Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1933-11-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 novembre 1933 03 novembre 1933
Description : 1933/11/03 (Numéro 25859). 1933/11/03 (Numéro 25859).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k633419r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2008
table Vedette de cette apothéose : la y
curée aux flambeaux.
Entre nous, c'est une Idée singu
lière qu'ont eu les chasseurs de choi
sir pour patron un veneur repenti
Saint Hubert qui massacrait tout ce
q-u' tombait sous son épieu ou sous
les crocs de son chien, dans les fo
rêts d'Ardenne, se trouva, un jour de
vant un grand cerf blanc qui por
tait une s croix entre ses bois. De ce
jour, il renonça à la chasse et de
vint un modèle de toutes les vertus,
Quoi qu'on puisse dire, c'est
d'abord un beau spectacle qu'une
■ chasse à courre-dans une forêt d'au
tomne. C'est- un sport pur, car les
adversaires ne peuvent pas s'enten
•dre. Ils doivent, l'équipage et la bête
de chasse, montrer une égale finesse
et, malgré le nombre' .du côté des
hommes, c'est souvent'l'animal qui
reste le gagnant épuisé de la par
tie.
Chaque épisode est comme un ta
bleau composé par un maître, avec le
cadre magnifique de la forêt où
chaque, appel, chaque cri, chaque
aboi, chaque coup de trompe se pro-
, pagent à travers les troncs de la- fu
taie comme sous la voûte d'une ca-
- thédrale. Sans doute la messe sem-
ble-t-elle une cérémonie un peu
païenne, parce que l'on a accroché
t aux piliers de la petite église des
massacres, des pieds au bout de leur
. peau tressée, et des trompes, parce
que la petite sainte Thérèse en le
vant ses yeux extatiques a la sur
prise d'apercevoir au-dessus de saint
Antoine de Padoue la hure mena
çante d'un ragot ; un peu païenne,
à cause des trompes qui sonnent les
, honneurs au moment de l'élévation,
• un peu païenne à cause des chiennes
que l'on bénit.
: Mais le vieux curé ne s'en alarme
guère; le village ptôflte d'une pa
-reille aubaine : il n'y a plus une
chaise sur laquelle s'asseoir dans la
salle à manger d,e l'auberge. ' les
« comptoirs » regorgent ; le boulan
ger a fait un pain bénit comme il
n'en porte pas à la sacristie deux
. fols par an,
\Majs c'est après la cérémonie que
rie drame commence, drame d'abord
Imperceptible. Pourrait-on croire que
*oe grand cerf qui traverse une allée,
Ja tête dressée et les oreilles en cor
net, est-déjà une victime désignée?
H est étonné de voir tant de gens
d'entendre tant de bruits nouveaux
dans la forêt qui ne retentit géné
ralement que du choc des cognées
ou de la chute d'un arbre, dans un
tracas de catastrophe.
Il s'en va, mais les chiens collés
"à- sa voie s'égosillent ; mais le va
carme se rapproche ; et le grand
cerf compnence à comprendre que
C'est bien à lui que l'on en a. H flle
sous le taillis, prend un parti avec
cette idée toute naturelle que les
Jiommes et les chiens ne sont pas
si malins que ça. Jusqu'au moment
où la crainte du danger se fait plus
forte, où 11 comprend que c'est sé-
■ lieux, très sérieux... désespéré ! Alors,
exténué, il ruse, il se défend avec de
pauvres petites malices, de rien du
• tout, lui qui d'abord avait toutes les
chances pour lui n'en a pas profité
et maintenant, il faudrait un mira
cle pour le sauver:
Alors, 11 se retourne fièrement, la
tête haute et 11 regarde les chiens,
avec un Magnifique dédain...
Et maintenant, allons-nous en
Tâchons de penser à autre . chose.
Quand, au loin, nous entendrons les
fanfares, nous oublierons peut-être
que le petit valet balance la tête
aux yeux déjà ternis devant les
chiens et qu'il va, en soulevant la
* nappe » d'un seul coup, offrir à la
meute hurlante et affamée les tri-
pailles toutes chaudes d'une bête
magnifique qui, après une longue
lutte a .perdu si loyalement la partie.
La forêt s'apaise, les phares des
automobiles inondent les clairières
id'une clarté lunaire et, près d'une
coupe, les biches s'inquiètent : « Que
fait-il donc, qu'il ne revient pas ? »
ta tête naturalisée, l'an prochain,
sera accrochée dans la nef de l'égli
se. Mais faites, Seigneur, que saint
Hubert la considère, elle aussi, avec
de nouveaux remords...
DIX JOURS
ayant le plébiscite
allemand
[SUITE DE L'ARTICLE DE TETE)
Naturellement; il se refuse à toute
interview ayant trait aux faits poli
tiques actuels, mais il parait heu-
reux de-me les expliquer, de com
menter les événements qui'se dérou
lent, s'attache en quelque sorte à les
codifier en soulignant leurs consé
quences. On sefltj à travers ses pa
roles, que le régime hitlérien a at
teint" un tournant. « Le chancelier
sent qu'il ne peut, faire le bonheur
de son peuple sans une entente avec
ses voisins » répètent tous les.offi
ciers de la Wilhelmstrasse. Plus ha
bile, von Neurath suggère plus qu'il
n'affirme.
« J'ai écouté soigneusement les
discours de notre chancelier, me
dit-il, jairçais il n'a été plus applaudi
que lorsqu'il a parlé du rapproche
ment avec la France ».
Je les ai entendus aussi ces ap
plaudissements, parmi lesquels écla
tait comme un sentiment de délir
vrance. Mais comment le concilier
avec le livre .haineux du Fiihrery
avec les directives données à tout
le corps enseignant qui ont pour but
de développer l'horreur de notre
pays ?... Pourquoi apprendre aux
enfants, dès l'âge de. treize ans, des
gestes de guerre — ramper sur le
ventre, jeter de,s grenades ? — A
cela le docteur Goebbe'ls répond
« Nous avons le droit de nous déve
lopper ». \
Ce « développement'*»,'on le sent
plus clairement-encore dans les pro
pos du ministre des Affaires étran
gères ; les mots d'amnistie, d'en
tente reviennent. Il explique l'évo
lution d'Hitler : « Il a grandi com
me homme de gouvernement », dit-
il. Il convient que son chef suit uni
quement son inspiration,' agit d'une
manière impulsive, et défend sa sin
cérité que prouve son évolution
même. « On a tellement travaillé
pour dresser les deux pays l'un con
tre l'autre, conclut-il, qu'il faudra
(tontinuer à travailler, à enfoncer le
clou, sans se décourager, savoir se
montrer patient. »
Chez von Biilow
DEMAIN.
nous publierons
le règlement complet
de notre
CONCOURS
DU
H
La même confiance en 1' « inspi
ration » du chef se retrouve chez
tous. Une longue conversation avec
von Biilow, depuis tant dlannées se
crétaire général des Affaires étran
gères, devait me la rendre plus évi- ;
dente encore. C'est de la grande ré
forme administrative et politique
qui, au début d'avril, consacrera
l'achèvement de l'unité allemande
qu'il me parla d'abord.
« Il s'agit de la réorganisation ad
ministrative qui changera, en quel
que sorte, le caractère des Etats et
quj centralisera le pouvoir entre les
mains ,du Beich », m'explique von
Biilow. Déjà les Parlements de pro
vince, les Landtag sont fermés. Ils
ne seront pas rouverts. « Le
Reichstag seul décidera ».
Une nouvelle division des Etats
achèvera- de niveler les frontières
intérieures de l'Empire allemand.
t Des petits pays comme les du
chés de Bade et de Wurtemberg, qui
ont tant lutté pour rester indépen
dants, vont être réunis dans le do
maine des douanes et des finan
cés ».
La Prusse, au contraire, sera di
visée d'une manière nouvelle.
« En Prusse, comme en Bavière,
il n'y a plus de diètes, ces pays de
viennent organes du Reich. Les
questions importantes seront réso
lues par le cabinet de Berlin ».
