Titre : La France littéraire, artistique, scientifique / dir. Adrien Peladan
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1861-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327779296
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8430 Nombre total de vues : 8430
Description : 27 avril 1861 27 avril 1861
Description : 1861/04/27 (A5,N31). 1861/04/27 (A5,N31).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6312599p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-4584
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2012
CINQUIÈME ANNEE. N° 31. 27 AVRIL 1861.
UN S'ABONNE
A LYON,
AUX BUREAUX,
Rue d'Auvergne ,13,
tt chez tous les directeurs
de postes.
LA FRANCE
*
ABONNEMENT : y
UN AN. 9 fr.
6 5 fr-L
(Extérieur , 4pert
(en sii^i
LITTERAIRE, ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
Pàralt tous les samedis. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
SOMMAIRE.
7 £ M\Wen Petadan). — Madame Desfiordes-Val-
'cygnes - Madame D~st)oraes.Val-
f:ial"ff embuceaux — La fille du pêcheur, Il
/•i es arie). — Goulle d'eau (E. Burgade). —
oii « de St-Gratien (T. Debray). :- Septième
0 MW'.: Travaux de Mme Louise Panet. Nicod de
■33i«nb€kUnclie. - Shakspeare anti-romantique (E.
$t - Essai sur lé théâtre lyonnais. IV (J.
cWeiuaud). — NOlès et documents pour servir à
l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV, 1671.
(A. Péricaud l'aîné).— Les Eclipses (Jules Canonge).
A ma fille (S. J.). — A l'auteur des Méditations (L.
Guibert;. — Les Pigeons (Nick). — Pigeon voya-
geur (Aug. Boissier). -
GLANÉS.
- tie torrente in via bibel , proptere à exal-
tàbit caput. — -
.:.. Quel tivre que celui de Fénelon * Direc1
Iiànpour la conscience d'un roi ! On y lit ce
passage: * Saint Louis s'est sanctifié en grand
roi. Il était intrépide à la guerre , décisif dans
ses conseils , supérieur aux autres par la no-
frlessé de ses sentiments , sans hauteur , sans
prélOfiiption\ sans dureté. il suivait en tout les
véritables intérêts de sa nation, dont il était
autant le père que le roi. Il voyait tout de ses
propres yeut dans les affaires principales: Il
était appliqué, pcévoyant; modéré; droit et
ferme dans les négociations ; en sorte que les
étrangers ne se fiaient pas moins à lui que ses
"propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage
-pour politér. les peuples et pour les rendre
tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec
Confiance etiendtesse tous ceux qu'il devait
aimer; mais il était ferme pour corriger ceux
qu'il aimait lie plus ; quand ils avaient tort. Il
était noble et magnifique selon les mœurs de
son temps; niais sans faste et sans luxe. Sa dé-
pense ; qui était grande; se faisait avec tant
lI'ordre, qu'elle n'empêchait pas de dégager
tout son domaine. »
— On a découvert; ep creusant les fonda-
tions d'une maison que l'on reconstruit rue de
Jarente i une belle mosaïque romaine: Celte
antiquité a été acquise pour le compte de la
villei et enlevée heureusement ; par lés soins
de M. Martin-Daussigny, conservateur du mu-
tée d'antiquités de Lyon. -
- « Citait sous la Restauration. Certain
marquis; qui avait plus d'un titre à être fait
duc , avait espéré cette faveur royale qui vint
s'abattre à droite, à gauche de lui , et ne l'at-
teignit pasÓ Le spirituel Louis XVIII qui ré-
gnait alors, aimait cependant notre gentilhôm-
me; mais il n'aimait pas que l'on s'occupât
d'industrie quand on était gentilhomme. Or le
marquis avait fondé une fabrique de porcelaine,
dans laquelle il voulait relever sa fortune Com-
promise par l'émigration.
Un beau jour, où en parla à la table du roi :
— Que vouiez-vous, sire, répliqua le mar-
quis de ., il faut que je fasse les assiettes ;
tant de gens , autour de Votre Majesté ; se
chargent de faire les plats.. — Henri de rêne.
