Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1863-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 14 février 1863 14 février 1863
Description : 1863/02/14 (A7,N21). 1863/02/14 (A7,N21).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63389166
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
f SEPTIÈME ANNÉE. No 21. 44 FÉVRIER 1865.
UïfJRANCE LITTERAIRE
p • r RTISTIQUE SCIENTIFIQUE.
[ V- iParalUgiis" ~W samedis. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
f SOMMAIRE.
nos-Hadès. LXXVII. Incidences sur le spiritisme (Adrien Peladan). — Archéologie céramique et sépulcrale.
I. (l'abbé Cochet).— Les femmes. (Cle de Kergozon). — Marie Duval, (suite et lin), (Ctc de Lacroix de Ro-
P ambeau).— Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV, (A. Péricaud).
r Les cités lacustres en Suisse, etc I. (Paul Simian). — llihllographie. La Revue de l'année (Adrien Pela-
tan).— Chants hongrois, (suit') (Tiialès Bernard.— Sur un tableau de l'exposition de 1863. (L. M. de V.)
t- Encore un mot sur Alesia (A. P. F.) — Epinglettes. (Luap. Leirag). — Said pacha. — Semaine reli-
IBUse de Lyon.
* OURANOS-HADÈS,
i LXXVII.
Incidences sur le spiritisme.
trop célèbre Arouet disait;
1 jeu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
'E lise romaipe, dirons-nous à notre. tour,
e tribunal sans appel , institué de Dieu ,
POl't à la doctrine religieuse , elle sérail
institution éminemment utile, pour
- c!les d'esprit des philosophes et
oyez plutôt le spiritisme, l'étape
B anisme , qui s'appela au 18e
oltairianisme , qui a pris plusieurs au-
epuis , et qui maintenant s'intitule
bai bai e. Que fait-il -ce
l'ésultante suprême de la révolution,
plus sinistres projets, s'avançant pour
H^HRnes ? Ce qu'il est ? Mais ce qu'était la
es Diderot, des d'HuIbae , des Helvé-
lIisanL au terrorisme de Robespierre, de
lhon, de Marat. Est-ce qu'un édifice peut res-
out, si on en sape les fondements ? Et
rsociéLé, conservera-t-elle la paix. et l'harmu-
si on lui ôLe ses bases, la fui, les dogmes; la
té révélée? Or le spiruisme détruit les dogmes
pliens, et ne laisse rien subsister de celle éco-
niesublime dont le Christ est l'auteur, dont
rit saint est le conservateur permanent. Deux
capiLaux récemment accomplis à Lyon, vien-
p" à l'appui de ce que nous énonçons.
F Renaud , doyen des spirites lyonnais, est
il y a quinze jours. Naguère cet homme lut
Bien , et il n'aurait pas compris que les con-
tions de la foi pussent être trouvées ailleurs
ans le catholicisme. Avait-il donné , il y a
es années , comme nous l'avons ouï dire,
les erreurs de Vinlras ? Nous l'ignorons,
Iten pensant qu'il avait dû s'occuper orgueil-
enL, depuis bien des jours, de sujets et de
s qui égarent :
'imes toujours précèdent les grands crimes.
n avait épié son adepte ; il le trouva mûr
pour en faire son serviteur; le spiritisme a fait le
reste. Toujours est-il que Renaud, malade, averti
qu'il n'avait que peu de" jours à rester ici-bas, ne
s'est pas réconcilié avec Dieu. Des ecclésiastiques
aussi recommandables par leur piété que par leur
instruction, l'ont visité â son lit de mort, lui ont
représenté combien il serait terrible pour lui de
subir le jugement de Dieu , sans avoir rétracté
des croyances'et'des pratiques que l'orthodoxie
réprouve, que le bon sens dément, que l'histoire
de l'humanité démontre cÓmmeélantdiaboliques,
Renaud a été ébranlé sans doute; peut-être à-t-
il été sur lé point de confesser le symbole chré-
tien qui fut celui de sa jeunesse ; mais il avait
trop abusé de la patience du Seigneur. La grâce
ne lui a pas manqué , puisque des ministres de
paix sont allés lui prodiguer la parole qui récon-
cilie , la parole qui ouvre le séjour de la béati-
tude. Aux portes du lombeaù, l'infortuné devait
s'abandonnera une direction qu'il lui appartenait
de. bénir. Il ne Fa point fait; il à pris conseil des
spirites, ses amis, sans assez soupçonner que l'a-
thée Mazzini est le dernier anneau de cette doc-
trine. Les dérnonolâtres ont exercé une pression
sur sa décision : il a voulu mourir , il est mort
spirite, spirite impénitent, c'est-à-dire : niant l'é-
ternité des peines, ne gardant qu'un semblant de
la divinité du Christ, puisque la nouvelle hérésie
saule à pieds joints sur nos sacrements, sur l'au-
torité infaillible de notre foi. « Je courrai la
chance, aurait-il dit, et par ce mot il a refusé l'as-
sistance que l'Eglise donne à ses enfants sur le
point de quitter la vie. L'Eglise ainsi méprisée, a
refusé, comme elle en a le droit, comme elle de-
vait le faire , les cérémonies funèbres qu'elle ne
doit qu'aux fidèles.
Lesspirites illogiques, ne se souvenant pas qu'ils
sont hors de l'Eglise; que leur docteur Allan Kar
dec leur a dit tout récemment, cette parole qu'ils
ne démenlent pas: Le spiritisme serala croyance
de l'avenir , ont cherché à exiger la présence du
clergé au convoi funèbre de leur doyen ; leur
démarche était sans raison , et n'a pas abouti.