Les royaumes de'Prusse et de Ba
vière ont vécu... Il semble que le
nouveau régime s'attaque aux tradi
tions historiques mêmes. Ce qu'on
envisage est une réorganisation éco
nomique complète suivant une mé
thode nouvelle.
C'est là qu'il faut, dans l'œuvre
d'Hitler, trouver la signification pro
fonde de ce qui s'accomplit. A la fa
veur d'événements barbares, cruels,
Souvent odieux, un monstrueux tra
vail de gestation se poursuit : l'uni
fication de l'Allemagne ébauchée par
Bismarck.
Comme Je parlais une fois de plus
à von Biilow des idées belliqueuses
de la jeunesse : « Evidemment, mé
dit von Biilow, la jeunesse de notre
pays est très extrémiste. Elle a be
soin d'être tenue, éduquée. Elle n'a
pas vu la guerre. Hitler est très fier
d'avoir centralisé toute leur ardeur
sur l'Allemagne. Cela a déjà amené
un grand changement parmi nos
'eunes gens ».
Et comme je m'élève contre les
parades et manifestations qui entre
tiennent l'esprit militariste chez- les
"eunes, il me répond en souriant. :
Que voulez-vous, l'Allemand est
" BON SENS
et la liste détaillée des
5.000 PRIX
d 'une valeur de.
600.000 francs
^iiiiiinipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii''
Les audiences de M. Paul-Boncour
. M. Paul-Boncour, ministre des Affai»,
tes étrangères a reçu hier matin" M.
Naggtar, ministre de France à Belgrade.
Le nouveau consul grec à.Paris
, Athènes, 2 Nov. — Par décret prési
dentiel, "M." Bikis,' constil" général £
Skoplje, est nomme consul ? général a
Paris, en remplacement de M. Melekos,
transféré à Beyrouth.
La revision des billets de fonds
Le gTQupement intercorporatif du Com
merça, 6,: rue Cemnartin, Paris (IX"), con
voque tous les commerçants gênés par la
crise à assister à la reunion qu'il donnera
à la Salle Wagram le 8 novembre, à 16
heures, sous la présidence de M. Pierre
Colomb, député de la Vienne, commerçant
à Paris, avec le concours-de M.. Soulier,
député,- auteur de la proposition de-loi-sur
la révision des fonds de commerce, et de
nombreux parlementaires.
DEMAIN SAMEDI Â 20 h. 30
AU CIRQUE MUNICIPAL
DE REIMS
. ■ - IN i ! ! <
MARCEL THIL
présidera la grande soirée
de boxe organisée par
,le. « Petit Journal » .
et l '« Eclaireur de l'Est »
CANDEL contre BASSIN
et
REBEL contre CAMPIGLIA
Voir notre rubrique tportiv«
Depuis 65 ans, 11 existe un endroit
unique où l'on trouve des ameublements
de tous styles, neufs et occasion, objets
d'art meubles anciens, lustres, bureaux,
pianos, etc., à des prix invraisemblables.
C'est aux Saisies Warrants, 4, rue de la
Douane.
un drôle d'animal. Vous ne pourriez
pas, comme cela arrive en Améri
que, ou en Angleterre, par exemple,
les faire contempler pendant des
heures des hommes jouant avec une
balle t En Allemagne, ils veulent
participer au jeu, ils veulent être
acteurs, le rôle de spectateur ne leur
dit rien. C'est le secret de beaucoup
de nos manifestations. » Et, lui aussi,
parle de conciliation.
Cette opinion, je devais la retrou
ver tout le long du jour dans la bou
che de gens appartenant aux cercles
les plus divers. Paroles de paix trop
souvent en désaccord avec les faits
qui se sont déroulés jusqu'ici — es
prit nouveau peut-être d un pays où
l'impression se propage immédiate
ment mais avec laquelle il faudrait
dorénavant accorder les actes, si
l'on veut frapper l'esprit français
qui exige des réalités.
Evidemment, une évolution éco-'
nomitiue est nécessaire à l'Allema-
jne. .Malgré drapeaux- et -étendards,
la ville de Berlin garde un aspect
nostalgique. La foule des jeunes
gens, en uniforme ne réussit pas à
eeayer l'aspect des rues. Les longues
files de taxis verts rangés contre les
tn "" "
le
Le professeur Calmette
a eu de simples et émou?antes obsèques
Le professeur- Albert Calmette a eu
des obsèques d'une très grande simpli
cité, selon son dernier désir.
Cet homme qui n'atteignit les hon
neurs et la gloire qu'en travaillant pour
le bien de l'humanité, reclus dans son
laboratoire, avait voulu qu'à son enter
rement il n'y eut ni discours, ni hon
neurs rendus. Seule une immense croix
de roses rouges recouvrait le catafalque.
Le corps reposait depuis trois jours
dans la crypte de l'Institut Pasteur. > A
10 heures a eu lieu là levée du corps,
par le, chanoine Cosson. Le corbillard,
dépouillé de tout ornement transporta
lè corps jusqu'à l'église Saint-Jean-
Baptiste de La Salle. Le deuil était
conduit par MM. Georges et André Cal
mette, fils du défunt,' par Mme Calmette
et par le médecin général Calmette,
frère du disparu: .
Dans l'église, qu'emplissait une foule
émue, le cercueil fut placé sur un au
tre. catafalque, entouré de mille cierges,
et le Révérend Père Sanson commença
à officier, tandis que la maîtrise de l'é
glise, sous la direction de M. Blin,
exécutai la messe' de Requiem, de Gabriel
Fauré.
Sur le trône archi-épiscopal, avait pris
place le cardinal Verdier, archevêque de
Paris., Le lieutenant-'colanel Garin. ré.-'
.présentait le Président de la République!-
M. Albert Sarraut; président du Conseil,
avait envoyé, pour le représenter, le. mé
decin-général Lapierre.
M- • Chautemps, M. .de Monzte: et . le
des professeurs Lacroiç, Vaillard, Lere-
boullet, Richet, président de l'Académie
des Sciences, Souques, 1 Achard, Charcot.
-Henri Claude, et de M. Millerand, an
cien Président de la République.
On notait - également la présence de
la plupart des membres de l'Académie
des Sciences et de Médecine.
Ijes décorations du défunt,'entre au
tres sa plaque de Grand Croix de la
Légion ■■ d'honneur, étaient portées sur
un coussin par,son'chauffeur.
Un très grand nombre" d'Infirmières,
venueç des-dispensaires où sont soignés
les petits tuberculeux gr&ce aux métho
des trouvées par M. Calmette, avaient
pris place dans l'église. Immédiatement'
derrière la famille, se trouvaient les
membres du Conseil d'administration,
les professeurs et les chefs des services
de l'Institut Pasteur, L'on pouvait voir
aussi- une délégation de Grands Offi
ciers et de Grand-Croix de la Légion
d'honneur, une délégation de l'école de
Pharmacie une de l'école des Vétéri
naires, où fut professeur, M. Guérin, le
collaborateur de M. Calmette dans la
découverte du B.C.G.
Enfin, suprême hommage au sauve
teur, que fut le professeur Calmette, la
section parisienne de la Société de sau
vetage, avait tenu à assister aux obsè-
'■•ques, et quelques braves, drapeau en
tête, et la poitrine-constellée de médail
les, montaient la garde autour du cata-.
falque. 1
L'absoute fut donnée par le cardinal
trottoirs vous rappellent à quel point
travail est ralenti. ' ' '
« On, ne peut continuer â vivre
dans cet état qui n'est- ni la paix, ni
la guerre >, répete-t-on de toutes
parts.
Soit. Mais alors ? Paix' ou ,gu.erre 1
Valevine Thomson. ■
Le cortège funèbre du professeur Calmette
général Dubail, grand Chancelier de la
Légion d'honneur avalent également
envoyé des représentants. On notait la
présence de MM. Lisbonne, sous-secré
taire d'Etat à la Santé publique ; Fi-
quet, président du Conseil municipal,
Verdier. A l'issue de la cérémonie, le
corps a été - déposé dans un caveau de
l'église, en attendant l'inhumation dé
finitive qui aura lieu à Jouy-en-Josas,
lorsque le monument érigé en l'honneur
du professeur Calmette sera terminé,
Les obsèques des victimes du "Biarritz"
La cérémonie à Saint-Louls-des-Invalld es
Les obsèques du capitaine de Verneilh,
du mécanicien Lebas et du radio-téle-
graphiste Goulmy ont été célébrées hier
matin en l'église Saint-Louis-des-Inva-;
lides. Depuis la veille, les cercueils, re
couverts d'un drap tricolore étaient; ali
gnés côte à côte, celui du chef de bord
au centre, dans le chœur de la cha
pelle; devant l'autel sobrement décoré
de drapeaux.-^Autour du catafalque, les
couronnes et les gerbes de chrysanthè
mes 's'amoncelaient. Les décorations des
glorieux aviateurs étaient épinglées
sur des coussins voilés de crêpe. La nef
était comble. Aux premiers rangs -se
tenait la délégation des marins et des
officiers du centre maritime d'Orly, sous
les ordres du commandant Perthuis. <■
- Parmi les nombreuses personnalités
présentes, on reconnaissait M. Delsalle,
sous-secrétaire d'Etat a l'Air, le colonel
Jouannaud, chef de cabinet de ■ 'M.
Pierre Cot, ministre de l'Air, les géné
raux rHoudemont, Hergault," BIèae, De-
troyafc, Mariaux,,-.Huguenin, les com
mandants Giraudon et Devé, MM.
Couzinet, Mermoz, Carretier, Sadi-Le-
cointe, Gaubert, Assolant, le comte de
Beaumont, vice-président de-- l'Associa
tion des Médaillés militaires, les délé
gués de l'Union des Officiers de Réserve,
de l'Association des sous-officiers de té-
serve, des marins combattants, etc...
La . messe a été dite par M. l'abbé Du-
verneuil, vicaire de Sainte-Glotilde; M.
le chanoine Verdrie, curé de la paroisse
a donné l'absoute.
Après le service religieux, il n'y eut
aucun discours.
Lorsque M. Delsalle eut présenté les
condoléances du gouvernement aux fa
milles des disparus, les- corps du capi
taine de Verneilh et celui. du radio-té
légraphiste Goulmy furent emportés en
fourgon automobile à la gare d'Auster-
litz, avant d'être dirigés sur Bordeaux
où-aura lieu l'inhumation.
La dépouille mortelle du mécanicien
Lebas ' a été transportée à Versailles.
MBS ECHOS
f ■ ■' ■■'Uft'lH ■ -!!.«■ >.U»U»W
Les soldats de plomb
JE suis allé voit aux Invalides l'expo*
sition que viennent d'y. organiser les
« collectionneurs de soldats de plomb »
ou plutôt de soldats d'étain, car, aujour
d'hui. ce n'est plus le « plomb vil » qui
sert â fabriquer ces petits objets qui sont
des documents d 'histoire en même temps
que de véritables ouvres d'art.
Vous n'ignorez pas que, depuis quel
ques années, on a fait aux. soldats de
plomb une guette acharnée. Il ne fallait-
plus en donner aux petits gatfons de
peut d'éveiller en eux des idées dt ba
taille... Qtielle , sottise /... Croyez-vous
vraiment à l'influence des joujoux sur la
vocation des enfants ?... Il y a plut de'
soixante ans, Sardou s* moquait déjà de
cc préjugé-là dans sa-pièce célèbre La Fa
mille Benoîton.
Bien loin de cachet les soldats de plomb
aux enfants, je- ooitdtais qu'on les' me
nât en foule' à l'exposition des Invali
des. Les soldats d'étain qu'on fait au-
joatd'hui sont de . merveilleux bibelots.
Les collectionneurs s'en servent pour com
poser des- scènes, historiques qui sont de
la plus parfaite exactitude. Outte la joie
des yeux, les enfants trouveraient là le
meilleur enseignement.
Les soldats de plomb... Je ne puis en
patler sans penser à ce brave Fritz Kief-
fet, le grand patriote alsacien qui oient
dt mourir. La première fois que,, j'allai le
voir â Strasbourg, c'était au temps de
l'occupation allemande, et je .me- rappelle
avec quelle émotion il me montrait les
soldats de plomb qu'il avait conservés de
son enfance : des guides, dès lanciers>■ des
dragons de t'impératrice .- « C'est tout ce
qut me teste de ma jeunesse et de la Fran
ce », duait-il.
Les soldats de plomb ont leur intérêt
historique' et Vussi leur utilité sentimen
tale, vous le voyez. Ne faisant pat la
guette aux soldat» de plomb, -
Jean Lecoq.
Des embarras gastriques
qui vi ennent d u foie-.
Où l'artichaut intervient heureusement
Entre nous» Mesdames
LES deux sœurs se tirent 3 bon compte
'de cette effroyable et répugnante affaire
dont le règlement aurait pu lent coûter
beaucoup pins cher s'il y avait eu -quel
ques femmes dans le jury.
Les hommes se montrent trop souvent
d'une étrange indulgence envers les cri
minelles.
L'argument peut d'ailleurs être retour
né contre nous. Et l'on peut se demander
comment nous traiterions les actes ■ des
jeunes dévoyés et des maris meurtriers
par jalousie.
Maj voilà précisément pourquoi les
accusés des deux sexes qui, somme toute,
sont responsables de leurs mauvaises ac
tions devint la société entière et non pas
seulement devant une moitié de la socié
té, devraient être jugés et par les hom
mes et par les femmes.
Francise Ccenry.
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— Nous apprenons la mort de notre
confrère Tves Plessls, rédacteur au Petit
Bleu- ancien, rédacteur en chef du Rap
pel. Les -obsèques auront lieu demain au
columbarium du Père-Lachalse. Ni fleurs,
ni couronnes.
Les médecins sont fréquemment appe
lés en cette saison auprès de malades
qui souffrent de renvois, de vomisse
ments, de débâcles diarrhéiques. Ces- em
barras gastro-intestinaux, que le patient
attribue généralement à l'absorption d'a
liments . « avancés », sont dus la plupart
du temps à une insuffisance du foie.
La diète hydrique ne suffit pas tou
jours à enrayer ces désordres. Il faut en
outre stimuler le foie. Nous disposons k
cet effet dun médicament qui est un
stimulant de premier ordre du foie :
l'Hépascol François, nouvelle prépara
tion à base d'extraits d'artichaut obte
nu en traitant à l'état frais la feuille
de cette plante.
Ce médicament a la,singulière pro
priété de tonifier, décongestionner lo
foie, d'activer toutes ses fonctions es
sentielles. Celui-ci se remet notamment
à sécréter de véritables chasses de bile
qui facilitent la digestion, stimulent et
désinfectent l'intestin. En- 24 ou 48 -heu
res, les vomissements sont coupés ; peu
à peu les selles reprennent leur régula
rité et leur aspect normal:
Dans les autres affections hépatiques :
jaunisse, cirrhose, sclérose, congestion
du foie avec ou sans calculs, insuffisan
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le nom de ce bandit, ce nom mystérieux,
énigmatique, est sur toutes les lèvres, han
te toutes les pensées...
FANTOMAS /„. a ,
Lentement, seul, dans un pièce sombre,
'quand le feu baisse, quand les meubles
craquent, quand là nuit vient, quand vous
avez'fermé vos serrures à triple tour, pro
noncez ces trois, syllabes ; Fan-iô-mas...
. Elles évoquent le mystère, la peur!
EJles rappellent à la pensée un cauche
mar qui dure depuis des mois, des ans, qui
obsède le monde entier d'une angoisse
abominable, qui suscite une curiosité apeu
rée, que rien ne peut satisfaire,..
FANTOMAS /.„
On le connaît sans le connaître !... On
sait que c'est un homme.— rien qu'un
homme l — mais on devine qull est, pour
tant, pur soa horrible génie, hors ltum^a-
attél».
