Titre : Journal officiel de la République française. Lois et décrets
Éditeur : Journaux officiels (Paris)
Date d'édition : 1916-04-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378481r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 640344 Nombre total de vues : 640344
Description : 13 avril 1916 13 avril 1916
Description : 1916/04/13 (A48,N103). 1916/04/13 (A48,N103).
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IVe République (1946-1958)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6351512j
Source : DILA, 2009-100524
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
13 Avril 1916 JO'T.NAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE a91
bat au début de la campagne, au cours duquel,
BOUS "un feu extrêmement violent, il a montre
le sang-froid le plus admirable et le plus natu-
rel, et a ainsi maintenu la confiance chez les
hommes de sa compagnie, qui se pressaient
autour de lui. A eu une splendide conduite à
l'attaque du 25 février 1916 et à la contre-atta-
que ennemie du lendemain; a entrainé bril-
lamment sa compagnie, tuant de sa main plu-
sieurs ennemis, prenant deux mitrailleuses et
faisant quatre-viugts prisonniers dont un offi-
cier. Blessé en août 1914, et cité en mai 1915.
Meverfeld (Camille), sous-lieutenant à titre
temporaire au 355e rég. d'infanterie : officier
très energique et d'une bravoure exception-
nelle. A toujours eu une magnifique attitude,
en particulier au combat du 25 février 1916, au
cours duqnel il a été blessé grièvement.
Beillard (André), lieutenant à titre tempo-
raire au 418 rég. d'infanterie : chargé dans un
moment critique d'assurer la liaison avec des
éléments appartenant à d'autres corps, s'est
porté en terrain découvert pour voir lui-même
a situation. A rempli sa mission avec sa cons-
cience, son courage et son coup d'œil habi-
tuels, sans souci du bombardement et de la
fusillade. A été grièvement blessé. Avait été
blessé une première fois le 18 septembre 1914
et cité deux fois à l'ordre.
(Pour prendre rang du 3 mars 1916.)
Lombard (Antoine-François-Louis), sous-lieu-
tenant à titre temporaire au 146e rég. d'infan-
terie : excellent officier mitrailleur, très brave
au feu. A été grièvement blessé au cours d'une
attaque allemande le 28 février 1916. Avait été
blessé une première fois le 22 septembre 1914.
Amputé.
(Pour prendre rang du 5 mars 1916.)
Vergne (Alexandre-François), sous-lieutenant
au 141e rég. d'infauterié, ocier d'une grande
bravoure. En maintes circonstances et, en par-
ticulier, du 21 au 25 février 1916, a fait preuve,
dans le commandement d'un poste avancé, d'un
sang-froid et d'un courage au-dessus de tout
éloge. A été blessé très grièvement le 6 mars
1916, alors que. sous -un violent bombarde-
ment, il observait, à découvert, le tir ennemi.
(Pour prendre rang du 8 mars 1916.)
Pascal (Gaston-Albert), capitaine au 30e rég*
d'artillerie : officier d'une haute valeur, éner-
gique et brave, d'un calme imperturbable sous
le feu. ayant un grand ascendant sur ses hom-
mes. Déjà cité à l'ordre pour sa belle conduite.
Grièvement blessé le 8 mars 1916 au cours
d'un bombardement, a fait preuve du moral le
plus élevé, remontant les hommes qui l'entou-
raient et donnant à tous, avec une crânerie ad-
mirable le plus bel exemple de courage mili-
taire.
(Pour prendre rang du 9 mars 1915.)
Lépine (Alfred-Eugène-Henri), capitaine au
liOB rég. d'infanterie : officier ancien de ser-
vices, très méritant à tous égards. A été blessé
très grièvement, à la tête d'une compagnie
dont il venait de prendre le commandement.
le 2 mars 1916 au cours d'une violente attaque
allemande.
Margontïer (Joseph), mle 8924, sous-lieute-
à titre temporaire au 108° rég. tfinfanterie : of-
ficier d'un grand courage. Le 1er mars 1916, a
entraîné brillamment son équipe de grenadiers
à l'assaut d'un entonnoir où il a pénétré le pre-
mier, et où il s'est solidement installé. A été
grièvement blessé, le 24 mars, au cours d'une
contre-attaque allemande que, par son sang-
froid et son énergie, il a contribué à repousser.