Mode Nouvelle.
* • A.
— M. Jules Simon a fait un livre intitillé
l'Ouvrière. Comme toujours; la philosophie se
montre ici orgueilleuse ; elle n'a pas l'air de
s'apercevoir de deux choses : l'une, que les pa-
ges du livre en question les plus heureuses, les
mieux inspirées, sont inspirées par l'esprit chré-
tien; l'autre, que les divagations viennent de
la raison qui. sans le secours de la révélation,
s'égare tant de fois. ,,'
A propos de raison , nous citerons un livre
sur l'astronomie , par M. Alcide Morin. Ce li-
vre étrange a de ça et de là des échappées fort
remarquables': « La véritable folle du logis,
c'est la Raison qui se salue devant sa glace et
se rend ses politesses; la Raison qui s'enferme
dans la tète , comme dans un cabanon , et y
trône enveloppée de défroques qu'elle a re-
cousues pour s'en faire un manteau royal ; la
Raison enfin, cette vieille folle de tous les siè-
cles qui se prétend née au H 8® , parce qu'elle
n'a jamais eu d'état civil auparavant, et n'a
d'autre titre à la charité publique qu'un certifi-
cat d'indigence qu'elle se fit délivrer alors par
un charlatan fort en vogue, Voltaire. à
C'est en effet un singulier spectacle que les
efforts des illuminés de la philosophie, voulant
renverser la foi par la raison, pdur la recons-
truire ensuite avec cet élément qui reste si sou-
vent court par quelqu'endroit:
— M. T. Debray , à propos dû livre de M.
Sainte-Beuve outrageant la grande mémoire
de Chateaubriand , nous signalé Un texte bien
fait pour couronner l'étude donnée sur l'ou-
vrage froideur par M. de Laiucel. M. Sainte-
Beuve ayant attaqué Ja foi et presque la fin
chrétienne de l'auteur dps Martyrs , qu'il dai-
gne écouter :
UN S'ABONNE
A LYON,
AUX BUREAUX,
Rue d'Auvergne ,13,
tt chez tous les directeurs
de postes.
LA FRANCE
*
ABONNEMENT : y
UN AN. 9 fr.
6 5 fr-L
(Extérieur , 4pert
(en sii^i
LITTERAIRE, ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE.
Pàralt tous les samedis. — Reproduction interdite à moins d'une convention spéciale.
SOMMAIRE.
7 £ M\Wen Petadan). — Madame Desfiordes-Val-
'cygnes - Madame D~st)oraes.Val-
f:ial"ff embuceaux — La fille du pêcheur, Il
/•i es arie). — Goulle d'eau (E. Burgade). —
oii « de St-Gratien (T. Debray). :- Septième
0 MW'.: Travaux de Mme Louise Panet. Nicod de
■33i«nb€kUnclie. - Shakspeare anti-romantique (E.
$t - Essai sur lé théâtre lyonnais. IV (J.
cWeiuaud). — NOlès et documents pour servir à
l'histoire de Lyon sous le règne de Louis XIV, 1671.
(A. Péricaud l'aîné).— Les Eclipses (Jules Canonge).
A ma fille (S. J.). — A l'auteur des Méditations (L.
Guibert;. — Les Pigeons (Nick). — Pigeon voya-
geur (Aug. Boissier). -
GLANÉS.