FANTOMAS /_.
. On se persuade qu'il n'est nulle- part et,
l'on frissonne eh l'imaginant partout h..
On se dit, hélas, que rien n'est à l'abri de
ses attaques !...qu'ilsc joue des coffres-
forts lés plus sûrs !... qu'il se raille des
précautions les plus habiles ! .
' Il est le bandit légendaire et redoutable.
Il est le maître des fortunes. Aussi, sur
tout, atrocement, il est celui qu'aucun "cri
me n'a jamais-fait reculer 1 .
Fantômas !... Rien qu'à articuler' son
nom, on croit voir sa silhouette imprécise
et sinistre : vêtement noir, cagoule-noir
re ; mains fines gantées de noir, encore :
on croit entendre — inoubliable sa si
lencieuse démarche : on voudrait se dé
tourner du flamboiement de ses yeux... de
ses yeux qui sont, tantôt durs et. mèna-.
çants, tantôt suprêmement dédaigneux....
A, Paris, dans l'appartement le mieux
clos, en banlieue, dans, la maisonnette la
plus solidement fermée, en province, à la
campagne — là où des chiens vigoureux
veillent sur le repos des gens — on. se
souvient qu'il pénètre, en se jouant, à sa
fantaisie, pour tuer, pour imposer, pour
imposer sa Loi !
Fantômas !... c'est le crime ! la rapi
ne ! l'audace malfaisante ! C'est le génie
du meurtre ! c'est la loi du vol ! c'est le
Maître de l'Epouvante !...
—Ah ça ! quel est donc cet homme ? de
mandait ur> jour un ministre qui, fort de
sa puissance, affectait de ne voir en ce
monstre qu'un misérable ordinaire.
Le policier que l'homme d'État interro
geait, répondit froidement :
— Monsieur le ministre, Fantômas, c'est
Fantômas On ne peut le définir autre
ment, çsx && as saurai]; M être
comparé... Il .ose tout, il peut tout !
« Il peut tout ». L'inspecteur de la Sû
reté qui parlait ainsi se nommait Juve...
Près de lui, convoqué comme-lui, par l'Ex
cellence, un jeune homme'Se trouvait. Il
hocha la tête et approuva :
— Oui ! Fantômas peut tout ! Même
l'impossible ! •■ -• -
Ce jeune hommé était notre confrère,, le
Journaliste Jérôme Fandor... '
Fantômas, Juve,.- Fandor !... Ces trois
noms se-complètent-. On-ne saurait, citer
l'un sans citer les-autres-
Car c'est un privilège du sol de France
d'enfanter toujours, aux heures graves, les
fils dont il a besoin !
H y. a, depuis vingt ans, libre, triom
phant, insaisissable, impossible à connaî
tre, à identifier sous sa. Gagoule, Fantô
mas... .
Il y a, pour le combattre, pour le vain
cre, pour oser relever son insolent défi,
Juve et Fandor !
Juve ?._
./■Un policier. Le plus grand des policiers.
Oh ! pas seulement un de ces agents
secrets dont la tâche est inutile, mais dont
la profession dissimulée inquiète !
Non !
Un combattant. Uâe sorte de soldat,
l'homme qui ose dire : « Fantômas peut
tout ! », et l'homme qui crie, à haute voix;
en faisant face au tortionnaire : « A nous
deux !»
■ Fandor ?...
Un journaliste. Mieux : un reporter... Le
reporter !...
... Le reporter qui veut « savoir » sans
Jamais calculer que sa vie peut payter
ll£tor@atto3 Qu'il convoite, qull pour
chasse !... L'écrivain, dont la plume sert sa
pensée et, qui a toutes les audaces, toutes
les vaillances.-
Juve ?... Quarante ans. H est adroit, ru
sé, subtil, tenace. Rien d'un détective an
glais, certes ! Un Parisien de Paris. Un
homme qui n'appelle pas '« déductions »
ce qu'il trouve être « à la française » .un
simple' raisonnement logique... Plutôt pe
tit que grand. Presque replet. Un héros,
niais un héros, qui n'est pas loin de trou
ver stupide, son universelle célébrité !
" Fandor -?... Vingt-cinq ans. Toute la
fugue de la jeunesse ! Toute l'insouciance
d'un courage qui s'ignore ! Toute la fan
taisie d'un homme de cœur qui se permet
encore d'être — parfois — parce que c'est
bon de rire — un grand gosse !
Juve, Fandor ? Deux amis. Et Fantô
mas l'énnemi. Leur ennemi !...
Ah ! les ahurissants souvenirs qu'ils
font revivre dans la mémoire de tous, ces
noms là !... Ah la colère, l'émotion qui se
couent chacun, quand à l'annonça d'un
nouveau coup d'audace du monstre, on
apprend que Juve et Fandor le poursui
vent et s'acharnent à déjouer ses plans
maudits ! '
— Lui ?... Eux ?... se demande-t-on. Qui
vaincra ?
C'est une fièvre d'angoisse qui soulève,
alors, les foules-.. Ce sont, dans les rues,
les marchands de journaux assaillis à
chaque édition nouvelle. On veut savoir !
On se passionne ! On aime Juve ! On
adore Fandor ! C'est de la haine qu'inspi
re Fantômas... Il ne finira donc jamais, le
cauchemar qu'incarne cet homme, que les
hommes n'osent plus reconnaître pour
l'un d'eux ?
Stupeur !...
U ; a quelques mois, le monde crut & sa
délivrance... Un bruit courait. Nul le dé
mentait. Encore que chuchoté seulement,
il allait s'ampliflant, se précisant," prenant,
petit à petit façon de „ vérité certaine,
prouvée indiscutable...
Fantômas avait définitivement disparu !...
Jamais plus sa silhouette noire ne pla
nerait, impérieuse, et menaçante, prête à
fondre sur une malheureuse proie...
Et les femmes se rassuraient. Et les
hommes s'avertissaient en confidences '
Juve l'a vaincu !... Juve lui a imposé
un pacte qui le désarme ! Juve a marié
Fandor â la fille de Fantômas !...
Ah ! chacun souriait, heureux !
Ne la connaissait-on pas, l'idylle, à la
fois tragique et délicieuse ? N'en savait-
on pas la cornélienne grandeur ?
Elle était plus que belle, mieux que
bonne, elle incarnait aux yeux de tous,
hommes ou femmes, la plus grisante, la
plus captivante des héroines cette Hélène,
cette enfant adorable, que le sort avait
donnée pour fille au Génie du crime !...
Innocente des honws paternelles, détes
tant le sang maudit qui coulait dans ses
veines, ne connaissait-on pas que, voulant
satisfaire à deux devoirs opposés, elle
vouait ses efforts à empêcher également,
et les crimes de Fantômas et les justes
châtiments que réclamait -contre lui, 16
Monde ligué ? ■
Fandor l'avait connue, aimée...
Fandor, se heurtant à la haine de Fan-
tôçnas, s'était longtemps désespéré d'un
amour qu'il savait impossible...
Etait-ce pas le triomphe de Juve. que
ce mariage des deux jeunes gens, ce ma
riage dont chacun colportait les détails,
dont les mieux informés prétendaient
fournir la preuve : '
— On vous dit que Juve, oui ! le grand
Juve, est de retour à Pari3 I... H a même
sollicité un congé de six mois... Vous voyez
bien... Si Fantômas était encore à re
douter.., ...
On ne le redoutait plus ! ,
Il devenait, le misérable, un personnage
de légende !
Alors, comme des coups de tonnerre,
brusques, terrifiants, semant la panique,
des crimes, des attentats, des drames fai
sant renaître — pire — la Terreur qu'on
voulait oublier !...
On. ne comprit pas, d'abord...
Puis, de nouveau, des chuchotements...
Et vite, très vite, parce que, toujours, la
peur galope, voilà qu'une phrase se répète,
se crie, se clame : •
— SI C'ETAIT FANTOMAS !...