Du Bois de Beauchesne ( Robert - Arthur -
* Geoffroy-Marie), capitaine à l'escadrille C. 11 :
excellent observateur. A fait preuve d'audace,
de courage et de sang-froid au cours des nom-
breux combats aériens qu'il a dû livrer pour
remplir les missions qui lui étaient confiées.
Le 8 mars 1916, pendant une reconnaissance
dans les lignes ennemies, a eu son appareil
criblé de balles et a été lui-même blessé griè-
vement.
Barthe (Maurice), lieutenant à l'escadrille C.
il le 8 mars 1916, au cours d'un combat aérien
au-dessus des lignes ennemies, son appareil
ayant été criblé de balles, a réussi grâce à son
sang-froid et à son adresse à ramener sur le
terrain de l'escadrille son observateur très griè-
vement blessé.
(Pour prendre rang du 11 mars 1916.)
Eymard (Joseph-Philippe), lieutenant à titre
temporaire au 50e rég. d'infanterie : officier
d'une bravoure exemplaire, qui a fait preuve
en toutes circonstances des plus belles qualités
militaires et du plus parfait mépris du danger.
A été très grièvement blessé le 7 mars 1916,
dans un poste avancé, à la tête de ses hommes.
Cité deux fois à l'ordre de l'armée.
De Riols do Fonclare- (Jacques-Henri-Marie),
sous-lieutenant au 127e rég. d'infanterie - offi-
cier plein d'entrain, d'énergie et de bravoure.
Déjà blessé deux fois au cours de la campagne.
a été. de nouveau, atteint d'une blessure très
grave au cours d'une reconnaissance périlleuse,
qu'il accomplissait avec son habituel mépris
du danger.
Pour prendre rang du 12 mars 1916.)
Roussel (Léon-Marie), càpitaine à titre tem-
poraire au 174e rég. d'infanterie : officier d'un
courage exceptionnel, d'une rare énergie,
payant toujours de sa personne, bel exemple
pour ses hommes qu'il savait entrainer et con-
duire au succès. S'était distingué le 27 février
1916 en attaquant et en gardant, malgré les
contre-attaques furieuses de l'ennemi, un ou-
vrage que celui-ci avait occupé. A été blessé
très grièvement le 8 mars 1916.
(Pour prendre rang du 13 mars 1916.)
George (Octave-Gabriel), chef de bataillon
commandant le génie d'une division : excellent
officier d'une activité et d'un dévouement
exceptionnels. S'est constamment montré à la
hauteur de la lourde tâche qui lui avait été
confiée au début de la campagne. Nommé, par
la suite, à un nouveau commandement, s'est
révélé comme un chef consciencieux et plein
d'entrain. A été blessé grièvement, par éclat
d'obus le 9 mars 1916.
(Pour prendre rang du 15 mars 1916.)
Thenault (Georges), capitaine commandant
l'escadrille C. 42 d'une armée : ancien et habile
pilote qui, depuis le début de la campagne
compte plus de 300 heures de vol au-dessus de
l'ennemi, entraîne par son exemple quotidien
les pilotes et les observateurs de son escadrille
dont il obtient le rendement maximum. Le
21 février 1916, revenant d'une mission spé-
ciale avec quatre avions de son escadrille a
attaqué et abattu dans nos lignes un avion
ennemi.
Grosbois (Charles-Louis-Jean), sous-lieute-
nant à titre temporaire à la 4e compagnie du
95e rég. d'infanterie : officier énergique et plein
d'entrain. Déjà cité à l'ordre pour sa belle con-
duite. Le 25 février 1916 a conduit sa section
au feu avec un courage et un sang-froid re-
maquables. A été atteint d'une blessure très
grave au cours d'une contre-attaque qui a
arrêté l'offensive ennemie. Amputé du bras
droit.
