Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-12-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 décembre 1892 16 décembre 1892
Description : 1892/12/16 (A7,N40). 1892/12/16 (A7,N40).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62412884
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
,1
Septième année (Nouvelle série), n° 40. CINQ CENTIMES
:': Vendredi W Décembre 1892.
ABOMNEMBIITII
', , Un an. îafr. 4 -'
Six mois , ; 6 fr. t
Trots moia , ," t fr. SO
LEON CAFFIN, DIRECTEUR
Les Atonnements parent des 1, 10,
20 et 39 de chaque m i < sont reçus
aaoa frai. dans tous les Bureaux de
Pest«» „ „
12^0^ - 'Il -Il ; II'' IBS. :
JOURNAL P0LITIQUE, INDÉPENDANT, LITTÉRAIRE & COMMERCIAL *
-' - , PARAISSANT LES MÀRDI, JEUDI ET SAMEDI ",.k'L'-':"
4' P" i ;
DIVERSES- A FORFAIT
Les manuscrit non taséré* ne terom
r: reéd '.,
LÉON CAFFIN. *DIRECTEUR
Les abonnement* et :les aononçes
sont reçu» à Alger, aux Bureaux du
JfoKMt. ■ ":' f. ::'; ':
t., "",""-.1' -.~
LE PETIT ALGER est désigné pour l'insertion des annonoes légales, judiciaires et au très,exigéés pour la validité des procédures et contrats
ALSER, LE 15 DÉCEMBRE 1892. :
SOMMAIRE :
Les Ponts et Chaussées à Mus-
tapha.
Le cas de M. Quesnay.
Echo*.
Le nouveau ministère.
Le « Petit Alger » à Paris.
Algérie.
Chronique théâtrale.
Les joyensetés de l' « Akhbar.
Bulletin financier.
Chroniqae locale.
Cours de la Bourse.
Non éépéohes.
Spectacles. -
Feuilleton: LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
Les Ponts et Chaussées
", A MUSTAPHA
Dans la chronique locale de la plu-
part des journaux d'Alger, aux faits
divers, il a souvent été parlé des in-
convénients de toute nature qui résul-
tent des travaux exécutés par le ser-
vice des Ponts et Chaussées dans la
rue de Constantine" de l'Agha au
champ de manœuvres de Mustapha.
Quelques-uns de nos confrères ont
même consacré des articles pour signa-
ler une situation aussi déplorable que
celle faite aujourd'hui à la population
de Mustapha en particulier et aussi à
une bonne partie de celle d'Alger qui,
comme chacun sait, est en relations
constantes avec la première.
Le Conseil municipal de Mustapha,
sur la proposition de certains de ses
membres, a protesté, émis des vœux
pour qu'un remède prompt et efficace
soit apporté à un état de choses qui ne
saurait durer.
Qu'est-il advenu de ce concert de
récriminations, pourtant bien légiti-
mes, quel compte a-t-on tenu jusqu'à
présent des protestations et des vœux
formulés? On a laissé dire, on a conti-
nué à se moquer du bon public avec une
désinvolture scandaleuse et la situa-
tion va s'aggravant de jour en jour da-
vantage, au point qu'elle est mainte-
nant absolument intolérable.
Nous] n'apprendrons rien à nos leo-
teurs en leur disant qu'il faut souvent
stcendre plus de vingt minutes à la
station de la place du Gouvernement
un tramway qui, pris d'asraut, ne
peut encore contenter qu'un petit Dom.
bre de voyageurs parmi ceux qui comp-
tent impatiemment sur ce moyen de
locomotion pour se rendre a Mustapha
ou sur un point quelconque du par-
cours. Ils en ont plus d'une lois fait
eux mêmes l'expérience.
Mais les privilégiés ainsi embarqués
ne sont pu à bout de leurs peines
comme on pourrait le croire : Arrivés
à l'Agha, à la montée de là rue €Iau*
zel, il se passe des incidents qui rap-
pellent les légendaires tramways à
rails d'hilarante mémoire. Les roya*
geurs doivent descendre pour pousser
voiture et chevaux, et souvent sans
succès. Une lois reparties, après une
longue perte de temps, les voitttires
s'engagent dans la dite rue Ctauaei ab*
wtomentdéfoncée par un surcroit de
qtrttllstion qui n'avait pointétéprévue
et offrant partout de véritables fon-
drières. Qu'un seul accident se pro-
duise — et il faut s'y attendre à cha-
que instant — c'est une succession
non interrompue de véhicules arrêtés,
rendant toute circulation impossible.
Au retour, rue Buneautre et des
Colons, ce sont les mêmes dangers, les
mêmes inconvénients augmentés par
le passage des charriots dans ces voies
tout aussi défoncées, mais eucore plus
étroites.
