Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC13-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
GAZETTE ANECDOTIQUE NUMÉRO I. — 15 JANVIER 1898.
LA QUINZAINE Au JOUR LE JOUR. — 20 Décembre. — M. Van- dal, nommé à l'Académie Française, en rempla- cement du regretté Léon Say, vient d'être reçu officiellement, et c'est M. d'Haussonville qui a répondu au nouvel élu. Les deux éminents orateurs ont beaucoup parlé, et dans les meil- leurs termes, du talent de M. Léon Say, de son esprit fin et malicieux, de son habileté et de son expérience comme économiste et comme finan- cier, etc!.., mais c'est surtout Napoléon qui a servi d'objectif à leurs développements critiques et sa grande mémoire a été évoquée successive- ment par eux avec certaines différences d'opi- nion et d'appréciation des plus intéressantes.
D'après M. d'Haussonville — qui à coup sûr, n'est pas Bonapartiste : — oh mais ! pas du tout — la grande faute de l'Empereur a été son orgueilleux entêtement à ne pas accepter, en 1813, la paix si brillante qu'on lui offrait, et qui
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