£676 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAIS* x * 29.Ncven.2>r« 19131v
<53 asftt 1014 et revenu sur le front incomplète-
ment guéri. Modèle de devoir et de bravoure.
A été tué le 25 septembre 1915 au moment où
il se portait, à la tête de sa compagnie, à l'as-
saut des tranchées ennemies.
ROYÉ (Augusie-Henri), lieutenant - colonel
commandant le 107« rég. d'infanterie : aimé
de son régiment auquel il a su inspirer le sen-
timent du devoir et l'esprit de sacrifice, l'a
brillamment conduit à l'assaut de positions en-
nemies, dont trois lignes successives ont été
enlevées avec au entrain admirable. A main-
tenu pendant trois jours son régiment sur les
positions conquises sous un feu presque in-
cessant d'infanterie, de mitrailleuses et d'ar-
tillerie de tous calibres.
(Ordre du t6 octobre 1915.)
i" CORPS D'ARMÉE COLONIAL : sous l'éner-
gique impulsion de son chef, le général BER-
DOULAT. s est emparé d'un élan magnifique de
positions ennemies puissamment fortifiées, a
combattu pendant 7 jours consécutifs, du 25 sep-
tembre au t octobre, avec une vigueur et une
ténacité remarquables, triomphant de violentes
contre attaques et refoulant constamment l'en-
nemi de position en position.
2* CORPS COLONIAL, comprenant les 10' et
Jae divisions coloniales et la division métropo-
litaine du Maroc : sous l'impulsion énergique
du général BLONDLAT, ont, le 25 septembre,
enlevé, dans un vigoureux assaut, la première
position ennemis puissamment organisée, et,
par certains de leurs éléments (division MAR-
CHAND), atteint dan seul bond la deuxième
position allemande. Ont complété leur succès
dans la journée du 26, rejetant partout l'ennemi
au delà de sa deuxième position, faisant plus
de 4,000 prisonniers, enlevant 25 canons, 60 mi-
trailleuses et recueillant un butin considé-
rable.
7e CORPS D'ARMÉE, comprenant les 14e et
37e divisions : sous l'impulsion énergique de
son chef, le général de V1LLARET, a enlevé, le
25 septembre, sur tout son front, par un vigou-
reux assaut, la première position ennemie com-
posée de 4 à 5 lignes de tranchées; a pour-
suivi le 26 sa brillante offensive, rejetant par-
tout l'ennemi au delà de sa 2e position de dé-
pense, faisant dans ces deux jours de bataille
3,<)CO prisonniers, enlevant 50 canons et recueil-
lant un butin considérable.
22e DIVISION D'INFANTERIE : sons la vigou-
reuse impulsion de son chef, le général BOUYS
SOU, le 25 septembre, a enleve, dans un su-
perbe élan,les positions ennemies fortement or-
ganisées sur une profondeur de quatre kilomè-
tres, en s'empaTant de plusieurs batteries. Pen-
dant deux semaines, au prix d'efforts soutenus
et énergiques, n'a cessé de lutter contre l'en-
nemi qui se défendait pied à pied, le refoulant
sans cesse et faisant chaque jour de nombreux
prisonniers.
1 14, CORPS D'ARMÉE : sous l'impulsion éner-
gique de son chef, le général BARET, les 25 et
2J6 septembre, a brillamment enlevé les posi-
tions ennemies sur une profondeur de quatre
Jkilomêtres, en s'eraparant de 4,000 prisonniers
et de 30 canons. Pendant que la 27e division
(général DE BAZELA1RE) traversait d'un magni-
fique élan les tranchées allemandes fortement
organisées, la 28" division (général SORBETS)
réussissait, par une habile manœuvre, à encer-
cler une position puissamment fortifiée, obli-
geant des bataillons entiers à déposer les
armes.
(Ordre da 25 octobre 1915.)
DARTHE (P.-L.-M.-J.), capitaine à l'état-major
de la e division d'infanterie : a fait preuve,
en toutes circonstances, comme commandant
d'unité, de belles qualités d'entraîneur d'hommes
et de chef de troupe. S'est montré non moins
brillant officier d'état-major; a assuré, dans les
meilleures conditions, l'organisation défensive
d'un secteur difficile, se dépensant sans comp-
ter, faisant en toutes occasions les reconnais-
sances les plus délicates et les plus dange-
reuses, sans aucun souci du danger.