Huit jours de plus dans ces condi-
tions, si, comme il faut s'y attendre
en cette saison, la pluie continue et il
sera matériellement impossible de se
rendre en voiture de l'Agha au champ
de manœuvres, par Mustapha-Infé-
rieur.
A qui incombe la responsabilité,
peut-on se demander? Aux ponts-et-
chaussées sans doute, qui ont eu l'idée
saugrenue de rêver de pavage, et, plus
saugrenue encore, de mettre leur pro-
jet à exécution à l'entrée de l'hiver,
avec un personnel ridiculement insuf-
fisant ; aux Ponts et Chaussées qui au.
lieu de procéder par petites sections
puisqu'on voulait travailler avec une
sage lenteur et sans moyens d'action
sérieux, démolissent tout, encombrent
la voie publique de matériaux qui ne
doivent pas être immédiatement utili-
sée, sur des espaces considérables en
avant des travailleurs alignant, tant
bien que mal, quelques centaines de
pavés par jours. lorsqu'il ne pleut
pas.
f.'- Mais elle incombe aussi à l'admi-
nistration supérieure qui a pour obli-
gation de veiller aux intérêts publics,
à la sécurité des citoyens et d'empê-
cher qu'une situation aussi préjudicia-
ble, à tant de titres ne se perpétue.
La Presse a déjà commencé à faire
son devoir ; il est indispensable qu'elle
aille jusqu'au bout en harcelant sans
cesse et avec cotte unanimité qui se
retrouve toujours quand il s'agit des
intérêts généraux, une administration
par trop indolente.
Que les iotéresés fassent quosi enten-
dre leurs voix par tous les moyens en
leur pouvoir. Je ne leur conseille pas
d'élever des barricades bien que le
matériel soit suffisant pour celà ; ce ne
serait pas le moyen de favoriser la cir-
culation. Mais qu'ils pétitionnent au-
près du préfet, du gouverneur, du mi-
nistre. s'il le faut.
Il n'est pas admissible que pour les
convenances particulières d'un service
administratif quelconque, pour obéir
aux procédés routiniers de ce service,
quelles que soient les raisons qu'il ait à
taire valoir, une population de plus de
vingt mille âmes soit molestée de pa-
reille façon, qu"elle soit condamnée à
assister à sa propre ruine que de tels
procédés sont en train de consommer.
Le moyen pratique, direz-vous, main-
tenant que les choses sont ainsi sotte-
ment engagées? Il est bien simple :
qu'on mette sur les chantiers une ar-
mée d'ouvriers et nous pourrons au
moins prévoir le terme des travaux et
de toute cette désorganisation qu'ils
: entraînent.
< Que les Ponts et Chaussées soient
mis en demeure, au besoin par une
action civile intentée par les nombreu-
ses victimes de leurs procédés, si le
gouvernement persiste à s'en désin-
cereuer.
< ,,: ",:;, ; PlERRILLON.
i o.
LE CAS
De 1. tlestaf de Beaurepaire
M. Quesnay dp Beaurepaire, après avoir
fait connaître qu'il désapprouvait les meaures
ordonnées par M. le Ministre de la justice, —
autopsie du corps du M. Reinach et commu-
nication du dossier, — a demandé à être re-
levé de ses fonctions. M. Bourgeois l'a im-
médiatement nommé président de chambre à
la cour de cassation. Nous estimons que c'ë&t
une faute et qu'en ne révoquant pas, comme
c'était son strict devoir, le magistrat indocile
qui se permettait de résister à ses ordres, M.
le ministre de la justice a porté une grave at-
teinte à la discipline judiciaire. Qu'on ne s'y
trompe pas, en effet, le prinetpe de l'indépen-
dance du juge n'est, dans cette affiire, nul-
lement en cause et il n'y a ici qu'un subor-
donné en révolte ouverte contre son chef. Le
magistrat assis n'a d'inspiration à recevoir
que de sa conscience : il est indépendant ; lo
magistrat debout ne l'est pas : il n'est que le
représentant, le délégué, l'agent d'exécution
du garde des sceaux, en qui réside toute la
puissance du ministèro public. Si donc M.
Quesnay de Beaurepaire avait des ordres, il
devait y obéir ; s'il a désobéi : il devait être
cassé.
Ce n'est pas la première fois que les corps
élus procèdent à des informatiocs sur dus
faits déjà soumis à l'instruction judiciaire.
Bien des commissions d'enquête parlemen-
taires ont déjà fonctionné dans ces conditions.