Oui ! l'on invente cela, cette atrocité re
commençant, cette bataille de Juve et de
Fandor contre le monstre, reprenant, sans
merci !
— SI C'ETAIT FANTOMAS t...
Ceux-là, mêmes, qui certifiaient la défi
nitive défaite du Maître de l'Epouvante,
tremblent en le demandant, éperdus :
— SI C'ETAIT FANTOMAS
Les discussions renaissent. Le mystère
doht on voudrait surprendre le secret,
s'approfondit, se fait torturant, enfièvre
les curiosités... Et la . phrase toujours
court de bouche en bouche :
— SI C'ETAIT FANTOMAS !...
Ah ! il n'est plus! cette fois, d'informa
teurs se prétehdant bien renseignés !
Ah ! devant le problème qui se pose et
que chacun, passionneiripp -.
résoudre, les plus autoritaires- hésitent,
doutent, réduits à balbutier comme tous â
— SI C'ETAIT, FANTOMAS U ^
curée aux flambeaux.
Entre nous, c'est une Idée singu
lière qu'ont eu les chasseurs de choi
sir pour patron un veneur repenti
Saint Hubert qui massacrait tout ce
q-u' tombait sous son épieu ou sous
les crocs de son chien, dans les fo
rêts d'Ardenne, se trouva, un jour de
vant un grand cerf blanc qui por
tait une s croix entre ses bois. De ce
jour, il renonça à la chasse et de
vint un modèle de toutes les vertus,
Quoi qu'on puisse dire, c'est
d'abord un beau spectacle qu'une
■ chasse à courre-dans une forêt d'au
tomne. C'est- un sport pur, car les
adversaires ne peuvent pas s'enten
•dre. Ils doivent, l'équipage et la bête
de chasse, montrer une égale finesse
et, malgré le nombre' .du côté des
hommes, c'est souvent'l'animal qui
reste le gagnant épuisé de la par
tie.
Chaque épisode est comme un ta
bleau composé par un maître, avec le
cadre magnifique de la forêt où
chaque, appel, chaque cri, chaque
aboi, chaque coup de trompe se pro-
, pagent à travers les troncs de la- fu
taie comme sous la voûte d'une ca-
- thédrale. Sans doute la messe sem-
ble-t-elle une cérémonie un peu
païenne, parce que l'on a accroché
t aux piliers de la petite église des
massacres, des pieds au bout de leur
. peau tressée, et des trompes, parce
que la petite sainte Thérèse en le
vant ses yeux extatiques a la sur
prise d'apercevoir au-dessus de saint
Antoine de Padoue la hure mena
çante d'un ragot ; un peu païenne,
à cause des trompes qui sonnent les
, honneurs au moment de l'élévation,
• un peu païenne à cause des chiennes
que l'on bénit.
: Mais le vieux curé ne s'en alarme
guère; le village ptôflte d'une pa
-reille aubaine : il n'y a plus une
chaise sur laquelle s'asseoir dans la
salle à manger d,e l'auberge. ' les
« comptoirs » regorgent ; le boulan
ger a fait un pain bénit comme il
n'en porte pas à la sacristie deux
. fols par an,
\Majs c'est après la cérémonie que
rie drame commence, drame d'abord
Imperceptible. Pourrait-on croire que
*oe grand cerf qui traverse une allée,
Ja tête dressée et les oreilles en cor
net, est-déjà une victime désignée?
H est étonné de voir tant de gens
d'entendre tant de bruits nouveaux
dans la forêt qui ne retentit géné
ralement que du choc des cognées
ou de la chute d'un arbre, dans un
tracas de catastrophe.
Il s'en va, mais les chiens collés
"à- sa voie s'égosillent ; mais le va
carme se rapproche ; et le grand
cerf compnence à comprendre que
C'est bien à lui que l'on en a. H flle
sous le taillis, prend un parti avec
cette idée toute naturelle que les
Jiommes et les chiens ne sont pas
si malins que ça. Jusqu'au moment
où la crainte du danger se fait plus
forte, où 11 comprend que c'est sé-
■ lieux, très sérieux... désespéré ! Alors,
exténué, il ruse, il se défend avec de
pauvres petites malices, de rien du
• tout, lui qui d'abord avait toutes les
chances pour lui n'en a pas profité
et maintenant, il faudrait un mira
cle pour le sauver:
Alors, 11 se retourne fièrement, la
tête haute et 11 regarde les chiens,
avec un Magnifique dédain...
Et maintenant, allons-nous en
Tâchons de penser à autre . chose.
Quand, au loin, nous entendrons les
fanfares, nous oublierons peut-être
que le petit valet balance la tête
aux yeux déjà ternis devant les
chiens et qu'il va, en soulevant la
* nappe » d'un seul coup, offrir à la
meute hurlante et affamée les tri-
pailles toutes chaudes d'une bête
magnifique qui, après une longue
lutte a .perdu si loyalement la partie.
automobiles inondent les clairières
id'une clarté lunaire et, près d'une
coupe, les biches s'inquiètent : « Que
fait-il donc, qu'il ne revient pas ? »
ta tête naturalisée, l'an prochain,
sera accrochée dans la nef de l'égli
se. Mais faites, Seigneur, que saint
Hubert la considère, elle aussi, avec
de nouveaux remords...
DIX JOURS
ayant le plébiscite
allemand
[SUITE DE L'ARTICLE DE TETE)
Naturellement; il se refuse à toute
interview ayant trait aux faits poli
tiques actuels, mais il parait heu-
reux de-me les expliquer, de com
menter les événements qui'se dérou
lent, s'attache en quelque sorte à les
codifier en soulignant leurs consé
quences. On sefltj à travers ses pa
roles, que le régime hitlérien a at
teint" un tournant. « Le chancelier
sent qu'il ne peut, faire le bonheur
de son peuple sans une entente avec
ses voisins » répètent tous les.offi
ciers de la Wilhelmstrasse. Plus ha
bile, von Neurath suggère plus qu'il
n'affirme.
« J'ai écouté soigneusement les
discours de notre chancelier, me
dit-il, jairçais il n'a été plus applaudi
que lorsqu'il a parlé du rapproche
ment avec la France ».
Je les ai entendus aussi ces ap
plaudissements, parmi lesquels écla
tait comme un sentiment de délir
vrance. Mais comment le concilier
avec le livre .haineux du Fiihrery
avec les directives données à tout
le corps enseignant qui ont pour but
de développer l'horreur de notre
pays ?... Pourquoi apprendre aux
enfants, dès l'âge de. treize ans, des
gestes de guerre — ramper sur le
ventre, jeter de,s grenades ? — A
cela le docteur Goebbe'ls répond
« Nous avons le droit de nous déve
lopper ». \
Ce « développement'*»,'on le sent
plus clairement-encore dans les pro
pos du ministre des Affaires étran
gères ; les mots d'amnistie, d'en
tente reviennent. Il explique l'évo
lution d'Hitler : « Il a grandi com
me homme de gouvernement », dit-
il. Il convient que son chef suit uni
quement son inspiration,' agit d'une
manière impulsive, et défend sa sin
cérité que prouve son évolution
même. « On a tellement travaillé
pour dresser les deux pays l'un con
tre l'autre, conclut-il, qu'il faudra
(tontinuer à travailler, à enfoncer le
clou, sans se décourager, savoir se
montrer patient. »
Chez von Biilow
DEMAIN.
nous publierons
le règlement complet
de notre
CONCOURS
DU
H
La même confiance en 1' « inspi
ration » du chef se retrouve chez
tous. Une longue conversation avec
von Biilow, depuis tant dlannées se
crétaire général des Affaires étran
gères, devait me la rendre plus évi- ;
dente encore. C'est de la grande ré
forme administrative et politique
qui, au début d'avril, consacrera
l'achèvement de l'unité allemande
qu'il me parla d'abord.
« Il s'agit de la réorganisation ad
ministrative qui changera, en quel
que sorte, le caractère des Etats et
quj centralisera le pouvoir entre les
mains ,du Beich », m'explique von
Biilow. Déjà les Parlements de pro
vince, les Landtag sont fermés. Ils
ne seront pas rouverts. « Le
Reichstag seul décidera ».
Une nouvelle division des Etats
achèvera- de niveler les frontières
intérieures de l'Empire allemand.
t Des petits pays comme les du
chés de Bade et de Wurtemberg, qui
ont tant lutté pour rester indépen
dants, vont être réunis dans le do
maine des douanes et des finan
cés ».
La Prusse, au contraire, sera di
visée d'une manière nouvelle.
« En Prusse, comme en Bavière,
il n'y a plus de diètes, ces pays de
viennent organes du Reich. Les
questions importantes seront réso
lues par le cabinet de Berlin ».
Les royaumes de'Prusse et de Ba
vière ont vécu... Il semble que le
nouveau régime s'attaque aux tradi
tions historiques mêmes. Ce qu'on
envisage est une réorganisation éco
nomique complète suivant une mé
thode nouvelle.
C'est là qu'il faut, dans l'œuvre
d'Hitler, trouver la signification pro
fonde de ce qui s'accomplit. A la fa
veur d'événements barbares, cruels,
Souvent odieux, un monstrueux tra
vail de gestation se poursuit : l'uni
fication de l'Allemagne ébauchée par
Bismarck.
Comme Je parlais une fois de plus
à von Biilow des idées belliqueuses
de la jeunesse : « Evidemment, mé
dit von Biilow, la jeunesse de notre
pays est très extrémiste. Elle a be
soin d'être tenue, éduquée. Elle n'a
pas vu la guerre. Hitler est très fier
d'avoir centralisé toute leur ardeur
sur l'Allemagne. Cela a déjà amené
un grand changement parmi nos
'eunes gens ».
Et comme je m'élève contre les
parades et manifestations qui entre
tiennent l'esprit militariste chez- les
"eunes, il me répond en souriant. :
Que voulez-vous, l'Allemand est
" BON SENS
et la liste détaillée des
5.000 PRIX
d 'une valeur de.
600.000 francs
^iiiiiinipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii''
Les audiences de M. Paul-Boncour
. M. Paul-Boncour, ministre des Affai»,
tes étrangères a reçu hier matin" M.
Naggtar, ministre de France à Belgrade.
Le nouveau consul grec à.Paris
, Athènes, 2 Nov. — Par décret prési
dentiel, "M." Bikis,' constil" général £
Skoplje, est nomme consul ? général a
Paris, en remplacement de M. Melekos,
transféré à Beyrouth.
La revision des billets de fonds
Le gTQupement intercorporatif du Com
merça, 6,: rue Cemnartin, Paris (IX"), con
voque tous les commerçants gênés par la
crise à assister à la reunion qu'il donnera
à la Salle Wagram le 8 novembre, à 16
heures, sous la présidence de M. Pierre
Colomb, député de la Vienne, commerçant
à Paris, avec le concours-de M.. Soulier,
député,- auteur de la proposition de-loi-sur
la révision des fonds de commerce, et de
nombreux parlementaires.
DEMAIN SAMEDI Â 20 h. 30
AU CIRQUE MUNICIPAL
DE REIMS
. ■ - IN i ! ! <
MARCEL THIL
présidera la grande soirée
de boxe organisée par
,le. « Petit Journal » .
et l '« Eclaireur de l'Est »
CANDEL contre BASSIN
et
REBEL contre CAMPIGLIA
Voir notre rubrique tportiv«
Depuis 65 ans, 11 existe un endroit
unique où l'on trouve des ameublements
de tous styles, neufs et occasion, objets
d'art meubles anciens, lustres, bureaux,
pianos, etc., à des prix invraisemblables.
C'est aux Saisies Warrants, 4, rue de la
Douane.
un drôle d'animal. Vous ne pourriez
pas, comme cela arrive en Améri
que, ou en Angleterre, par exemple,
les faire contempler pendant des
heures des hommes jouant avec une
balle t En Allemagne, ils veulent
participer au jeu, ils veulent être
acteurs, le rôle de spectateur ne leur
dit rien. C'est le secret de beaucoup
de nos manifestations. » Et, lui aussi,
parle de conciliation.
Cette opinion, je devais la retrou
ver tout le long du jour dans la bou
che de gens appartenant aux cercles
les plus divers. Paroles de paix trop
souvent en désaccord avec les faits
qui se sont déroulés jusqu'ici — es
prit nouveau peut-être d un pays où
l'impression se propage immédiate
ment mais avec laquelle il faudrait
dorénavant accorder les actes, si
l'on veut frapper l'esprit français
qui exige des réalités.
Evidemment, une évolution éco-'
nomitiue est nécessaire à l'Allema-
jne. .Malgré drapeaux- et -étendards,
la ville de Berlin garde un aspect
nostalgique. La foule des jeunes
gens, en uniforme ne réussit pas à
eeayer l'aspect des rues. Les longues
files de taxis verts rangés contre les
tn "" "
le
Le professeur Calmette
a eu de simples et émou?antes obsèques
Le professeur- Albert Calmette a eu
des obsèques d'une très grande simpli
cité, selon son dernier désir.
Cet homme qui n'atteignit les hon
neurs et la gloire qu'en travaillant pour
le bien de l'humanité, reclus dans son
laboratoire, avait voulu qu'à son enter
rement il n'y eut ni discours, ni hon
neurs rendus. Seule une immense croix
de roses rouges recouvrait le catafalque.
Le corps reposait depuis trois jours
dans la crypte de l'Institut Pasteur. > A
10 heures a eu lieu là levée du corps,
par le, chanoine Cosson. Le corbillard,
dépouillé de tout ornement transporta
lè corps jusqu'à l'église Saint-Jean-
Baptiste de La Salle. Le deuil était
conduit par MM. Georges et André Cal
mette, fils du défunt,' par Mme Calmette
et par le médecin général Calmette,
frère du disparu: .
Dans l'église, qu'emplissait une foule
émue, le cercueil fut placé sur un au
tre. catafalque, entouré de mille cierges,
et le Révérend Père Sanson commença
à officier, tandis que la maîtrise de l'é
glise, sous la direction de M. Blin,
exécutai la messe' de Requiem, de Gabriel
Fauré.
Sur le trône archi-épiscopal, avait pris
place le cardinal Verdier, archevêque de
Paris., Le lieutenant-'colanel Garin. ré.-'
.présentait le Président de la République!-
M. Albert Sarraut; président du Conseil,
avait envoyé, pour le représenter, le. mé
decin-général Lapierre.
M- • Chautemps, M. .de Monzte: et . le
des professeurs Lacroiç, Vaillard, Lere-
boullet, Richet, président de l'Académie
des Sciences, Souques, 1 Achard, Charcot.
-Henri Claude, et de M. Millerand, an
cien Président de la République.
On notait - également la présence de
la plupart des membres de l'Académie
des Sciences et de Médecine.
Ijes décorations du défunt,'entre au
tres sa plaque de Grand Croix de la
Légion ■■ d'honneur, étaient portées sur
un coussin par,son'chauffeur.
Un très grand nombre" d'Infirmières,
venueç des-dispensaires où sont soignés
les petits tuberculeux gr&ce aux métho
des trouvées par M. Calmette, avaient
pris place dans l'église. Immédiatement'
derrière la famille, se trouvaient les
membres du Conseil d'administration,
les professeurs et les chefs des services
de l'Institut Pasteur, L'on pouvait voir
aussi- une délégation de Grands Offi
ciers et de Grand-Croix de la Légion
d'honneur, une délégation de l'école de
Pharmacie une de l'école des Vétéri
naires, où fut professeur, M. Guérin, le
collaborateur de M. Calmette dans la
découverte du B.C.G.
Enfin, suprême hommage au sauve
teur, que fut le professeur Calmette, la
section parisienne de la Société de sau
vetage, avait tenu à assister aux obsè-
'■•ques, et quelques braves, drapeau en
tête, et la poitrine-constellée de médail
les, montaient la garde autour du cata-.
falque. 1
L'absoute fut donnée par le cardinal
trottoirs vous rappellent à quel point
travail est ralenti. ' ' '
« On, ne peut continuer â vivre
dans cet état qui n'est- ni la paix, ni
la guerre >, répete-t-on de toutes
parts.
Soit. Mais alors ? Paix' ou ,gu.erre 1
Valevine Thomson. ■
Le cortège funèbre du professeur Calmette
général Dubail, grand Chancelier de la
Légion d'honneur avalent également
envoyé des représentants. On notait la
présence de MM. Lisbonne, sous-secré
taire d'Etat à la Santé publique ; Fi-
quet, président du Conseil municipal,
Verdier. A l'issue de la cérémonie, le
corps a été - déposé dans un caveau de
l'église, en attendant l'inhumation dé
finitive qui aura lieu à Jouy-en-Josas,
lorsque le monument érigé en l'honneur
du professeur Calmette sera terminé,
Les obsèques des victimes du "Biarritz"
La cérémonie à Saint-Louls-des-Invalld es
Les obsèques du capitaine de Verneilh,
du mécanicien Lebas et du radio-téle-
graphiste Goulmy ont été célébrées hier
matin en l'église Saint-Louis-des-Inva-;
lides. Depuis la veille, les cercueils, re
couverts d'un drap tricolore étaient; ali
gnés côte à côte, celui du chef de bord
au centre, dans le chœur de la cha
pelle; devant l'autel sobrement décoré
de drapeaux.-^Autour du catafalque, les
couronnes et les gerbes de chrysanthè
mes 's'amoncelaient. Les décorations des
glorieux aviateurs étaient épinglées
sur des coussins voilés de crêpe. La nef
était comble. Aux premiers rangs -se
tenait la délégation des marins et des
officiers du centre maritime d'Orly, sous
les ordres du commandant Perthuis. <■
- Parmi les nombreuses personnalités
présentes, on reconnaissait M. Delsalle,
sous-secrétaire d'Etat a l'Air, le colonel
Jouannaud, chef de cabinet de ■ 'M.
Pierre Cot, ministre de l'Air, les géné
raux rHoudemont, Hergault," BIèae, De-
troyafc, Mariaux,,-.Huguenin, les com
mandants Giraudon et Devé, MM.
Couzinet, Mermoz, Carretier, Sadi-Le-
cointe, Gaubert, Assolant, le comte de
Beaumont, vice-président de-- l'Associa
tion des Médaillés militaires, les délé
gués de l'Union des Officiers de Réserve,
de l'Association des sous-officiers de té-
serve, des marins combattants, etc...
La . messe a été dite par M. l'abbé Du-
verneuil, vicaire de Sainte-Glotilde; M.
le chanoine Verdrie, curé de la paroisse
a donné l'absoute.
Après le service religieux, il n'y eut
aucun discours.
Lorsque M. Delsalle eut présenté les
condoléances du gouvernement aux fa
milles des disparus, les- corps du capi
taine de Verneilh et celui. du radio-té
légraphiste Goulmy furent emportés en
fourgon automobile à la gare d'Auster-
litz, avant d'être dirigés sur Bordeaux
où-aura lieu l'inhumation.
La dépouille mortelle du mécanicien
Lebas ' a été transportée à Versailles.
MBS ECHOS
f ■ ■' ■■'Uft'lH ■ -!!.«■ >.U»U»W
Les soldats de plomb
JE suis allé voit aux Invalides l'expo*
sition que viennent d'y. organiser les
« collectionneurs de soldats de plomb »
ou plutôt de soldats d'étain, car, aujour
d'hui. ce n'est plus le « plomb vil » qui
sert â fabriquer ces petits objets qui sont
des documents d 'histoire en même temps
que de véritables ouvres d'art.
Vous n'ignorez pas que, depuis quel
ques années, on a fait aux. soldats de
plomb une guette acharnée. Il ne fallait-
plus en donner aux petits gatfons de
peut d'éveiller en eux des idées dt ba
taille... Qtielle , sottise /... Croyez-vous
vraiment à l'influence des joujoux sur la
vocation des enfants ?... Il y a plut de'
soixante ans, Sardou s* moquait déjà de
cc préjugé-là dans sa-pièce célèbre La Fa
mille Benoîton.
Bien loin de cachet les soldats de plomb
aux enfants, je- ooitdtais qu'on les' me
nât en foule' à l'exposition des Invali
des. Les soldats d'étain qu'on fait au-
joatd'hui sont de . merveilleux bibelots.
Les collectionneurs s'en servent pour com
poser des- scènes, historiques qui sont de
la plus parfaite exactitude. Outte la joie
des yeux, les enfants trouveraient là le
meilleur enseignement.
Les soldats de plomb... Je ne puis en
patler sans penser à ce brave Fritz Kief-
fet, le grand patriote alsacien qui oient
dt mourir. La première fois que,, j'allai le
voir â Strasbourg, c'était au temps de
l'occupation allemande, et je .me- rappelle
avec quelle émotion il me montrait les
soldats de plomb qu'il avait conservés de
son enfance : des guides, dès lanciers>■ des
dragons de t'impératrice .- « C'est tout ce
qut me teste de ma jeunesse et de la Fran
ce », duait-il.
Les soldats de plomb ont leur intérêt
historique' et Vussi leur utilité sentimen
tale, vous le voyez. Ne faisant pat la
guette aux soldat» de plomb, -
Jean Lecoq.
Des embarras gastriques
qui vi ennent d u foie-.
Où l'artichaut intervient heureusement
Entre nous» Mesdames
LES deux sœurs se tirent 3 bon compte
'de cette effroyable et répugnante affaire
dont le règlement aurait pu lent coûter
beaucoup pins cher s'il y avait eu -quel
ques femmes dans le jury.
Les hommes se montrent trop souvent
d'une étrange indulgence envers les cri
minelles.
L'argument peut d'ailleurs être retour
né contre nous. Et l'on peut se demander
comment nous traiterions les actes ■ des
jeunes dévoyés et des maris meurtriers
par jalousie.
Maj voilà précisément pourquoi les
accusés des deux sexes qui, somme toute,
sont responsables de leurs mauvaises ac
tions devint la société entière et non pas
seulement devant une moitié de la socié
té, devraient être jugés et par les hom
mes et par les femmes.
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lés en cette saison auprès de malades
qui souffrent de renvois, de vomisse
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barras gastro-intestinaux, que le patient
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Lentement, seul, dans un pièce sombre,
'quand le feu baisse, quand les meubles
craquent, quand là nuit vient, quand vous
avez'fermé vos serrures à triple tour, pro
noncez ces trois, syllabes ; Fan-iô-mas...
. Elles évoquent le mystère, la peur!
EJles rappellent à la pensée un cauche
mar qui dure depuis des mois, des ans, qui
obsède le monde entier d'une angoisse
abominable, qui suscite une curiosité apeu
rée, que rien ne peut satisfaire,..
FANTOMAS /.„
On le connaît sans le connaître !... On
sait que c'est un homme.— rien qu'un
homme l — mais on devine qull est, pour
tant, pur soa horrible génie, hors ltum^a-
attél».
FANTOMAS /_.
. On se persuade qu'il n'est nulle- part et,
l'on frissonne eh l'imaginant partout h..
On se dit, hélas, que rien n'est à l'abri de
ses attaques !...qu'ilsc joue des coffres-
forts lés plus sûrs !... qu'il se raille des
précautions les plus habiles ! .
' Il est le bandit légendaire et redoutable.
Il est le maître des fortunes. Aussi, sur
tout, atrocement, il est celui qu'aucun "cri
me n'a jamais-fait reculer 1 .
Fantômas !... Rien qu'à articuler' son
nom, on croit voir sa silhouette imprécise
et sinistre : vêtement noir, cagoule-noir
re ; mains fines gantées de noir, encore :
on croit entendre — inoubliable sa si
lencieuse démarche : on voudrait se dé
tourner du flamboiement de ses yeux... de
ses yeux qui sont, tantôt durs et. mèna-.
