Titre : Le Réveil des colons : journal républicain radical hebdomadaire : organe des intérêts de la région : Bouïra, Aumale, Palestro, Ménerville, les Issers, Aïn-Bessem, Maillot, Dra-el-Mizan, etc. / rédacteur en chef A. Casteran
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1896-10-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34538909x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 52 Nombre total de vues : 52
Description : 11 octobre 1896 11 octobre 1896
Description : 1896/10/11 (A1,N22). 1896/10/11 (A1,N22).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253241m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-89613
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/07/2012
Première Année.— N" 22 10 CENTIMES • Dimanche il Octobre 1890.
LE EVEIL DES COLONS
JOURNAL RÉPUBLICAIN RADICAL HEBDOMADAIRE
Organe des intérêts de la Région : Bouïra, Aumale, Palestro, Ménerville, les Issers, Aïn-Bessem, Maillot, Dra-el-Mizan, etc.
Abonnements :
Six mois Un an
FRANCE ET TUNISIE.. 4 fr. 7 i'r.
ALGÉRIE 3 ir. 5 fr
Les abonnements s'~ paient d'avance
nt partent des 1er et Hi de chaque mois.
b
MDACTMN ET ADMINISTRATION : 1, SUE DE L'ÉCHELLE, 1, ALGER
Le Réveil des Colons est désigné pour l'insertion des annoncer It;ga'l's, juùiciaires, etc.
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LEGALES (la ligne) 0 18
DIVERSES O 25
RÉCLAMES FAITS DIVERS 0 50
Pour lei annonces et réclames, s'adresser
aux bureaux du Journal
.Le RÉVEIL DES COLONS est en
vente à Alger dans les Kiosques du
square Bresson et à la Bibliothèque
de la gare. A Ménerville, chez fa dépo-
sitaire de journaux.
ALGER, LE 10 OCTOBRE 1396
SALUT A LA RUSSIE
11 nous est agréable de faire
trêve à des querelles qui rapetis-
sent la dignité humaine, en raison
de la mesquinerie et de la loyauté
des adversaires en jeu, pour en-
voyer aux souverains russes,
actuellement nos hôtes, l'expres-
sion de notre sympathie et de
notre admiration. L'immense ac-
clamation du peuple dont ils sont
l'objet, leur donne la mesure de
toute l'ardente affection que leur
porte la grande nation française.
D'autres âmes, au même mo-
ment, vibrent à l'unisson des
nôtres sous la poussée d'un ma-
gnifique enthousiasme et d'une
reconnaissance sans bornes, ce
sont nos ames sœurs de Russie.
Oui, et là-bas, dans la solitude des
steppes ou dans la cohue des vil-
les, chez le dernier des moujiks
ou le plus aristocrate citadin, sous
le chaume de l'isba ou les plafonds
armoriés, règne un même senti-
ment d'admiration profonde pour
ce peuple de France, qui proclame
superbement la vitalité de ses,
sympathies aux Russes et de son
dévouement à la cause sublime
du relèvement de l'Europe dans
la paix universelle, maintenue
grâce à l'alliance des deux pre-
mières nations de l'Univers.
Nous ne pouvons donc, en cette
circonstance unique qui datera
dans l'histoire de la civilisation
humaine et du progrès social, que
nous écrier avec toute la France:
Vive la Russie ! :.
Vive la République!
LA RÉDACTION.
t
—— +— :
INFORMATIONS
Le décret renvoyant les Cham-
bres pour le 27 octobre sera publiée
le 15 courant.
*
La séance de rentrée des Cours
Commerciaux avec distribution des
diplômes et des prix aux élèves, au-
ra lieu aujourd'hui jeudi, 8 octobre,
à 8 heures et demie, dans la salle
des délibérations de la Chambre de
Commerce, Palais Consulaire.
*
* *
Ont été embarqués à destination 1
de Marseille : à bord du Berry, de'
la Société Générale, 1,501 moutons,
10 bœufs et 0 vaches ; à bord du
Gai-d, de la Cie Gle Transatlantique
616 moutons, 31 bœufs et 12 vaches.
*
* *
Pour finir.