On a vu des magistrats livrant, sans hésiter
une minute, à la première réquisition des
commissions parlementaires, les dossiers
qu'ils avaient entre les mains, même d'affaires
en cours d'information : des procureurs géné-
raux se mettant en relation directe, et sans
y être contraints, avec les commissions de la
Chambre, dressant même à leur usage des
rapporta spéciaux sur les affaires qu'ils ins-
truisaient, mettant spontanément à leur dispo-
sition, sans que la lpijflt^^pja 4'y intervenir,
lësfîùjjes d'instruction dont pou.
vait être utile. Voilà ce qu'on a vu en 1830,
en 1848, en 1875, en 1877. Les membres des
anciennes assemblées, les magistrats, les gar-
des des sceaux qui se sont associés à ces ac-
tes ou qui les ont couverts do ieur autorité et
sanctionnés de leurs signatures, se sont appe-
lés Leffemberg, H. Corne, Odilon Barrot,
Waideck-liousseau, Bethmont. Etaient-ils
donc moins soucieux de l'indépendance judi-
ciaire que le procureur de M. Constans, et
faut-il croire que, pour trouver au parquet de
Paris un magistrat, honnête homme, il ait
fallu attendre jusqu'à M. Quesnay de Beaure-
paire f
ÉCHOS
GRANDEUR ET DÉCADENCE. - Un
religieux de la Trappe d'Aiguebelle
(Drôme), le R. P. Antoine de radoue,
vient de mourir. Le défunt n'était au-
tre que le prince Malatesta, de l'illustre
famille de ce nom, qui joua un si grand
rôle en Italie.
Le prince avait fait, aux côtés du
prince Louis Bonaparte, — plus tard
Napoléon III - le coup de feu dans
les Romagnes, contre les troupes Pon-
tificales. Vaincu et ruiné, il se réfugia
à Valence et fut nommé, sous l'Em-
pire, agent-voyer cantonal à Saint-
Jean-en-Royans.
Il entra plus tard à la Trappe d'Ai-
guebelle, où il est mort, laissant les
plus vifs regrets. Le B P. Antoine de
Padoue était âgé de quatre-vingt-six
ans.
UN PHARE moNsTRE. — Le cap de
la Hève va être prochainement muni
du phare le plus puissant qui ait ja-
mais été construit et mis en service
tant en France qu'à l'étranger.
L'intensité du nouveau phare est,
en effet, trois fois plus forte que celle
donnée par le plus puissant appareil
actuel. Cette intensité est de 2,500,000
becs Careel, et le faisceau lumineux
s'étendra sur là mer à la distance
maximade 52 milles par temps moyen ;
d s'étendra à 22 milles par temps som-
bre. ,
Ce nouveau phare sera substitué
au deux phares actuellement placés
l'un à côté de l'autre au cap de la
Hève. ,." :
PAUVRE GÉNÉRAL ! — Au temps où
Boulanger était à l'apogée de sa gloire,
un restaurateur de Bruxelles eut l'i-
dée d'exhiber le portrait en pied du
brave général, persuadé que les cu-
rieux ne pouvaient manquer d'affluer.
Et, dans ce but il loua le tableau, pour
plusieurs années, à un grand négociant
belge qui en était possesseur.
Les jours sombres sont venus et le
restaurateur attaque aujourd'hui le
négociant en nullité de contrat. Apiès
la Haute Cour, le tribunal civil ! Pau-
vre général !
PETITE STATISTIQUE. - Gai, gai,
mariez-vous !
Savez-vous quelle est la moyenne
des divorces pendant une année et
dans le monde entier ?
Cent soixante-trois mille.
Cette statistique donne une idée
amusante de ce que doit être le bon-
heur conjugal.
Et l'on parle d'imposer les céliba-
taires !
LES ANCIENS PROVERBFS. — Ce que
pensaieut nos pères de «l'Eteruet ..té-
minin ».
La femme ne saurait avoir son lit
trop étroit.
L'homme est feu et lu femme estou-
pe; le diable vient qui souffle.
Coucher avec une vieille rend un
jeune homme stérile.
Abbreuver un cheval à tous guets,
mener sa femme à tous festins, de son
cheval faict une rosse, de sa femme
une. catin.
NOUVELLE INDUSTRIE. — Le vernis-
seur de chapeaux de cochers.
C'est un brave homme de peintre en
vrage, qui a eu la lumineuse idée
d'employer ses loisirs forcés à revernir
les chapeaux cirés des cochers de fiacre
et d'omnibus.
Muni d'une petite boite qui ren-
ferme deux bouteilles de vernis et d'es-
sence, notre homme visite les stations
de voitures offrant ses services aux co-
chers dont la pluie et la neige ont dé-
térioré le couvre-chef, et il est rare
qu'à chaque séance il ne récolte pas un
ou deux chapeaux à remettre à neuf.
A vingt centimes par chapeau —
pas même la moitié du prix d'un coup
fer- le peintre-chapelier se fait dans
les trois ou quatre francs par jour.
Il n'y a pas de sots métiers.
LES CRUAUTÉS DU THÉATRE. — La
vie de théâtre a ses cruautés que le
public ne soupçonne pas.
