Presse et revues
16 pages
Titre : Le Feuilleton : univers littéraire, artistique, scientifique
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1856-12-06
Contributeur : Peladan, Adrien (1815-1890). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32774909v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 décembre 1856 06 décembre 1856
Description : 1856/12/06 (A1,N10). 1856/12/06 (A1,N10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6339983x
Source : Bibliothèque nationale de France, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2012
PREMIÈRE ANNÉE. N« 10. 6 DÉCEMBRE IRfiCî.
ON S'ABONNE
ALTON,
- AUX anuuux,
Rue de Puzy, 29.
Et ehei (nus lc> directeurs
':. de pus les.
LE -
FEUILLETON
DEPOT GENERA*,
A PARIS p
BÀLI.AI ET CO~t~M~.
Uae Mazarijje , 11.
1 an ,,{ ~ff.
6 inois .4f-. fi -■» -- -.
Avtt p -- •
UNIVERS LITTERAIRE,
, Par une réunion de
-
i
i
DIRECTEUR - EDITEUR , i
Ancien rédacteur en chef
ARTISTIQUE SCIEN
Utlél'atcofS et d'Érndits.
Adrien PEL IDAK,
de l'ÉTOILE DU MOIS
In" MIIMIS DrncO.
l*ïu» Gi'produclitMi inlcrdi le à moins d'une convention spéciale.
- - - -- -- y
V SOWWAlRÎy
Arles en Fraïi^Ï&TÀ\6JII*FTE D'on (Légende). —
H^mèlrns d'nïrfabÉ-Icanr. (Suite). —
Histoire pnettqno des fleurs , LE LI-
US. — Fondation du monnmtore et
-«le la Ville de Mal nt-Ul il es (légende). -
Mlllaonette* Contemporaines. ou
3-youik A vol de Diable. —Un portrait
par deux maîtres. — lulableau de
la WCtôratHre en Europe an. 18e
stèele. (Suite). — lettre parisienne. —
Anniversaire de l'exaltation de No-
Ire-UttHR-dc-Fourrlcres. — alemisêpp
-diverti m.
Pour commencer au numéro prochain:
Les l\'ocf'l funèbres , par Ch. de MONTBRON.
- ARLES EN FRANCE.
LA CHÈVRE D'OR.
LÉGENDE 1
- nr
- L'ABÉNOISE.
Constantin avait vu en songe qu'un peuple
circoncis troublerait son empi re ; il en conclut
que c'étaient les Juifs, les proscrivit, et en fit
faire autant par ses alliés. Ces conquérants de
J'avenir, ce n'étaient pas les antiques tribus
disciplinées par Moïse, mais ces populations
nouvelles à qui Mahomet devait dire un jour:
« Les royaumes de ce monde ce sont présentés 1
devant moi; mes yeux ont franchi la distance de
FOrient à l'Occident. Tout ce que j'ai vu fe-
ra , partie de la domination de mon peuple. »
M première parti*; de cette prédiction «iV-
tant acomplie , les enfants du Prophète tour-
nèrent leurs regards vers l'Occident. Tout les
y poussait, non-seulement la certitude d'a-
grandir leur domination terrestre , mais le ciel
à conquérir ; car le Prophète n'avait-il pas dit
encore : « Par mer, la guerre sacrée a dix
fois plus de mérite que par terre. Quand je vous
aurai quittés , vous pourrez obtenir là autant
de grâces que ceux qui auront combattu sous
mes yeux. »
Vers le commencement du VIIIe siècle la cor-
ruption de l'Occident ouvrit aux Musulmans
ce complément d'empire si ardemment désiré.
Rodrigue, roi d'Espagne ayant violé Cava, fil-
le du compte Julien + celui-ci, pour se -venger,
appela les Sarrazins d'Afrique dans son gou-
vernement et leur livra ainsi la cit-fs de l'Es-
pagne, Maîtres de la péninsule Ibérique, les
Sarrazins convoitèrent la France , ce merveil-
leux pays que , d'après leur croyance Dieu
nous donna pour nous dédommager en ce mon-
de du paradis auquel nous ne serons jamais ad-
mis. Conduits par Abdérame v ils s'établissent
à Narbonne et s'y fortHienfi s'emparent de Nî-
mes, se répandent comme un débordement, sut*
les deux rives du Rhône et s'arrêtent devant
Arles qui, bien que déchu de la grandeur à
laquelle l'éleva le patronage de Rome , comp-
tait encore 80,000 âmes et attirait dans son
port le commerce de l'Occident et de l'Orient.
Comment , en effet, ne pas reconnaître cette
citë dans les passages où les historiens arabes
désignent « une ville située en plaine , dans
une solitude , célèbre par ses monuments, bâ-
tie sur Je plus grand fleuve de la contrée , à
deux paraianges de la mer, d'où les navires y
montaient. kes deux rives communiquaient par
un pont antique , si vaste et si solide que des
marchés y étaient tenus. Les euvirons étaient
couverts de Inoplîw 5t coupés de chaussées. »
Sauf le font antique dont il iie reste que des
substroetinn* , dangereux écneils signales par
ON S'ABONNE
ALTON,
- AUX anuuux,
Rue de Puzy, 29.
Et ehei (nus lc> directeurs
':. de pus les.
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Pour commencer au numéro prochain:
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- ARLES EN FRANCE.
LA CHÈVRE D'OR.
LÉGENDE 1
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- L'ABÉNOISE.
Constantin avait vu en songe qu'un peuple
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que c'étaient les Juifs, les proscrivit, et en fit
faire autant par ses alliés. Ces conquérants de
J'avenir, ce n'étaient pas les antiques tribus
disciplinées par Moïse, mais ces populations
nouvelles à qui Mahomet devait dire un jour:
« Les royaumes de ce monde ce sont présentés 1
devant moi; mes yeux ont franchi la distance de
FOrient à l'Occident. Tout ce que j'ai vu fe-
ra , partie de la domination de mon peuple. »
M première parti*; de cette prédiction «iV-
tant acomplie , les enfants du Prophète tour-
nèrent leurs regards vers l'Occident. Tout les
y poussait, non-seulement la certitude d'a-
grandir leur domination terrestre , mais le ciel
à conquérir ; car le Prophète n'avait-il pas dit
encore : « Par mer, la guerre sacrée a dix
fois plus de mérite que par terre. Quand je vous
aurai quittés , vous pourrez obtenir là autant
de grâces que ceux qui auront combattu sous
mes yeux. »
Vers le commencement du VIIIe siècle la cor-
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ce complément d'empire si ardemment désiré.
Rodrigue, roi d'Espagne ayant violé Cava, fil-
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Sarrazins convoitèrent la France , ce merveil-
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les deux rives du Rhône et s'arrêtent devant
Arles qui, bien que déchu de la grandeur à
laquelle l'éleva le patronage de Rome , comp-
tait encore 80,000 âmes et attirait dans son
port le commerce de l'Occident et de l'Orient.
Comment , en effet, ne pas reconnaître cette
citë dans les passages où les historiens arabes
désignent « une ville située en plaine , dans
une solitude , célèbre par ses monuments, bâ-
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montaient. kes deux rives communiquaient par
un pont antique , si vaste et si solide que des
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couverts de Inoplîw 5t coupés de chaussées. »
Sauf le font antique dont il iie reste que des
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