Dans une salle de rédaction :
- Monsieur, voici deux échos
très spirituels.
— Je prends le plus court.
— Tant pis !
— Souvenez-vous du proverbe :
« Entre deux mots, choisis tou-
jours le moindre. »
..- —————— -
CHRONIQUE
-..-.,.-
Traitement des altises
La chasse des altises se fait de
grand matin alors que l'insecte est
encore engourdi par le froid de la
nuit. Pour que cette chasse soit fruc-
tueuse, on se sert d'un entonnoir
échancré dit à attises, auquel est
suspendu un petit sac. On place
l'instrument contre le tronc de la
souche que l'on secoue fortement ou
que l'on frappe avec le pied pour
faire tomber les insectes dans l'en-
tonnoir puis dans le sac, d'où ils
sont extraits et écrasés aussitôt. A'
défaut d'entonnoir on peut se servir
de planchettes ou de plaques de zinc
enduites de goudron.
Ce procédé est à peu près aban-
donne ; il est trop long et trop coû-
teux comme main-d'œuvre.
On a conseillé d'enlever les feuil-
les couvertes de larves et de les
brûler, de placer de distance en
distance de petits fagots ou des pail-
lons où les altises se retirent la nuit
et de les détruire de grand matin
avec des liquides caustiques ou en-
core de les brùler comme les feuil-
les. Il serait, 4'après nous, préféra-
ble de tremper les paillons et les
fagots dans de l'eau lysolée à 2 ou
4 %, les altises seraient détruites et
les paillons et les fagots pourraient
servir de nouveau, ainsi que la solu-
tion delysol.
Les soufrages sur les feuilles
atteintes avec un mélange de soufre
et de poudre de pyrèthre 5 à 6%,
ou de nicotine 12 à 15 %, la chaux
hydraulique, le plâtre, la poudre
Brinquier, etc., ont été essayés sans
grands succès. x
Les pulvérisations d'eau lysolée
1 ont donné de bons résultats sur
les larves, d'après M. Rieux, ingé-
nieur à Go u raya(A.Igérie). M. Ko cher,
en Algérie aussi, a essayé également
avec succès l'infusion de 5 à 6 kil.
de feuilles de tabac dans cent litres
d'eau employée en pulvérisation sur
les larves et les œufs. M. Moren
s'est servi d'une macération de feuil-
les d'absinthe.
Avant le départ de la végétation
on peut détruire beaucoup d'altises
en pulvérisant les souches avec un
mélange composé d'huile lourde
10 à 20 émulsionnée de 2 à 5% de
cristaux de soude, avec du lysol de
2 à 5 et avec de l'acide sulfuri-
que 10
Malgré les pulvérisations, il ne
faut pas négliger l'échenillage des
haies et des bois qui entourent les
vignes.
Dans l'en Lre-deux mers on recom-
mande lesbadigeonnages d'hiver au
sulfate de fer et d'enduire les tuteurs
de créosote. On a remarqué aussi,
dit-on, que les feu îles couvertes de
bouillie bordelaise présentaient
moins de larves que celles non
sulfatées.
M .Prospor Gervais emploie la solu-
tion de verdet et de poudre de j
pyrèlhre : verdet, 1,500 gr., poudre
de pyrèlhre, 1,500 gr. également que
l'on fait infuser dans 10 litres d'eau
chaude et que l'on mêle ensemble
lorsque cette infusion est refroidie,
puis on complète à cent litres.
Je n'ai pas essayé la poudre de
pyrèthre sur les altises, mais je puis
affirmer qu'employée pure avec un
petit soufflet sur les pucerons des
rosiers, elle n'a produit aucun effet ;
quelques pucerons ont bien été
chassés par l'odeur, mais ils sont
remontés peu après sur les tiges,
tandis qu'avec la pulvérisation d'une
solution de lysol à 1 %, suivie d'un
poudrage à la poudre lysolée, les
pucerons ont disparu en grande par-
tie, et ceux qui restaient ont été
détruits complètement par un
second traitement pratiqué quel-
ques jours après le premier.
