Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture. Partie 2

Section I. Du genie en general

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Sect. 2. Du genie qui fait les Peintres et les Poëtes.

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Sect. 3. Que l'impulsion du genie determine à estre Peintre ou Poëte ceux qui sont nez avec le genie de ces arts.

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Sect. 4. Objection contre la proposition precedente, et réponse à l'objection.

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Sect. 5. Des études et du progrès des Peintres et des Poëtes.

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Sect. 6. Des Artisans sans genie.

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Sect. 7. Que les genies sont limitez.

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Sect. 8. Des Plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit.

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Sect. 9. Des obstacles qui retardent le progrès des jeunes Artisans.

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Sect. 10. Du temps où les hommes de genie parviennent au merité dont ils sont capables.

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Sect. 11. Des ouvrages convenables aux gens de genie, et de ceux qui contrefont la maniere des autres.

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Sect. 12. Des Siecles illustres et de la part que les causes Morales ont alors au progrès des arts.

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Sect. 13. Qu'il est probable que les causes Physiques ont aussi leur part aux progrès surprenants des Lettres et des Arts.

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Premiere reflexion. Qu'il est des pays et des temps où les Lettres ne fleurissent pas.

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Seconde reflexion. Que les arts parviennent au periode de leur élevation par un progrès subit, et que les efforts des causes Morales ne sçauroient les soûtenir sur le point de perfection, où il semble qu'ils se soient élevez par leurs propres forces.

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Troisième reflexion. Que les grands Peintres furent toûjours les contemporains des grand Poëtes leurs compatriotes. Qu'il paroist qu'il se répandoit alors sur tous les hommes un esprit de perfection. Passage de Velleius Paterculus.

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Sect. 14. Comment les causes Physiques ont part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l'air sur le corps des hommes.

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Sect. 15. Le pouvoir de l'air sur le corps des hommes prouvé par le caractere des Nations.

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Sect. 16. Objection tirée du caractere des Romains et des Hollandois. Réponse à l'objection.

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Sect. 17. De l'étendue des climats plus propres que les autres climats aux arts et aux sciences. Des changements qui peuvent survenir en ces premiers climats.

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Sect. 18. Qu'il faut attribuer la difference qui est entre l'air de differens pays à la nature des émanations de la terre, lesquelles sont différentes en diverses regions.

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Sect. 19. Qu'on peut attribuer aux variations de ces émanations suivies de l'alteration de l'air la difference qui s'y remarque entre le genie des habitans d'un pays en des siecles differens.

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Sect. 20. De la différence des moeurs et des inclinations du même peuple en des siecles differens.

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Sect 21. De la maniere dont la reputation des Poëtes et des Peintres s'établir.

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Sect. 22. Que le public juge bien des Poëmes et des Tableaux en général. Du sentiment qui est en nous pour en discerner le merite.

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Sect. 23. Que la voye de discussion n'est pas aussi bonne pour connoistre le merite des vers et des tableaux, que celle du sentiment.

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Sect. 24. Objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à l'objection.

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Sect. 25. Du jugement que portent les gens au métier.

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Sect. 26. Que les jugemens du public l'emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier.

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Sect 27. Qu'on doit plus de déference aux jugemens des Peintres qu'a ceux des Poetes. De l'art de reconnoistre la main des Peintres.

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Sect. 28. Du temps où les Poëmes et les Tableaux sont apprêtiez, à leur juste valeur.

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Sect. 29. Qu'il est des pays où les ouvrages sont plûtost apprétiez à leur valeur qu'en d'autres pays.

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Sect. 30. Objection tirée des bons ouvrages que le public a paru desaprouver comme des mauvais qu'il a loüez, et réponse à l'objection.

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Sect. 31. Que le jugement du public ne se retracte point, et qu'il se perfectionne toûjours.

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Sect. 32. Que nonobstant les Critiques la reputation des Poëtes que nous admirons ira toûjours en augmentant.

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Sect. 33. Que la veneration pour les bons Auteurs de l'antiquité durera toûjours. S'il est vrai que nous raisonnions mieux que les Anciens.

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Que les découvertes qui ont le plus enrichi la Physique sont dûës au hazard, et non-pas à des recherches methodiques.

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Sect. 34. Que la reputation d'un système de Philosophie peut tomber, Que celle d'un Poëme ne sçauroit estre détruite.

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Sect. 35. De l'idée que ceux qui n'entendent point les écrits des Anciens dans les originaux, s'en doivent faire.

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Sect. 36. Des erreurs où tombent ceux qui jugent d'un Poëme sur une traduction et sur les remarques des Critiques.

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Sect. 37. Des défauts que nous croyons voir dans les Poëmes des Anciens.

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Sect. 38. Que les remarques des Critiques ne font point abandonner la lecture des Poëmes anciens, et qu'on ne la quitte que pour lire des poëmes meilleurs que ceux là si l'on vient à en faire.

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Sect. 39. Qu'il est des professions où le succès dépend plus du genie que du secours que l'art peut donner, et d'autres où le succès dépend davantage du secours de l'art. Qu'il seroit ridicule d'inferer qu'un siecle surpasse un autre siecle quant aux professions du premier genre, parce qu'il le surpasse quant aux professions du second genre.

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Fin de la Table.