Nous savons que leur intenlion était de déployer
des enseignes , des banderolles aux obsèques de
Rénaud. Il a été mis une prudente opposition à
UïfJRANCE LITTERAIRE
p • r RTISTIQUE SCIENTIFIQUE.
[ V- iParalUgiis" ~W samedis. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
f SOMMAIRE.
nos-Hadès. LXXVII. Incidences sur le spiritisme (Adrien Peladan). — Archéologie céramique et sépulcrale.
I. (l'abbé Cochet).— Les femmes. (Cle de Kergozon). — Marie Duval, (suite et lin), (Ctc de Lacroix de Ro-
P ambeau).— Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV, (A. Péricaud).
r Les cités lacustres en Suisse, etc I. (Paul Simian). — llihllographie. La Revue de l'année (Adrien Pela-
tan).— Chants hongrois, (suit') (Tiialès Bernard.— Sur un tableau de l'exposition de 1863. (L. M. de V.)
t- Encore un mot sur Alesia (A. P. F.) — Epinglettes. (Luap. Leirag). — Said pacha. — Semaine reli-
IBUse de Lyon.
* OURANOS-HADÈS,
i LXXVII.
Incidences sur le spiritisme.
trop célèbre Arouet disait;
1 jeu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
'E lise romaipe, dirons-nous à notre. tour,
e tribunal sans appel , institué de Dieu ,
POl't à la doctrine religieuse , elle sérail
institution éminemment utile, pour
- c!les d'esprit des philosophes et
oyez plutôt le spiritisme, l'étape
B anisme , qui s'appela au 18e
oltairianisme , qui a pris plusieurs au-
epuis , et qui maintenant s'intitule
bai bai e. Que fait-il -ce
l'ésultante suprême de la révolution,
plus sinistres projets, s'avançant pour
H^HRnes ? Ce qu'il est ? Mais ce qu'était la
es Diderot, des d'HuIbae , des Helvé-
lIisanL au terrorisme de Robespierre, de
lhon, de Marat. Est-ce qu'un édifice peut res-
out, si on en sape les fondements ? Et
rsociéLé, conservera-t-elle la paix. et l'harmu-
si on lui ôLe ses bases, la fui, les dogmes; la
té révélée? Or le spiruisme détruit les dogmes
pliens, et ne laisse rien subsister de celle éco-
niesublime dont le Christ est l'auteur, dont
rit saint est le conservateur permanent. Deux
capiLaux récemment accomplis à Lyon, vien-
p" à l'appui de ce que nous énonçons.
F Renaud , doyen des spirites lyonnais, est
il y a quinze jours. Naguère cet homme lut
Bien , et il n'aurait pas compris que les con-
tions de la foi pussent être trouvées ailleurs
ans le catholicisme. Avait-il donné , il y a
es années , comme nous l'avons ouï dire,
les erreurs de Vinlras ? Nous l'ignorons,
Iten pensant qu'il avait dû s'occuper orgueil-
enL, depuis bien des jours, de sujets et de
s qui égarent :
'imes toujours précèdent les grands crimes.
n avait épié son adepte ; il le trouva mûr
pour en faire son serviteur; le spiritisme a fait le
reste. Toujours est-il que Renaud, malade, averti
qu'il n'avait que peu de" jours à rester ici-bas, ne
s'est pas réconcilié avec Dieu. Des ecclésiastiques
aussi recommandables par leur piété que par leur
instruction, l'ont visité â son lit de mort, lui ont
représenté combien il serait terrible pour lui de
subir le jugement de Dieu , sans avoir rétracté
des croyances'et'des pratiques que l'orthodoxie
réprouve, que le bon sens dément, que l'histoire
de l'humanité démontre cÓmmeélantdiaboliques,
Renaud a été ébranlé sans doute; peut-être à-t-
il été sur lé point de confesser le symbole chré-
tien qui fut celui de sa jeunesse ; mais il avait
trop abusé de la patience du Seigneur. La grâce
ne lui a pas manqué , puisque des ministres de
paix sont allés lui prodiguer la parole qui récon-
cilie , la parole qui ouvre le séjour de la béati-
tude. Aux portes du lombeaù, l'infortuné devait
s'abandonnera une direction qu'il lui appartenait
de. bénir. Il ne Fa point fait; il à pris conseil des
spirites, ses amis, sans assez soupçonner que l'a-
thée Mazzini est le dernier anneau de cette doc-
trine. Les dérnonolâtres ont exercé une pression
sur sa décision : il a voulu mourir , il est mort
spirite, spirite impénitent, c'est-à-dire : niant l'é-
ternité des peines, ne gardant qu'un semblant de
la divinité du Christ, puisque la nouvelle hérésie
saule à pieds joints sur nos sacrements, sur l'au-
torité infaillible de notre foi. « Je courrai la
chance, aurait-il dit, et par ce mot il a refusé l'as-
sistance que l'Eglise donne à ses enfants sur le
point de quitter la vie. L'Eglise ainsi méprisée, a
refusé, comme elle en a le droit, comme elle de-
vait le faire , les cérémonies funèbres qu'elle ne
doit qu'aux fidèles.
Lesspirites illogiques, ne se souvenant pas qu'ils
sont hors de l'Eglise; que leur docteur Allan Kar
dec leur a dit tout récemment, cette parole qu'ils
ne démenlent pas: Le spiritisme serala croyance
de l'avenir , ont cherché à exiger la présence du
clergé au convoi funèbre de leur doyen ; leur
démarche était sans raison , et n'a pas abouti.
Nous savons que leur intenlion était de déployer
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