Le Brun (Amédée-Maurice-Louis), capitaine, au
85e rég. d'infanterie : officier de grande valeur.
Le 25 février 1916, au cours d'un combat dans
des circonstances particulièrement difficiles, a
demandé et reçu le commandement d'un ba-
taillon dont le chef venait d'être mis hors de
combat. A été grièvement blessé un moment
après en conduisant un assaut à la baïonnette.
Dallery (André-Fernand), mie 09501, sous-
lieutenant à la 129e batterie du 29e rég. d'artil-
lerie : officier plein d'énergie et d'abnégation.
A été blessé grièvement à son poste ide combat
le 26 octobre 1914. Blessures multiples. In-
firme.
Duflos (Raymond-Gaston), mie Rt 1945, lieute-
nant de réserve à la 2e compagnie du 10ge rég.
d'infanterie : très bon officier. Blessé au début
du combat du 14 août 1914, est resté à son
poste et n'a abandonné son commandement
qu'après avoir reçu une deuxième blessure
grave. Paralysie du bras droit.
Gardet (Maurice), capitaine au 147e rég. d'in-
fanterie: officier très intelligent et très brave.
Pendant les bombardements d'une grande vio-
lence, les 22 et 23 février 1916, a commandé sa
compagnie d'une façon remarquable. A circulé
presque sans arrêt dans ses lignes pour soutenir
le moral de ses hommes et connaître à tout
instant les conditions dans lesquelles son sec-
teur recevrait l'attaque. Avait été blessé le
5 avril 1915.
Chambriard (Paul-Antoine-Simon-François),
capitaine à titré temporaire au 317e rég.fanterie : brave officier qui a fait preuve des
plus belles qualités de chef. A la tête d'un ba-
taillon, a réussi à arrêter une forte attaqua
ennemie préparée par le jet de liquides en-
flammés. Le lendemain, ayant demandé quo
son bataillon ne soit pas relevé, a préparé et
dirigé une très brillante contre-attaque, dont
la vigoureuse action a permis de réoccuper
des tranchées avancées, en infligeant à l'en-
nemi de lourdes pertes et en lui faisant de
nombreux prisonniers. Déjà cité à l'ordre
pour sa brillante conduite en octobre 1915.
(Pour prendre rang du 16 mars 1916.)
Vivien (Jules-Charles), m'e 745, capitaine ait
ou- i-eg. uiniauxerie, compagnie de mitrail.
leuses : officier d'une très grande valeur et d'ut
beau courage au feu. A pris part brillamment 4
tous les combats où le régiment a été engagé
depuis le début de la campagne. A plusieurs
fois chargé à la baïonnette à la tête de sa com-
pagnie et a ainsi puissamment contribué au
succès. Blessé une première fois le 5 juin, a été
de souveau atteint d'une blessure grave le
22 juin 1915.
Aubouy (Aimé-Paul-Daniel), sous-lieutenant
au 22e rég. d'infanterie coloniale: a toujours
donné l'exemple de la bravoure et du sang-
froid. Grièvement blessé au début du combat
de nuit du 26 septembre 1914, a maintenu vi-
goureusement sa section au feu, et n'a fait
connaitre sa blessure qu'après le retour au
cantonnement. Impotence fonctionnelle du bras
droit.
Bru (Paul-Eugène), lieutenant A la 93 compa-
gnie du 138e r g. d'infanterie: officier plein da
vaillance. S'est toujours brillamment conduit
au fou, donnant sans cesse à ses hommes
l'exemple de l'énergie et du sang-froid. A été
blessé grièvement au cours d'un violent com-
bat, le 24 septembre 1914. Infirme.
Milou (Camille-Easile-Lucien), m'e 3031, capi-
taine à titre temporaire au 32= bataillon de
chasseurs : vaillant officier ayant do très
beaux états de services. Blessé, le 13 août 1014,
a été cité à l'ordre pour sa brillante conduite à
l'attaque du 28 septembre 1915. Au combat du
14 février 1916, bien qu'ayant perdu plusieurs
chefs de section et une partie de compagnie,
est parvenu, grâce à son énergie et à son en-
train, à enrayer une attaque ennemie, puis,
par les dispositions judicieuses adoptées est
arrivé à reprendre à l'ennemi une partie du
terrain perdu.
