Presse et revues
16 pages
Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1863-08-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 15 août 1863 15 août 1863
Description : 1863/08/15 (A7,N47). 1863/08/15 (A7,N47).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338942p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
f: .A Njfèè.
No 47. 15 AOÛT 1863.
MIRANCE LITTERAIRE -
ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
-----
- Parait tous les samedi. - Reproduction interdite à moins d'une convention spécille.",
SOMMAIRE.
On lit dans le Progrès. — De l'essai sur les hiéroglyphes égyptiens (Chvr de Paravey). — Otto Gatner. I.
(Marin de Livonnière). — Etudes surnaturelles (Adrien Peladan). — Esquisse de l'histoire des deux empires
d'Assyrie d'après les livres conservés en Chine et les monuments assyriens. III. (Adrien Peladan fils). —
Voyages à travers les mondes poétiques (suite) (Gaston Dargy). — Etudes IIntiques. Mariage chez les Ro-
mains. II. (Alf-Paul Simian). — Théorie de la surface actuelle de la terre (suite) (le P. Chrysologue), —
Album. Fanfan et le papillon (P. Haynaud); La mort d'une rosière (l'abbé V. de Lestang). — Notes et docu-
ments pour servir à l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV (A. Pericaud l'alné).
On lit dans le Progrès :
CI La Vérité se plaint de ce qu'on ne continue
pas dans les journaux de Lyon, les fameux arti-
cles commencés contre le spiritisme. La Vérité
ne lit pas ou ne veut pas lire. Moi, je lui dénonce
un journal qui publie régulièrement chaque se-
maine un article sur la doctrine spirite, qui en est
à son centième article , qui établit l'origine in-
fernale de ladite doctrine, qui appelle au combat
la Revue spirite et tous les journaux de l'école,
el qui ne trouve pas un champion capable de ré-
pondre à son défi. Ce journal , c'est la France
littéraire, dont les bureaux sont rue Sainte-Hé-
lène, no 23: Si vous voulez rompre des lances,
disait-il l'autre jour, dans Varène !
» Vous le voyez, spirites , on vous attend , on
vous provoque, et vous vous plaignez du silence.»
Nous remercions le Progrès et M. Tegut , le
spirituel auteur de l'article, du démenti donne à
la Vérité. Nous le répétons, ni ce dernier journal,
ni aucun journal spirite n'acceptera jamais la dis-
cussion avec nous. El cependant ça s'intitule la
Vérité A. P.
DE L'ESSAI
SUR LES HIÉROGLYPHES EGYPTIENS
Par M. l'abbé Affre, vicaire-général d'Amiens (1).
Les églises renversées , les croix abattues ou
.profanées, les écoles des frères abolies, les évè-
chés menacés d'être en partie supprimés, ont en-
(I) L'opuscule de M. Affrc a pour titre : Nouvel
essai sur les hiéroglyphes égyptiens, d'après la
critique de M. Klaproth sur les travaux de M.
Champollion. Les vrais savants ont regretté de voir
un homme estimable s'efforcer d'établir , en quelques
page& , que non-seulement toutes les découvertes de
Champollion ne reposent sur aucun fondement solide,
mais encore qu'elles ne peuvent être d'aucun secours
pour la religion, si toutefois elle ne lui sont pas nuisi-
fin persuadé au clergé français, que ses vertus, sa
régularité, ne lui suffisaient plus; qu'il fallait qu'il
s'instruisît, qu'il descendît dans l'arène , qu'il y
combattît ces journaux et ces livres où , chaque
jour, on déclare la foi de nos pères absurde , la
religion du Christ mourante ou éteinte , et un
nouveau culte indispensable.
Autant nous avons blâmé autrefois ce zèle in-
considéré, qui voulut faire de l'Ecole Polytechnique
une sorte de couvent, et, par ordre d'un général,
inculquer une religion officielle aux élèves de
cette institution si célèbre, autant nous applaudis-
sons en ce jour à ces efforts par lesquels. le jeune
clergé, soit dans les cours de MM. Frère et Glaire,
soit dans les livres des abbés Greppo, de Robiano
et Affre, se prépare à entrer dans la lice nouvelle
qui lui est ouverte, et sait se créer une science
en harmonie avec l'état actuel des esprits en Eu-
rope et dans l'univers entier.
Bien que criminelle, la révolution, on ne peut
se le dissimuler, a vivement ranimé tous les tra-
vaux de l'esprit humain.
C'estdepuis laconvulsiondela France, honteuse
de sa langueur et de son épuisement sous le rè-
gne de Louis XV, que l'Egypte a été fouillée dans
ses moindres temples et sépultures: que la Nubie
a été découverte, aussi bien que l'antique ville de
Méroé; que l'Abyssinie a été savamment visitée
par feu M. Sait; que les vastes débris des palais
de Nembrod, de Sémiramis et de Memnon ont été
retrouvés, soit à Babylone, soit à Suze; que l'Ara-
bie-Pétrée a été parcourue , et que le tombeau
d'Aaron y a été reconnu et salué par deux jeu-
nes et intrépides voyageurs (1); que les ChâLeau-
briand, les Lamartine , les Micbaud ont foulé le
sol sacré de la Judée; que les Indes et l'Indo-
Chine ont enfin été explorées, aussi bien que le
Thibet et le Cachemir, ce paradis-de l'Orient, qui
bles. C'est dans l'Univers religieux, numéro du 19
février 1834, que M. de Paravey publia cette réfutation
sans réplique. Nous la mettons de nouveau en lumière,
car les haMes considérations qu'elles renferment n'ont
fait qu'augmenter d'intérêt, depuis lors.