En novembre 1895, M. Jacatin,
vétérinaire principal à Poitiers, avec
deux pulvérisations d'eau lysolée à
2 %, a détruit les pucerons des
chrysanthèmes en fleurs.
M. Coste-Floret conseille le sul-
fure de calcium, qu'il obtient avec
un mélange de plâtre et de charbon.
Je serais curieux de connaitre et
d'expérimenter ce sulfure de cal-
cium pouvant être répandu à l'état
de pureté pour détruire les altises
et le mildiou sans endommager la
plante : « Et sur lequel l'acide car-
bonique dégagé par la respiration
des feuilles suffit pour activer sa
décomposition, si peu qu'il soit
humide par la rosée, et lui faire
dégager des quantités d'acide sul-
phydrique capables d'infecter les
vignes et d'en écarter tous les in-
sectes. »
i
En badigeonnant en hiver, après
la taille, avec une solution d'eau
lysolée 1 à 3 0 0 ou en pulvérisant en
février-mars, on peut détruire les
altises fixées sur la souche et sur
les tuteurs. En pulvérisant, comme
nous l'avons fait, en mai avec une
solution à 1 °/0 seulement et en pou-
drant immédiatement à la poudre
lysolée, on verra que la plupart des
larves sont détruites et que les pou-
drages suivants en débarrassent
complètement la vigne. Au con-
traire sur les vignes traitées à la
bouillie bordelaise, on en trouve
encore beaucoup.
L'avenir nous dira si à la généra-
tion de juin-juillet, l'emploi de la
poudre lysolée seule empêchera
cette nouvelle génération d'arriver
à la souche.
LÉON DIEUIAFÉ.
--..--- —
POUR L'ALGÉRIE
Lapropagande en faveur de l'Algé-
rie se multiplie dans la Métropole
où elle recueille beaucoup d'encou-
ragement, ùilYEcho d'Oran.
Le Patriote Républicain de la
Savoie dit à ce sujet :
« M. Glorioux, professeur au lycée
d'Alger,a fait jeudi soir,à la Trousse,
sa première conférence sur la colo-
nisation française en Algérie devant
une, i-io nibreuse assis Lance, composée,
de beaucoup de cultivateurs de la
Savoie, de Saint-Alban et de Challes-
Laux.
)> L'orateur a insisté sur l'avenir
presque indéfini de l'élevage en
Algérie et particulièrement de l'éle-
vage du mouton et du porc dont la
France réclame actuellement des
quantités considérables à l'étranger ;
sur la culture maraîchère qui jette
déjà tous les ans sur le marché fran-
çais plusieurs millions de primeurs :
sur l'industrie qui n'existe, pour
ainsi dire, pas en Algérie, et dans
laquelle des Savoyards pourraient si
facilement trouver des débouchés.
» La nombreuse assistance qui
suivait avec intérêt les explications
de M. Glorieux a tenu à lui montrer
par ses applaudissements le plaisir
qu'elle avait eu à l'entendre. »
Voilà ce que l'on peut appeler du
bon travail : faire connaître et aimer
l'Algérie en Franco, telle est la con-
¡ dition primordiale de sa prospérité.
LE EVEIL DES COLONS
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ALGER, LE 10 OCTOBRE 1396
SALUT A LA RUSSIE
11 nous est agréable de faire
trêve à des querelles qui rapetis-
sent la dignité humaine, en raison
de la mesquinerie et de la loyauté
des adversaires en jeu, pour en-
voyer aux souverains russes,
actuellement nos hôtes, l'expres-
sion de notre sympathie et de
notre admiration. L'immense ac-
clamation du peuple dont ils sont
l'objet, leur donne la mesure de
toute l'ardente affection que leur
porte la grande nation française.
D'autres âmes, au même mo-
ment, vibrent à l'unisson des
nôtres sous la poussée d'un ma-
gnifique enthousiasme et d'une
reconnaissance sans bornes, ce
sont nos ames sœurs de Russie.
Oui, et là-bas, dans la solitude des
steppes ou dans la cohue des vil-
les, chez le dernier des moujiks
ou le plus aristocrate citadin, sous
le chaume de l'isba ou les plafonds
armoriés, règne un même senti-
ment d'admiration profonde pour
ce peuple de France, qui proclame
superbement la vitalité de ses,
sympathies aux Russes et de son
dévouement à la cause sublime
du relèvement de l'Europe dans
la paix universelle, maintenue
grâce à l'alliance des deux pre-
mières nations de l'Univers.
