Celà est, pourtant !
Les applaudissements n'ont pas man-
qué de souligner, avec cfhaleur, enthou-
siasme et sincérité, tous ces beaux dis-
cours que la place restreinte ne nous .-
Deuxième Année, n° 67
Jeudi 21 Janvier 1937..
Rédaction et Administration
Avenue Gustave Jobert Mostaganem
LE PROGRES:
, 0.25 T^enthttes
-
Annonces légales. 1.80 la ligne
- diverses. 2.00
- réclames. 1.00
ABOWlEHEITS
Un an. le fre
Six mois * ft*
Journal hebdomadaire, Républicain, d'Action Economique, paraissant le Jeudi
- Conformément aux Décrets des 17 Février 1852 28 et ji Décembre 1870. Le Progrès de Mostaganem reçoit les annonces légales et judiciaires
CHOSES D'ESPAGNE
Tout à l'heure, en écoutant la
T.S.F. l'on était éberlué d'enten-
dre un général espagnol affirmer
avec assurance, que dans six
mois la victoire serait certaine
pour son parti. Et dire qu'il y a
plus de six mois que la guerre a
commence.
C'est donc pendant toute une
année que les Espagnols se seront
entretués, sous l'œil calme et
placide de l'Europe et même du
Monde.
Et tout cela pourquoi, parce
que certains ambitieux veulent
à tout prix du pouvoir ?
On nous dira sans doute qu'on
ne fait pas d'omelette sans casser
d'œufs. Evidemment, la révolu-
tion de 1789 ne s'est pas faite en
un jour ? Le sang a coulé. On a
exécuté un roi et une reine. La
guillotine a même été inventée
pour permettre de faire disparaît
tre les gêneurs, le plus rapide-
ment possible. j
En Russie, les soviets ne se
sont pas installés au Kremlin du
jour au lendemain. Il leur a fallu
lutter des mois et des mois contre
l'autocratie des tzars. Hitler est
entré en lutte contre la Républi-
que allemande depuis 1923. Que
de fois n'a-t-il pas échoué dans
ses tentatives. Il a même fait de
la prison.
Et puis, quand il a réussi il lui
a fallu se défendre contre ses
propres amis. Pour s'en débaras-
ser il en a tué même un certain
nombre à coups de révolver.
Mussolini, a eu la partie beau-
coup plus belle. Les socialistes
et anarchistes italiens se sont
moins défendus. Est-ce à dire que
tout a marché comme sur des
roulettes, pas précisément. Peut-
être y a-t-il eu moins de sang
versé que par ailleurs, mais on a
utilisé surtout la déportation. Il y
a de nombreuses iles qui encore,
à l'heure actuelle, ne sont peuplées
que de gens déclarés indésirables
par la volonté du Duce.
La Turquie a connu elle aussi
les affres de la révolution. Elle y a
perdu son sultan, qui était en
même temps le chef spirituel des
musulmans. Constantinople, si
chantée par les poètes a été relé-
guée au second plan et le dictateur
pour être à l'abri, est allé se réfu-
gier en Asie.
Est - ce à dire que toutes ces
révolutions, encore toutes récentes
doivent nous inciteF à laisser ces
malheureux espagnols s'entre-
déchirer encore pendant six mois?
Avons-nous le droit de rester
insensibles devant ces dévasta-
tions de villes et de monuments
qui, depuis des siècles font la
gloire du noble peuple espagnol ?
Considérons que si les pays dont
nous venons de parler ont changé
de régime, les conséqences ont été
beaucoup moins graves. Les chefs
battus, sont rentrés dans le rang,
ou sont partis vers d'autres cieux.
Et puis tout est rentré dans l'or-
dre. Ils attendent des jours meil-
leurs pour pouvoir prendre leur
revanche.
Pourquoi n en a-t-il pas été de
même en Espagne et pourquoi cet-
te lutte haineuse et implaccable, et
qui menace de durer encore long-
temps ! C'est bien simple, trop de
gens sont intéressés à l'affaire.