çants, tantôt suprêmement dédaigneux....
A, Paris, dans l'appartement le mieux
clos, en banlieue, dans, la maisonnette la
plus solidement fermée, en province, à la
campagne — là où des chiens vigoureux
veillent sur le repos des gens — on. se
souvient qu'il pénètre, en se jouant, à sa
fantaisie, pour tuer, pour imposer, pour
imposer sa Loi !
Fantômas !... c'est le crime ! la rapi
ne ! l'audace malfaisante ! C'est le génie
du meurtre ! c'est la loi du vol ! c'est le
Maître de l'Epouvante !...
—Ah ça ! quel est donc cet homme ? de
mandait ur> jour un ministre qui, fort de
sa puissance, affectait de ne voir en ce
monstre qu'un misérable ordinaire.
Le policier que l'homme d'État interro
geait, répondit froidement :
— Monsieur le ministre, Fantômas, c'est
Fantômas On ne peut le définir autre
ment, çsx && as saurai]; M être
comparé... Il .ose tout, il peut tout !
« Il peut tout ». L'inspecteur de la Sû
reté qui parlait ainsi se nommait Juve...
Près de lui, convoqué comme-lui, par l'Ex
cellence, un jeune homme'Se trouvait. Il
hocha la tête et approuva :
— Oui ! Fantômas peut tout ! Même
l'impossible ! •■ -• -
Ce jeune hommé était notre confrère,, le
Journaliste Jérôme Fandor... '
Fantômas, Juve,.- Fandor !... Ces trois
noms se-complètent-. On-ne saurait, citer
l'un sans citer les-autres-
Car c'est un privilège du sol de France
d'enfanter toujours, aux heures graves, les
fils dont il a besoin !
H y. a, depuis vingt ans, libre, triom
phant, insaisissable, impossible à connaî
tre, à identifier sous sa. Gagoule, Fantô
mas... .
Il y a, pour le combattre, pour le vain
cre, pour oser relever son insolent défi,
Juve et Fandor !
Juve ?._
./■Un policier. Le plus grand des policiers.
Oh ! pas seulement un de ces agents
secrets dont la tâche est inutile, mais dont
la profession dissimulée inquiète !
Non !
Un combattant. Uâe sorte de soldat,
l'homme qui ose dire : « Fantômas peut
tout ! », et l'homme qui crie, à haute voix;
en faisant face au tortionnaire : « A nous
deux !»
■ Fandor ?...
Un journaliste. Mieux : un reporter... Le
reporter !...
... Le reporter qui veut « savoir » sans
Jamais calculer que sa vie peut payter
ll£tor@atto3 Qu'il convoite, qull pour
chasse !... L'écrivain, dont la plume sert sa
pensée et, qui a toutes les audaces, toutes
les vaillances.-
Juve ?... Quarante ans. H est adroit, ru
sé, subtil, tenace. Rien d'un détective an
glais, certes ! Un Parisien de Paris. Un
homme qui n'appelle pas '« déductions »
ce qu'il trouve être « à la française » .un
simple' raisonnement logique... Plutôt pe
tit que grand. Presque replet. Un héros,
niais un héros, qui n'est pas loin de trou
ver stupide, son universelle célébrité !
" Fandor -?... Vingt-cinq ans. Toute la
fugue de la jeunesse ! Toute l'insouciance
d'un courage qui s'ignore ! Toute la fan
taisie d'un homme de cœur qui se permet
encore d'être — parfois — parce que c'est
bon de rire — un grand gosse !
Juve, Fandor ? Deux amis. Et Fantô
mas l'énnemi. Leur ennemi !...
Ah ! les ahurissants souvenirs qu'ils
font revivre dans la mémoire de tous, ces
noms là !... Ah la colère, l'émotion qui se
couent chacun, quand à l'annonça d'un
nouveau coup d'audace du monstre, on
apprend que Juve et Fandor le poursui
vent et s'acharnent à déjouer ses plans
maudits ! '
— Lui ?... Eux ?... se demande-t-on. Qui
vaincra ?
C'est une fièvre d'angoisse qui soulève,
alors, les foules-.. Ce sont, dans les rues,
les marchands de journaux assaillis à
chaque édition nouvelle. On veut savoir !
On se passionne ! On aime Juve ! On
adore Fandor ! C'est de la haine qu'inspi
re Fantômas... Il ne finira donc jamais, le
cauchemar qu'incarne cet homme, que les
hommes n'osent plus reconnaître pour
l'un d'eux ?
Stupeur !...
U ; a quelques mois, le monde crut & sa
délivrance... Un bruit courait. Nul le dé
mentait. Encore que chuchoté seulement,
il allait s'ampliflant, se précisant," prenant,
petit à petit façon de „ vérité certaine,
prouvée indiscutable...
Fantômas avait définitivement disparu !...
Jamais plus sa silhouette noire ne pla
nerait, impérieuse, et menaçante, prête à
fondre sur une malheureuse proie...
Et les femmes se rassuraient. Et les
hommes s'avertissaient en confidences '
Juve l'a vaincu !... Juve lui a imposé
un pacte qui le désarme ! Juve a marié
Fandor â la fille de Fantômas !...
Ah ! chacun souriait, heureux !
Ne la connaissait-on pas, l'idylle, à la
fois tragique et délicieuse ? N'en savait-
on pas la cornélienne grandeur ?
Elle était plus que belle, mieux que
bonne, elle incarnait aux yeux de tous,
hommes ou femmes, la plus grisante, la
plus captivante des héroines cette Hélène,
cette enfant adorable, que le sort avait
donnée pour fille au Génie du crime !...
Innocente des honws paternelles, détes
tant le sang maudit qui coulait dans ses
veines, ne connaissait-on pas que, voulant
satisfaire à deux devoirs opposés, elle
vouait ses efforts à empêcher également,
et les crimes de Fantômas et les justes
châtiments que réclamait -contre lui, 16
Monde ligué ? ■
Fandor l'avait connue, aimée...
Fandor, se heurtant à la haine de Fan-
tôçnas, s'était longtemps désespéré d'un
amour qu'il savait impossible...
Etait-ce pas le triomphe de Juve. que
ce mariage des deux jeunes gens, ce ma
riage dont chacun colportait les détails,
dont les mieux informés prétendaient
fournir la preuve : '
— On vous dit que Juve, oui ! le grand
Juve, est de retour à Pari3 I... H a même
sollicité un congé de six mois... Vous voyez
bien... Si Fantômas était encore à re
douter.., ...
On ne le redoutait plus ! ,
Il devenait, le misérable, un personnage
de légende !
Alors, comme des coups de tonnerre,
brusques, terrifiants, semant la panique,
des crimes, des attentats, des drames fai
sant renaître — pire — la Terreur qu'on
voulait oublier !...
On. ne comprit pas, d'abord...
Puis, de nouveau, des chuchotements...
Et vite, très vite, parce que, toujours, la
peur galope, voilà qu'une phrase se répète,
se crie, se clame : •
— SI C'ETAIT FANTOMAS !...
Oui ! l'on invente cela, cette atrocité re
commençant, cette bataille de Juve et de
Fandor contre le monstre, reprenant, sans
merci !
— SI C'ETAIT FANTOMAS t...
Ceux-là, mêmes, qui certifiaient la défi
nitive défaite du Maître de l'Epouvante,
tremblent en le demandant, éperdus :
— SI C'ETAIT FANTOMAS
Les discussions renaissent. Le mystère
doht on voudrait surprendre le secret,
s'approfondit, se fait torturant, enfièvre
les curiosités... Et la . phrase toujours
court de bouche en bouche :
— SI C'ETAIT FANTOMAS !...
Ah ! il n'est plus! cette fois, d'informa
teurs se prétehdant bien renseignés !
Ah ! devant le problème qui se pose et
que chacun, passionneiripp -.
résoudre, les plus autoritaires- hésitent,
doutent, réduits à balbutier comme tous â
— SI C'ETAIT, FANTOMAS U ^
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