Titre : Le Vétéran : bulletin de la Société nationale de retraites Les vétérans des armées de terre et de mer 1870-1871, fondée à Paris le 1er janvier 1893...
Auteur : Société nationale de retraites des vétérans des armées de terre et de mer (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-03-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328883771
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14633 Nombre total de vues : 14633
Description : 26 mars 1905 26 mars 1905
Description : 1905/03/26 (A8,N13). 1905/03/26 (A8,N13).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62467195
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65004
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
HUITIÈME ANNÉE No 13.
26 MARS 1905
.'<' t t t t t t.'
; - : t t.
- - - -
HEBDOMADAIRE ILLUSTRÉ
REDACTION & ADMINISTRATION
PUBITLCITÂ
6, rue de Marengo PARIS (1")
T 1
Les Muraient; non insérés ne sont pat rendu
Téléphone : 368-51
Tél éphone : 269-rx
114
ABONNEMENTS
FRANCE. a fr. »
ÉTRANGER. 5 Ir..
On s'almne dans tous les Bureau de poste
La Numéro : 15 cent.
Effectif de la Société : Inscrits : 320-545 • Effectif réel : 28 1.82 1 Fonds placés : 20>0G8i505 fr. 70
NOTRE VINGTIÈME MILLION
LI
E 9 mars courant, au début de
la séance du Conseil d'administra-
tion, M. le Président général,
J. Sansbœuf annonçait aux ap-
plaudissements des membres du
Conseil que 1 encaisse de la Société venait
d'atteindre le chiffre de 20 millions et mani-
festait le désir de fêter ce succès moral au-
tant que pécuniaire par une grande fête
patriotique. ----
Happelons a ce sujet, pour ceux ae nos
camarades qui ne faisaient pas encore partie
de notre Société, celles qui ont eu lieu à l'oc-
casion du premier et du quatrième millions.
Dans son numéro de février 1899, le Vété-
ran qui n'était alors que mensuel, faisait part
de la décision du Conseil de célébrer le pre-
mier million par une fête grandiose que la
mort soudaine de M. Félix Faure, Président
de la République, fit remettre au lundi de Pâ-
ques, ,3 avril. Elle eut lieu avec un grand
éclat dans la vaste salle du Trocadéro, sous
la présidence de M. le vice-amiral Cavelier
de Cuverville, chef d'Etat-Major général,
remplaçant M. Lockroy, ministre de la Ma-
rine. Notre Président général d'honneur, le
général Jeanningros, malade avait désigné
pour le remplacer le capitaine Faber, son
officier d'ordonnance, et notjrç £ ,Président, le
général Lambert, égale elité, était re-
présenté par l'un de vice-présidents
généraux, le général Berruyer.
Après une patriotique allocution de ce
dernier, M. Sansbœuf fit, dans un brillant
discours, l'historique de notre Association,
de son organisation, de son fonctionnement
et des résultats obtenus depuis sa fondation.
Il parla des sociétés similaires de l'Allema-
gne, qui comptaient déjà à cette époque
O.500 Sections de Vétérans avec un effectif
de 1.732.000 membres, et la Fédération
des guerriers comprenant 1.152.700 membres
répartis en 12.906 Sections ! Pas une ville,
pas un village, ajoutait M. Sansbœuf, qui
n'ait sa société de Vétérans.
Nous sommes loin de ces résultats. C'est
que chez nos voisins d'Outre-Rhin comme
chez ceux d'Outre-Manche, le patriotisme a
de profondes racines dans l'âme du peuple,
et quelles que soient les théories les plus
avancées des groupes révolutionnaires, il ne
viendrait jamais à l'idée d'aucun de prêcher
la haine de l'armée et le mépris du drapeau
national, que leurs agents cosmopolites pro-
pagent chez nous avec tant d'ardeur, sachant
bien qu'une nation dont l'armée est bafouée
et le drapeau traîné dans la boue, ne sera
bientôt plus qu'une nation moribonde, proie
facile pour l'étranger.
A cette époque notre Société comptait
75.000 membres. « Nous serons bientôt cent
mille », avait dit le général Berruyer.
Ces pronostics se réalisèrent et au-delà.
L'année suivante nous étions 175.000 et
Emile Massard annonçait dans le numéro de
juin 1900, la fête du quatrième million. En
l'espace de quinze mois, 100.000 nouveaux
adhérents étaient venus grossir nos rangs,
merveilleux résultat auquel,dans leurs prévi-
sions les plus optimistes, les fondateurs ne
se seraient jamais attendus ! a Cette fête,
écrivait Massard, consacrera la vitalité et la
prospérité de notre Association. Elle attes-
tera ce que peut faire en France le patrio-
tisme uni à la mutualité. Elle montrera quel-
les réserves de dévouement et d'énergie ré-
sident dans les légions de vétérans refor-
mées autour du drapeau, à l'appel du clairon
sonnant le ralliement. D
On était en pleine Exposition. 450 Sec-
tions répondirent à l'appel du Conseil géné.
ral. La fête commença le samedi 11 août,
par une représentation de gala au théâtre
de l'Opéra dont la façade était ornée d'écus-
sons et de faisceaux, tandis que sur les mar-
ches du grand escalier, un peloton de gardes
républicains, en grande tenue, formait une
haie d'honneur.
