Titre : La Bohême : journal artistique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Carpentras)
Date d'édition : 1866-04-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32713315n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 96 Nombre total de vues : 96
Description : 29 avril 1866 29 avril 1866
Description : 1866/04/29 (A1,N12). 1866/04/29 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG84 Collection numérique : BIPFPIG84
Description : Collection numérique : BIPFPIG84 Collection numérique : BIPFPIG84
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6315067x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
1re Année. — No 12. 15 CENTIMES LE NUMÉRO. 29 Avril 1866.
CRITIQUE, ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE
Paraissant tous les Dimanches.
ON S'ABONNE
au Bureau du Journal
Place du Vieux-Fer, 7.
BUREAUX DE VENTE
A CARPENTRAS. Chez M. PINÉT, libraire, passage Boyer.
A AviGNON. — M. BAUME, débitant de tabacs.
CARPENTRAS
Trois mois 2 fr.
EXTÉRIEUR
Six mois.:.. 4
Carpentras, le 29 Avril 1866.
»o £ ©îo«——
CHRONIQUE
M. X. est un homme d'esprit ; du moins il croit l'être, ce qui
est la même chose pour lui. C'est un critique de premier ordre,
rien n'est possible en province.
Il faut voir ça à Paris.
Comment, me disait-il l'autre soir, vous avez assisté à la
représentation du Lion amoureux. à Carpentras? Ils ont dû
massacrer la pièce de Ponsard, il faudrait voir ça à Paris.
Le grand mot est lâché !
M. X. connaît Paris; il a occupé un fauteuil au Théâtre-Fran-
çais. — Oui, mais le 15 août. à l'œil.
*
» *
Le café du Siècle a ouvert un grand tir à la carabine et au
pistolet.
On casse beaucoup de poupées et on boit beaucoup de can-
nettes.
Avis aux consommateurs.
* *
Puisque nous sommes au café du Siècle, restons-y. M. David,
le directeur dé ce vaste établissement, fait chanter pendant
l'été.
C'est une véritable exhibition de ténors, fortes chanteuses,
dugazons, barytons, etc. Seulement. le public se lasse
d'y aller.
Pourquoi?
Parce que c'est toujours la même chose. Si M. David variait
ses longues soirées, son jardin serait envahi par les consomma-
teurs.
«
» »
Voulez-vous savoir une histoire curieuse ?
Oui.
Ecoutez : M. L. allait se marier.
Avec qui ?
Avec MlleR. tout était prêt: la corbeille achetée, les invitations
faites. lorsque voyons, voyons ? achevez.
Je finirai Dimanche prochain !!!
La musique municipale de notre ville, s'est rendue à Vaucluse
dimanche dernier, tout s'est bien passé ; notre musique a exé-
cuté à L'Isle quelques morceaux de son répertoire, comme
toujours, elle a emporté les sympathies de la population.
*
* *
Le Grelot est mort, n'en parlons plus.
» *
M. A. vient de recevoir son changement. Pauvre homme!
il part regretté de la Bohème qui a répandu des larmes, en
buvant le cognac de Momus. il est si fort, pas M. A., ni
Momus. non, son cognac.
♦ *
La Bohême prépare une grande fête qui étonnera les paisi-
bles habitants de Carpentras: fusées volantes, salves d'artillerie,
sérénades, promenades aux flambeaux, discours piononcé par
MOI, grand orateur de l'Ordre des Mendiants, chevalier délabré
de l'Académie Bohême, Université du Pauperisme.
Ouff !!
Une idée !.
Peut-il y avoir une fête sans banquet ? Et mes amis Rodolphe
et Marcel, qui fument au moment où j'écris ces lignes, me ré-
pondent :
C'est impossible.
Le journal des navets, carottes et autres ingrédients, doit
paraître au premier jour, c'est curieux comme je languis de
dévorer. des yeux ce rustique journal.