- tie torrente in via bibel , proptere à exal-
tàbit caput. — -
.:.. Quel tivre que celui de Fénelon * Direc1
Iiànpour la conscience d'un roi ! On y lit ce
passage: * Saint Louis s'est sanctifié en grand
roi. Il était intrépide à la guerre , décisif dans
ses conseils , supérieur aux autres par la no-
frlessé de ses sentiments , sans hauteur , sans
prélOfiiption\ sans dureté. il suivait en tout les
véritables intérêts de sa nation, dont il était
autant le père que le roi. Il voyait tout de ses
propres yeut dans les affaires principales: Il
était appliqué, pcévoyant; modéré; droit et
ferme dans les négociations ; en sorte que les
étrangers ne se fiaient pas moins à lui que ses
"propres sujets. Jamais prince ne fut plus sage
-pour politér. les peuples et pour les rendre
tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec
Confiance etiendtesse tous ceux qu'il devait
aimer; mais il était ferme pour corriger ceux
qu'il aimait lie plus ; quand ils avaient tort. Il
était noble et magnifique selon les mœurs de
son temps; niais sans faste et sans luxe. Sa dé-
pense ; qui était grande; se faisait avec tant
lI'ordre, qu'elle n'empêchait pas de dégager
tout son domaine. »
— On a découvert; ep creusant les fonda-
tions d'une maison que l'on reconstruit rue de
Jarente i une belle mosaïque romaine: Celte
antiquité a été acquise pour le compte de la
villei et enlevée heureusement ; par lés soins
de M. Martin-Daussigny, conservateur du mu-
tée d'antiquités de Lyon. -
- « Citait sous la Restauration. Certain
marquis; qui avait plus d'un titre à être fait
duc , avait espéré cette faveur royale qui vint
s'abattre à droite, à gauche de lui , et ne l'at-
teignit pasÓ Le spirituel Louis XVIII qui ré-
gnait alors, aimait cependant notre gentilhôm-
me; mais il n'aimait pas que l'on s'occupât
d'industrie quand on était gentilhomme. Or le
marquis avait fondé une fabrique de porcelaine,
dans laquelle il voulait relever sa fortune Com-
promise par l'émigration.
Un beau jour, où en parla à la table du roi :
— Que vouiez-vous, sire, répliqua le mar-
quis de ., il faut que je fasse les assiettes ;
tant de gens , autour de Votre Majesté ; se
chargent de faire les plats.. — Henri de rêne.
Mode Nouvelle.
* • A.
— M. Jules Simon a fait un livre intitillé
l'Ouvrière. Comme toujours; la philosophie se
montre ici orgueilleuse ; elle n'a pas l'air de
s'apercevoir de deux choses : l'une, que les pa-
ges du livre en question les plus heureuses, les
mieux inspirées, sont inspirées par l'esprit chré-
tien; l'autre, que les divagations viennent de
la raison qui. sans le secours de la révélation,
s'égare tant de fois. ,,'
A propos de raison , nous citerons un livre
sur l'astronomie , par M. Alcide Morin. Ce li-
vre étrange a de ça et de là des échappées fort
remarquables': « La véritable folle du logis,
c'est la Raison qui se salue devant sa glace et
se rend ses politesses; la Raison qui s'enferme
dans la tète , comme dans un cabanon , et y
trône enveloppée de défroques qu'elle a re-
cousues pour s'en faire un manteau royal ; la
Raison enfin, cette vieille folle de tous les siè-
cles qui se prétend née au H 8® , parce qu'elle
n'a jamais eu d'état civil auparavant, et n'a
d'autre titre à la charité publique qu'un certifi-
cat d'indigence qu'elle se fit délivrer alors par
un charlatan fort en vogue, Voltaire. à
C'est en effet un singulier spectacle que les
efforts des illuminés de la philosophie, voulant
renverser la foi par la raison, pdur la recons-
truire ensuite avec cet élément qui reste si sou-
vent court par quelqu'endroit:
— M. T. Debray , à propos dû livre de M.
Sainte-Beuve outrageant la grande mémoire
de Chateaubriand , nous signalé Un texte bien
fait pour couronner l'étude donnée sur l'ou-
vrage froideur par M. de Laiucel. M. Sainte-
Beuve ayant attaqué Ja foi et presque la fin
chrétienne de l'auteur dps Martyrs , qu'il dai-
gne écouter :
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6312599p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6312599p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6312599p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6312599p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6312599p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6312599p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6312599p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest