Presse et revues
16 pages
Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1863-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 28 février 1863 28 février 1863
Description : 1863/02/28 (A7,N23). 1863/02/28 (A7,N23).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63389181
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
StmtME AftNHE. 25. 28 FÉVRIER 1865.
BtlANCE LITTÉRAIRE
ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
I - pjr&ffirfjes samedi. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
SOMMAIRE.
i mode de publication de la France littéraire (Paul Gariel). — Oiiranos-Hadès. LXXIX. (Adrien Peladan).
Lettre relative à l'inscription de Roye (S. Jacquemont). — Archéologie céramique et sépulcrale (suite) (l'abbé
ochet). — Bibliographie. Commentaire physiologique sur la personne d'Horace , par Richard (de Nancy).
La Revue de Normandie (Adrien Peladan). —Les Damokelles de Chamflcury II. (Bon de Crespy-le-Prince). —
Royat (F. Maury). — En faveur des ouvriers rouennais (Achille Millien). — Lacordaire (Attale du Courneau).
L Société d'éducation.
DU MODE DE PUBLICATION
*
DE LA France Littéraire.
L'unde nos meilleurs collaborateurs nous adres-
t, il y a déjà plusieurs mois, sur le mode de
lication de la France littéraire , des observa-
is auxquelles nous aurions voulu répondre
itôt. Mais les exigences de chaquejouront suc-
isiveraent pris la place que nous voulions con-
trer à notre honorable correspondant.
foici le résumé de ces observations :
i La France ne devrait pas être hebdomadaire,
b devrait paraître seulement tous les quinze
irs.
p Telle l'evue très-grave et rédigée par deshom-
p d'une incontestable supériorité ne paraîtque
(s les deux mois. Cet intervalle est évidemment
p grand. Mais la France pèche par l'excès
Uraire.
> Le Cwrespondant paraît tous les mois, coûte
fr. , donne 144 feuilles par an. La France ne
nne que 52 feuilles. Mais , si l'on considère
'elle est imprimée sur deux colonnes , et en
its caractères , il doit y avoir égatité de ma-
res entre les deux publications. En comparant
deux revues de plus près , on trouve que le
t'respondant donne en moyenne par numéro
,000 lettres , tandis que chaque numéro de la
jznce , qui ne coûte que 10 fr. , renferme
.,000 lettres , ce qui ferait mensuellement un
pdde 600,000 lettres.
La Revue des Deux-Mondes paraît deux fois
mois , et jevoudrais que la France parût dans
mêmes conditions.
En voici les raisons : La publicité hebdoma-
re de la France littéraire oblige de morceler
articles et de les subdiviser disgracieusement.
ns les productions de petite étendue , la vue
nsemblc se révèle déjà moins bien. Dans les
iductions plus développées , elle finit par de-
lircomplètement insaisissable. Deux exemples r
travail de M. Boucher de Perthes sur l'unité
la race humaine qui a paru dans la France
au mois d'août -1861 , et l'Ouranos-Hadès de M.
Peladan , divisés en plus de cinquante tronçons.
Ainsi morcelés , ces travaux , surtout le dernier,
ne peuvent plus être appréciés à leur véritable
valeur Au contraire, en adoptant un mode de
publication plus compacte , la France aurait l'a-
vantage d'offrir ses compositions importantes
mieux groupées , et le regard de la pensée saisi-
rait plus facilement un spectacle que des impres-
sions extérieures ne détourneraient pas de l'esprit.
» La France n'est pas un journal de nouvelles ;
comme elle a pour but d'exposer et de démontrer,
il n'y aurait aucun inconvénient , pour ses lec-
teurs , à attendre quelques jours.de plus le cour-
rier qui lui apporterait de plus amples matériaux.
» En résumé , nous aurions pour la province
les éléments d'une assez respectable revue, si elle
pouvait être constituée sur un mode de publica-
tion favorable au développement des grandes
théories , des grandes compositions , des grands
poèmes. «
Notre honorable correspondant nous signalait
aussi en passant diverses améliorations secondai-
res , dont nous avons eu l'occasion de nous oc-
cuper dans le numéro 32 de la France littéraire
(sixième année),
Ainsi notre correspondant trouvait la composi-
tion de la France trop compacte, son papier trop
terne , sa couverture peu séduisante le frontis-
pice pas assez beau.
Disons tout de suite qu'il a été fait droit à plu-
sieurs de ces réclamations. La couleur du papier
a été améliorée, le sommaire dégagé.
Quant à la composition qui est très-nette , on
est obligé de la maintenir compacte afin de faire
entrer beaucoup de matières dans chaque numé-
ro, ce qui évite la dépense considérable que né-
cessiteraient deux feuilles par numéro , soit en
matières premières , soit en frais d'impression ,
soit en frais d'affranchissement.
Un mot de la couverture. Le litre a été dégagé
et se présente assez bien. La qualité du papier
doit être maintenue pour éviter une surtaxe dans
le port.
Nous ne reculons pas devant ces humbles dé-
tails ; en effet, comme Je dit notre honorable cor-
BtlANCE LITTÉRAIRE
ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
I - pjr&ffirfjes samedi. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
SOMMAIRE.
i mode de publication de la France littéraire (Paul Gariel). — Oiiranos-Hadès. LXXIX. (Adrien Peladan).
Lettre relative à l'inscription de Roye (S. Jacquemont). — Archéologie céramique et sépulcrale (suite) (l'abbé
ochet). — Bibliographie. Commentaire physiologique sur la personne d'Horace , par Richard (de Nancy).
La Revue de Normandie (Adrien Peladan). —Les Damokelles de Chamflcury II. (Bon de Crespy-le-Prince). —
Royat (F. Maury). — En faveur des ouvriers rouennais (Achille Millien). — Lacordaire (Attale du Courneau).
L Société d'éducation.
DU MODE DE PUBLICATION
*
DE LA France Littéraire.
L'unde nos meilleurs collaborateurs nous adres-
t, il y a déjà plusieurs mois, sur le mode de
lication de la France littéraire , des observa-
is auxquelles nous aurions voulu répondre
itôt. Mais les exigences de chaquejouront suc-
isiveraent pris la place que nous voulions con-
trer à notre honorable correspondant.
foici le résumé de ces observations :
i La France ne devrait pas être hebdomadaire,
b devrait paraître seulement tous les quinze
irs.
p Telle l'evue très-grave et rédigée par deshom-
p d'une incontestable supériorité ne paraîtque
(s les deux mois. Cet intervalle est évidemment
p grand. Mais la France pèche par l'excès
Uraire.
> Le Cwrespondant paraît tous les mois, coûte
fr. , donne 144 feuilles par an. La France ne
nne que 52 feuilles. Mais , si l'on considère
'elle est imprimée sur deux colonnes , et en
its caractères , il doit y avoir égatité de ma-
res entre les deux publications. En comparant
deux revues de plus près , on trouve que le
t'respondant donne en moyenne par numéro
,000 lettres , tandis que chaque numéro de la
jznce , qui ne coûte que 10 fr. , renferme
.,000 lettres , ce qui ferait mensuellement un
pdde 600,000 lettres.
La Revue des Deux-Mondes paraît deux fois
mois , et jevoudrais que la France parût dans
mêmes conditions.
En voici les raisons : La publicité hebdoma-
re de la France littéraire oblige de morceler
articles et de les subdiviser disgracieusement.
ns les productions de petite étendue , la vue
nsemblc se révèle déjà moins bien. Dans les
iductions plus développées , elle finit par de-
lircomplètement insaisissable. Deux exemples r
travail de M. Boucher de Perthes sur l'unité
la race humaine qui a paru dans la France
au mois d'août -1861 , et l'Ouranos-Hadès de M.
Peladan , divisés en plus de cinquante tronçons.
Ainsi morcelés , ces travaux , surtout le dernier,
ne peuvent plus être appréciés à leur véritable
valeur Au contraire, en adoptant un mode de
publication plus compacte , la France aurait l'a-
vantage d'offrir ses compositions importantes
mieux groupées , et le regard de la pensée saisi-
rait plus facilement un spectacle que des impres-
sions extérieures ne détourneraient pas de l'esprit.
» La France n'est pas un journal de nouvelles ;
comme elle a pour but d'exposer et de démontrer,
il n'y aurait aucun inconvénient , pour ses lec-
teurs , à attendre quelques jours.de plus le cour-
rier qui lui apporterait de plus amples matériaux.
» En résumé , nous aurions pour la province
les éléments d'une assez respectable revue, si elle
pouvait être constituée sur un mode de publica-
tion favorable au développement des grandes
théories , des grandes compositions , des grands
poèmes. «
Notre honorable correspondant nous signalait
aussi en passant diverses améliorations secondai-
res , dont nous avons eu l'occasion de nous oc-
cuper dans le numéro 32 de la France littéraire
(sixième année),
Ainsi notre correspondant trouvait la composi-
tion de la France trop compacte, son papier trop
terne , sa couverture peu séduisante le frontis-
pice pas assez beau.
Disons tout de suite qu'il a été fait droit à plu-
sieurs de ces réclamations. La couleur du papier
a été améliorée, le sommaire dégagé.
Quant à la composition qui est très-nette , on
est obligé de la maintenir compacte afin de faire
entrer beaucoup de matières dans chaque numé-
ro, ce qui évite la dépense considérable que né-
cessiteraient deux feuilles par numéro , soit en
matières premières , soit en frais d'impression ,
soit en frais d'affranchissement.
Un mot de la couverture. Le litre a été dégagé
et se présente assez bien. La qualité du papier
doit être maintenue pour éviter une surtaxe dans
le port.
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