Hier, à la Comédie-i rançaise, Mlle
Fayolle, qui joue dans le Demi-Monde
la vicomtesse, arrivait au théâtre très
inquiète de la santé de son frère.
Elle allait commencer le second acte
de la pièce de M. Dumas, lorsque sa
bonne arriva dans sa loge, lui disant
brusquement :
— Votre frère est mort !
Avec un courage extraordinaire et
un sentiment du devoir tout à fait ra-
re, la malheureuse artiste, après une
crise de nerfs, a pu jouer ce second
acte ; mais on l'a ensuite comme em-
portée épuisée.
DEUX PERSONNAGES A LA MODE. -
Les deux personnes à la mode en ce
moment à Saint-Pétersebourg sont
deux quakers australiens, qui sont ve-
nus en Russie pour demander à Alexan-
dre IH de proclamer la Liberté reli-
gieuse. ',':'
Ils se disent poussés par l'esprit de
Dieui
Ils n'ont pas encore été reçus par
l'Empereur, mais on les a vus dans
plusieurs grandes maisons russes.
Ils portent l'habit traditionnel de
Cromweli, avec une petite concession ;
ils ont remplacé les agrafes par des
boutons et consentent à ôter leurs cha-
peaux en entrant dans les maisons,
qu'ils fréquentent. ,". ;': ':" ","',
LA VELOCIPÉDIE DANS L INDE. — Il
n'y a plus de frontières, ni d'Océan
désormais pour la vélocipédie
nétré dans les' régions les plus éloi-
gnée*. ,.,
L'Inde est entrée en plein dans le
mouvement et les principales villes
possèdent des >. clubs nombreux et pros-
pères.
C'est ainsi que le club de Bombay
se livre à des sorties en groupe dont
la distance moyenne est de 70 à 90 ki-
lomètres. , v ,s. ,
JOYEUX PROPOS
M. Maboulin préside un banquet.
Au dessert, on le prie de prononcer
quelques paroles. Il se recueille uu
peu, puis levant son verre:
- L'usage des repas, dit-il, remonte ,.-
à la plus haute antiquité.
*
* *
Cuit au grand feu, en lettres d'or,
sur la faïence d'un petit meuble intime
en forme de guitare.
— La plus noble conquête de la
femme. c'est le cheval !
Les nouveaux Ministres
M. Charles Dupuy : Un universitai-
re. Ancien recteur de l'académie d'Aix.
Gros, court, trapu, les épaules larges,
la tête forte.
Opportuno'radicaL
Ne s'est occupé depuis son entrée à
la Chambre, eo 1883, que des ques-
tions d'enseignement. A été plusieurs
fois rapporteur de l'instruction publi-
que. Continuera, au ministère de la
rue de Grenelle, les traditions de M.
%t~~
sition Pourquery de Boisserin. ':
M. Siegfried; alsacien d'origine et
député du Havre, ancien négociant,
ancien maire du Havre, président du
conseil d'administration de la Banque
franco-russe, et fort riche.
Très au courant des affaires, pottfm
donner d'utiles conseils en ce qui con-
cerne celles du Panama.
Opportuniste, mais surtout ministé-
riel. A toujours soutenu de ses votes
tous les ministères, quels qu'ils fus-
sent; est arrivé ainsi à être ministre à
son tour.
Cinquante-cinq aos" grand, sec, rai-
de ; cheveux roux, barbe rousse ; tem-
pérament gai. genre Brisson. Protes-
tant et libre-échangiste, a subi avec
succès une opération de transfusion
du saog.
Quel sang nouveau transfusera-t-il
au nouveau cabinet ?
LE «PETIT ALGER» A PARIS
(De notre Correspondant particulier.)
> ;'. Paria, Il décembre 1S92.
Voilà le cochon, lui aussi, qui se mitt en
grève ! L'animal-roi du sonnet de Monaelet
ost en traia de ae comporter comme un sim-
ple peuple souverain ; il refuse le travail et le
jambon va m mquer.
Entratnée par le triste exemple dea ouvriers
de la salaison, la race porcine fait entendre
des grognements significatis ; elle a tenu cette
après-midi un meeting à l'abattoir de la Vil-
lette, sous la présidence d'un sanglier ven
tout exprès des Ardennes, et ses revendie.
tions doivent être communiquées aujourd'hui
même à la chambre syndicale de la cbareu-
terie.
Elles portent sur divers pointa. En premier
lieu le cochon se plaint du discrédit qui 8It
resté attaché & son nom plais d'un etfede après
la révolution de 89 il revendique le titre de
citoyen et prétend remplsaar l'auge par
urne électorale. ;
, Lu de veraer aon sang pour la fabrication
dé boudin dont ae repaît la bourgeoisie ven-
true, il évoque, gros de menaces, le aoavenir
du jour de représailles où M porc, tif.
obscur doat l'histoire n'a point gardé 1* »«.
se saoula du rougv baquet au dessus daqael
oa égorgeait ootrerefretté Fuajdta^
Septième année (Nouvelle série), n° 40. CINQ CENTIMES
:': Vendredi W Décembre 1892.
