Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1862-12-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 06 décembre 1862 06 décembre 1862
Description : 1862/12/06 (A7,N11). 1862/12/06 (A7,N11).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338906t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
SEPTIÈME ANNÉE, No H. -- 6 DÉCEMBRE 1862.
IJTMXCE LITTERAIRE
I~: - .( .J; -..
i;, Mtistiqub, SCIENTIFIQUE. -
--- ,~,.~ ,
l^TjaïtWua jèrsjKtoedis. - Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
- SOMMAIRE.
idhésion des Annales de Philosophie chrétienne (A. Bonnetty). — La Schlague; A Michelet (Adrien Pe
i lâdan). — Alesia (H. M.). — Ambrosio (Jules Canonge). — Bibliographie. Principe vital à l'occasion de dis-
cussions récentes et d'une Réponse de Pie IX, par l'abbé Thibaudier, professeur de philosophie à l'institution
des Chartreux. (Marius Magnin). — Des institutions académiques, par l'abbé Hautcœur (A. Peladan). — Du
'Siècle.
Les Annales de philosophie chrétienne (I), le
ivant recueil , plusieurs fois signalé à l'attention
e nos lecteurs, eLle plus beau monument peut-
tre élevé à la foi par les découvertes et la dis-
ssion, au XIXesiècle, a bien voulu reproduire
ttre prospectus pour les trois ouvrages rares que
ous mettons sous presse, et le faire précéder des
lignes ci-après :
« Les Annales ont toujours favorisé les publica-
tions utiles, soit théologiques , soit philosophi-
ques, ou même légendaires. La science et la Ira-
ition trouvent de nombreuses ressources dans
'étude de toute l'antiquiléchrétienne. C'est à tous
ies titres que nous reproduisons le prospectus sui-
ant, de M. Adrien Peladan : »
M. Bonnetty, l'éminent directeurdes Annales,
joute à ce qui précède , en citant une note sur
lolre publication hebdomadaire :
a Nous avons déjà parlé de la France littéraire,
t signalé le bon esprit de cette Revue , l'intelli-
gence de sa rédaction et les efforts qu'elle fait
our décentraliser , au profit de la France entière,
e funeste monopole de la pensée que s'est attri-
bué Paris. C'est ce qui nous engage à reproduire
annonce suivante qui fait connaître en détail le
ut (Je celte Revue. »-
Le volume antérieur où les Annales ont consa-
cré une autre mention obligeante à notre jour-
al , est le 2e de la 5e série , page 472. Voici ce
ugement qui nous honore comme celui qui pré-
cède :
a La seconde citation est due à la France litté-
'airé , revue publiée à Lyon, ou, depuis cinq ans
qu'elle existe , elle est parvenue , sous la direc-
ion de M. A. Peladan, à grouper autour d'elle
m nombre considérable d'esprits d'élite , qui, en
îistoire, en philosophie , en poésie , ne cessent
te répandre ou de défendre les principes du pur
rhiistianisme , en même temps que ceux du bon
ÙL Puissent-elles également réussir dans le
pro jet bien avéré qu'ils ont de soustraire la pro-
vince à l'omnipotence littéraire et philosophique
es journaux de Paris. C'est dans ce sens que
t écrites les paroles suivantes , à propos des
tfl) Paris , rue de Babylone 10. Un cahier de 80
pges par mois, 1 an , 20 francs. La collection forme
frésentement 65 volumes in-8, avec figures.
articles de M. de l'Epinois : suit une assez lon-
gue citation d'un des articles antérieurement pu-
bliés par nous sur l'Histoire de France , par M.
