Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1860-01-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 14 janvier 1860 14 janvier 1860
Description : 1860/01/14 (A4,N16). 1860/01/14 (A4,N16).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6339899f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
0U l'ftiÈVIIÏ ANNÉE. N i{i"
t V 1
14 JANVIER >60.
ON S'ABONNE
A LYON,
lUI BUREAUX ,
Rue d'Auvergne ,13,
tl chez tous les directeur!
-4e postes.
LA FRANCE
ik
ABONNEMENT :
CNAN.-.9 fr.
0 IIOIS.. tl fr.
(Extérieur, le port
en sus).
LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
î /Pîrçait tous les samedis. - Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale..
SOMMAIBE.
■jfS/n lit4 de l'Ordre. — Causerie rétros-
pective v(X^untoïi). — Le Psautier du Diable.
XX :mchoL de Brenas). — La croix de corail
III. (G. de Chaumont). - De la publicité des livres
édités en province. II. (Paul Gariel). — Synésius de
Ptolémaïs , fin (Pascal Darbins). — CINQUIÈME
CONCOURS de la France littéraire. Poésie. Epigram-
me. Ingratitude (E. Orieui). Epitres : A Henri B.
(Haour) ; A mon fils (A.-J. Fédérique) ; A un jeune
millionnaire (Marie-Henri de la Garde) ; A ma petite
Marguerite (L. de Lavalette deMonbrun). — MÊME
CONCOURS Prose. Descriptions. Un Soir (Mélanii
Gibaudan). Réflexions (Adrien Peladan). — Histoire
de la Poésie. La poésie provençale, II. (Thalès Ber-
- nard). — De l'ime et de la vie (Besse des Larzes).
— Souvenirs et correspondance de Mme .Récamier (J.
de B ) — Délassements (J.-B. Pourrai). — Bibliogra-
phie. (Adrien Peladan). — Correspondance.
L'adhésion suivante est extraite d'un article
que nous a consacré l'Ami de C Ordre, avant sa
regrettable disparition de la scène des discus-
sions publiques, où ce journal avait si digne-
ment tenu le drapeau de principes vraiment
français.
LA FRANCE LITTÉRAIRE.
« Il y a encore, en ce monde, beaucoup de
gens intimement convaincus que hors Paris il
n'y a pas de salut en fait de littérature. Prose
ou vers écrits au-delà des limites de l'octroi
parisien, n'ont, pour eux, aucune valeur et ne
méritent pas une lecture. Par bonheur, Paris
s'est récemment augmenté de huit nouveaux
arrondissements , ce qui ne laisse pas que d'é-
largir un peu la sphère où se meuvent les pri-
vilégiés du- génie et les monopoleurs de la gloire.
Grâce donc au bon temps d'annexions où nous
f vivons, les écrivains de Pantin, de Montmartre
t autres communes capitalifiéés,pourront pré-
êndrè à autant d'illustration que ceux de la rue
ïoquiHière et du carrefour Bussy.
# Toutefois , et quelque sensible que puisse
tre ce commencement de décentralisation,
erlaines personnes se permettent de penser
t même de dire que tout l'esprit de la France
Lk est pas circonscrit dans la nouvelle ceinture
e la grande ville.
» Au nombre deshommes qui font à la France
honneur de ne pas l'admirer exclusivement
fans Paris, nous citerons un écrivain distingué,
jl- Adrien Peladan. rédacteur en chef et direc-
l
leur de l'intéressante feuille dont le titre est
indiqué plus haut, et qui, depuis bientôt 4 ans,
a été fondée à Lyon, où elle continue à paraî-
tre , de semaine en semaine, avec un succès
que justifient parfaitement le zèle et le talent
de son honorable fondateur et de ses nombreux
collaborateurs. Cette œuvre,éminemment fran-
çaise, est une tribune ouverte à tous les hom-
mes de lettres qui, éloignés de Paris, tente-
raient vainement d'y faire connaltre leurs ou-
vrages et leurs noms , en dehors des coteries
qui y exploitent et s'y partagent les avantages
et les honneurs de la publicité.,. »
Eugène Yvert.
CAUSERIE RÉTROSPECTIVE.
La dernière guerre de l'Italie a eu pour l'un
de ses résultats de mettre au jour un grand
nombre de manuscrits précieux jusques là res-
tés dans les archives.. Je ne veux pas parler
seulement des écrits politiques, mais des docu-
ments scientifiques ou littéraires conservés iné-
dits par une prévoyance trop ombrageuse. Déjà *
pour la seule ville de Florence , les journaux
spéciaux mentionnent la découverte d'une cor-
respondance du Dante , de deux lettres très-
curieuses adressées par le célèbre astronome
Toscanelli à Christophe Colomb, en 147A, pour
lui donner des indications sur le voyage de
découvertes qu'il projetait vers l'ouest, et de
poésies de Filicaja.
Il existe au Palais des Etudes , trente volu-
mes de correspondances de Galilée , qu'on
pouvait obtenir de consulter sur place , mais-
qui, lors de mon dernier passage à Florence,
étaient encore inédits, au grand détriment de
l'histoire de la science.
Ce n'est pourtant pas que le Gouvernement
qui vient de tomber eh Toscane fût le moins
du monde dans des idées d'obscurantisme, ou
même de despotisme. Si la liberté n'était pas
écrite dans les lois, elle était restée dans les
mœurs. Le Grand-Duc était eatouré des per-
sonnes les plus éclairées et les plus libérales;
fe plupart des officiers de sa maison étaient les
descendants des grandes familles patriciennes
de l'ancienne République et ne croyaient pas
deyoir cacher leurs sentiments patriotiques.