ABOMNEMBIITII
', , Un an. îafr. 4 -'
Six mois , ; 6 fr. t
Trots moia , ," t fr. SO
LEON CAFFIN, DIRECTEUR
20 et 39 de chaque m i < sont reçus
aaoa frai. dans tous les Bureaux de
Pest«» „ „
12^0^ - 'Il -Il ; II'' IBS. :
JOURNAL P0LITIQUE, INDÉPENDANT, LITTÉRAIRE & COMMERCIAL *
-' - , PARAISSANT LES MÀRDI, JEUDI ET SAMEDI ",.k'L'-':"
4' P" i ;
DIVERSES- A FORFAIT
Les manuscrit non taséré* ne terom
r: reéd '.,
LÉON CAFFIN. *DIRECTEUR
Les abonnement* et :les aononçes
sont reçu» à Alger, aux Bureaux du
JfoKMt. ■ ":' f. ::'; ':
t., "",""-.1' -.~
LE PETIT ALGER est désigné pour l'insertion des annonoes légales, judiciaires et au très,exigéés pour la validité des procédures et contrats
ALSER, LE 15 DÉCEMBRE 1892. :
SOMMAIRE :
Les Ponts et Chaussées à Mus-
tapha.
Le cas de M. Quesnay.
Echo*.
Le nouveau ministère.
Le « Petit Alger » à Paris.
Algérie.
Chronique théâtrale.
Les joyensetés de l' « Akhbar.
Bulletin financier.
Chroniqae locale.
Cours de la Bourse.
Non éépéohes.
Spectacles. -
Feuilleton: LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
Les Ponts et Chaussées
", A MUSTAPHA
Dans la chronique locale de la plu-
part des journaux d'Alger, aux faits
divers, il a souvent été parlé des in-
convénients de toute nature qui résul-
tent des travaux exécutés par le ser-
vice des Ponts et Chaussées dans la
rue de Constantine" de l'Agha au
champ de manœuvres de Mustapha.
Quelques-uns de nos confrères ont
même consacré des articles pour signa-
ler une situation aussi déplorable que
celle faite aujourd'hui à la population
de Mustapha en particulier et aussi à
une bonne partie de celle d'Alger qui,
comme chacun sait, est en relations
constantes avec la première.
Le Conseil municipal de Mustapha,
sur la proposition de certains de ses
membres, a protesté, émis des vœux
pour qu'un remède prompt et efficace
soit apporté à un état de choses qui ne
saurait durer.
Qu'est-il advenu de ce concert de
récriminations, pourtant bien légiti-
mes, quel compte a-t-on tenu jusqu'à
présent des protestations et des vœux
formulés? On a laissé dire, on a conti-
nué à se moquer du bon public avec une
désinvolture scandaleuse et la situa-
tion va s'aggravant de jour en jour da-
vantage, au point qu'elle est mainte-
nant absolument intolérable.
Nous] n'apprendrons rien à nos leo-
teurs en leur disant qu'il faut souvent
stcendre plus de vingt minutes à la
station de la place du Gouvernement
un tramway qui, pris d'asraut, ne
peut encore contenter qu'un petit Dom.
bre de voyageurs parmi ceux qui comp-
tent impatiemment sur ce moyen de
locomotion pour se rendre a Mustapha
ou sur un point quelconque du par-
cours. Ils en ont plus d'une lois fait
eux mêmes l'expérience.
Mais les privilégiés ainsi embarqués
ne sont pu à bout de leurs peines
comme on pourrait le croire : Arrivés
à l'Agha, à la montée de là rue €Iau*
zel, il se passe des incidents qui rap-
pellent les légendaires tramways à
rails d'hilarante mémoire. Les roya*
geurs doivent descendre pour pousser
voiture et chevaux, et souvent sans
succès. Une lois reparties, après une
longue perte de temps, les voitttires
s'engagent dans la dite rue Ctauaei ab*
wtomentdéfoncée par un surcroit de
qtrttllstion qui n'avait pointétéprévue
et offrant partout de véritables fon-
drières. Qu'un seul accident se pro-
duise — et il faut s'y attendre à cha-
que instant — c'est une succession
non interrompue de véhicules arrêtés,
rendant toute circulation impossible.
Au retour, rue Buneautre et des
Colons, ce sont les mêmes dangers, les
mêmes inconvénients augmentés par
le passage des charriots dans ces voies
tout aussi défoncées, mais eucore plus
étroites.
Huit jours de plus dans ces condi-
tions, si, comme il faut s'y attendre
en cette saison, la pluie continue et il
sera matériellement impossible de se
rendre en voiture de l'Agha au champ
de manœuvres, par Mustapha-Infé-
rieur.