Nous ne pouvons donc, en cette
circonstance unique qui datera
dans l'histoire de la civilisation
humaine et du progrès social, que
nous écrier avec toute la France:
Vive la Russie ! :.
Vive la République!
LA RÉDACTION.
t
—— +— :
INFORMATIONS
Le décret renvoyant les Cham-
bres pour le 27 octobre sera publiée
le 15 courant.
*
La séance de rentrée des Cours
Commerciaux avec distribution des
diplômes et des prix aux élèves, au-
ra lieu aujourd'hui jeudi, 8 octobre,
à 8 heures et demie, dans la salle
des délibérations de la Chambre de
Commerce, Palais Consulaire.
*
* *
Ont été embarqués à destination 1
de Marseille : à bord du Berry, de'
la Société Générale, 1,501 moutons,
10 bœufs et 0 vaches ; à bord du
Gai-d, de la Cie Gle Transatlantique
616 moutons, 31 bœufs et 12 vaches.
*
* *
Pour finir.
Dans une salle de rédaction :
- Monsieur, voici deux échos
très spirituels.
— Je prends le plus court.
— Tant pis !
— Souvenez-vous du proverbe :
« Entre deux mots, choisis tou-
jours le moindre. »
..- —————— -
CHRONIQUE
-..-.,.-
Traitement des altises
La chasse des altises se fait de
grand matin alors que l'insecte est
encore engourdi par le froid de la
nuit. Pour que cette chasse soit fruc-
tueuse, on se sert d'un entonnoir
échancré dit à attises, auquel est
suspendu un petit sac. On place
l'instrument contre le tronc de la
souche que l'on secoue fortement ou
que l'on frappe avec le pied pour
faire tomber les insectes dans l'en-
tonnoir puis dans le sac, d'où ils
sont extraits et écrasés aussitôt. A'
défaut d'entonnoir on peut se servir
de planchettes ou de plaques de zinc
enduites de goudron.
Ce procédé est à peu près aban-
donne ; il est trop long et trop coû-
teux comme main-d'œuvre.
On a conseillé d'enlever les feuil-
les couvertes de larves et de les
brûler, de placer de distance en
distance de petits fagots ou des pail-
lons où les altises se retirent la nuit
et de les détruire de grand matin
avec des liquides caustiques ou en-
core de les brùler comme les feuil-
les. Il serait, 4'après nous, préféra-
ble de tremper les paillons et les
fagots dans de l'eau lysolée à 2 ou
4 %, les altises seraient détruites et
les paillons et les fagots pourraient
servir de nouveau, ainsi que la solu-
tion delysol.
Les soufrages sur les feuilles
atteintes avec un mélange de soufre
et de poudre de pyrèthre 5 à 6%,
ou de nicotine 12 à 15 %, la chaux
hydraulique, le plâtre, la poudre
Brinquier, etc., ont été essayés sans
grands succès. x
Les pulvérisations d'eau lysolée
1 ont donné de bons résultats sur
les larves, d'après M. Rieux, ingé-
nieur à Go u raya(A.Igérie). M. Ko cher,
en Algérie aussi, a essayé également
avec succès l'infusion de 5 à 6 kil.
de feuilles de tabac dans cent litres
d'eau employée en pulvérisation sur
les larves et les œufs. M. Moren
s'est servi d'une macération de feuil-
les d'absinthe.
Avant le départ de la végétation
on peut détruire beaucoup d'altises
en pulvérisant les souches avec un
mélange composé d'huile lourde
10 à 20 émulsionnée de 2 à 5% de
cristaux de soude, avec du lysol de
2 à 5 et avec de l'acide sulfuri-
que 10
Malgré les pulvérisations, il ne
faut pas négliger l'échenillage des
haies et des bois qui entourent les
vignes.