MALLET (Eugène), lieutenant au 8e Tég. de
marche de tirailleurs : blessé à la main le 5 oc-
tobre 1914, et encore en traitement à l'ambu-
lance, n'a pas hésité, apprenant que son ba-
taillon était assailli par des forces supérieures,
à le rejoindre; a fait montre du plus beau sang-
froid et de froide bravoure en ralliant de nuit
des isolés, en les portant à la rencontre de l'en-
nemi ei en arrêtant l'offensive ennemie devant i
son front.-
DE FAUCON (A.-H.-F.), lieutenant à la 4e bat-
terie du 58e rég. d'artillerie : très brave au feu,
a exercé avec la plus grande autorité le com-
mandement de sa batterie, son capitaine ayant
été blessé. Tué à son poste de combat le
25 septembre 1914, pendant qu'il faisait abriter,
sans se soucier lui-même du danger, son per-
sonnel soumis à un violent bombardement de
l'artillerie ennemie.
RINK. (Georges), sous-lieutenant au 4' rég.
de marche de zouaves : sur le front depnis le
début de la mobilisation, a rapidement gagné
le galon d'officier par ses belles qualités mili-
taires. N'a cessé de donner l'exemple du cou-
rage, du dévouement et do l'abnégation. A été
mortellement frappé le 18 septembre 1915 par
les éclats de bombe allemande en prenant des
dispositions pour tendre une embuscade à une
patrouille ennemie.
MALLET (Georges), aspirant pilote à l'esca-
drille M.-F. 36 : excellent pilote, a exécuté de
nombreux vols de réglage de tir et de recon-
naissances au cours desquels son avion fut plu-
sieurs fois atteint par le feu. A effectué de sa
propre initiative, pendant les nuits du 20 et
du 22 septembre 1915, des bombardements à
très faible altitude sur des voies ferrées.
WALCKENAER (François), lieutenant à l'esca-
drille M. F. 36 : observateur de valeur, donne à
son escadrille les meilleurs exemples de cou-
rage et d'initiative. A pris part, sur sa demande,
à de nombreux bombardements de nuit, no-
tamment les 20 et 22 septembre où, survolant
à très faible altitude des voies ferrées, il a
exécuté sur des trains un tir qui a paru effi-
cace.
LAUCHÊRÈ (Frédéric-Léon), m'e 10310, chas-
seur de 2e chasse au 3e bataillon de marche
d'infànterie légère d'Afrique : a pris part, le
17 février, à l'assaut des tranchées allemandes.
Blessé au cours de l'action. A perdu l'œil -
gauche.
MERLIN (René-Louis-Joseph), mIe 6301, chas-
seur de te classe au 3e bataillon de marche
d'isfauterie légère d'Afrique : sur le front de-
puis onze mois. Grièvement blessé, le 10 sep-
tembre 1915l
RENIER (Henri), m1* 22 675/3, quartier-maître
fusilier temporaire au 2* reg. de marins :
modèle de soldat, brave, "consciencieux, tra-
vailleur infatigable. Blessé le 18 mars, blessé
une deuxième fois le 14 septembre au matin,
est resté à son poste ; a été tué le même jour
en se portant, sur sa demande, sous le feu de
l'ennemi, en un point démoli de la tranchée
qu'il était urgent de réparer.
DE JUGE, de la société de secours aux bles-
sés : faisant partie de la société de secours aux
blessés, est accouru le 25 septembre, au pre-
mier signal, au cours d'un violent bombarde-
ment, pour chercher les blessés, a eu ses deux
conducteurs d'automobiles tués au moment où
il faisait monter les blessés en voiture ; blessé
lui-même, ne s'est préoccupé que du remplace-
ment des chauffeurs et du départ des blessés
en insistant pour les faire partir avant lui. Ne
cesse, depuis huit mois, de donner les preuves
du plus grand courage et du plus grand dé-
vouement; s'est particulièrement signalé le
9 mai en assurant l'évacuation des blessés au
plus fort du bombardement.
(Ordre du 1** octobre 1915.)
CASTERAN (Jean-François-Léon), sous-lieute-
nant au 135e rég. d'infanterie : a donné à tous
le plus bel exemple de courage et d'énergie en
faisant prendre position à ses seotions de mi-
trailleuses dans les tranchées ennemies et en
s'y maintenant malgré les nombreuses contre-
attaques. Blessé mortellement à son poste.
JACQUES (Paul-Louis-Eugène), sous-lieutenant
au 135e rég. d'infanterie : blessé mortellement
en entraînant courageusement sa section à
l'assaut sous un feu violent ot meurtrier d'in-
fanterie et de mitrailleuses.
HAMON (Félix), sous-lieutenant au 135e rég.
d'infanterie : officier d'un héroïsme allant
jusqu'à la témérité. Est tombé mortellement
frappé en entrainant sa section à l'assaut, sous
des feux violents et meurtriers.