A qui incombe la responsabilité,
peut-on se demander? Aux ponts-et-
chaussées sans doute, qui ont eu l'idée
saugrenue de rêver de pavage, et, plus
saugrenue encore, de mettre leur pro-
jet à exécution à l'entrée de l'hiver,
avec un personnel ridiculement insuf-
fisant ; aux Ponts et Chaussées qui au.
lieu de procéder par petites sections
puisqu'on voulait travailler avec une
sage lenteur et sans moyens d'action
sérieux, démolissent tout, encombrent
la voie publique de matériaux qui ne
doivent pas être immédiatement utili-
sée, sur des espaces considérables en
avant des travailleurs alignant, tant
bien que mal, quelques centaines de
pavés par jours. lorsqu'il ne pleut
pas.
f.'- Mais elle incombe aussi à l'admi-
nistration supérieure qui a pour obli-
gation de veiller aux intérêts publics,
à la sécurité des citoyens et d'empê-
cher qu'une situation aussi préjudicia-
ble, à tant de titres ne se perpétue.
La Presse a déjà commencé à faire
son devoir ; il est indispensable qu'elle
aille jusqu'au bout en harcelant sans
cesse et avec cotte unanimité qui se
retrouve toujours quand il s'agit des
intérêts généraux, une administration
par trop indolente.
Que les iotéresés fassent quosi enten-
dre leurs voix par tous les moyens en
leur pouvoir. Je ne leur conseille pas
d'élever des barricades bien que le
matériel soit suffisant pour celà ; ce ne
serait pas le moyen de favoriser la cir-
culation. Mais qu'ils pétitionnent au-
près du préfet, du gouverneur, du mi-
nistre. s'il le faut.
Il n'est pas admissible que pour les
convenances particulières d'un service
administratif quelconque, pour obéir
aux procédés routiniers de ce service,
quelles que soient les raisons qu'il ait à
taire valoir, une population de plus de
vingt mille âmes soit molestée de pa-
reille façon, qu"elle soit condamnée à
assister à sa propre ruine que de tels
procédés sont en train de consommer.
Le moyen pratique, direz-vous, main-
tenant que les choses sont ainsi sotte-
ment engagées? Il est bien simple :
qu'on mette sur les chantiers une ar-
mée d'ouvriers et nous pourrons au
moins prévoir le terme des travaux et
de toute cette désorganisation qu'ils
: entraînent.
< Que les Ponts et Chaussées soient
mis en demeure, au besoin par une
action civile intentée par les nombreu-
ses victimes de leurs procédés, si le
gouvernement persiste à s'en désin-
cereuer.
< ,,: ",:;, ; PlERRILLON.
i o.
LE CAS
De 1. tlestaf de Beaurepaire
M. Quesnay dp Beaurepaire, après avoir
fait connaître qu'il désapprouvait les meaures
ordonnées par M. le Ministre de la justice, —
autopsie du corps du M. Reinach et commu-
nication du dossier, — a demandé à être re-
levé de ses fonctions. M. Bourgeois l'a im-
médiatement nommé président de chambre à
la cour de cassation. Nous estimons que c'ë&t
une faute et qu'en ne révoquant pas, comme
c'était son strict devoir, le magistrat indocile
qui se permettait de résister à ses ordres, M.
le ministre de la justice a porté une grave at-
teinte à la discipline judiciaire. Qu'on ne s'y
trompe pas, en effet, le prinetpe de l'indépen-
dance du juge n'est, dans cette affiire, nul-
lement en cause et il n'y a ici qu'un subor-
donné en révolte ouverte contre son chef. Le
magistrat assis n'a d'inspiration à recevoir
que de sa conscience : il est indépendant ; lo
magistrat debout ne l'est pas : il n'est que le
représentant, le délégué, l'agent d'exécution
du garde des sceaux, en qui réside toute la
puissance du ministèro public. Si donc M.
Quesnay de Beaurepaire avait des ordres, il
devait y obéir ; s'il a désobéi : il devait être
cassé.
Ce n'est pas la première fois que les corps
élus procèdent à des informatiocs sur dus
faits déjà soumis à l'instruction judiciaire.
Bien des commissions d'enquête parlemen-
taires ont déjà fonctionné dans ces conditions.