Florence a été, pendant de longues années,
Ig. seule ville d'Italie qui possédât un salon lit-p-
raire Jr Dremier ordre. Autorisé par le grand-
t V 1
14 JANVIER >60.
ON S'ABONNE
A LYON,
lUI BUREAUX ,
Rue d'Auvergne ,13,
tl chez tous les directeur!
-4e postes.
LA FRANCE
ik
ABONNEMENT :
CNAN.-.9 fr.
0 IIOIS.. tl fr.
(Extérieur, le port
en sus).
LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
î /Pîrçait tous les samedis. - Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale..
SOMMAIBE.
■jfS/n lit4 de l'Ordre. — Causerie rétros-
pective v(X^untoïi). — Le Psautier du Diable.
XX :mchoL de Brenas). — La croix de corail
III. (G. de Chaumont). - De la publicité des livres
édités en province. II. (Paul Gariel). — Synésius de
Ptolémaïs , fin (Pascal Darbins). — CINQUIÈME
CONCOURS de la France littéraire. Poésie. Epigram-
me. Ingratitude (E. Orieui). Epitres : A Henri B.
(Haour) ; A mon fils (A.-J. Fédérique) ; A un jeune
millionnaire (Marie-Henri de la Garde) ; A ma petite
Marguerite (L. de Lavalette deMonbrun). — MÊME
CONCOURS Prose. Descriptions. Un Soir (Mélanii
Gibaudan). Réflexions (Adrien Peladan). — Histoire
de la Poésie. La poésie provençale, II. (Thalès Ber-
- nard). — De l'ime et de la vie (Besse des Larzes).
— Souvenirs et correspondance de Mme .Récamier (J.
de B ) — Délassements (J.-B. Pourrai). — Bibliogra-
phie. (Adrien Peladan). — Correspondance.
L'adhésion suivante est extraite d'un article
que nous a consacré l'Ami de C Ordre, avant sa
regrettable disparition de la scène des discus-
sions publiques, où ce journal avait si digne-
ment tenu le drapeau de principes vraiment
français.
LA FRANCE LITTÉRAIRE.
« Il y a encore, en ce monde, beaucoup de
gens intimement convaincus que hors Paris il
n'y a pas de salut en fait de littérature. Prose
ou vers écrits au-delà des limites de l'octroi
parisien, n'ont, pour eux, aucune valeur et ne
méritent pas une lecture. Par bonheur, Paris
s'est récemment augmenté de huit nouveaux
arrondissements , ce qui ne laisse pas que d'é-
largir un peu la sphère où se meuvent les pri-
vilégiés du- génie et les monopoleurs de la gloire.
Grâce donc au bon temps d'annexions où nous
f vivons, les écrivains de Pantin, de Montmartre
t autres communes capitalifiéés,pourront pré-
êndrè à autant d'illustration que ceux de la rue
ïoquiHière et du carrefour Bussy.
# Toutefois , et quelque sensible que puisse
tre ce commencement de décentralisation,
erlaines personnes se permettent de penser
t même de dire que tout l'esprit de la France
Lk est pas circonscrit dans la nouvelle ceinture
e la grande ville.
» Au nombre deshommes qui font à la France
honneur de ne pas l'admirer exclusivement
fans Paris, nous citerons un écrivain distingué,
jl- Adrien Peladan. rédacteur en chef et direc-
l
leur de l'intéressante feuille dont le titre est
indiqué plus haut, et qui, depuis bientôt 4 ans,
a été fondée à Lyon, où elle continue à paraî-
tre , de semaine en semaine, avec un succès
que justifient parfaitement le zèle et le talent
de son honorable fondateur et de ses nombreux
collaborateurs. Cette œuvre,éminemment fran-
çaise, est une tribune ouverte à tous les hom-
mes de lettres qui, éloignés de Paris, tente-
raient vainement d'y faire connaltre leurs ou-
vrages et leurs noms , en dehors des coteries
qui y exploitent et s'y partagent les avantages
et les honneurs de la publicité.,. »
Eugène Yvert.
CAUSERIE RÉTROSPECTIVE.
La dernière guerre de l'Italie a eu pour l'un
de ses résultats de mettre au jour un grand
nombre de manuscrits précieux jusques là res-
tés dans les archives.. Je ne veux pas parler
seulement des écrits politiques, mais des docu-
ments scientifiques ou littéraires conservés iné-
dits par une prévoyance trop ombrageuse. Déjà *
pour la seule ville de Florence , les journaux
spéciaux mentionnent la découverte d'une cor-
respondance du Dante , de deux lettres très-
curieuses adressées par le célèbre astronome
Toscanelli à Christophe Colomb, en 147A, pour
lui donner des indications sur le voyage de
découvertes qu'il projetait vers l'ouest, et de
poésies de Filicaja.
Il existe au Palais des Etudes , trente volu-
mes de correspondances de Galilée , qu'on
pouvait obtenir de consulter sur place , mais-
qui, lors de mon dernier passage à Florence,
étaient encore inédits, au grand détriment de
l'histoire de la science.
Ce n'est pourtant pas que le Gouvernement
qui vient de tomber eh Toscane fût le moins
du monde dans des idées d'obscurantisme, ou
même de despotisme. Si la liberté n'était pas
écrite dans les lois, elle était restée dans les
mœurs. Le Grand-Duc était eatouré des per-
sonnes les plus éclairées et les plus libérales;
fe plupart des officiers de sa maison étaient les
descendants des grandes familles patriciennes
de l'ancienne République et ne croyaient pas
deyoir cacher leurs sentiments patriotiques.
Florence a été, pendant de longues années,
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