Henri Martin, etse terminant parcesdeux alinéas:
« Et tenez, lisez l'audacieux aveu de M. E. Qui-
net, un émule de M. Henri Martin, dans son In-
troduction aux œuvres de Marnèse : « La lutte est
» sérieuse et à outrance. Il s'agit non-seulement
» de réfuter le Papisme , mais de l'extirper ,
» mais de le déshonorer ; non-seulement de le
» déshonorer, mais, comme le voulait l'ancienne
» loi germaine contre l'adultère, de l'étouffer
Il dans la boue. »
« Est-ce clair ? est-ce assez de rage comme cela?
et pourquoi cette rage ? pour anéantir dans la
boue l'institution céleste , sans laquelle le chris-
tianisme s'en va et la société -par conséquent.
«
Libres penseurs , vos discours sont, les torches
incendiaires des révolutions. » (n° du 8 décembre
1860.)
* » Les reproches adressés aux journaux conser-
vateurs sont un peu vif peut-être, ajoute M. Bon-
netty, mais on doit reconnaître qu'ils ne sont pas
dénués de fondement. Ces journaux , en effet,
s'occupent en général plus de la polémique -quoti-
dienne que des remèdes à apporter à la désorga-
nisation dogmatique et morale qui s'accomplit
sous nos yeux. M. Peladan poursuit ensuite en
son nom une réfutation de Y Histoire de M. Mar-
tin , remarquable par l'éudition et la critique (<)."
L'adhésion de M. Bonnetty nous est précieuse,
comme nous l'est celle de M. Laurentie. Ces té-
moignages de sympathie sont pour nous la plus
douce des récompenses à un labeur persévérant,
pénible , désintéressé , ils en sont une douce ré-
compense. Nous n'avons pas de moyen mieux
choisi pour rendre hommage à M. Bonnetty , que
de citer ou d'analyser de temps à autre les An-
nales de philosophie , qui sont sa gloire ; nous
ne manquerons pas à ce devoir.
A. P.
(1) Nous nous permettons cependant de l'avertir que
l'Èzour Vedam n'est pas l'œuvre d'un ancien auteur
indien , mais du P. Nobilis , jésuite , ou plutôt du P.
Coiniette ; qu'il consulte une lettre de P. Bach, à ce
sujet, dans les Annales, t. XVI, p. 43 î, et t. XVIII,
p. 595, 3e série.
IJTMXCE LITTERAIRE
I~: - .( .J; -..
i;, Mtistiqub, SCIENTIFIQUE. -
--- ,~,.~ ,
l^TjaïtWua jèrsjKtoedis. - Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
- SOMMAIRE.
idhésion des Annales de Philosophie chrétienne (A. Bonnetty). — La Schlague; A Michelet (Adrien Pe
i lâdan). — Alesia (H. M.). — Ambrosio (Jules Canonge). — Bibliographie. Principe vital à l'occasion de dis-
cussions récentes et d'une Réponse de Pie IX, par l'abbé Thibaudier, professeur de philosophie à l'institution
des Chartreux. (Marius Magnin). — Des institutions académiques, par l'abbé Hautcœur (A. Peladan). — Du
'Siècle.