On a vu des magistrats livrant, sans hésiter
une minute, à la première réquisition des
commissions parlementaires, les dossiers
qu'ils avaient entre les mains, même d'affaires
en cours d'information : des procureurs géné-
raux se mettant en relation directe, et sans
y être contraints, avec les commissions de la
Chambre, dressant même à leur usage des
rapporta spéciaux sur les affaires qu'ils ins-
truisaient, mettant spontanément à leur dispo-
sition, sans que la lpijflt^^pja 4'y intervenir,
lësfîùjjes d'instruction dont pou.
vait être utile. Voilà ce qu'on a vu en 1830,
en 1848, en 1875, en 1877. Les membres des
anciennes assemblées, les magistrats, les gar-
des des sceaux qui se sont associés à ces ac-
tes ou qui les ont couverts do ieur autorité et
sanctionnés de leurs signatures, se sont appe-
lés Leffemberg, H. Corne, Odilon Barrot,
Waideck-liousseau, Bethmont. Etaient-ils
donc moins soucieux de l'indépendance judi-
ciaire que le procureur de M. Constans, et
faut-il croire que, pour trouver au parquet de
Paris un magistrat, honnête homme, il ait
fallu attendre jusqu'à M. Quesnay de Beaure-
paire f
ÉCHOS
GRANDEUR ET DÉCADENCE. - Un
religieux de la Trappe d'Aiguebelle
(Drôme), le R. P. Antoine de radoue,
vient de mourir. Le défunt n'était au-
tre que le prince Malatesta, de l'illustre
famille de ce nom, qui joua un si grand
rôle en Italie.
Le prince avait fait, aux côtés du
prince Louis Bonaparte, — plus tard
Napoléon III - le coup de feu dans
les Romagnes, contre les troupes Pon-
tificales. Vaincu et ruiné, il se réfugia
à Valence et fut nommé, sous l'Em-
pire, agent-voyer cantonal à Saint-
Jean-en-Royans.
Il entra plus tard à la Trappe d'Ai-
guebelle, où il est mort, laissant les
plus vifs regrets. Le B P. Antoine de
Padoue était âgé de quatre-vingt-six
ans.
UN PHARE moNsTRE. — Le cap de
la Hève va être prochainement muni
du phare le plus puissant qui ait ja-
mais été construit et mis en service
tant en France qu'à l'étranger.
L'intensité du nouveau phare est,
en effet, trois fois plus forte que celle
donnée par le plus puissant appareil
actuel. Cette intensité est de 2,500,000
becs Careel, et le faisceau lumineux
s'étendra sur là mer à la distance
maximade 52 milles par temps moyen ;
d s'étendra à 22 milles par temps som-
bre. ,
Ce nouveau phare sera substitué
au deux phares actuellement placés
l'un à côté de l'autre au cap de la
Hève. ,." :
PAUVRE GÉNÉRAL ! — Au temps où
Boulanger était à l'apogée de sa gloire,
un restaurateur de Bruxelles eut l'i-
dée d'exhiber le portrait en pied du
brave général, persuadé que les cu-
rieux ne pouvaient manquer d'affluer.
Et, dans ce but il loua le tableau, pour
plusieurs années, à un grand négociant
belge qui en était possesseur.
Les jours sombres sont venus et le
restaurateur attaque aujourd'hui le
négociant en nullité de contrat. Apiès
la Haute Cour, le tribunal civil ! Pau-
vre général !
PETITE STATISTIQUE. - Gai, gai,
mariez-vous !
Savez-vous quelle est la moyenne
des divorces pendant une année et
dans le monde entier ?
Cent soixante-trois mille.
Cette statistique donne une idée
amusante de ce que doit être le bon-
heur conjugal.
Et l'on parle d'imposer les céliba-
taires !
LES ANCIENS PROVERBFS. — Ce que
pensaieut nos pères de «l'Eteruet ..té-
minin ».
La femme ne saurait avoir son lit
trop étroit.
L'homme est feu et lu femme estou-
pe; le diable vient qui souffle.
Coucher avec une vieille rend un
jeune homme stérile.
Abbreuver un cheval à tous guets,
mener sa femme à tous festins, de son
cheval faict une rosse, de sa femme
une. catin.
NOUVELLE INDUSTRIE. — Le vernis-
seur de chapeaux de cochers.
C'est un brave homme de peintre en
vrage, qui a eu la lumineuse idée
d'employer ses loisirs forcés à revernir
les chapeaux cirés des cochers de fiacre
et d'omnibus.
Muni d'une petite boite qui ren-
ferme deux bouteilles de vernis et d'es-
sence, notre homme visite les stations
de voitures offrant ses services aux co-
chers dont la pluie et la neige ont dé-
térioré le couvre-chef, et il est rare
qu'à chaque séance il ne récolte pas un
ou deux chapeaux à remettre à neuf.
A vingt centimes par chapeau —
pas même la moitié du prix d'un coup
fer- le peintre-chapelier se fait dans
les trois ou quatre francs par jour.
Il n'y a pas de sots métiers.
LES CRUAUTÉS DU THÉATRE. — La
vie de théâtre a ses cruautés que le
public ne soupçonne pas.
Hier, à la Comédie-i rançaise, Mlle
Fayolle, qui joue dans le Demi-Monde
la vicomtesse, arrivait au théâtre très
inquiète de la santé de son frère.