Blanchard (Marie-Aimé), lieutenant au 49e rég.
territorial d'infanterie : officier d'un dévoue-
ment remarquable. Déjà cité à l'ordre pour sa
belle conduite aux combats des 27 et 28 jan-
vier 1915. Le 9 février 1916, a montré un
calme, un sang-froid et une énergie remarqua-
bles pour prendre, sous un bombardement très
intense. les mesures propres à limiter un vio-
lent incendie, et a été blessé grièvement par
éclat d'obus. Mutilation de la face.
Giroz IDelphin-Zéphirin). capitaine au49e rég,
territorial d'infanterie : officier d'une bravoure
et d'une énergie exceptionnelles. A brillam-
ment conduit sa compagnie à une contre-
attaque chargée de prendre des éléments de
tranchée, le 13 février 1916. A été grièvement
blessé au cours de l'opération.
Borie (Pierre), mlc 350, sous-lieutonant à la
lre compagnie du 28e bataillon do chasseurs à
pied : jeune officier plein d'entrain, brave et
énergique. Blessé une première fois le 3 dé-
cembre 1914 est revenu au front, a été de nou-
veau atteint d'une blessure grave le 29 juin
1915, en conduisant résolument sa section à
l'attaque d'une tranchée. Perte de la vision de
l'œil droit.
Vitel (Camille" aumônier au 33e rég. d'infan-
terie : pendant cinq jours et cinq nuits avec
une activité inlassable, un dévouement incom-
parable, une bravoure merveilleuse, s'est pro-
digué pour secourir et réconforter les blessés
de plusieurs régiments, se précipitant auprès de
ceux qui tombaient malgré le plus intense
bombardement, et risquant sa vie à tout ins-
tant.
Rigatte (Amédée-Victor-Marie), capitaine au
33e rég. d'infanterie : officier d'une vaillance
exceptionnelle. Appelé dans des circonstances
difficiles à commander un bataillon, a su pren-
difficiles, décisions les plus judicieuses et les
dre les
plus énergiques. A infligé aux assaillants des
pertes considérables et a permis ainsi la reus-
bat au début de la campagne, au cours duquel,
BOUS "un feu extrêmement violent, il a montre
le sang-froid le plus admirable et le plus natu-
rel, et a ainsi maintenu la confiance chez les
hommes de sa compagnie, qui se pressaient
autour de lui. A eu une splendide conduite à
l'attaque du 25 février 1916 et à la contre-atta-
que ennemie du lendemain; a entrainé bril-
lamment sa compagnie, tuant de sa main plu-
sieurs ennemis, prenant deux mitrailleuses et
faisant quatre-viugts prisonniers dont un offi-
cier. Blessé en août 1914, et cité en mai 1915.
Meverfeld (Camille), sous-lieutenant à titre
temporaire au 355e rég. d'infanterie : officier
très energique et d'une bravoure exception-
nelle. A toujours eu une magnifique attitude,
en particulier au combat du 25 février 1916, au
cours duqnel il a été blessé grièvement.
Beillard (André), lieutenant à titre tempo-
raire au 418 rég. d'infanterie : chargé dans un
moment critique d'assurer la liaison avec des
éléments appartenant à d'autres corps, s'est
porté en terrain découvert pour voir lui-même
a situation. A rempli sa mission avec sa cons-
cience, son courage et son coup d'œil habi-
tuels, sans souci du bombardement et de la
fusillade. A été grièvement blessé. Avait été
blessé une première fois le 18 septembre 1914
et cité deux fois à l'ordre.
(Pour prendre rang du 3 mars 1916.)
Lombard (Antoine-François-Louis), sous-lieu-
tenant à titre temporaire au 146e rég. d'infan-
terie : excellent officier mitrailleur, très brave
au feu. A été grièvement blessé au cours d'une
attaque allemande le 28 février 1916. Avait été
blessé une première fois le 22 septembre 1914.