*
+ »
Il y a un emploi vacant de surnuméraire, dans La Bohême,
en. remplacement du RIBATEUR.
1° Condition : avoir de l'argent.
2° Avoir une instruction. soignée.
A Monsieur le RIBATEUR.
à Dimanche prochain.
J. ANASTASE.
CRITIQUE, ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE
Paraissant tous les Dimanches.
ON S'ABONNE
au Bureau du Journal
Place du Vieux-Fer, 7.
BUREAUX DE VENTE
A CARPENTRAS. Chez M. PINÉT, libraire, passage Boyer.
A AviGNON. — M. BAUME, débitant de tabacs.
CARPENTRAS
Trois mois 2 fr.
EXTÉRIEUR
Six mois.:.. 4
Carpentras, le 29 Avril 1866.
»o £ ©îo«——
CHRONIQUE
M. X. est un homme d'esprit ; du moins il croit l'être, ce qui
est la même chose pour lui. C'est un critique de premier ordre,
rien n'est possible en province.
Il faut voir ça à Paris.
Comment, me disait-il l'autre soir, vous avez assisté à la
représentation du Lion amoureux. à Carpentras? Ils ont dû
massacrer la pièce de Ponsard, il faudrait voir ça à Paris.
Le grand mot est lâché !
M. X. connaît Paris; il a occupé un fauteuil au Théâtre-Fran-
çais. — Oui, mais le 15 août. à l'œil.
*
» *
Le café du Siècle a ouvert un grand tir à la carabine et au
pistolet.
On casse beaucoup de poupées et on boit beaucoup de can-
nettes.
Avis aux consommateurs.
* *
Puisque nous sommes au café du Siècle, restons-y. M. David,
le directeur dé ce vaste établissement, fait chanter pendant
l'été.
C'est une véritable exhibition de ténors, fortes chanteuses,
dugazons, barytons, etc. Seulement. le public se lasse
d'y aller.
Pourquoi?
Parce que c'est toujours la même chose. Si M. David variait
ses longues soirées, son jardin serait envahi par les consomma-
teurs.
«
» »
Voulez-vous savoir une histoire curieuse ?
Oui.
Ecoutez : M. L. allait se marier.
Avec qui ?
Avec MlleR. tout était prêt: la corbeille achetée, les invitations
faites. lorsque voyons, voyons ? achevez.
Je finirai Dimanche prochain !!!
La musique municipale de notre ville, s'est rendue à Vaucluse
dimanche dernier, tout s'est bien passé ; notre musique a exé-
cuté à L'Isle quelques morceaux de son répertoire, comme
toujours, elle a emporté les sympathies de la population.
*
* *
Le Grelot est mort, n'en parlons plus.
» *
M. A. vient de recevoir son changement. Pauvre homme!
il part regretté de la Bohème qui a répandu des larmes, en
buvant le cognac de Momus. il est si fort, pas M. A., ni
Momus. non, son cognac.
♦ *
La Bohême prépare une grande fête qui étonnera les paisi-
bles habitants de Carpentras: fusées volantes, salves d'artillerie,
sérénades, promenades aux flambeaux, discours piononcé par
MOI, grand orateur de l'Ordre des Mendiants, chevalier délabré
de l'Académie Bohême, Université du Pauperisme.
Ouff !!
Une idée !.
Peut-il y avoir une fête sans banquet ? Et mes amis Rodolphe
et Marcel, qui fument au moment où j'écris ces lignes, me ré-
pondent :
C'est impossible.
Le journal des navets, carottes et autres ingrédients, doit
paraître au premier jour, c'est curieux comme je languis de
dévorer. des yeux ce rustique journal.
*
+ »
Il y a un emploi vacant de surnuméraire, dans La Bohême,
en. remplacement du RIBATEUR.
1° Condition : avoir de l'argent.
2° Avoir une instruction. soignée.
A Monsieur le RIBATEUR.
à Dimanche prochain.
J. ANASTASE.
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