Elle allait commencer le second acte
de la pièce de M. Dumas, lorsque sa
bonne arriva dans sa loge, lui disant
brusquement :
— Votre frère est mort !
Avec un courage extraordinaire et
un sentiment du devoir tout à fait ra-
re, la malheureuse artiste, après une
crise de nerfs, a pu jouer ce second
acte ; mais on l'a ensuite comme em-
portée épuisée.
DEUX PERSONNAGES A LA MODE. -
Les deux personnes à la mode en ce
moment à Saint-Pétersebourg sont
deux quakers australiens, qui sont ve-
nus en Russie pour demander à Alexan-
dre IH de proclamer la Liberté reli-
gieuse. ',':'
Ils se disent poussés par l'esprit de
Dieui
Ils n'ont pas encore été reçus par
l'Empereur, mais on les a vus dans
plusieurs grandes maisons russes.
Ils portent l'habit traditionnel de
Cromweli, avec une petite concession ;
ils ont remplacé les agrafes par des
boutons et consentent à ôter leurs cha-
peaux en entrant dans les maisons,
qu'ils fréquentent. ,". ;': ':" ","',
LA VELOCIPÉDIE DANS L INDE. — Il
n'y a plus de frontières, ni d'Océan
désormais pour la vélocipédie
nétré dans les' régions les plus éloi-
gnée*. ,.,
L'Inde est entrée en plein dans le
mouvement et les principales villes
possèdent des >. clubs nombreux et pros-
pères.
C'est ainsi que le club de Bombay
se livre à des sorties en groupe dont
la distance moyenne est de 70 à 90 ki-
lomètres. , v ,s. ,
JOYEUX PROPOS
M. Maboulin préside un banquet.
Au dessert, on le prie de prononcer
quelques paroles. Il se recueille uu
peu, puis levant son verre:
- L'usage des repas, dit-il, remonte ,.-
à la plus haute antiquité.
*
* *
Cuit au grand feu, en lettres d'or,
sur la faïence d'un petit meuble intime
en forme de guitare.
— La plus noble conquête de la
femme. c'est le cheval !
Les nouveaux Ministres
M. Charles Dupuy : Un universitai-
re. Ancien recteur de l'académie d'Aix.
Gros, court, trapu, les épaules larges,
la tête forte.
Opportuno'radicaL
Ne s'est occupé depuis son entrée à
la Chambre, eo 1883, que des ques-
tions d'enseignement. A été plusieurs
fois rapporteur de l'instruction publi-
que. Continuera, au ministère de la
rue de Grenelle, les traditions de M.
%t~~
sition Pourquery de Boisserin. ':
M. Siegfried; alsacien d'origine et
député du Havre, ancien négociant,
ancien maire du Havre, président du
conseil d'administration de la Banque
franco-russe, et fort riche.
Très au courant des affaires, pottfm
donner d'utiles conseils en ce qui con-
cerne celles du Panama.
Opportuniste, mais surtout ministé-
riel. A toujours soutenu de ses votes
tous les ministères, quels qu'ils fus-
sent; est arrivé ainsi à être ministre à
son tour.
Cinquante-cinq aos" grand, sec, rai-
de ; cheveux roux, barbe rousse ; tem-
pérament gai. genre Brisson. Protes-
tant et libre-échangiste, a subi avec
succès une opération de transfusion
du saog.
Quel sang nouveau transfusera-t-il
au nouveau cabinet ?
LE «PETIT ALGER» A PARIS
(De notre Correspondant particulier.)
> ;'. Paria, Il décembre 1S92.
Voilà le cochon, lui aussi, qui se mitt en
grève ! L'animal-roi du sonnet de Monaelet
ost en traia de ae comporter comme un sim-
ple peuple souverain ; il refuse le travail et le
jambon va m mquer.
Entratnée par le triste exemple dea ouvriers
de la salaison, la race porcine fait entendre
des grognements significatis ; elle a tenu cette
après-midi un meeting à l'abattoir de la Vil-
lette, sous la présidence d'un sanglier ven
tout exprès des Ardennes, et ses revendie.
tions doivent être communiquées aujourd'hui
même à la chambre syndicale de la cbareu-
terie.
Elles portent sur divers pointa. En premier
lieu le cochon se plaint du discrédit qui 8It
resté attaché & son nom plais d'un etfede après
la révolution de 89 il revendique le titre de
citoyen et prétend remplsaar l'auge par
urne électorale. ;
, Lu de veraer aon sang pour la fabrication
dé boudin dont ae repaît la bourgeoisie ven-
true, il évoque, gros de menaces, le aoavenir
du jour de représailles où M porc, tif.
obscur doat l'histoire n'a point gardé 1* »«.
se saoula du rougv baquet au dessus daqael
oa égorgeait ootrerefretté Fuajdta^
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