Dans l'en Lre-deux mers on recom-
mande lesbadigeonnages d'hiver au
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de créosote. On a remarqué aussi,
dit-on, que les feu îles couvertes de
bouillie bordelaise présentaient
moins de larves que celles non
sulfatées.
M .Prospor Gervais emploie la solu-
tion de verdet et de poudre de j
pyrèlhre : verdet, 1,500 gr., poudre
de pyrèlhre, 1,500 gr. également que
l'on fait infuser dans 10 litres d'eau
chaude et que l'on mêle ensemble
lorsque cette infusion est refroidie,
puis on complète à cent litres.
Je n'ai pas essayé la poudre de
pyrèthre sur les altises, mais je puis
affirmer qu'employée pure avec un
petit soufflet sur les pucerons des
rosiers, elle n'a produit aucun effet ;
quelques pucerons ont bien été
chassés par l'odeur, mais ils sont
remontés peu après sur les tiges,
tandis qu'avec la pulvérisation d'une
solution de lysol à 1 %, suivie d'un
poudrage à la poudre lysolée, les
pucerons ont disparu en grande par-
tie, et ceux qui restaient ont été
détruits complètement par un
second traitement pratiqué quel-
ques jours après le premier.
En novembre 1895, M. Jacatin,
vétérinaire principal à Poitiers, avec
deux pulvérisations d'eau lysolée à
2 %, a détruit les pucerons des
chrysanthèmes en fleurs.
M. Coste-Floret conseille le sul-
fure de calcium, qu'il obtient avec
un mélange de plâtre et de charbon.
Je serais curieux de connaitre et
d'expérimenter ce sulfure de cal-
cium pouvant être répandu à l'état
de pureté pour détruire les altises
et le mildiou sans endommager la
plante : « Et sur lequel l'acide car-
bonique dégagé par la respiration
des feuilles suffit pour activer sa
décomposition, si peu qu'il soit
humide par la rosée, et lui faire
dégager des quantités d'acide sul-
phydrique capables d'infecter les
vignes et d'en écarter tous les in-
sectes. »
i
En badigeonnant en hiver, après
la taille, avec une solution d'eau
lysolée 1 à 3 0 0 ou en pulvérisant en
février-mars, on peut détruire les
altises fixées sur la souche et sur
les tuteurs. En pulvérisant, comme
nous l'avons fait, en mai avec une
solution à 1 °/0 seulement et en pou-
drant immédiatement à la poudre
lysolée, on verra que la plupart des
larves sont détruites et que les pou-
drages suivants en débarrassent
complètement la vigne. Au con-
traire sur les vignes traitées à la
bouillie bordelaise, on en trouve
encore beaucoup.
L'avenir nous dira si à la généra-
tion de juin-juillet, l'emploi de la
poudre lysolée seule empêchera
cette nouvelle génération d'arriver
à la souche.
LÉON DIEUIAFÉ.
--..--- —
POUR L'ALGÉRIE
Lapropagande en faveur de l'Algé-
rie se multiplie dans la Métropole
où elle recueille beaucoup d'encou-
ragement, ùilYEcho d'Oran.
Le Patriote Républicain de la
Savoie dit à ce sujet :
« M. Glorioux, professeur au lycée
d'Alger,a fait jeudi soir,à la Trousse,
sa première conférence sur la colo-
nisation française en Algérie devant
une, i-io nibreuse assis Lance, composée,
de beaucoup de cultivateurs de la
Savoie, de Saint-Alban et de Challes-
Laux.
)> L'orateur a insisté sur l'avenir
presque indéfini de l'élevage en
Algérie et particulièrement de l'éle-
vage du mouton et du porc dont la
France réclame actuellement des
quantités considérables à l'étranger ;
sur la culture maraîchère qui jette
déjà tous les ans sur le marché fran-
çais plusieurs millions de primeurs :
sur l'industrie qui n'existe, pour
ainsi dire, pas en Algérie, et dans
laquelle des Savoyards pourraient si
facilement trouver des débouchés.
» La nombreuse assistance qui
suivait avec intérêt les explications
de M. Glorieux a tenu à lui montrer
par ses applaudissements le plaisir
qu'elle avait eu à l'entendre. »
Voilà ce que l'on peut appeler du
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