Titre : Le Feuilleton : univers littéraire, artistique, scientifique
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1857-01-24
Contributeur : Peladan, Adrien (1815-1890). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32774909v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 janvier 1857 24 janvier 1857
Description : 1857/01/24 (A1,N17). 1857/01/24 (A1,N17).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63399902
Source : Bibliothèque nationale de France, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2012
Principes clernols : Le Bten , le Beau , le Vrai.
PR&ÊftE ANNÉE.. N«H7.
2 î TArsVTRIl 1 7.
AtLTON,
AUX BUREAUX,
- Rue dePuzy,29,
Et chez tous les directeurs
dcposles.
- LE
FEUILLETON
PRIX
DE L'.BONIHUIKNT.
4 ait 9fr
6 mois 5
Avec prime.
IMïtRS LlïTKRIIRF,
l'ar une ràinioi de
DIRKCTKBI - EMTKUR 9
Ancien rédacteur en chef
Insomnis Drnco.
f
ARTISTIflCF., SCIESTIÏHUB,
Littérateurs et d'Érudits.
Adrien PEL1AAIV,
de TÉTOILE DU MIDI.
Paraît b>u^3«-^;iî^gdisr'!U Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
A riero leu V Vsc^ètttiia ty .- il[ é- ni oi -
A ries en Fra«e (Êslîûl). — iïémol-
res (l'un Fabricant. (Suite). — Lani«n-
nals, OEUVRES POSTHUMES , (3e article). — l'on-
dalloadu monastère"et de la ville
de %aint-GUleoà, légende, (suite). - Dltoire
poétique deN Heurs , LES FLEURS MERVEIL-
LEUSES {suite). — Document Historique
de Boccace sur Pétrarque (suite). —
te~in~tnnj~~wtevt — Lettre pnri-
sienne , LlTTiRATVRE, THÉÂTRE , BEAUX-ARTS. —
UoKaïque de pensées.
ARLES EN FRANCE.
JEANNE DALCYN.
A M: Louis Jacqucmin.
Nous sommes trop prompts à condamner les
croyance?, les institutions de nos ancêtres. Ap-
pliquées aux siècles dont elles exprimaient et
satisfaisaient les besoins, ces institutions et ces
croyances furent belles et salutaires ; judicieu-
sement modifiées selon les temps et les lieux,
elles peuvent le devenir encore aujourd'hui.
Nos utopistes les imitent sous des noms diffé-
rents; seulement ils en suppriment le sens reli-
gieux, j c'est-à-dire le premier élément de sa for-
te unité.
Ce petitouvrageest l'apologie du cloître. Mon-
trer comment , par des causes accidentelles ,
transitoires et qui ne touchent en rien aux con-
ditions premières et essentielles de son exis-
tence , une institution a dévié de son principe ,
ce n'est pas attaquer ce principe, c'est au con-
traire lui rendre hommage et proclamer son
excellence enle dégageantdetout élémentétran-
ger. Ne m'arrêtant pas à ce qui ne fut qu'un
écart et nullement l'essence même des choses,
j'ai imité les peintres qui placent quelquefois
aux arrière-plans le repoussoir destiné à faire
valoir les parties lumineuses ; je me suis atta-
ché à personnifier dans ma principale figure le
véritable esprit du cloître tel qu'il fut COr>?U
par ses véritables fondateurs,tel que Jeanne
Dalcyn le trouve enfin dans le noble et saint
monastère d'Aix.
Enfant, je parcourais, votre livre à la main,
les monuments si brillamment décrits par vous
et si ingénieusement expliqués; je pujsaiwJans
vos pages cetenthousiasme qui est devenu pour
moi une source inépuisable d'études, un foyer
permanent de sentiments et de pensées. C'est
en vous lisant que j'ai, en quelque sorte com-
mencé à déchiffrer le passe d'Arles (*). Accep-
tez donc ce petit roman comme témoignage de
reconnaissance. S'il ne vous apprend rien ,
peut-être aura-t-il le privilége da vous distraire
et d'unir plus intimement encore nos deux es-
prits dans la sphère des calmes recherches et
des poétiques inspirations.
(*) Je suis loin d'oublier, en écrivant ces mots , ce que
je dois aux œuvres si remarquables de MM. A Pichot, Ho-
noréClair et Eslrangin. Heureux entre toutes les villes, Ar-
les a vu de nos jours ses enfan's se disputer la gloire de
lui tresser sa couronne. Etranger parmi eux ,mais toujours
favorisé d'un accueil fraternel, je ne sépare point dans ma
gratitude ceux qui se sont montrés si généreusement u nis
pour moi dans leur docte obligeance.
JEANNE DALCYN.
i.
LE CONVOI.
Noire et drapée de noir, comme ces gondoles
qui sillonnent les canaux de Venise, une bar-
que était amarrée au bord de la prairie où s'é-
lève le château de Beaucaire. Au centre s'ou-
vrait un cercueil vide, décoré d'emblèmes féo
PR&ÊftE ANNÉE.. N«H7.
2 î TArsVTRIl 1 7.
AtLTON,
AUX BUREAUX,
- Rue dePuzy,29,
Et chez tous les directeurs
dcposles.
- LE
FEUILLETON
PRIX
DE L'.BONIHUIKNT.
4 ait 9fr
6 mois 5
Avec prime.
IMïtRS LlïTKRIIRF,
l'ar une ràinioi de
DIRKCTKBI - EMTKUR 9
Ancien rédacteur en chef
Insomnis Drnco.
f
ARTISTIflCF., SCIESTIÏHUB,
Littérateurs et d'Érudits.
Adrien PEL1AAIV,
de TÉTOILE DU MIDI.
Paraît b>u^3«-^;iî^gdisr'!U Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
A riero leu V Vsc^ètttiia ty .- il[ é- ni oi -
A ries en Fra«e (Êslîûl). — iïémol-
res (l'un Fabricant. (Suite). — Lani«n-
nals, OEUVRES POSTHUMES , (3e article). — l'on-
dalloadu monastère"et de la ville
de %aint-GUleoà, légende, (suite). - Dltoire
poétique deN Heurs , LES FLEURS MERVEIL-
LEUSES {suite). — Document Historique
de Boccace sur Pétrarque (suite). —
te~in~tnnj~~wtevt — Lettre pnri-
sienne , LlTTiRATVRE, THÉÂTRE , BEAUX-ARTS. —
UoKaïque de pensées.
ARLES EN FRANCE.
JEANNE DALCYN.
A M: Louis Jacqucmin.
Nous sommes trop prompts à condamner les
croyance?, les institutions de nos ancêtres. Ap-
pliquées aux siècles dont elles exprimaient et
satisfaisaient les besoins, ces institutions et ces
croyances furent belles et salutaires ; judicieu-
sement modifiées selon les temps et les lieux,
elles peuvent le devenir encore aujourd'hui.
Nos utopistes les imitent sous des noms diffé-
rents; seulement ils en suppriment le sens reli-
gieux, j c'est-à-dire le premier élément de sa for-
te unité.
Ce petitouvrageest l'apologie du cloître. Mon-
trer comment , par des causes accidentelles ,
transitoires et qui ne touchent en rien aux con-
ditions premières et essentielles de son exis-
tence , une institution a dévié de son principe ,
ce n'est pas attaquer ce principe, c'est au con-
traire lui rendre hommage et proclamer son
excellence enle dégageantdetout élémentétran-
ger. Ne m'arrêtant pas à ce qui ne fut qu'un
écart et nullement l'essence même des choses,
j'ai imité les peintres qui placent quelquefois
aux arrière-plans le repoussoir destiné à faire
valoir les parties lumineuses ; je me suis atta-
ché à personnifier dans ma principale figure le
véritable esprit du cloître tel qu'il fut COr>?U
par ses véritables fondateurs,tel que Jeanne
Dalcyn le trouve enfin dans le noble et saint
monastère d'Aix.
Enfant, je parcourais, votre livre à la main,
les monuments si brillamment décrits par vous
et si ingénieusement expliqués; je pujsaiwJans
vos pages cetenthousiasme qui est devenu pour
moi une source inépuisable d'études, un foyer
permanent de sentiments et de pensées. C'est
en vous lisant que j'ai, en quelque sorte com-
mencé à déchiffrer le passe d'Arles (*). Accep-
tez donc ce petit roman comme témoignage de
reconnaissance. S'il ne vous apprend rien ,
peut-être aura-t-il le privilége da vous distraire
et d'unir plus intimement encore nos deux es-
prits dans la sphère des calmes recherches et
des poétiques inspirations.
(*) Je suis loin d'oublier, en écrivant ces mots , ce que
je dois aux œuvres si remarquables de MM. A Pichot, Ho-
noréClair et Eslrangin. Heureux entre toutes les villes, Ar-
les a vu de nos jours ses enfan's se disputer la gloire de
lui tresser sa couronne. Etranger parmi eux ,mais toujours
favorisé d'un accueil fraternel, je ne sépare point dans ma
gratitude ceux qui se sont montrés si généreusement u nis
pour moi dans leur docte obligeance.
JEANNE DALCYN.
i.
LE CONVOI.
Noire et drapée de noir, comme ces gondoles
qui sillonnent les canaux de Venise, une bar-
que était amarrée au bord de la prairie où s'é-
lève le château de Beaucaire. Au centre s'ou-
vrait un cercueil vide, décoré d'emblèmes féo
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