Les Annales de philosophie chrétienne (I), le
ivant recueil , plusieurs fois signalé à l'attention
e nos lecteurs, eLle plus beau monument peut-
tre élevé à la foi par les découvertes et la dis-
ssion, au XIXesiècle, a bien voulu reproduire
ttre prospectus pour les trois ouvrages rares que
ous mettons sous presse, et le faire précéder des
lignes ci-après :
« Les Annales ont toujours favorisé les publica-
tions utiles, soit théologiques , soit philosophi-
ques, ou même légendaires. La science et la Ira-
ition trouvent de nombreuses ressources dans
'étude de toute l'antiquiléchrétienne. C'est à tous
ies titres que nous reproduisons le prospectus sui-
ant, de M. Adrien Peladan : »
M. Bonnetty, l'éminent directeurdes Annales,
joute à ce qui précède , en citant une note sur
lolre publication hebdomadaire :
a Nous avons déjà parlé de la France littéraire,
t signalé le bon esprit de cette Revue , l'intelli-
gence de sa rédaction et les efforts qu'elle fait
our décentraliser , au profit de la France entière,
e funeste monopole de la pensée que s'est attri-
bué Paris. C'est ce qui nous engage à reproduire
annonce suivante qui fait connaître en détail le
ut (Je celte Revue. »-
Le volume antérieur où les Annales ont consa-
cré une autre mention obligeante à notre jour-
al , est le 2e de la 5e série , page 472. Voici ce
ugement qui nous honore comme celui qui pré-
cède :
a La seconde citation est due à la France litté-
'airé , revue publiée à Lyon, ou, depuis cinq ans
qu'elle existe , elle est parvenue , sous la direc-
ion de M. A. Peladan, à grouper autour d'elle
m nombre considérable d'esprits d'élite , qui, en
îistoire, en philosophie , en poésie , ne cessent
te répandre ou de défendre les principes du pur
rhiistianisme , en même temps que ceux du bon
ÙL Puissent-elles également réussir dans le
pro jet bien avéré qu'ils ont de soustraire la pro-
vince à l'omnipotence littéraire et philosophique
es journaux de Paris. C'est dans ce sens que
t écrites les paroles suivantes , à propos des
tfl) Paris , rue de Babylone 10. Un cahier de 80
pges par mois, 1 an , 20 francs. La collection forme
frésentement 65 volumes in-8, avec figures.
articles de M. de l'Epinois : suit une assez lon-
gue citation d'un des articles antérieurement pu-
bliés par nous sur l'Histoire de France , par M.
Henri Martin, etse terminant parcesdeux alinéas:
« Et tenez, lisez l'audacieux aveu de M. E. Qui-
net, un émule de M. Henri Martin, dans son In-
troduction aux œuvres de Marnèse : « La lutte est
» sérieuse et à outrance. Il s'agit non-seulement
» de réfuter le Papisme , mais de l'extirper ,
» mais de le déshonorer ; non-seulement de le
» déshonorer, mais, comme le voulait l'ancienne
» loi germaine contre l'adultère, de l'étouffer
Il dans la boue. »
« Est-ce clair ? est-ce assez de rage comme cela?
et pourquoi cette rage ? pour anéantir dans la
boue l'institution céleste , sans laquelle le chris-
tianisme s'en va et la société -par conséquent.
«
Libres penseurs , vos discours sont, les torches
incendiaires des révolutions. » (n° du 8 décembre
1860.)
* » Les reproches adressés aux journaux conser-
vateurs sont un peu vif peut-être, ajoute M. Bon-
netty, mais on doit reconnaître qu'ils ne sont pas
dénués de fondement. Ces journaux , en effet,
s'occupent en général plus de la polémique -quoti-
dienne que des remèdes à apporter à la désorga-
nisation dogmatique et morale qui s'accomplit
sous nos yeux. M. Peladan poursuit ensuite en
son nom une réfutation de Y Histoire de M. Mar-
tin , remarquable par l'éudition et la critique (<)."
L'adhésion de M. Bonnetty nous est précieuse,
comme nous l'est celle de M. Laurentie. Ces té-
moignages de sympathie sont pour nous la plus
douce des récompenses à un labeur persévérant,
pénible , désintéressé , ils en sont une douce ré-
compense. Nous n'avons pas de moyen mieux
choisi pour rendre hommage à M. Bonnetty , que
de citer ou d'analyser de temps à autre les An-
nales de philosophie , qui sont sa gloire ; nous
ne manquerons pas à ce devoir.
A. P.
(1) Nous nous permettons cependant de l'avertir que
l'Èzour Vedam n'est pas l'œuvre d'un ancien auteur
indien , mais du P. Nobilis , jésuite , ou plutôt du P.
Coiniette ; qu'il consulte une lettre de P. Bach, à ce
sujet, dans les Annales, t. XVI, p. 43 î, et t. XVIII,
p. 595, 3e série.
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