Ce duel à mort entre nationalis-
tes et marxistes espagnols nous
rappelle les combats de boxe.
Deux pauvres diables sont dans
l'arène. Ils viennent la pour gagner
leur, ie. Mais autour deux il y a
les spectateurs, ceux qui ont payé
pour s'amuser. Ils en veulent pour
leur argent. En arrivant, ils
avaient déjà leur favori. Il faut
qu'il gagne et cela coûtequecoûte.
Aussi il faut entendre pendant
toute la séance, les cris et les hurle-
ments :« allez,vas-y Totor ! cogne
dessus ! etc »
Et quand J'ârbitre sonne la
fin, ce sont deux malheureux sans
aucune force, n'ayant même plus
rien d'humain qu'on emporte tout
pantelants dans la coulisse, mais
les spectateurs, eux, partent con-
tents. Ils ont assisté à un véritable
pugilat, mais qu'importe, ils ont
gagné leur pari.
Oui, les étrangers ont eu le
très grand tort de s'occuper des
affaires de la péninsule ibérique.
Chaque pays a le droit de se don-
ner le gouvernement qu'il croit
être le meilleur. Si les espagnols
avaient préféré Franco à Azana
qu'est-ce que cela pouvait bien
nous faire?
Mais à quoi bon revenir sur ces
mêmes histoires. Le mal est fait et
il faut le réparer le plus rapide-
ment possible. Il semble que le
gouvernement français ait trouvé
le remède. Il est simple mais ra-
tionnel : empêcher par tous les
moyens possibles, l'enrôlement
des volontaires étrangers dans les
armées espagnoles. Ainsi se trou-
vant seuls, face à face, 4es espa-
h' ACTION DU
Parti Soeial Fpanais
BELLEVUE
Plus de 400 personnes ont tenu à ap-
porter leurs encouragements et leur
enthousiasme aux orateurs du P.S.F.
Dans la cave Boutié, et sous la présiden-
ce de M. Rongeât, maire de Bellevue, la
séance est ouverte à 18 h. 30. Après un
joli préambule de Monsieur le Maire,
les orateurs exposèrent le programme.
M. Zltoul, avec sa fougue habituel-
le, a affirmé que s'il défendait le P.S.F.
ce n'était aucunement par intérêt, mais
en raison de son amour pour la France
et pour le drapeau tricolore. Il a rappellé
l'œuvre désastreuse du Front Populaire,
qu'il qualifie de deux mots saisissants de
vérité : Bon à tout, Bon à rien 1 Bon à tout
lorsqu'il s'agit de détruire, Bon à rien,
dés qu'il est question de construire. Il
oppose habilement le projet Saurin au
projet Blùm-Viollette, quant à la ci-
toyenneté des musulmans. Et il dit
hautement son attachement et son es-
poir au P.S.F., seul capable de refouler
la vermine rouge et d'éviter la guerre
civile, de refaire la France propre, unie
et heureuse. Puis il s'adresse en sa lan-
gue maternelle à ses coréligionnaires
qui manifestent leur enthousiasme, par
des applaudissements très chaleureux
gnols comprendront enfin où se
trouve leur bonheur.
Rendons hommage à nos parle-
mentaires d'avoir voté en quelques
heures, le projet de loi qui leur
était présenté à cet effet, et sur-
tout de l'avoir voté à l'unanimité.
Notre seul désir maintenant serait
de voir toutes les autres puissan-
ces prendre la même décision.
Toute hésitation de leur part se-
rait un crime. Et ce d'autant plus
que notre gouvernement a pris
l'engagement formel de fermer
immédiatement toutes ses frontiè-
res. Il est même allé plus loin. Il
a accepté de donner pleins pou-
voirs à une Commission interna-
tionale qui serait chargée de veil-
ler à l'exécution des dits engage-
ments. Ainsi la France abandon-
nerait ses droits de souveraineté
pour ne pas être soupçonnée un
seul instant.
Que peuvent désirer de plus
l'Allemagne et l'Italie? A l'heure
actuelle elles n'ont pas encore
répondu d'une façon formelle à
notre invité Hitler et Mussolini
réfléchissent. Il est évident que
l'attitude de la France les gêne.