Amputé.
(Pour prendre rang du 5 mars 1916.)
Vergne (Alexandre-François), sous-lieutenant
au 141e rég. d'infauterié, ocier d'une grande
bravoure. En maintes circonstances et, en par-
ticulier, du 21 au 25 février 1916, a fait preuve,
dans le commandement d'un poste avancé, d'un
sang-froid et d'un courage au-dessus de tout
éloge. A été blessé très grièvement le 6 mars
1916, alors que. sous -un violent bombarde-
ment, il observait, à découvert, le tir ennemi.
(Pour prendre rang du 8 mars 1916.)
Pascal (Gaston-Albert), capitaine au 30e rég*
d'artillerie : officier d'une haute valeur, éner-
gique et brave, d'un calme imperturbable sous
le feu. ayant un grand ascendant sur ses hom-
mes. Déjà cité à l'ordre pour sa belle conduite.
Grièvement blessé le 8 mars 1916 au cours
d'un bombardement, a fait preuve du moral le
plus élevé, remontant les hommes qui l'entou-
raient et donnant à tous, avec une crânerie ad-
mirable le plus bel exemple de courage mili-
taire.
(Pour prendre rang du 9 mars 1915.)
Lépine (Alfred-Eugène-Henri), capitaine au
liOB rég. d'infanterie : officier ancien de ser-
vices, très méritant à tous égards. A été blessé
très grièvement, à la tête d'une compagnie
dont il venait de prendre le commandement.
le 2 mars 1916 au cours d'une violente attaque
allemande.
Margontïer (Joseph), mle 8924, sous-lieute-
à titre temporaire au 108° rég. tfinfanterie : of-
ficier d'un grand courage. Le 1er mars 1916, a
entraîné brillamment son équipe de grenadiers
à l'assaut d'un entonnoir où il a pénétré le pre-
mier, et où il s'est solidement installé. A été
grièvement blessé, le 24 mars, au cours d'une
contre-attaque allemande que, par son sang-
froid et son énergie, il a contribué à repousser.
Du Bois de Beauchesne ( Robert - Arthur -
* Geoffroy-Marie), capitaine à l'escadrille C. 11 :
excellent observateur. A fait preuve d'audace,
de courage et de sang-froid au cours des nom-
breux combats aériens qu'il a dû livrer pour
remplir les missions qui lui étaient confiées.
Le 8 mars 1916, pendant une reconnaissance
dans les lignes ennemies, a eu son appareil
criblé de balles et a été lui-même blessé griè-
vement.
Barthe (Maurice), lieutenant à l'escadrille C.
il le 8 mars 1916, au cours d'un combat aérien
au-dessus des lignes ennemies, son appareil
ayant été criblé de balles, a réussi grâce à son
sang-froid et à son adresse à ramener sur le
terrain de l'escadrille son observateur très griè-
vement blessé.
(Pour prendre rang du 11 mars 1916.)
Eymard (Joseph-Philippe), lieutenant à titre
temporaire au 50e rég. d'infanterie : officier
d'une bravoure exemplaire, qui a fait preuve
en toutes circonstances des plus belles qualités
militaires et du plus parfait mépris du danger.
A été très grièvement blessé le 7 mars 1916,
dans un poste avancé, à la tête de ses hommes.
Cité deux fois à l'ordre de l'armée.
De Riols do Fonclare- (Jacques-Henri-Marie),
sous-lieutenant au 127e rég. d'infanterie - offi-
cier plein d'entrain, d'énergie et de bravoure.
Déjà blessé deux fois au cours de la campagne.
a été. de nouveau, atteint d'une blessure très
grave au cours d'une reconnaissance périlleuse,
qu'il accomplissait avec son habituel mépris
du danger.
Pour prendre rang du 12 mars 1916.)
Roussel (Léon-Marie), càpitaine à titre tem-
poraire au 174e rég. d'infanterie : officier d'un
courage exceptionnel, d'une rare énergie,
payant toujours de sa personne, bel exemple
pour ses hommes qu'il savait entrainer et con-
duire au succès. S'était distingué le 27 février
1916 en attaquant et en gardant, malgré les
contre-attaques furieuses de l'ennemi, un ou-
vrage que celui-ci avait occupé. A été blessé
très grièvement le 8 mars 1916.