Le Président de la République empêché
par un déparï subit pour Marseille, avait
délégué M. Decrais, ministre des Colonies,
pour représenter le gouvernement. Le minis
tre de la Marine et le gouverneur de Paris
s'étaient fait représenter, et, comme l'on
jouait le 28 acte de La Tour d'Auvergne,
drame héroïque, le colonel du 46e de ligne,
régiment du premier grenadier de France,
délégua quatre de ses officiers.
Le général Lambert surmontant le mal qui
devait l'enlever, accompagné du capitaine de
Grand-Boulogne, son officier d'ordonnance,
de MM. Marc, Vice-président général, et Le-
vecq, Président général honoraire, du capi-
taine Faber, représentant le général Jeannin-
gros et de tous les membres du Conseil gé-
26 MARS 1905
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Effectif de la Société : Inscrits : 320-545 • Effectif réel : 28 1.82 1 Fonds placés : 20>0G8i505 fr. 70
NOTRE VINGTIÈME MILLION
LI
E 9 mars courant, au début de
la séance du Conseil d'administra-
tion, M. le Président général,
J. Sansbœuf annonçait aux ap-
plaudissements des membres du
Conseil que 1 encaisse de la Société venait
d'atteindre le chiffre de 20 millions et mani-
festait le désir de fêter ce succès moral au-
tant que pécuniaire par une grande fête
patriotique. ----
Happelons a ce sujet, pour ceux ae nos
camarades qui ne faisaient pas encore partie
de notre Société, celles qui ont eu lieu à l'oc-
casion du premier et du quatrième millions.
Dans son numéro de février 1899, le Vété-
ran qui n'était alors que mensuel, faisait part
de la décision du Conseil de célébrer le pre-
mier million par une fête grandiose que la
mort soudaine de M. Félix Faure, Président
de la République, fit remettre au lundi de Pâ-
ques, ,3 avril. Elle eut lieu avec un grand
éclat dans la vaste salle du Trocadéro, sous
la présidence de M. le vice-amiral Cavelier
de Cuverville, chef d'Etat-Major général,
remplaçant M. Lockroy, ministre de la Ma-
rine. Notre Président général d'honneur, le
général Jeanningros, malade avait désigné
pour le remplacer le capitaine Faber, son
officier d'ordonnance, et notjrç £ ,Président, le
général Lambert, égale elité, était re-
présenté par l'un de vice-présidents
généraux, le général Berruyer.
Après une patriotique allocution de ce
dernier, M. Sansbœuf fit, dans un brillant
discours, l'historique de notre Association,
de son organisation, de son fonctionnement
et des résultats obtenus depuis sa fondation.
Il parla des sociétés similaires de l'Allema-
gne, qui comptaient déjà à cette époque
O.500 Sections de Vétérans avec un effectif
de 1.732.000 membres, et la Fédération
des guerriers comprenant 1.152.700 membres
répartis en 12.906 Sections ! Pas une ville,
pas un village, ajoutait M. Sansbœuf, qui
n'ait sa société de Vétérans.
Nous sommes loin de ces résultats. C'est
que chez nos voisins d'Outre-Rhin comme
chez ceux d'Outre-Manche, le patriotisme a
de profondes racines dans l'âme du peuple,
et quelles que soient les théories les plus
avancées des groupes révolutionnaires, il ne
viendrait jamais à l'idée d'aucun de prêcher
la haine de l'armée et le mépris du drapeau
national, que leurs agents cosmopolites pro-
pagent chez nous avec tant d'ardeur, sachant
bien qu'une nation dont l'armée est bafouée
et le drapeau traîné dans la boue, ne sera
bientôt plus qu'une nation moribonde, proie
facile pour l'étranger.
A cette époque notre Société comptait
75.000 membres. « Nous serons bientôt cent
mille », avait dit le général Berruyer.
Ces pronostics se réalisèrent et au-delà.
L'année suivante nous étions 175.000 et
Emile Massard annonçait dans le numéro de
juin 1900, la fête du quatrième million. En
l'espace de quinze mois, 100.000 nouveaux
adhérents étaient venus grossir nos rangs,
merveilleux résultat auquel,dans leurs prévi-
sions les plus optimistes, les fondateurs ne
se seraient jamais attendus ! a Cette fête,
écrivait Massard, consacrera la vitalité et la
prospérité de notre Association. Elle attes-
tera ce que peut faire en France le patrio-
tisme uni à la mutualité. Elle montrera quel-
les réserves de dévouement et d'énergie ré-
sident dans les légions de vétérans refor-
mées autour du drapeau, à l'appel du clairon
sonnant le ralliement. D
On était en pleine Exposition. 450 Sec-
tions répondirent à l'appel du Conseil géné.
ral. La fête commença le samedi 11 août,
par une représentation de gala au théâtre
de l'Opéra dont la façade était ornée d'écus-
sons et de faisceaux, tandis que sur les mar-
ches du grand escalier, un peloton de gardes
républicains, en grande tenue, formait une
haie d'honneur.
Le Président de la République empêché
par un déparï subit pour Marseille, avait
délégué M. Decrais, ministre des Colonies,
pour représenter le gouvernement. Le minis
tre de la Marine et le gouverneur de Paris
s'étaient fait représenter, et, comme l'on
jouait le 28 acte de La Tour d'Auvergne,
drame héroïque, le colonel du 46e de ligne,
régiment du premier grenadier de France,
délégua quatre de ses officiers.
Le général Lambert surmontant le mal qui
devait l'enlever, accompagné du capitaine de
Grand-Boulogne, son officier d'ordonnance,
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