(Note de la rédaction).
(1) M. Léode Laborde public en ce moment ce voyage.
No 47. 15 AOÛT 1863.
MIRANCE LITTERAIRE -
ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
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- Parait tous les samedi. - Reproduction interdite à moins d'une convention spécille.",
SOMMAIRE.
On lit dans le Progrès. — De l'essai sur les hiéroglyphes égyptiens (Chvr de Paravey). — Otto Gatner. I.
(Marin de Livonnière). — Etudes surnaturelles (Adrien Peladan). — Esquisse de l'histoire des deux empires
d'Assyrie d'après les livres conservés en Chine et les monuments assyriens. III. (Adrien Peladan fils). —
Voyages à travers les mondes poétiques (suite) (Gaston Dargy). — Etudes IIntiques. Mariage chez les Ro-
mains. II. (Alf-Paul Simian). — Théorie de la surface actuelle de la terre (suite) (le P. Chrysologue), —
Album. Fanfan et le papillon (P. Haynaud); La mort d'une rosière (l'abbé V. de Lestang). — Notes et docu-
ments pour servir à l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV (A. Pericaud l'alné).
On lit dans le Progrès :
CI La Vérité se plaint de ce qu'on ne continue
pas dans les journaux de Lyon, les fameux arti-
cles commencés contre le spiritisme. La Vérité
ne lit pas ou ne veut pas lire. Moi, je lui dénonce
un journal qui publie régulièrement chaque se-
maine un article sur la doctrine spirite, qui en est
à son centième article , qui établit l'origine in-
fernale de ladite doctrine, qui appelle au combat
la Revue spirite et tous les journaux de l'école,
el qui ne trouve pas un champion capable de ré-
pondre à son défi. Ce journal , c'est la France
littéraire, dont les bureaux sont rue Sainte-Hé-
lène, no 23: Si vous voulez rompre des lances,
disait-il l'autre jour, dans Varène !
» Vous le voyez, spirites , on vous attend , on
vous provoque, et vous vous plaignez du silence.»
Nous remercions le Progrès et M. Tegut , le
spirituel auteur de l'article, du démenti donne à
la Vérité. Nous le répétons, ni ce dernier journal,
ni aucun journal spirite n'acceptera jamais la dis-
cussion avec nous. El cependant ça s'intitule la
Vérité A. P.
DE L'ESSAI
SUR LES HIÉROGLYPHES EGYPTIENS
Par M. l'abbé Affre, vicaire-général d'Amiens (1).
Les églises renversées , les croix abattues ou
.profanées, les écoles des frères abolies, les évè-
chés menacés d'être en partie supprimés, ont en-
(I) L'opuscule de M. Affrc a pour titre : Nouvel
essai sur les hiéroglyphes égyptiens, d'après la
critique de M. Klaproth sur les travaux de M.
Champollion. Les vrais savants ont regretté de voir
un homme estimable s'efforcer d'établir , en quelques
page& , que non-seulement toutes les découvertes de
Champollion ne reposent sur aucun fondement solide,
mais encore qu'elles ne peuvent être d'aucun secours
pour la religion, si toutefois elle ne lui sont pas nuisi-
fin persuadé au clergé français, que ses vertus, sa
régularité, ne lui suffisaient plus; qu'il fallait qu'il
s'instruisît, qu'il descendît dans l'arène , qu'il y
combattît ces journaux et ces livres où , chaque
jour, on déclare la foi de nos pères absurde , la
religion du Christ mourante ou éteinte , et un
nouveau culte indispensable.
Autant nous avons blâmé autrefois ce zèle in-
considéré, qui voulut faire de l'Ecole Polytechnique
une sorte de couvent, et, par ordre d'un général,
inculquer une religion officielle aux élèves de
cette institution si célèbre, autant nous applaudis-
sons en ce jour à ces efforts par lesquels. le jeune
clergé, soit dans les cours de MM. Frère et Glaire,
soit dans les livres des abbés Greppo, de Robiano
et Affre, se prépare à entrer dans la lice nouvelle
qui lui est ouverte, et sait se créer une science
en harmonie avec l'état actuel des esprits en Eu-
rope et dans l'univers entier.
Bien que criminelle, la révolution, on ne peut
se le dissimuler, a vivement ranimé tous les tra-
vaux de l'esprit humain.
C'estdepuis laconvulsiondela France, honteuse
de sa langueur et de son épuisement sous le rè-
gne de Louis XV, que l'Egypte a été fouillée dans
ses moindres temples et sépultures: que la Nubie
a été découverte, aussi bien que l'antique ville de
Méroé; que l'Abyssinie a été savamment visitée
par feu M. Sait; que les vastes débris des palais
de Nembrod, de Sémiramis et de Memnon ont été
retrouvés, soit à Babylone, soit à Suze; que l'Ara-
bie-Pétrée a été parcourue , et que le tombeau
d'Aaron y a été reconnu et salué par deux jeu-
nes et intrépides voyageurs (1); que les ChâLeau-
briand, les Lamartine , les Micbaud ont foulé le
sol sacré de la Judée; que les Indes et l'Indo-
Chine ont enfin été explorées, aussi bien que le
Thibet et le Cachemir, ce paradis-de l'Orient, qui
bles. C'est dans l'Univers religieux, numéro du 19
février 1834, que M. de Paravey publia cette réfutation
sans réplique. Nous la mettons de nouveau en lumière,
car les haMes considérations qu'elles renferment n'ont
fait qu'augmenter d'intérêt, depuis lors.
(Note de la rédaction).
(1) M. Léode Laborde public en ce moment ce voyage.
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