(Pour prendre rang du 13 mars 1916.)
George (Octave-Gabriel), chef de bataillon
commandant le génie d'une division : excellent
officier d'une activité et d'un dévouement
exceptionnels. S'est constamment montré à la
hauteur de la lourde tâche qui lui avait été
confiée au début de la campagne. Nommé, par
la suite, à un nouveau commandement, s'est
révélé comme un chef consciencieux et plein
d'entrain. A été blessé grièvement, par éclat
d'obus le 9 mars 1916.
(Pour prendre rang du 15 mars 1916.)
Thenault (Georges), capitaine commandant
l'escadrille C. 42 d'une armée : ancien et habile
pilote qui, depuis le début de la campagne
compte plus de 300 heures de vol au-dessus de
l'ennemi, entraîne par son exemple quotidien
les pilotes et les observateurs de son escadrille
dont il obtient le rendement maximum. Le
21 février 1916, revenant d'une mission spé-
ciale avec quatre avions de son escadrille a
attaqué et abattu dans nos lignes un avion
ennemi.
Grosbois (Charles-Louis-Jean), sous-lieute-
nant à titre temporaire à la 4e compagnie du
95e rég. d'infanterie : officier énergique et plein
d'entrain. Déjà cité à l'ordre pour sa belle con-
duite. Le 25 février 1916 a conduit sa section
au feu avec un courage et un sang-froid re-
maquables. A été atteint d'une blessure très
grave au cours d'une contre-attaque qui a
arrêté l'offensive ennemie. Amputé du bras
droit.
Le Brun (Amédée-Maurice-Louis), capitaine, au
85e rég. d'infanterie : officier de grande valeur.
Le 25 février 1916, au cours d'un combat dans
des circonstances particulièrement difficiles, a
demandé et reçu le commandement d'un ba-
taillon dont le chef venait d'être mis hors de
combat. A été grièvement blessé un moment
après en conduisant un assaut à la baïonnette.
Dallery (André-Fernand), mie 09501, sous-
lieutenant à la 129e batterie du 29e rég. d'artil-
lerie : officier plein d'énergie et d'abnégation.
A été blessé grièvement à son poste ide combat
le 26 octobre 1914. Blessures multiples. In-
firme.
Duflos (Raymond-Gaston), mie Rt 1945, lieute-
nant de réserve à la 2e compagnie du 10ge rég.
d'infanterie : très bon officier. Blessé au début
du combat du 14 août 1914, est resté à son
poste et n'a abandonné son commandement
qu'après avoir reçu une deuxième blessure
grave. Paralysie du bras droit.
Gardet (Maurice), capitaine au 147e rég. d'in-
fanterie: officier très intelligent et très brave.
Pendant les bombardements d'une grande vio-
lence, les 22 et 23 février 1916, a commandé sa
compagnie d'une façon remarquable. A circulé
presque sans arrêt dans ses lignes pour soutenir
le moral de ses hommes et connaître à tout
instant les conditions dans lesquelles son sec-
teur recevrait l'attaque. Avait été blessé le
5 avril 1915.
Chambriard (Paul-Antoine-Simon-François),
capitaine à titré temporaire au 317e rég.
plus belles qualités de chef. A la tête d'un ba-
taillon, a réussi à arrêter une forte attaqua
ennemie préparée par le jet de liquides en-
flammés. Le lendemain, ayant demandé quo
son bataillon ne soit pas relevé, a préparé et
dirigé une très brillante contre-attaque, dont
la vigoureuse action a permis de réoccuper
des tranchées avancées, en infligeant à l'en-
nemi de lourdes pertes et en lui faisant de
nombreux prisonniers. Déjà cité à l'ordre
pour sa brillante conduite en octobre 1915.
(Pour prendre rang du 16 mars 1916.)