DTESPINAY SAINT-LUC (Pierre), sous-lieute-
nant au 49e rég. d'artillerie : officier d'une acti-
vité et d une bravonre remarquables. A fait
preuve, aux attaques du 24 et du 25 septembre
1915, d'un calme et d'un sang-froid au-dessus
de tout éloge. N'a pas hésité à suivre les pre-
mières vagues d'infanterie au moment de l'as-
saut pour faire une reconnaissance plus rapide
du terrain. Est tombé mortellement blessé.
ALLIAUME (Léon-Toussaint), sous-lieutenant
au 66e rég. d'infanterie : officier plein d'entrain
et de bravoure. Le 27 avril, en entraînant sa
section à l'assaut des tranchées ennemies, a
été grièvement blessé aux deux jambes.
DE LA DEBUTRIE (Edouard), sous-lieutenant au
49erég.d'artillerie: officier d'une activité et d'unt
bravoure remarquables. A fait preuve, aux atta-
ques des 24, 25 et 26 septembre, d'un calme e1
d'un sang-froid au-dessus de tout éloge,Par un&
heureuse initiative, a empêché un retour offen-
sif de l'ennemi au moment de l'assaut, en fai-
sant continuer le tir de sa demi-batterie. Griè-
vement blessé lo 26 septembre au poste de
commandement do son capitaine.
CARESME (Louis-Georges), capitaine au rég.
d'infanterie coloniale du Maroc : officier da
grande valeur, d'une activité inlassable, ayant
toujours montré le mépris complet du danger,
ayant déjà mérité deux citations à l'ordre de la
division. Détaché à l'état-major de la brigade,
a été tué d'une balle-au cœur alors qu'envoyé
en mission dans la première ligne, il examinait
les positions de l'ennemi.
ARDILUER (René-Georges), capitaine au rég.
d'infanterie coloniale du kiaroc: a fait preuve,
en toutes circonstances, des plus belles qua-
lités militaires. A été atteint mortellement le
25 septembre au moment où il entraînait sa
compagnie en avant.
DAMY (Marc-Eugène), sous-lieutenant au rég.
d'infanterie coloniale du Maroc ;
GAUDIOT (René), sous-lieutenant au rég.
d'infanterie coloniale du Maroc :
Au combat du 25 septembre, ont été griève-
ment blessés en conduisant, avec beaucoup
d'entrain et une grande bravoure, leur section
en avant.
HAACK (Emile), lieutenant au rég. d'infanterie
coloniale du Maroc : au combat du 25 sep-
tembre, a-été mortellement atteint au moment
où, sous un violent bombardement, il portait
sa section en avant, en donnant à ses hommes
un bel exemple de bravoure.
BEN KEBLIA ABDALLAH (Ould Iladj Mad-
jahed), lieutenant au 4e rég. mixte de zouaves et
tirailleurs : excellent serviteur, énergique et
dévoué. Blessé le 16 août, a rejoint directement
le corps avant d'être guéri; blessé à nouveau le
25 septembre, en donnant à ses hommes un
bel exemple de fermeté et de sang-froid sous
un violest bombardement.
KtElN (Louis-Maurice lieutenant au 4e rég.
mixte de zouaves et tirailleurs: passé sur sa de-
mande de la cavalerie dans l'infanterie, a tou-
jours fait preuve de rares qualités de bravoure,
d'énergie et de dévouement. Mortellement
blessé le 25 septembre en entraînant sa section
à l'attaque des tranchées ennemies.
DE PRADEL DE LAMAZE (Joscpb),capitainc au
4e rég. mixte de zouaves et tirailleurs : officier
très brave, plein de courage et d'ardeur, d'une
très belle attitude au feu ; le 25 septembre, a
entraîné sa compagnie jusqu'à la deuxième
tranchée allemande protegée par un profond
réseau de fils de fer et malgré un feu violent
d'artillerie et de mitrailleuses. Mortellement
blessé au cours de l'action.
LE 1er BATAILLON DE TIRAILLEURS du rég.
mixte de zouaves et tirailleurs: le 25 septembre,
a brillamment enlevé et traversé une ligne de
tranchées allemandes protégée par un épais
réseau de fils de fer malgré un feu très violent
de mitrailleuses et s'est maintenu toute la jour-
née sur la position en résistant aux contre-
attaques de l'ennemi.
LEFEBVRE (Victor-Adolpbe-Marcel), chef de
bataillon au 4e rég. mixte de zouaves et. tirail-
leurs : le 21 septembre 1914, étant capitaine
agent de liaison, a été blessé grièvement en
portant un ordre. A reçu une deuxième bles-
sure en revenant et ne s'est laissé emporter
qu'après s'être présenté au commandant de la
brigade pour lui dire : - Ordre transmis o. Le
25 septembre 1915, a été glorieusement tué à la
tête de son bataillon qu'il entraînait à l'assaut
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