Mais il leur faudra, quand même
s'expliquer s'ils rie veulent pas
être jugés comme ils le mérite-
raient.
Le sort de l'Espagne est entre
les mains du monde entier !
Qu'on lui jette une bouée de
sauvetage !
- > LE PROGRÈS
m
M. Lagab, du haut de sa grandeur,
pouve que le P.S.F. n'est pas, dans le
sens littéral du mot, un parti politique,
mais une union de tous les cœurs bien
français. Il veut que le monde soit
moins mauvais et non le plonger dans
les haines continues. Comme l'a dit
Voltaire « La Politique est le premier des arts
et le dernier des métiers ». Il parle du bril-
lant passé du Chef, 11 fois cité, 3 fois
blessé, Colonel à 42 ans et Comman-
deur de Légion d'Honneur. Ce sont des
litres qui manquent trop à beaucoup de
chefs de partis. -- Et se cantonnant dans
sa tâche, M. Lagab fait J'éloge de la
Femme, de celle qui, dans les hôpitaux,
s'est penchée sur les blessés et les ago-
nisants. Léonie Vanhout, Louise de
Bettignies, Germaine Petit, qui sont al-
lées mourir dans les bagnes de Pomé-
ranie, Louise Thuillier 2 fois condam-
née à mort par les allemands et actuel-
lement membre du P.S.F., cette infir-
mière d'Oran, Chevalier de la Légion
d'honneur et membre également de
hotre organisation, ne sont-elles pas des
figures que la France ne doit jamais
oublier ? Oui ! Il faut protéger la fem-
me, pour ne pas laisser sombrer la fa-
..a.
mille française, comme le fait actuel-
lement le Front Populaire. Le devoir de
chacun de nous ? Comme les scouts :
Obéir, Respecter sa famille, Préparer
les enfants à être des hommes. Et, com-
me l'a dit Confucius, 800 ans avant
Jésus-Christ « Si la paix et l'union ne. rè-
gnent pas parmi les peuples, lajaute est à ceux
qui les gouvernent ». Et l'orateur adresse
un pieux hommage à tous ses frères
musulmans, qui dorment sur la terre
meusienne, sa terre natale. Parlant du
rôle politique de la femme, il ironise
sur les promesses Front Populaire qui
ne se réaliseront jamais, parce que les
marxistes craignent que la femme aille
chercher son mot d'ordre au Confession-
nal. Pourtant celà faisait partie du
I programme !..
M. le Commandant Pnjol, avec ar-
deur et précision, et avec sa franchise
brutale parce qu'il ne veut parler
qu'avec son cœur, dit le dégoût qu'il
éprouve pour tout ce qui touche à la
politique actuelle. Il explique pourquoi
il entend demeurer fidèle au grand Chef
De la Rocque. Et il rappelle que, après
la dissolution des Croix de Feu, l'esprit
des Croix de Feu a refait l'union de
tous les français au 14 Juillet dernier
et que, de cette union, est né le Ras-
semblement National. Mais les Croix de
Feu n'étaient pas morts, ils ne peuvent
pas mourir, car on ne dissous les âmes
et les cœurs, et c'est poruquoi le P. S.F.
est leur continuation logique. En tant
que parti politique, on ne peut plus
l'attaquer. Et cette force réssuscitée a
tellament émerveillée le monde et la
France, qu'aujourd'hui 3 millions
700.000 adhérents la rendent plus ter-
rible que jamais. Le Commandant passe
ensuite, à l'exposé du programme :
Travail, Famille, Patrie.
Il n'admet pas que l'ouvrier français
puisse crever de faim et loger dans des ,.
taudis, quand l'ouvrier étranger vit
dans l'aisance. Le Front Populaire
sous le ouvert de : Paix, Pain et Li-
berté, ose protéger tous ceux qui ne
sont pas français, pour laisser périr
ceux qui ont défendu la Patrie Fran-
çaise ? Celà est, pourtant !
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