Vivien (Jules-Charles), m'e 745, capitaine ait
ou- i-eg. uiniauxerie, compagnie de mitrail.
leuses : officier d'une très grande valeur et d'ut
beau courage au feu. A pris part brillamment 4
tous les combats où le régiment a été engagé
depuis le début de la campagne. A plusieurs
fois chargé à la baïonnette à la tête de sa com-
pagnie et a ainsi puissamment contribué au
succès. Blessé une première fois le 5 juin, a été
de souveau atteint d'une blessure grave le
22 juin 1915.
Aubouy (Aimé-Paul-Daniel), sous-lieutenant
au 22e rég. d'infanterie coloniale: a toujours
donné l'exemple de la bravoure et du sang-
froid. Grièvement blessé au début du combat
de nuit du 26 septembre 1914, a maintenu vi-
goureusement sa section au feu, et n'a fait
connaitre sa blessure qu'après le retour au
cantonnement. Impotence fonctionnelle du bras
droit.
Bru (Paul-Eugène), lieutenant A la 93 compa-
gnie du 138e r g. d'infanterie: officier plein da
vaillance. S'est toujours brillamment conduit
au fou, donnant sans cesse à ses hommes
l'exemple de l'énergie et du sang-froid. A été
blessé grièvement au cours d'un violent com-
bat, le 24 septembre 1914. Infirme.
Milou (Camille-Easile-Lucien), m'e 3031, capi-
taine à titre temporaire au 32= bataillon de
chasseurs : vaillant officier ayant do très
beaux états de services. Blessé, le 13 août 1014,
a été cité à l'ordre pour sa brillante conduite à
l'attaque du 28 septembre 1915. Au combat du
14 février 1916, bien qu'ayant perdu plusieurs
chefs de section et une partie de compagnie,
est parvenu, grâce à son énergie et à son en-
train, à enrayer une attaque ennemie, puis,
par les dispositions judicieuses adoptées est
arrivé à reprendre à l'ennemi une partie du
terrain perdu.
Blanchard (Marie-Aimé), lieutenant au 49e rég.
territorial d'infanterie : officier d'un dévoue-
ment remarquable. Déjà cité à l'ordre pour sa
belle conduite aux combats des 27 et 28 jan-
vier 1915. Le 9 février 1916, a montré un
calme, un sang-froid et une énergie remarqua-
bles pour prendre, sous un bombardement très
intense. les mesures propres à limiter un vio-
lent incendie, et a été blessé grièvement par
éclat d'obus. Mutilation de la face.
Giroz IDelphin-Zéphirin). capitaine au49e rég,
territorial d'infanterie : officier d'une bravoure
et d'une énergie exceptionnelles. A brillam-
ment conduit sa compagnie à une contre-
attaque chargée de prendre des éléments de
tranchée, le 13 février 1916. A été grièvement
blessé au cours de l'opération.
Borie (Pierre), mlc 350, sous-lieutonant à la
lre compagnie du 28e bataillon do chasseurs à
pied : jeune officier plein d'entrain, brave et
énergique. Blessé une première fois le 3 dé-
cembre 1914 est revenu au front, a été de nou-
veau atteint d'une blessure grave le 29 juin
1915, en conduisant résolument sa section à
l'attaque d'une tranchée. Perte de la vision de
l'œil droit.
Vitel (Camille" aumônier au 33e rég. d'infan-
terie : pendant cinq jours et cinq nuits avec
une activité inlassable, un dévouement incom-
parable, une bravoure merveilleuse, s'est pro-
digué pour secourir et réconforter les blessés
de plusieurs régiments, se précipitant auprès de
ceux qui tombaient malgré le plus intense
bombardement, et risquant sa vie à tout ins-
tant.
Rigatte (Amédée-Victor-Marie), capitaine au
33e rég. d'infanterie : officier d'une vaillance
exceptionnelle. Appelé dans des circonstances
difficiles à commander un bataillon, a su pren-
difficiles, décisions les plus judicieuses et les
dre les
plus énergiques. A infligé aux assaillants des
pertes considérables et a permis ainsi la reus-
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